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mardi, 03 octobre 2006

Beaucoup d'heures pour l'un, peu d'heures pour l'autre

Dans le temps on disait :"N'acceptez pas d'heures surrplémentaires, car avec les heures supplémentaires de plusieurs personnes, on peut créer un poste"...

Et de plus le recteur voulant faire des économies, il est mieux qu'il emploie tous ses TZR à plein, plutôt que de payer des heures supplémentaires et des heures d'enseignement des langues en primaire à des profs qui travaillent  déjà à temps complet !

Et voici ce qui m'a décontenancée ce midi.

J'ai un collègue d'allemand du midi qui est sur le poste d'allemand principal du collège. Il fait 19h dont une heure d'initiation à l'allemand aux 5èmes, chaque classe de 5ème ne venant que deux mois environ au cours d'allemand (elles y vont par roulement).

Mon collègue était TZR sans suppléance l'an dernier, il faisait du primaire pour faire son horaire, plusieurs écioles. Il avait en particulier des élèves dans une école primaire qui irrigue le collège de Ville Moyenne où je travaille.

Cette école primaire était l'une des possibilités que m'avait offerte verbalement Mme la Principale pour cette année scolaire. Elle m'avait dit que l'inspectrice du primaire allait me contacter. Ceci il y a un mois. Toujours pas de nouvelles.

Seulement voilà, mon collègue qui avait déjà des élèves de cette école l'an dernier et qui veut les garder, a décidé que c'était lui qui ferait cette école . m'enlevant la possibilité d'avoir ces heures de primaire incluses dans mon horaire de 18 h, sans heure supplémentaire à payer pour le rectorat. A la pllace j'assure une présence en CDI, ce que je n'apprécie pas, car ce n'est pas mon métier. 

Ceci dit, n'allez pas dire que mon collègue aurait plus de droit que moi de faire ces heures. Il est certifié par CAPES externe comme moi, mais en plus, j'ai 2 admissiblités à l'agrégation interne.

Il n'aime pas partager, c'est tout. Il ne veut pas non plus m'envoyer des élèves d'allemand au CDI, pour que je dasse d'autres activités d'allemand avec eux.

Certes il fait du chant classique mais ne joue pas d'instrument pour accompagner les élèves (en primaire on chante beaucoup). J'ai fait aussi 15 ans de chant classique et encore plus de guitare classique et d'accompagnement....

L'année dernière quand mon époux et moi avions été faire les marionettes dans les Centres Aérés pour la sensibilisation à l'allemand les enfants avaient beaucoup apprécié.

C'est dommage d'en arriver là : tout pour l'un, rien pour l'autre.

domino

 

jeudi, 31 août 2006

ça y est !

Enfin ! J'ai mon rattachement ! Dans un collège de la ville où mon époux travaille ! Je connais Mme la principale, c'est la mère d'un de mes anciens élèves. C'est aussi la ville où j'ai mes cours d'allemand du Samedi, ils font tout un tin-touin dans les journeaux locaux avec ça, avec photos à l'appui ! C'est la ville où j'ai l'un de mes deux jumelages (pas toute seule un, il ya deux présidentes).

C'est bien tombé !

La collègue PEGC est en congé de maternité, mais elle est remplacée par un autre collègue TZR, certifié par CAPES externe, ancien PLP2,  avec lequel je m'entends bien. Quand à moi, professeur bi-admissible à l'agrégation, ancienne certifiée par CAPES externe, je devrai en attendant que l'on me donne des suppléances, m'arranger avec mon collègue pour avoir de l'allemand (soutien, activités de germaniste, parcours croisés, il y aura sûrement du boulot !).

Je connais Mme la Principale, c'est la mère d'un de mes anciens élèves de lycée, excellent germaniste LV1 (mais il n'a pas choisi cette voie).

Il y a tous les niveaux en LV1 et des LV2.

Une classe bilangue (et pas bilingue, enfin, pas encore...) en 6ème, anglais/allemand.

Mme la principale m'a quand même dit qu'elle a un problème de documentaliste, je n'aime pas trop cette phrase.

Je suis quand même connue dans la ville pour mes activités germanistes... et comme ancienne prof titulaire du lycée de Sous-Préfecture d'à coté..... où j'ai eu comme élève le fils de Mme de la Principale.

Résumé : Bi-admissible agrèg, assistante du certifié, lui-même remplaçant de la PEGC. Vous avez compris, c'est comme les grades qui dégradent le niveau dans lequel vous enseignez : voir l'une de mes notes d'hier....

(.... à suivre....)

domino

 

Harcèlement moral (TZR d'allemand bi-ad ag = 36 heures de documentation/semaine)

Il y aussi du harcèlement moral sur INTERNET puisque la note que je viens de publier n'a pas été enregistrée. Où est l'espion, qui est l'espion qui, violant la liberté d'expression, on vit dans quoi ? Dans une dictature ? ne veut pas que je dise que

- Titulaire de postes-établissement pendant plus de 20 ans dans ma matière l'allemand (1977-2003),

- Ancien jury d'allemand en BTS, et membre d'une commission de choix de sujets qui n'avait que 4 membres pour 3 académies pendant 8 ans (1995-2003),

- Devenue TZR (Titulaire en zone de remplacement depuis le 1er septembre 2003),

- Ayant suivi une formation à l'agrégation interne pendant deux années complétes officiellement et une année complète officieusement, admissible deux fois à l'issue des formations officielles, ayant fait plus de 400 km par semaine pour suivre cette formation (Mariée et à l'âge de 55 ans, je rentrais tout les soirs au domicile conjugal avec un train direct).

- Promue bi-admissible à l'agrégation (sur la base de mes 2 admissibilités) il y a un an

- Inscrite à la formation d'agrégation interne,

- Je viens de lire un article dans un bulletin syndical selon  lequel dans mon académie on allait nommer faute de place les TZR d'allemand sur 36 h de documentation

Donc j'aurai cette année

-  les quelques 16 h de formation à l'agrégation d'allemand à suivre par semaine, et je désire ardemment réussir cette agrégation car c'est le rêve de toute ma vie de prof d'allemand de réussir cette agrégation d'allemand, que j'ai ratée deux fois de peu ..., plus tout le travail à faire en plus

 - les  36 heures de documentation, alors que l'horaire d'un documentailiste formé est de 30h.

- mes 5 h d'enseignement bénévole de l'allemand en association de jumelage avec l'Allemagne, le Samedi Après-Midi, car je suis une militante de l'allemand, cours que je fais depuis 2 ans (ils seraient encore capable de me mettre qualquechose le Samedi Après-Midi pour m'empêcher de faire ce cours, s'ils le font , il y aura toujours le Dimanche, mes élèves sont tellement mordus que le cours ne désemplira pas, et qui est

- Le recteur, nouvellement nommé dans l'académie, veut ainsi "tuer" quelques  professeurs d'allemand âgés et méritants ,  qu'il destituera sûrement s'ils ne veulent pas faire leurs 36 h de documentation, pour ne pas payer leurs futures retraites de fonctionnaire,

- il prend encore des néo-agrégés et néo-certifiés d'allemand qu'il nomme TZR, surtout des néo-agrégés pour les placer au-dessus de moi et les nommer avant moi, qui suis seulement bi-admissible, qui suis seulement ancienne certifiée de classe normale, qui suis seulement ancien jury de BTS -pendant une durée de 8 ans- dans la matière allemand....

