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jeudi, 17 mai 2007

Journée électrique...

Réponse que j'ai faite à un commentaire d'Elisabeth quelque part sur un i-grimoire : 

"Tu as raison d'avoir peur de l'orage, j'ai déjà failli me faire avoir par un éclair. Tu vas rire. Mon mari et moi, on l'a échappé belle. On était assis à la terrasse d'un café-restaurant dans VILLE OU NOUS TRAVAILLONS ACTUELLEMENT. A une table qui était recouverte de verre. Juste au bord de l'auvent. Il faisait beau quand soudain il se mit à pleuvoir quelque goutte d'un nuage qui arrivait. On avança nos chaises et la table un peu plus vers l'intérieur de l'auvent pour ne pas que notre tasse soit arrosée. Mais la pluie augmentait et on se mit à entendre des petits roulements de tambour, on décida de rentrer dans le restaurant où déjà beaucoup de monde s'était réfugié. J'étais le dos tourné à la fenêtre lorsque soudain on entendit comme une explosion derrière nous. L'orage était tombé sur le dessus de la table en verre où mon époux et moi nous étions assis juste auparavant, et venait de projeter la table sur la vitrine du restaurant. Heureusement rien ne s'était cassé, mais tout le monde a sursauté. Le patron qui est un ancien élève de mon mari a été voir dehors ce qui se passait et a dit : "Ouh! Il est tombé pas loin!". Sur ce mon époux a répliqué, se voulant rassurant "C'était un coup de vent!". Mais même s'il y avait effectivement du vent, personne ne l'a cru.


Une heure avant, je n'avais pas d'ordinateur à cette époque...

Ouh là là ! Le temps se couvre... Quand on parle du loup... S'il se rapproche de trop il va falloir que je débranche, ça tonne un peu dans le lointain, il fait tout gris devant la maison et moins derrière. Je ne tiens pas à recevoir encore un coup de jus. On dirait qu'il y a eu un éclair...

Bref, il y avait (je me dépêche de finir le com) une nouvelle climatisation au Cyber-Centre, elle s'est mise à fuir sur les ordinateurs (elle avait été monté le matin). Ceux qui étaient juste en dessous ont changé de place et j'ai appelé la responsable du Cyber-Centre (ce sont des filles informaticiennes), à qui j'ai dit : "On dirait qu'il pleut au travers du plafond". Toutes les deux, on a regardé dehors et on s'est dit, "Mais... Le ciel est bleu.." Puis elle s'est exclamée mais c'est la clim." La clim avait été montée le matin. Elle a essuyé les ordinateurs et j'ai pu rester au mien. Mais il y avait eu avant un peu d'électricité statique.

 Le matin dans la salle de bain, j'avais reçu un coup de jus de l'armoire de toilette. J'ai mis depuis des cache-prises sur les prises de la salle de bain. C'est vrai que cette armoire donne de l'électricité statique en période orageuse.

Ce fut une journée (je crois en juillet il y a deux ans) pour le moins électrique(La loi des séries) !

Entretemps, l'orage qui était mélangé avec le bruit des gens qui rentraient leurs poubelles, est parti. En fait, on entendait les deux, et le ciel s'est éclairci.

domino


Tiens, je vais mettre ce com en note sur la journaliste pour avoir un article un peu rigolo."

lundi, 30 avril 2007

Tournedent

Je venais d'avoir 16 ans et je mordais la vie à pleines dents, c'était le début de l'été. J'étais en première, à la fin de l'année scolaire. On avait fait une sortie scolaire de classe le jeudi avant la sortie. Pas grand-chose. Juste une petite ballade jusqu'à un parc animalier avec des animaux sauvages en liberté, des sangliers, des biches. Je me souviens encore avoir vu quelques sangliers et marcassins courir parallèlement au chemin. Avoir vu des biches en liberté, en avoir caressée une. Et je me souviens aussi que ce jour là j'avais un pique-nique dans mon sac. Je ne sais plus si la pomme était dans mon sac, ou si on me la offerte. J'ai croqué dedans avec délectation. Je sentais le jus sortir de la pomme et humidifier ma langue en coulant sur mes dents. J'ai le souvenir de cette pomme, comme la dernière pomme que j'ai croquée à pleines dents.