- il fait des mesures de cartes scolaires à 30 professeurs d'allemand par an pour les nommer TZR et leur faire prendre des postes potentiels pour moi, ceux qui ont des mesures de carte scolaire ont 1500 points d'avance sur moi pour les mutations, même s'il n'ont que 2 ans d'anseignement, quand j'en ai plus de 10 fois plus qu'eux... (il est temps de prendre en compte beaucoup plus que maintenant l'ancienneté totale dans l'enseignement pour les mutations. Je propose 100  points par année d'ancienneté non dans le poste, mais dans l'enseignement. Ainsi les enseignants agés et expérimentés, installés depuis longtemps dans la région ou originaires d'ici comme moi, pourraient passer avant ceux qui n'ont que une ou deux années d'ancienneté et qui passent actuellement avant les anciens professeurs désireux d'avoir un poste à leur goût et près de chez eux. Actuellement c'est dix points par échelon. Quand vous êtes depuis 4 ans sur un poste avec 25 ans d'ancienneté totale de certifié vous avez environ 200 points. Un néo-certifié, nommé dans l'académie depuis un an, arrivé sur le dernier  poste d'un lycée ou collège, ayant une mesure de carte scolaire, a environ 40 points + les 1500 points de carte scolaire, = 1540 points. Quelle injustice !

Système actuel des mutations :

25 ans d'ancienneté totale dans l'enseignement, 4 ans sur le dernier poste = 200 points.

1 an d'ancienneté totale dans l'enseignement sur un poste supprimé = 1540 points.

Avec mon système celui qui a vingt ans d'ancienneté aurait 2000 points + ses 100 points d'ancienneté sur le poste = 2100 points, il passerait avant le jeune qui n'a travaillé qu'un an.

- il embauche (on ne peut parler vraiment d'embauhe, donc, il fait venir 20 TZR d'allemand jeunes et célibataires, dont moitié d'agrégés d'autres académies pour l'année 2003-2004 (les chiffres m'ont été donnés lors de stages par les collègues eux-mêmes),

TOUT CELA POURQUOI ? POUR M'EMPÊCHER MOI DE RETROUVER UN POSTE D'ALLEMAND que j'ai théoriquement puisque je suis nommée depuis le 1er septembre 2003 sur une Zone fixe de remplacement en Allemand.

D'après le syndicat, le recteur ne veut pas démordre des 36 h de documentation qu'il veut donner aux titulaires remplaçants d'allemand. Il veut tuer les vieux TZR (certifiés, bi-admisibles à l'agrégation -catégorie souvent oubliée par les syndicats - et agrégés) d'allemand en leur donnant en fin de carrière des fonctions qui ne leur plaisent pas.

Où est là-dedans ma dignité de germaniste ????

Avant toute autre chose, dans ma profession, je suis germaniste, si on me nomme en documentation, j'accueillerai les élèves en allemand, même s'ils n'en font pas, je leur parlerai allemand, je leur donnerai même s'ils ne comprennent pas un traitre mot d'allemand toutes les explications voulues pour les livres qu'ils demandent en allemand, je ne commanderai que des livres allemands,  les élèves n'auront le droit  d'aller que sur l'Internet allemand (je mettrai sur les ordinateurs le contrôle parental sur toutes les autres langues...), et s'ils ne comprennent rien parce qu'ils ne font pas d'allemand, tant pis, ils ne veindront plus fréquenter mon CDI, de toute façon mes appréciations de note administrative ne peuvent pas être plus mauvaises que ces deux dernières années. Si on veut me donner une formation en documentation, j'obligerai le formateur à parler allemand en lui disant que je ne comprends pas le français, etc... et je demande à tous les germanistes nommés en documentation de faire comme moi. Si les élèves non germanistes ne viennent plus au CDI, tant pis, mais s'ils me donnent de la documentation, je mettrai mon projet à éxécution.

Germanistes, combattons les nominations en documentation ou comme CPE, en exerçant nos fonctions hors allemand en parlant uniquement allemand. Si vous êtes nommés dans une autre matière Idem. Si on vous nomme en français, enseignez la littérature française en parlant allemand !

Si on me nomme en français, je me présenterai en français, je me présenterai ainsi :

Che Chuis prof t'allemand, Che chais pas paler franchais. Che fais fous faire donc les cours de franchais en allemand.

Puis je commence :

"Fictor HHHougo war ein französischer Schriftsteller aus dem 19. Jahrhundert."

Les parents viendront râler, tant mieux, on me mettra sur une autre matière, l'histoire :

Che chais pas paaler français, che fais fous faire le cours en allemand :

"Die Napoleonskriege..... "

domino

 

 

mercredi, 30 août 2006

Les montées en grade qui dégradent

L'article est relu et semble terminé, mais il y a peut-être encore des fautes, c'est minuscule sur le  traitement de texte !

Il y a eu une chose assez extraordinaire dans ma carrière régie par Fortunas Rad (voir ma note précédente).

 

Chacune de mes montées en grade a provoqué l'exercice de fonctions moins élevées.

1973-1976 (MA , prof de collège, mais surtout prof de lycée) :

Avant d'être prof du public et fonctionaire, j'ai enseigné 3 ans dans le privé (de 1973-1976). Forte des seuls diplômes que j'avais à l'époque et d'aucun concours encore, une licence d'enseignement de l'allemand et un C2 de maîtrise de linguistique allemande, j'ai été auxiliaire et contractuelle ) l'année du privé. On m'a gardée jusqu'à mon CAPES où pour être là où étaient mes idées d'un enseignement accessible financièrement à tous, le seul CAPES qui existait à l'époque étqnt un CAPES du public, je suis passée dans le public.

Pendant ces 3 années, j'avais des classes de la 3ème à la Terminale littéraire dans un lycée-collège classique.Et plus de classes en lycée qu'en collège.

1976-1977 (stagiaire collège-lycée, pas de dégradation..) :

Une fois mon CAPES du PUBLIC en poche côté concours, j'ai été une année en stage (nommé CPR, comme on dit maintenant j'ai fait l'IUFM, on disait j'ai fait mon CPR... ). Là, pas trop de changements dans les classes. A cette époque, on faisait un stage en trois trimestres dans 3 établissement différents : 2 trimestres en lycée et un trimestre en collège. Avec 2 inspections en 2 jours, une en collège et une en lycée (ceux qui faisaient 2 stages dans la même ville avaient les 2 inspections le même jour), mais dans notre cas, épreuve de collège distante de 60 km de l'épreuve de lycée, l'inspecteur avait besoin de se reposer pour faire la route d'autant plus que comme moi et les autres stagaires, il se déplaçait en train. J'ai même fait un bout de route avec lui après l'épreuve de collège (la deuxième), il venait de Paris et retournait sur Paris.

A l'époque, que voulez-vous, j'étais jeune et jolie à regarder, mince (52kg pour 1m65, j'ai doublé mon poids) j'ai eu mes deux inspections les doigts dans le nez.

1977-1990 , Certifiée titulaire, Prof de collège (Montée en grade, descente dans les fonctions exercées).

Cette année-là, il fallait que je demande mon premier poste de titulaire du public. Je l'ai demandé assez proche de l'endroit où travaillait mon époux. Je ne pouvais pas demander la ville où il travaillait, car tous les postes étaient déjà pris par d'autres titulaires qui pour la plupart venaient d'autres régions. Et ma copine de stage redemandait son ancien poste dans cette ville, où elle est toujours actuellement. Elle était placée 100 places derrière moi au CAPES et n'avait pas une bonne prononciation, elle avait eu sa partie pratique de CAPES de justesse, elle n'a jamais passé l'agrégation.  Elle n'a jamais changé de poste. j'avais l'intention de demander le lycée le plus proche d'où travaillait mon époux, à part le lycée de la ville où travaillait mon époux déjà pouvu par des personnes d'une autre région. Elle m'a dit : ô à ta place, je demanderai le collège de Petite Ville à 35 km de la ville de mon époux, à 4 km d'ici. Il est très tranquille. C'est vrai que si ce collège était tranquille à l'époque, il a commencait à avoir mauvaise réputation par la suite, 10 ans plus tard, Dans les années où j'atais prof de lycée, mes collègues me disaient : "Ou là là, tu as travaillé là-bas, mais c'est le souk là-bas!".

Donc, ce que je voulais dire, c'est que de prof de lycée-collège, avec des élèves de la 3ème à la Terminale, l'obtention de tout mon CAPES m'a donné des fonctions moins élevées, et je suis devenue prof de collège sans les classes de collège les plus hautes. Prof de collège (CES = Collège d'Enseignement Secondaire, moins coté que les collèges de lycée), des élèves de 6ème et 5ème LV1 et 4ème et 3è LV2. Il y avait deux PEGC en poste dans le collège. L'un était le pilier d'allemand du collège et avait les 3LV1, l'autre était là depuis longtemps, elle me semblait agée,  mais agée, elle n'avait que 37 ans, mais pour moi qui en avait 26, elle me semblait très vieille (Alors, moi, maintenant avec mes 55 ans, je dois vraiment être un vieux croûton). Elle avait le mandarinat des 4LV1. Donc, pas moyen, durant les 5 ans où je suis restée là-bas d'avoir même l'ombre des 3LV1 et 4LV1. Les collègues allemands qui venaient lors des échanges scolaires que j'organisais disaient de mon colègue qui avait le mandarinat des 3LV1 "qu'il parlait allemand comme une vache espagnole". Comme quoi, les mandarinats n'ont rien à voir avec le niveau du prof.

Ensuite, j'ai galéré jusqu'en 1990 de collège en collège, dont certains sont même devenus ZEP ou Zone violence plus tard. Dans ces autres collèges j'ai eu quand même de temps en temps des 3LV1 ou des 4LV1. Et j'atais toujours titulaire de postes ministériels de certifiée.

1990-2002 : Montée dans les fonctions exerccées, sans grade supplémentaire :

C'est alors que sous prétexte de rapprochement de conjoints, ce qui a permis ensuite de faire quand-même la route ensemble, donc c'en était vraiment un, j'ai obtenu une délégation rectorale. Les délégations rectorales  permettait, tout en restant sur un poste ministériel sur lequel on pouvait se replier au cas où l'on n'aurait plus la délégation rectorale, d'avoir un poste plus proche de chez soi ou du lieu de travail de son conjoint  (poste ministériel =  postes définitif actuel, comme la zone de remplacement sur laquelle je me trouve actuellement) . Les délégations rectorales n'existeraient plus actuellement. Cette délégation rectorale était sur un poste lycée J'ai été heureuse une première année, puis beaucoup ensuite, jusqu'en 2002, sur des postes lycée. Tout de suite j'ai eu des Terminales Littéraires, comme lors de mes premières années d'enseignement, je me sentais ravigôtée moralement.

L'année suivante, j'ai obtenu un poste ministériel dans un autre lycée, mais j'avais l'intention de redemander le poste que j'avais eu en délégation rectorale en poste ministériel. Je suis restée 2 ans dans le lycée le plus grand de l'académie, non par le niveau, mais par le nombre délèves qu'il avait alors,  : 4000 élèves. Un an après que j'ai retrouvé mon autre poste lycée, l'ancienne délégation rectorale que j'ai eu en poste ministériel jsuqu'à la décentralisation et que j'ai conservé jusque fin août 2003, j'ai été en lycée, puis en lycée et BTS (pour les étrangers qui me lisent , sections d'enseignement supérieur en lycée, après le baccalauréat).

Entre mes années d'enseignement en collège et celle en lycée, je n'avais obtenu aucun diplôme ou aucun concours de plus que le CAPES que j'avais déjà. J'étais toujours certifiée par concours externe et traitée par mes supérieurs hierarchiques avec courtoisie ou avec une relative courtoisie, tout dépend du chef d'établissement...

Mais sans avoir de grade en plus, j'étais passée en quelques années de la petite certifiée de collège qui était subalterne de 2 PEGC qui , eux, avaient des mandarinats de LV1, parce que la dernière arrivée et la plus jeune n'a  droit qu'aux petites classes, aux classes de Terminale et au "mandarinat" de BTS 2ème année, classe que j'ai eue de 1995 à 2002 (personne d'autre ne voulait de cette classe qui demandait beaucoup de travail, préparation d'une séance de labo de langues par semaine, préparation d'examen très lourde, etc..donc, c'est moi qui ai pris la classe).

La dernière fois que nous n'avons pas fait la répartiton entre profs, c'est à dire avant la venue du proviseur qui est resté 10 ans , on m'avait confié, pour la première fois les 2ème année de BTS (que je n'avais pas demandés, donc on ne peut pas parler de mandarinat), 3 classes de Terminale (un mélange de LV1 classique, des L et des ES LV2), et deux ou trois autres classes. Donc, on me faisait confiance.

Quand on a fait la répartition nous-même le collègue agrégé, responsable de matière, a dit :

"On va prendre chacun une classe de BTS" (il y avait 2 sections différentes sur 2 années chacune), "une bonne classe de lycée et pour le reste on fera cela à l'amiable". J'ai gardé les BTS 2è année de la section que j'avais déjà, où ils étaient plus nombreux et moins tranquilles, parfois j'ai eu aussi en même temps les première ou deuxième année de l'autre section. J'ai eu encore une classe de Terminale par an, parfois, je n'en avais pas, jamais les LV1, car les TLV1 et les 1LV1 étaient la propriété de mon autre collègue agrégée. Les deux certifiées dont moi, avions bien sûr pour les deux classes non attibuées dans le marché initial une classe de BTS et une bonne classe de lycée, les sections techniques et les secondes à 30/35 élèves. Une année, j'avais 120 élèves et mon collègue agrégé qui s'était arrangé pour avoir tous les faibles effectifs 42 élèves en tout et pour tout, c'est à dire répartis sur 5 ou 6 classes....

A la fin de l'année j'ai demandé - sur ma fiche de voeu - une meilleure répartition entre certifiés et agrégés, ce qui m'a valu la réputation d'être paresseuse. Mon ancien collègue agrégé de cet époque s'est arrangé pendant 30 ans pour avoir toujours les faibles effectifs. Venant d'une autre région, ayant hérité là-bas de la maison de ses parents il n'a jamais songé à retourner au pays, il est trop bien là où il est , la planque !!!! Avec tous ses collègues qui font ses quatre volontés en matière de distribution de classe parce qu'il est si gentil... et si vulnérable par rapport aux élèves. 