La sortie de classe s'était bien passée. Les parents ont toujours peur pour les sorties de classe, ils n'ont jamais peur pour les sorties familiales, car quand on sort avec ses parents, on est forcément en sécurité, ou bien ?

C'était en 1967. A la fin de l'année scolaire.... Maintenant les vacances étaient arrivées. C'était le premier samedi des vacances. On cherchait des meubles pour ma chambre, parce que ma correspondante allemande allait venir à la fin du mois de juillet, et ma chambre que j'allais prêter à ma correspondante en dormant moi-même sur un lit de camp n'était pas "présentable". Mes parents faisaient tous les magasins de meubles de la région, pour trouver des meubles beaux, de bonne qualité, mais pas trop chers. Mon père avait vu une publicité  pour un magasin qui était à la campagne dans le Pas-de-Calais, En plus, juste à coté il y avait une belle forêt, la forêt de Tournehem. On irait voir les meubles et on irait dans la forêt, jolie journée en perspective. On regarda les meubles mais on ne trouva rien qui fut à la fois de mon goût (j'étais très moderne à l'époque) et de la qualité que souhaitait mon père.

On sortit, il y avait juste à coté de cette espèce de grande surface où étaient exposés les meubles, un terrain de jeux pour enfants et plus grands. Ma mère joua un moment avec ma petite soeur sur les jeux pour enfants, tandis que je me tournais vers une balançoire plus grande. La balançoire était une longue planche en bois à laquelle était accrochée à chaque bout deux cordes. Il n'y avait rien pour se tenir.

A l'entrée du terrain il y avait une pancante : "Nous déclinons toute responsabilité en cas d'accident".

Au début, j'étais seule sur la balançoire, je me balançais doucement. Bien que sportive à l'époque (j'avais ma ceinture verte ou blleue - je ne me souviens plus exactement de la date à laquelle j'ai eu ma ceinture bleue - de judo, je faisais aussi de la natation, et j'avais eu 17/20 à des enchaînements de gymnastique au lycée), je n'étais pas téméraire. C'est pourquoi me rendant bien compte que cette balançoire ne pouvait pas aller vite sans que l'on s'envole vers l'avant, je me balançais doucement, heureuse, dans le vent, qui devait être une légère brise.

Tout à coup mes parents arrivèrent et dirent : "Bon, il y a un chemin là-bas derrière, on va se promener. Tu viens avec nous ?" Ils insistèrent. je refusais. En pleine "crise d'adolescence", je détestais cette promenade "du dimanche" (bien que l'on devait être samedi puisque le magasin de meubles était ouvert). Je détestais ces promenades du dimanche et des vacances, qui ressemblent à la peinture que l'on voit sur un tableau, de Conrad Ferdinand Meyer, je crois, intitulé "La promenade du dimanche" Mes parents par contre adoraient cette promenade pendant laquelle, ils montraient leurs "trois beaux et gentils enfants", qui étudiaient si bien en classe.

Ma mère m'avait bien dit "Mais si, viens avec nous, tu verras, c'est beau là-bas". Mais je préfèrais rester à me balancer  doucement sur cette balançoire où j'étais seule, laissant mes pensées planer vers de romantiques rêves marins. Ma mère me dit "Nous te laissons là, mais sois bien sage, fais attention aux garçons!" Elle ne pensait pas en disant cela que j'aurais du faire attention aux garçons d'une façon toute autre que celle à laquelle ils avaient pensé.

Mes parents avaient à peine disparu de la scène avec mon frère et ma soeur, que deux gamins d'environ 13, 14 ans, vigoureux, montèrent chacun à un bout de la balançoire et debout entre les cordages, la firent partir à toute volée, sans demander avant si je voulais descendre. Je sentis tout de suite une pression s'exercer sur mes bras que je mis devant moi pour ne pas partir en avant, et je me tenais comme je pouvais les deux mains tenant la planche de chaque coté, mes bras pliés sous la vigueur des envolées de balançoire. Je me disais que mes muscles allaient resister, mais j'étais quand même, tout à l'envers d'aujourd'hui, assez frêle. Je criais aux garçons d'arrêter, mais tout à leur jeu, ils ne m'entendaient pas, et soudain mes bras lachèrent prise, et ma tête partit en avant à la rencontre de la planche en bois. J'entendis un sinistre craquement du coté de mon nez. Mais je n'avais pas mal. Je restais un moment recroquevillée sur la planche de la balançoire, car les deux gamins ne s'étaient malgré ma demande réitérée d'arrêtre la balançoire, rendu compte de rien.