Mais voilà, le 22 mars 2002, un inspecteur a été chargé par notre proviseur qui l'avait appelé de venir voir pourquoi nous avions d'aussi mauvais résultats au bac. C'est vrai que dans ma classe de LV3, toutes mes élèves , au bac,  avaient obtenu la moyenne et beaucoup plus. C'est vrai que chez les LV1 et LV2 de mes collègues (je n'avais même plus de Terminale LV1 et LV2), sur une soixantaine d'élèves qui avaient l'allemand au bac, seuls 4 ou 5 élèves avaient obtenu la moyenne en allemand...

Et vlan... C'est moi qui en inspection a tout pris. C'est moi qui ai pris pour ceux qui mes voyant corriger la correction de la correction de la correction faite par l'élève, me disaient, "mais pourquoi tu fais tout cela, ça ne sert à rien, tu ne seras jamais récompensée pour le travail que tu fais en plus, au contraire !" Aucun de mes collègues n'était syndiqué, moi, je ne l'étais plus depuis deux ans, mais j'avais encore la réputation du syndicat vindicatif où j'étais deux ans avant et que j'avais quitté parce qu'ils refusaient d'aller aux réunions concernant l'organisation de stages de formation continue dans le lycée, en particulier des stages d'ordinateur  et ils refusaient que j'y aille parce que je m'étais portée volontaire pour ces réunions. C'était collaborer avec l'administration, et il fallait absolument éviter cela, selon eux. Je crois que là, ils s'étaient trompés de combat. Ils refusaient de répondre aux questionnaires des inspecteurs concernant le matériel dont on disposaient et notre organisation pédagogique parce qu'ils pensaient que c'était de l'espionnage et qu'on allait être sanctionné parce qu'on n'était pas assez actifs. Mes trois collègues dont les deux agrégés étaient des poltrons comme j'en n' ai jamais vu.

C'est à leur intention que mon ordinateur personnel, celui-là même sur lequel je vous écris, avait pendant un moment un compte "Collègues Peurofs", mais ils ne l'on jamais vu.

L'un d'entre eux n'a jamais été malade de sa vie, tout au plus un petit rhume un hiver sur trois : et ils se fait un plaisir de raconter aux élèves aux parents et aux autres collègues tous les petits malheurs de ses collègues :

 "Ah oui, domino a été deux jours absente parce qu'elle avait mal dans le dos, elle est très malade du dos",

j'ai mal dans le dos deux jours par an, mais ça tombe toujours au mauvais moment : par exemple la dernière fois c'était pendant mon stage d'informatique au CRDP. Je n'arrivais même plus à manier la souris. Ils en feront une généralité pour tous les jours.

Mon collègue disait aux élèves "Oui, elle est très malade du dos!" et les élèves me disaient "C'est vrai ce qu'il dit Madame vous ne dites jamais que vous avez mal dans le dos ?"

 "Ah, c'est M. UN TEL qui a dit cela, ça ne m'étonne âs de lui."

Il racontait avec déléctation, à qui voulait bien l'écouter,  le mot n'est pas trop fort, avec dé-lec-ta-tion, avec DELECTATION tous les maux de ses collègues et de ses anciens collègues "

Tiens, un tel, qui a été au lycée de telle a telle année"

 -et il les citait nommément-

"ensuite il a été nommé là-bas, puis il est tombé malade"

-la maladie, chose dont il n'avait jamais souffert et qui n'arrive qu'aux autres, exerçait sur lui une fascination extraordinaire,

 "puis il est devenu un légume".

"Et puis, tel TZR fait partie d'une secte, parce qu'il fait des économies et s'éclaire à la bougie, un autre ...."

Qu'est-ce-qu'il doit en raconter sur moi actuellement ! Quand il parle de moi, il dit mon nom,

"tu n'as pas connu la collègue domino ? Elle était prof certifiée ici, jury de BTS, et maintenant elle est remplaçante. C'est sûrement parce que...; tu comprends... "

Il ne dit pas "domino" ? Il dit mon vrai nom.

"Et bien, je vais te raconter... "

Et cette commère y met tellement le ton, tellement le chuchotement , donne à ses confidences tellement l'apparence du secret, que personne ne s'y trompe, ce qu'il dit, brodé et rebrodé, est vrai et on l'écoute avec attention, avec DE-LEC-TA-TION, on boit littéralement ses paroles !

Que  je raconte ici des choses sur lui n'a pas d'importance, personne ne sait qui il est, et personne ne sait qui est "domino", sauf que c'est moi, l' i-grimoirienne, c'est l'avantage des i-grimoires, mais finalement, j'aurai beaucoup d'éléments pour écrire un roman quand je serai en retraite.

Bon, bref, moi, je n'ai plus rien à perdre, parce que c'est moi qui dans cette histoire-là, ai été le dindon de la farce et ai pris pour eux. Les inpecteurs n'aiment pas ceux qui contestent la pédagogie qu'ils préconisent, mais ils devraient savoir que ceux qui osent lever leurs boucliers sont ceux qui ont le moins peur des élèves. Et dire dans un rapport de jury d'agrégation que certains candidats sont trop sûr d'eux est une aberration. Devant les élèves, on n'est jamais trop sûr de soi. Si vous n'êtes pas sûrs, très sûrs, trop sûrs de vous, vous pouvez plier bagage au bout d'un mois d'enseignement.

Bien sûr si dans un cours on se trompe, il faut rectifier le tir ensuite en avouant aux élèves s'être trompé, mais il ne faut jamais faire des courbettes devant les élèves, donc devant les jurys et l'administration non plus. Dans chaque jury d'agrégation interne, il y a un inspecteur, mais il y a aussi deux collègues agrégés dont vous serez peut-être l'égal quelques jours plus tard, après la proclamation des résultats.

Bon, ceci dit, j'ai augmenté en grade. Après deux années de préparation à l'agrégation interne où j'ai été deux fois admissible, je suis descendue plus bas dans l'échelle de l'enseignement.

Après mon inspection, le collègue PEUROF a dit : "L'inspecteur a dit que tu irais enseigner en primaire !"

J'étais à cette époque encore jury de BTS. Pour deux mois encore, avant la fin de l'année scolaire, il fallait finir le travail annuel commencé, et je le faisais avec joie. L'histoire de l'école primaire que racontait mon collègue, je n'y croyais pas trop, Jusque là, je n'avais jamais dit du mal de mes collègues, même sans les nommer. Pour justifier de mon niveau et de mes qualités j'ai écrit à l'inspecteur en vantant mes qualités par rapport aux autres, mais sans les nommer.

"Un collègue" refuse de faire telle chose, etc..., alors que moi, je fais ce travail, etc... je l'écrivais, mais sans le nommer.

A la rentrée accueil hyper-froid de l'administration et alors que j'avais commencé l'année comme sur des roulettes, que j'avais donné en deus heures aux BTS rentrés plus tôt que d'habitude (mais ce n'était plus les seconde année!) toute la méthode pour l'examen, et tout le programme pour les 2 ans en leur donnant tous les termes principaux des chapitres que j'allais faire sur deux ans, j'ai été mise d'office en congé longue maladie (on m'a obligée à remplir une demande de congé en me menaçant de sanctions administratives). Voilà le remerciement que j'ai eu pour 8 années de bons services rendus au rectorat dans les commissions d'examen....

2003 à maintenant (montée en grade, descente vertigineuse pour les fonctions exercées.

Et voilà comment en montant en grade, et en devenant bi-admissible en l'espace de  deux admissibilités, on perd les classes de BTS et de lycée et on gagne des suppléances en collèges de ZEP. Et où les appréciations des notes administratives deviennent mauvaises et les notes sont gelées. Le proviseur que j'ai eu pendant 9 ans, avait une notation et des appréciations très froides au regard de tout ce que j'organisais "Professeur sérieux et consiencieux, bons rapports avec tous." Mon proviseur des deux dernières années a écrit "N'a pas su tenir une classe de '4ème LV2, de son, selon lui, bon collège, selon le classement "de ZEP", peut-être devenu depuis "Zone Violence".

J"ai eu dans ma période collège des quantitiés astronomiques de 4LV2 que je savais bien tenir, j'ai même eu, dans un collège devenu ZEP ensuite, une bonne inspection dans une de ces quatrième LV2. D'ailleurs je n'ai pas retrouvé ce rapport d'inspection, et pourtant, je sais exactement dans quelle pochettes je l'avais mis.

  Le proviseur de ces deux dernières années a écrit pour prendre le contrepied d'avant, quand j'étais jury de BTS : "Mauvais Rapports avec Tous" et c'est loin d'être vrai.

Concernant la 4ème LV2 en question, j'ai vu à la récréation le principal à quatre pattes sous une longue table située au fond de la classe demander à l'agent de service, vous croyez que ce morceau de plastique peut venir d'une prise de courant ? On dirait que celle-là est un peu déglinguée. Le morceau de plastique en question venait d'un buste d'anatomie placé sur le grand bureau où j'ai fait cours dans cette salle de SVT (pour les étrangers biologie) et ce buste qui avait des organes suspendus (en plastique incassable) menaçait de s'effondrer à chaque fois que je passais à coté de lui en faisant du vent... Il a fait un rapport à mon proviseur et au rectorat sur le manque de sécurité dans lequel se trouvaient mes élèves... car ils auraient eux-mêmes arrachés ces morceaux de chair humaine en plastique aux prises de courant !

Vous avez tous compris que placés dans les premiers rangs, ils n'ont jamais été à quatre pattes comme le principal sous la table du fond !

Voilà et mainenant nouvelles rentrée scolaire. Alors que pendant les 10 ans en poste ministériel de certifiée, je savais toujours deux mois à l'avance approximativement les classes que j'allais avoir, maintenant en tant que bi-admissiible à l'agrégation,  tiulaire d'une Zone de Remplaement (TZR), un jour avant la rentrée, je ne sais même pas dans quel lycée ou collège je vais être rattachée....

En devenant bi-admissible, je suis montée en grade depuis un an, mais... au point de vue niveau d"enseignement c'était quasiment plus rien. Donc, chaque montée en grade a provoqué dans ma carrière une baisse dans les niveaux enseignés et une baisse dans la confiance  que me porte l'administration....

C.Q.F.D.

domino

Pas de rattachement administratif de TITULAIRE = Pas de salaire. en septembre.

Bon, mon époux travaille, soit... Bon ,mon époux gagne un salaire, soit... Seulement il gagne un salaire moins élevé que le mien. Il veut toujours m'aider et faire les courses pour manger. Mais il a un gros appétit et achète des choses chères : des avocats, des pavés de poisson qu'on vend deux par deux façon traiteur. A cause de lui, 1/3 de nos deux salaires s'en va dans la bouffe. Moi, quand je fais les courses, j'achète des yaourts, quelques fruits, des légumes, un peu de poisson et trop de chocolat, non, ce n'est pas vrai, c'est lui qui achète le chocolat depuis dix ans et qui le planque pour que j'en mange pas dans une armoire où je regarde souvent pour que je le vois, pour que je ne dégonfle pas, et que je ne sois pas attirante pour les autres hommes. Bon, maintenant , si je maigrissais, mon visage aurait plus de rides. Car les rides sont emplies par la graisse. Mais, il est toujours empressé de m'aider, dès que le facteur qu'il a guetté pendant toutes les vacances pour le papier de rattachement (d'habitude, il arrive vers le 7 juillet) est passé, il prend son caddie et va faire ses courses dans Moyennement Petite Ville d'à Coté, parce que à Petite Ville, c'est trop cher.

Bon, bref, je voulais dire; il dépense les 400 euros de ma différence de salaire (oui, en tant que bi-admissible à l'agrégation et en étant un échelon au-dessus de lui, ancien AE devenu certifié,  je gagne 400 euros de plus que mon cher et tendre). Et bien là il va pouvoir faire ceinture, car si on ne me donne pas de  rattachement d'ici demain, si je ne sais pas où aller Vendredi Matin, retard de salaire assuré mon vieux, retard de salaire assuré.

Appel à l'ancien lycée de ratachement (rattachement définitif à partir du 1er septembre 2003, devenu provisoire à partir du 1er septembre 2004, avec le changement de proviseur) : vous n'êtes plus sur nos listes, donc, vous n'êtes plus ici.

Téléphone au rectorat avant midi :

- Dring, dring, dring...

- C'est pour le rattachement en allemand (TZR).

- Je vais vous passer le "bon" service.

- Dring, dring...

- Ah, non, ici, moi, je suis chef de division, je ne sais pas, je vais vous donner un n° à appeler directement.

- Dring, dring... Dring... Dring.. (pendant une minute). Pas de réponse.

- Pas de réponse...

- Rappel à 13h 40 (par mon époux) :

- A 13h 40, mais tu t'imagines que les secrétaires du rectorat travaillent déjà à cette heure-là? Les secrétaires n'arrivent jamais avant 14h, elles doivent d'abord trouver la bonne clef pour ouvrir leur porte (2mn), prendre leur petit café ensemble (15 mn), si tu as quelq'un à partir de 14h 20, tu auras de la chance !

Ah! Où est le temps où jury de BTS, quand j'étais convoquée aux commissions d'examen au rectorat, on m'offrait le petit café à 10h et le petit café en début d'après-midi. C'est le Monsieur qui signe toujours mes convocations d'agrégation qui nous l'offrait...

C'est comme à l'époque baroque. Fortunas Rad (1) fait son oeuvre.

- de 14h à 14h 40 siège du téléphone du rectorat et du syndicat, Dring... Dring... Dring.... Personne ou Occupé.

- Ni au rectorat, ni au syndicat, ils n'ont pas de messagerie vocale sur leurs téléphones, ils sont bien pauvres, d'autant plus que c'est un service gratuit de France Télécom. Quand on me téléphone, si je suis déjà en ligne on entend votre correspondant est en ligne, veuillez laisser un message après le bip sonore, c'est même dit avec ma voix chantée quand je ne suis pas là, di, da, di, da, P. et "domino" ne sont pas là, veuillez rappeler après le bip, le bip, le bip, le bip sonore. Et je fais bien claquer le "p" en disant "Bip".