Je ne sais plus s'ils ont fait balancer la balançoire à toute volée jusqu'à ce que mes parents reviennent, ils ont continué ainsi pendant un moment, jusqu'à ce qu'ils quittent brusquement la balançoire pour aller jouer plus loin. Alors j'ai pu me relever et alors j'ai vu sur la planche un morceau de quelque chose de blanc, que je ramassais, c'était ce que j'avais entendu craquer, un morceau de mon incisive, juste sur le devant. Je descendis de la balançoire. Je ne me souviens plus si ma mère était déjà là, ou si elle est revenue un peu plus tard, en tout cas, ils revenaient de leur promenade, puisque personne ne les avait appelés.

Je me souviens m'être fait copieusement grondée : "Ah! Si tu nous avait écouté ! Si tu étais venue te promener avec nous, cela ne serait pas arrivé !" 

Et c'est alors que je me rendis compte, au moment où je remontais dans la voiture, mon bout de dent dans le creux de la main, demandant si on pourrait la recoller, que j'avais perdu mon beau sourire, que tout le monde vantait, et je me mis à pleurer en disant  "Mais, je ne trouverai plus jamais de garçon qui voudra de moi pour se marier... " (Ce qui ne s'est pas vérifié, car j'eus avant d'épouser celui qui est toujours mon époux, beaucoup de prétendants).  "Et ma correspondante allemande que je ne connais pas encore, que va-t-elle penser de moi?" C'est pourquoi, on me fit rapidement une dent à pivot, qui s'infecta dix ans plus tard, alors que j'étais déjà mariée et professeur, juste après ma réussite au stage de CAPES, et que l'on remplaça (tous frais à ma charge, ou presque, j'ai du payer deux mille francs* de ma poche, mon premier salaire mensuel de certifiée ayant été un peu plus de deux mille francs, le reste ayant été remboursé par la sécurité sociale et la MGEN), par un bridge, abîmant pour le poser deux autres dents de devant qui étaient saines, ce qui fut, je crois, encore plus pénible.

Financièrement parlant, mon père n'avait jamais demandé de dommages et intérêts au marchand de meubles qui était propriétaire du terrain à cause du panneau placé à l'entrée.

Et c'est depuis cette époque, il y a presque 40 ans, qu'il n'a plus fallu me parler, ni du village de Tournehem, ni de sa forêt. Ce village (je ne sais pas si c'est une ville, pour moi, dans mes souvenirs, car je ne suis plus jamais allée là-bas, c'est un village), ce village s'apella pour moi, Tournedent.

Le souvenir m'en est revenu aujourd'hui, en lisant sur les nouvelles qui étaient sur la page d'accueil de mon mail, qu'il y avait eu un nouvel accident à Tournehem, avec un manège, et 25 blessés, mes compagnons d'infortune. Je venais juste d'en parler il y a peu de temps, en disant à quelqu'un que j'avais surnommé ce village Tournedent. Un village que j'ai depuis toujours soigneusement évité sur la route de la mer, parce que j'ai pensé qu'il me portait malheur.

Aujourd'hui, quand je passe la langue sur l'arrière de mon bridge, qui est plus épais que ne l'étaient mes dents originales, je repense parfois à cet accident, mais je n'ai jamais pensé que comme disaient mes parents le bon Dieu aurait puni ma désobéissance.

domino

 

 

* Ce n'étaient pas des euros, heureusement.

 

vendredi, 27 avril 2007

Mémoires....

Je pensais tout à l'heure en voyant qu'on est (encore pour moins d'une heure) le 27 avril, qu'il y a bien plus de quarante années..... je faisais ce jour-là ma communion. Dite solennelle. Ou profession de foi. Cela avait été une date si importante durant ma classe de cinquième que j'ai quasiment oublié tous les professeurs que j'ai eu durant cette année scolaire là, alors que j'ai gardé un souvenir très net de mes autres années scolaires du secondaire. Heureusement que je ne faisais pas ma communion en juin comme beaucoup.