- A 14h 50, le syndicat répond enfin, on est submergé par les appels téléphoniques, beaucoup n'ont pas leur rattachement administratif. (On ne précise pas si ce sont des MA ou contractuels (auxiliaires) ou des TZR (certifiés, bi-admissibles ou agrégés titulaires remplaçants), moi, je suis titulaire , donc, je passe AVANT les auxiliaires).Mais mon mari, qui avait d'abord le téléphone, n'a pas dit que j'étais titulaire. S'ils donnent la liste des rattachement aujourd'hui (Attention des rattachements, ce ne sont pas encore les nominations sur les suppléances...) . Et qu'ils n'oublient pas qu'ils sont obligés de rattacher les titulaires dans leur zone. Et de ne pas les éloigner de leur conjoint, sinon au lieu de faire des rapprochements de conjoints, ils feraient des éloignements de conjoints, ce qui constitue, surtout pour des quinquagénaires comme nous, une dégragation de la qualité de vie. On a convolé en justes noces en 1974.

- On m'a répondu, si le rectorat nous donne la liste des rattachements qui peuvent être différents des suppléances en fin d'après-midi, vous pourrez nous appeler, si le rectorat nous donne  la liste demain, rappelez-les, avec toujours les mêmes dring...dring...

- Vous enverrez des mails...?

- Non!

- C'est "normal", je n'ai pas encore payé ma cotisation pour l'année prochaine.

- Attention, M. le Recteur, mon blog est lu jusqu'aux USA. Ils vont avoir une bonne idée de la cacophonie française, déjà les manifs sur le CPE (auxquelles je n'ai pas participé), c'était sur les photos comme la Révolution.

- Si je n'ai pas mon rattachement d'ici demain midi, je commence une grève de la faim. Le "Mahatma Gandhi" m'a appris cela.

domino

__________________

(1) Fortunas Rad, la roue de la fortune, ; à la télé ? Non, Messieurs et Mesdames, au 17 ème siècle, c'était le programme de littérature allemande d'il y a deux ans, la Vergänglichkeit, tout passe, rien n,'est plus comme avant, le Bald Anders -c'est même le nom d'un personnage - tout est bientôt différent, je suis bien placée pour le savoir, ma carrière c'est cela, adulée à certains moments, conspuée en d'autres.

 

 

 

jeudi, 24 août 2006

Pas de nouvelles.

Ne pas enregistrer ni imprimer maintenant, je suis en train de relire. Le temps de connesion étant limitée, je suis obligée d'enregistrer avant d'avoir relu et il n'y a pas de fonction "brouillon". 

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles, dit le dicton...

A une semaine de la rentrée, cela n'est pas vraiment ce que je pense.

Et si je vous écris cela, c'est parce qu'il y a un danger pour les titulaires de l'enseignement, mêmes âgés.

2001-2002 : j'étais pour la dixième année consécutive sur le même poste, titulaire certifiée de longue date, j'ai eu mon CAPES dans la deuxième moitié des années 70 (Avant ces 10 annaées là, j'avais été titulaire de divers postes en collège ou lycée, mais toujours en nomination ministérielle).

2001-2002 : j'étais jury de BTS pour la huitième année consécutive, membre des réunions de choix de sujet, membres des commissions d'harmonisation. En quantité de travail, dans la commission, j'étais  la deuxième au point de vue quantité de travail et de sujets, après le responsable de commission, qui, lui,  est du privé.

2002 (au printemps) : une inspection (la cinquième en tant que professeur certifié) m'a mise dans l'embarras :

L'inspecteur me demande "Mais, enfin, Mme, voulez-vous rester professeur d'allemand? Si j'avais des enfants à scolariser ici, je ne vous les confierai jamais ! Vous enseignez depuis plus de 20 ans et vous avez commis une faute de débutante!" Et ce qui m'a fait le plus mal, mes élèves m'adorant : "Vos élèves nes vous aiment pas". Dans cette classe de STT l'un de mes élèves, LV2 au départ qui passé l'allemand en LV1 au bac et que j'avais depuis 2 ans, a eu 20/20 au bac. Il fait de brillantes études d'allemand.

Dans le rapport d'inspection, j'étais restée A GAUCHE du tableau noir. Mon inspection a eu lieu entre les deux tours des élections présidentielles (Un candidat de droite contre un candidat d'extrême droite qui voulait mettre toutes les femmes de plus de cinquante ans au chomâge : J'avais 50 ans et 10 mois.... Je connais d'autres collègues de 50 ans qui ont été inspectées la même semaine.). Tout le rapport d'inspection ressemblait à une carricature. Il était la plupart du temps écrit le contraire de ce que j'avais fait. Au  téléphone, l'une de mes connaissances de l'époque, partie dans la région parisienne, m'a dit : "O! Il y a dix ans j'ai eu un rapport d'inspection qui disait exactement le contraire de ce que j'avais fait". Je n'avais pas encore reçu le rapport d'inspection et j'ai découvert ensuite qu'il semblait  bien connaître mon inspecteur.

2002 (2 mois plus tard) : Mon collègue du privé, responsable des commissions de BTS privé-public,  me demande de l'assister pour diriger les commissions d'harmonisation en BTS. Je co-dirrige cette réunion avec lui, sans la bénédiction de l'inspecteur. Le collègue dirigeait cette commission depuis une dizaine d'années en tant que plus ancien dans les jurys et me demande de le relayer, il m'a dit :"Comme dans le public, c'est toi qui travailles le plus pour les commissions, je préfèrerais que c'est toi qui le fasse". . J'accepte (sans la bénédiction de l'inspecteur, j'aurais eu la bénédiction de l'inspecteur précédent). Cela ne se fera jamais, et il a du continuer son travail, encore plus seul qu'avant.

Parmi les autres jurys on entendait des reflexions du genre "Quoi? Donner plus de 2 sujets?" (j'en donnais entre 6 et 7 par an  pour les oraux, mais c'était gênant pour ceux qui ne voulaient pas en donner plus), "Quoi, faire 200 km AR pour assister à une réunion d'harmonisation ?"

(nous couvrions 3 académies et les années précédentes nous avions fait les 200 km AR dans l'autre sens).

On m'envoyait toujours au plus loin : 100 à 360 km aller à chaque fois, parfois deux centres par année. Ma colègue de première année (qui était jury sans jamais avoir enseigné en deuxième année) allait dans le centre voisin à 15km, quasiment tous les ans. Mais j'aimais ces petits voyages, car ils ne duraient pas trop longtemps.

Rentrée 2002-2003 :

15 jours après la rentrée :

Mise en congé longue maladie d'office, parce que je refusais d'avoir une tutrice pédagogique dans ma classe (suite à l'inspection -je vous rappelle qu'au moment de l'inspection 5 mois avant, j'étais jury de BTS sans 3 académies) , dans la mesure où j'étais titulaire de longue date.

Si j'avais réussi l'agrégation, cela aurait été différent, car j'aurais été stagiaire. Mais sans réussir l'agrégation, je restais titulaire.

(Je sais que mon syndicat tient compte de phrases comme cela pour décider ce qui est bon pour moi. Ici, ils pourraient dire, si elle réussit l'agrégation, elle devra redevenir stagiaire, et ce ne sera pas bon pour elle. Ils se basent parfois sur des écrits d'il y a cinq ans pour déterminer mes désirs actuels, les inspecteurs actuels et l'administration, c'est encore pire, ils se basent sur des écrits d'il y a 20 ans pour décider ce qui est bon pour vous !)

 Et la médecine du rectorat va carrément lire sur Internet votre journal d'adolescente d'il y a 40 ans pour dire : "Vous n'avez pas su choisir votre matière !