Et justement Elisabeth parlait de colos dans son blog. Alors dans le commentaire, j'ai raconté la première fois que j'ai quitté pour quelques jours mes parents :

"Mes parents n'ont jamais voulu qu'on aille en colo. Moi, j'aurais bien voulu. Une année l'institutrice avait insisté pour que j'aille à la colo qu'organisait l'école. Elle disait "ça la dégourdira". J'aimais bien mon institutrice qui était jeune et j'aurais bien aimé aller à la colo avec elle. Ma mère a quand même plaidé ma cause auprès de mon père. Mais mon père n'a pas voulu. La première fois que j'ai quitté mes parents, c'était à presque douze ans pour la retraite de communion. Qui durait trois jours. J'avais une chambre toute seule dans une vénérable institution. Tout était en bois et ciré. J'étais obligée de faire la retraite pour faire ma communion, et comme mon père voulait que je fasse ma communion, il n'a pas pu dire non. J'ai fait ma communion un 27 avril (c'est l'anniversaire aujourd'hui). A cette époque, il faisait chaud au mois d'Avril, dehors, mais dans ces locaux il faisait froid."

Lien sur l'article commenté :

http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/archive/2007...

Ceci dit, mon mari, futur à l'époque, a été mono. 

domino

mercredi, 25 avril 2007

Le monde a changé...

J'ai l'habitude de recopier ici mes commentaires interessants (pour moi) :

 

Après avoir vu sur un blog connexe, une vidéo des Beatles en sachant qu'à cete époque les vidéos n'existaient pas, je me suis fait les reflexions suivantes (actuellement sur le blog de Max) :

(...) Les Beatles ont été les pionniers des clips vidéos semblerait-il, bien que la vidéo n'existait pas, c'est pourquoi les chanteurs faisaient des films, sinon on les voyait à la télé. Mais rien que par leurs films (Yellow Submarine par exemple) ils ont été des précurseurs des clips vidéos, Pink Floyd (dont on ne parle plus guère, mais c'était un super groupe, qui faisait une musique envoutante), a fait fort dans le genre aussi avec The Wall. (...)

(...)

 

Toi, tu es jeune, et tu as presque toujours connu les ordinateurs, Internet, la vidéo et tout, mais imagine un peu que lorsque j'étais petite la télé et le téléphone n'en étaient qu'à leurs balbutiements. J'ai vu pour la première fois une télé en noir et blanc quand j'avai 5 ans chez mes grands-parents marternels. On n'a eu le téléphone qu'au début des années 70 chez mes parents. C'est à cette époque qu'il a commencé à se généraliser. Avant il n'y avait peut-être qu'un foyer sur 20 qui avait un téléphone, et ensuite avec mon époux on n'a pas eu de téléphone jusqu'au début des années 80. Quand j'étais étudiante il n'y avait dans l'université littéraire qu'un seul ordinateur qui occupait une pièce entière et marchait avec des cartes perforées. Comme on avait des profs de linguistique hyper-évolués, il fallait passer les examens de licence en linguitique en perforant la bonne réponse sur des cartes perforées (comme au permis de conduire quelques années plus tard). J'ai entendu à nouveau parler d'ordinateurs à la fin des années 80. Ils avaient des écrans écrits en vert sur blanc uniquement et des virus qui faisaient tomber une colonne de lettres à la fois. Vers 1992, j'ai vu arriver l'informatique dans le lycée où je travaillais. J'ai pris des cours organisés dans le lycée. Traitement de texte sur Windows 3.1 sous DOS 6. C'était hyper moderne ! Puis Internet est arrivé quelques années plus tard. Je me souviens de la documentaliste du lycée qui découvrait Internet en même temps que nous. C'était extrèmement lent, les sites mettaient jusqu'à une minute pour s'afficher ! On se servait du minitel depuis quelques années, lettres blanches sur fond gris foncé, beurk ! A coté de tout ce qu'il y a maintenant sur nos ordis, les mômes qui arrivent maintenant en 6ème, ils sont vraiment vernis. Ils ont toutes les informations qu'ils veulent à portée de doigts.
Quand je pense à ma scolarité : des livres, des livres, des livres, de temps en temps un émission de télé en noir et blanc, et parfois un disque passé sur un vieux tourne-disque qui craquait pour nous faire entendre la voix d'une poète ou d'un acteur, et des séances de diapositives en géographie... Des Beatles aux clips en tout genre que l'on peut regarder gratuitement (mis à part les frais de connexion sur Internet), que le monde a changé !

Et je dois ajouter : Pourtant dans une famille où on avait (et on a toujours) un frère électronicien qui dans les années 80 travaillait sur les communications par satellite et qui dans les années 90 m'éxpliquait les telécommunications par fibre optique on était à la pointe du progrès, du moins pour l'information, même si le matériel ne suivait pas toujours.
domino

vendredi, 16 mars 2007

Mon livre d'allemand de Terminales

Mon livre d'allemand de Terminale était le Chassard et Weil LV2 à couverture bleue. Dans ce livre, il y avait un texte "Etes vous pour ou contre l'Euthanasie?"

Il est évident qu'après avoir lu ce texte, pour nous les enfants fleurs des années 60, euthanasie rimait avec nazi et four crématoire avec nazisme.

Pour moi, femme qui prend de l'âge dans les années 2000, euthanasie rime toujours avec nazi et crématorium rime ave nazisme.

domino

lundi, 05 mars 2007

Les grandes vacances (1)

 Voici une partie d'un commentaire que j'ai fait à Elisabeth, sur les grandes vacances :
- Les jeux de société auxquels nous avons joué enfants étaient les mêmes, bien loin des jeux vidéos actuels, mais on s'amusait bien, par contre, je n'ai jamais joué au Nain Jaune, mais les Mille Bornes, en Bretagne, à 15 ans, j'ai une photo avec 4 Mille Borniens dont moi, brandissant chacun une botte. Moi, ma petite soeur, mon amie bretonne et son petit frère. C'est une photo que nous aimoins beaucoup, elle est très réussie.


- (....) Quand j'étais petite mon frère, moi et mon père on allait jouer dans un terrain de foot en face de la maison où nous étions en vacances, pendant que ma mère gardait ma petite soeur.
A cette époque (j'avais 9 ans), mon frère et moi on s'amusait beaucoup avec des petits bonhommes, c'était des petites figurines qui étaient accochées à des porte-clefs. Nos principaux jouets à moi et à mon frère, du moins nos jouets préférés à qui nous avions donné une importance démesurée était deux de ces bonhommes porte-clefs. Un jour, mon frère a perdu le sien, c'était dramatique, sur le terrain de sport! On a cherché pendant 3 jours entiers, mon père, moi et mon frère. Les gens devaient se demander si on cherchait un trèfle à quatre feuilles, [on était tous les trois courbés sur le terrain à chercher dans l'herbe] et on a fini par la retrouver, d'ailleurs je crois que c'est moi qui d'un seul coup, ai vu sa poupée sous un brin d'herbe. "J.C! Papa! Elle est là!" Et nous pleurions tous de joie d'avoir retrouver le bonhomme Esso de mon frère.

Papa disait que nos deux bonhommes étaient nos fétiches. [ Le bonhomme Esso de mon frère était d'ailleurs une fille, et mon fétiche était un petit indien (qui venait aussi d'un porte-clef, nos deux bonhommes s'aimaient l'un l'autre tellement que mon petit indien n'aurait pas pu vivre sans sa bonne femme Esso, c'est pourquoi le fait qu'on avait perdu le fétiche de mon frère avait été  dramatique pour mon fétiche à moi, donc pour moi. Et la retrouvaille de sa poupée fut une fête.]


- L'année précédente, j'avais 9 ans on avait perdu l'un de mes bonhommes, mais ce n'était pas le principal, c"était pas le chef; mais en le cherchant dans l'herbe au bord de la rivière dans laquelle nous allions nager, on ne l'a jamais retrouvé. J'étais triste aussi.

-Mon père aimait bien participer à nos jeux quand il était en vacances. Ils ne nous grondait pas. Il nous aidait à trouver ce dont on avait besoin, comme les cannes à pêche qu'il nous avait fabriqué quand j'avais huit ans.

Par contre, il nous grondait souvent pendant l'année scolaire, surtout mon frère, pour ses leçons d'histoire.

Mais, en vacances, mon père était quelqu'un d'autre, il respirait la joie de vivre, et avait beaucoup d'humour.
(...)

domino -  Ecrit par : Dom | lundi, 05 mars 2007

Commentaire fait à propos de l'article d'Elisabeth : Enfants en Vacances.

http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/archive/2007...