En n'allant pas jusque là parce que à cette époque là, je n'avais malheureusement pas de blog, je sais que je ne trouve plus mon relevé de notes de bac (l'original, et je n'en avais jamais fait de photocopies, puisqu'à l'époque on ne demandait que des copiées du diplôme)  , dont j'aurais besoin, si je veux un jour m'inscrire en Master 2. Mme le Dr la- traduction-erronée-de-mon-nom-de-jeune-fille, m'a dit :"Puisque en classe vous étiez bonne en tout.. vous avez mal choisi votre matière". Mouais, bon... Qui lui aurait donné l'original de mon relevé de notes de bac, mon époux, en faisant pression sur lui ? Elle avait pression sur moi pour que j'aille la voir, en me menaçant téléphoniquement de sanctions administratives. Depuis cette époque-là, je n'ai plus confiance en mon époux.

2003-2004 :

Et me voici l'année suivante nommée en zone de remplacement. Sur les 4 professeurs du lycée,  j'étais la 3è par ordre d'arrivée, la 4ème (certifiée par liste et non par concours) avance d'une place. Un agrégé venant d'une autre académie est nommé sur le 4è poste.

Au niveau de la zone de remplacement, mis à part que sur mes papiers on passe systématiquement sous silence mon nom de jeune fille,

Mis à part que l'on me nomme Mlle, alors que je suis mariée actuellement depuis 32 ans, pour me faire passer pour une jeune débutante,

,tout semble être fait dans les règles la première année (2003-2004), car j'ai un poste en zone de remplacement définitif et j'avais un rattachement définitif.

Je fais une assez longue suppléance cette année là dans un collège, celui qui fournissait mon ancien lycée en élèves. Tout le monde se demande pourquoi, moi, prof très connue du lycée voisin, je suis devenue remplaçante, et ça commence à jaser (je faisais un remplacement de congé de maternité).

Du définitif provisoire :

(2004-2005)

Quel n'est pas ma surprise lorsqu'en été (début juillet) 2004, je reçois un papier selon lequel je suis rattachée provisoirement (du 1er septembre 2004 au 31 aôut 2005) dans le même lycée que l'année précédente, différent du lycée où j'ai travaillé pendant 10 ans). Mais heureusement pour moi, ayant travaillé dans cette ville durant 2 ans (en poste établissement ministériel dans le lycée) je suis connue des collègues les plus agés.

(2005-2006)

L'année qui n'est pas tout à fait écoulée, puisque celle-ci se termine le 31 août 2006, (2005-2006). J'ai de nouveau un rattachement administratif à l'année, donc provisoire, alors qu'il était définitif deux ans plus tôt dans le même lycée, , , (c'est là qu'il y a une incohérence administrative), mais je garde mon poste dans ma zone de remplacement (poste en zone , et non plus poste établissement comme entre la fin des année 70 et le début des années 2000) . On ne parle d'ailleurs plus de "poste ministériel", mon avis de nomination dans la zone en 2003, n'avait que l'en-tête du rectorat. Je suis donc encore rattachée dans ce lycée au minimum jusqu'au 31 août 2006. Encore pour 7 jours. Et après ?

Entre temps je suis  montée en grade, je suis devenue bi-admissible à l'agrégation interne. On a bien précisé "interne" sur mes papiers pour bien montrer que ce n'est pas l'externe. Et on a omis de préciser mon nom de jeune fille sur mon papier ratifiant ma bi-admissibilité, alors que aux concours, j'ai été deux fois admissible sous mon nom de jeune fille, suivie de épouse ... .

Si bien que pour une nouvelle inscription à l'université pour préparer l'agrégation, le titre de bi-admissible peut ne pas être pris en compte...

Et  tous mes diplômes, même la maîtrise que j'ai eu étant mariée, ne mentionnent pas mon nom marital, car tous les diplômes universitaires sont donnés au nom de jeune fille.

En Allemagne, la femme garde dans sa vie professionnelle, son nom de jeune fille (nom de naissance) durant toute sa vie, pour qu'il n'y ait pas de coupures entre sa vie d'étudiante, pendant laquelle la femme portait ce nom, et sa vie professionnelle et éviter les confusions. Par contre à partir de l'âge de 18 ans, elle doit être appelée Mme (Frau) et non plus Mlle (Fräulein), ce dernier mot étant considéré comme une injure par les féministes et celles-ci déposant plainte systématiquement si on les appelle Fräulein, car les appeler de ce nom est faire de la discrimination entre femmes mariées et non mariées.

Sur le papier on a écrit que j'étais "titularisée" comme bi-admissible, alors que j'étais déjà certifiée titulaire. La bi-admissiblilité étant un grade de certifié, le papier aurait du être "Mme "domino"  a été promue au grade de certifiée bi-admissible à l'agrégation et non Mme "domino" a été titularisée en tant que professeur certifié bi-admissible à l'agrégation". Encore une fois, si je dois présenter ce papier pour passer l'agrégation interne, on me dira, cela ne fait qu'un an et demi que vous avez été titularisée (il faut être titulaire depuis plus de 5 ans), alors que cela fait presque 30 ans que j'ai été titlarisée comme certifiée. ("domino" étant bien sûr mon pseudonyme). Je commence par réclamer d'abord par réclamer gentiment sur i-prof, mais comme ils ne répondent jamais (la gestion de carrière informatique, c'est comme si on parlait à des murs!), je finis par prendre un ton moins agréable.

La bi-admissibilité est un grade dans le corps des certifiés, donc on est promu à la bi-admissibilité qui donne d'ailleurs des points en plus pour être promu à la hors-classe des certifiés.

Par contre, un certifié ou un (certifié) bi-admissible qui réussit l'agrégation devient agrégé stagiaire pendant un an, puis est titularisé agrégé. S'il rate deux fois son stage, il redevient certifié ou bi-admissible à l'agrégation, selon ce qu'il était avant, donc redevient titulaire de son corps antérieur.

Bon, si je vais me plaindre pour que tout soit clair quand je passe l'agrégation, on va me dire "Vous êtes vraiment à cheval sur les mots !"

(Ma note a sauté au milieu de l'écriture et pourtant mon INTERNET n'était pas déconnecté : nouvel harcèlement ?) Je réécris différemment ce que j'avais déjà écrit).

Donc, voilà ce qui me gêne maintenant : pas de nouvelles de l'endroit où je serai rattachée à la rentrée. Les autres préparent déjà leurs cours, mon époux, certifié par liste, donc moins gradé que moi, a déjà depuis belle lurette son emploi du temps, il sait déjà quels élèves l'attendent pour les classes qu'il suit. Et moi... et moi... et moi...? Rien, rien, le vide complet...

Je ne sais pas où je dois faire ma pré-rentrée et c'est très ennuyeux, car si on me donne un rattachement sans me prévenir,  et que je ne suis pas dans le bon lycée le jour de la pré-rentrée, je peux être considérée comme démissionaire, alors que je ne le suis pas.

Tout ce que je sais, c'est que je dois être dans ma zone de remplacement qui fait 50 km de large sur 40 km de haut .Mais où dois-je aller le premier septembre ? Si je suis rattachée dans le lycée de l'an dernier, le proviseur me l'a déjà dit : il ne veut plus de moi et il m'interdira l'entrée de l'établissement, parce que (tiens, l'avion postal passe en ronronnant, il apporte peut-être mon rattachement)

1) Je prends trop de place (vous comprenez, mon poids, mais je peux déposer plainte au trivunal de la Haye pour discrimination professionnelle due à l'aspect physique).

2) J'use trop d'Internet (maintenant que j'ai Internet chez moi, on peut remédier à cela).

3) Je reste trop longtemps le soir (maintenant que je peux travailler sur un bon ordinateur chez moi, on peut y remédier). Cela gène le service des agents de service  (Excusez la répétition, en fait ce sont des agents de traitement des surfaces ou des agents d'entretien des surfaces, et quand ils sont tiulaires, ils vous regardent de haut car vous n'êtes que titulaire remplaçante, il regarderaient même de haut une titulaire remplaçante agrégée!)!

3) J'ai dit en riant (mais il ne me voyait pas) à un agent qui fermait le portail du parking au nez de ma petite voiture (ils en ont de plus grosses et de plus neuves que la mienne). "je vous remercie d'avoir fermé le portail au nez de ma voiture". Le proviseur a dit :"Vous êtes une faiseuse d'histoires, vous ne venez ici que pour faire des histoires, je ne veux plus vous voir, vous n'avez que des mauvais rapports avec vos collègues et il l'a écrit dans mon dossier, sur la note administrative et dans mon dossier de hors-classe des certifiés (puisque les bi-admissibles à l'agrégation sont une catégorie des certifiés). Cet agent de service était allé se plaindre illico à mon proviseur. Depuis, un agent de service ma appelée Mme Lecon (mais je me répète). Il a du me confondre avec quelqu'un d'autre, Mais je n'ai pas été me plaindre à son supérieur hiérarchique. Au contraire, j'en ai ri. Et si j'avais été me plaindre, cela serait retombé sur moi, on m'aurait dit :"Vous étes une faiseuse d'histoire!"

Je propose que tous les TZR (les titulaires remplaçants), s'ils sont rattachés à la rentrée dans un endroit où on ne les connait pas disent : Je me présente, je m'appelle M. ou Mme (selon le cas) Lecon. "Pardon, M. ou MMe comment ? " "Le c...!". S'ils le metttent dans la B.D. "les profs", ils me devront des droits d'auteur.

Ceci dit, durant toute ma carrière jusqu'en 2002, je m'étais toujours bien entendue avec les agents de service (d'entretien de surfaces, pardon!) , et il était toujours écrit dans ma note administrative "Bon rapports avec tous." C'est cette fameuse inspection qui a tout chamboulé !

(2006-2007)

Bon, bref, nous ne sommes pas partis en vacances. Tous les jours depuis ses interrogations de bac, mon mari a guété le facteur et le fameux avis de rattachement, Désespérément : Rien !  Si je n'ai rien avant le 1er septembre, que vais-je faire? Je suis quasiment certaine que la plupart des auxilaires et des contractuels d'allemand de l'académie ont déjà et leur rattachement et un poste à l'année pour la plupart. Avec obligation de réemploi. Ils ont les prudhommes pour les défendre, Nous les titulaires, n'avons droit qu'au syndicat. Ma cotisation est payée jusqu'au 31 août, les délégués syndicaux sont partis en vacances. Je viens de recevoir une carte postale d'une collègue d'allemand, déléguée syndicale, elle passe de bonnes vacances au bord de la mer. Et nous ? Qui sommes nous dans tout cela? Des quinquagénaires en attente du papier qui me dira au moins,à défaut de savoir où je travaillerai (je peux avoir plusieurs suppléances dans l'année), l'endroit où je serai rattachée. J'attends, j'attends, j'envoie des mails au syndicat, pas de réponse, si mes mails arrivent .... Tout mon courrier aller-retour du 5 au 8 juillet a été détruit par des anti-spams trop forts, pas ceux de mon ordinateur, mais ceux de ma boîte mail (dans l'éducation nationale on francise ce mot en "mèle", mais aucune revue d'informatique française n'écrit "mèle", elles écrivent toutes "mails").

Les autres années, nous avons eu l'avis de rattachement vers la mi-juillet, cette année rien.

Oui, vous avez bien entendu, je suis TITULAIRE, nommée comme titulaire il y a 30 ans (pour avoir sa  retraite complète avec les réformes des retraites on doit 40 ans de services à l'état et plus quand on est né comme moi après 1949) et je ne sais même pas où je serai à la rentrée; il y a 4 ans, je reprenais toujours au même endroit à seulement 15 km de la maison.

Ils ont d'autres prétextes pour ne pas me prendre : la route est dangereuse (mais j'irai suivre ma formation à l'agrégation à 100 km, en train), le sol peut être glissant et elle peut tomber (mais je peux tomber comme mon époux il y a un an, des marches du perron), elle n'est pas assurée en rattachement : c'est totalement FAUX. On n'est pas assuré quand on est en congé maladie si on va travailler dans son établissement alors qu'on est congé, mais on assuré quand on va voir son casier dans son lycée de rattachement.

Bon, bien sûr par les temps qui courrent, on vous dira, par les temps qui courrent rien ne peut être comme avant....

Ste Thérèse, une copine de HAUT et FORT, connaissait déjà son rattachement et son lieu d'exercice depuis Juin, alors je me dis que, comme elle est peut-être dans la même académie que moi, il y a quelque chose qui ne va pas.

A l'université, en préparation d'agrégation interne,  on nous dit, l'agrégation est un concours de recrutement, et certains répondent au prof "Mais, Monsieur, on est déjà recruté depuis longtemps !".

Recrutés depuis longtemps, certes, mais je me demande quel sont tous ces délégués syndicaux ignares qui se moquent de moi, en disant que les commissions paritaires pour distribuer les rattachements de TZR n'ont pas encore eu lieu. Depuis que je suis TZR j'en ai entendu de la part de délégués syndicaux des vertes et des pas mûres. Ils essaient de me faire croire ce que le rectorat leur a diit de me faire croire, mais je suis pas dupe, et je sais que je suis victime de harcèlement moral dans le stade de la "mise au placard" : Isolation de plus en plus complète du reste de la profession. je le sais, nous sommes plusieurs à le savoir, mais nous ne pouvons rien faire contre. Les harceleurs partent  tour à tour en retraite et sont hors de portée juridique.

Et je vais vous dire..... Je ne suis même pas étrangère. Ce que l'on me fait, on ne le ferait pas à des étrangers, car eux prourraient se plaindre de racisme, mais pas moi. En s'attaquant à moi, ils s'attaquent même à quelqu'un de la région.

Je sais que ce n'est pas ce genre de note qui m'amènera beaucoup  de commentaires efficaces (des commentaires de délégués syndicaux par exemple qui font mentir ceux qui me disent que les commissions paritaires des titulaires ne sont pas encore faites...), vous auriez préféré voir figurer la poésie en haut de la page ?

Attention ! Je suis en train de corriger cette note.

Je vais relire une deuxième fois. L'avion postal est passé trois fois ce soir (deux fois de plus que d'habitude, à 10h (c'est normal), mais aussi à 11h et à 12h, c'est peut-être parce qu'il avait ooublié mon papier de raffachement !

Voilà qui est relu (en principe).

(Je vous rappelle que j'ai écrit ce texte de façon anonyme (sous pseudonyme) et que je n'ai cité aucune personne par son nom).

domino