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mardi, 20 juillet 2010

Combien de temps vais-je attendre ?

Doofie, mon personnage de roman-théâtre, qui a toute ma sympathie,  écrit dans son journal :

Je dois réparer avec mon mari les dégâts des intempéries, réparer la douche aussi et je vais rester trois heurs à rafraîchir la page, à attendre que mon blog revienne, je vais peut-être passer toute la nuit sans dormir à attendre que mon blog s'affiche de nouveau, attendre des heures et des heurs, finir par en piquer des crises de nerfs, finir par hurler...

Je suis compositrice, auteur, auteur de littérature et interpête, qui distribue gratuitement mes superbes improvisations de guitare classique et ma superbe voix au monde et je n'enlèverai pas un seul mot de la note que j'ai écrite avant qui apparaissait bien sur le blog deux minutes avant sa publication.

Domino a le droit comme moi de dire son avis!!!

 

domino pour Doofie, son personnage de roman-théâtre.

Mon blog disparu....???

Je regarde la page centrale de mon blog sur lesquels sont publiés nombre de mes poèmes et textes littéraires, dont j'offre la lecture gratuite au monde (lecture et non reproduction, car je suis encore vivante..), environ 1400 notes mises à la poubelle si mon blog disparait. Des millions dans les poches des gens qui dans la postérité feront croire qu'ils auraient écrit mes poèmes et mes articles, et rien pour moi????? Rien pour ma famille, alors que les familles d'autres auteurs et compositeurs qui écrivent et composent moins bien que moi s'en mettent plein dans les poches pendant des générations???

De toute façon dans 200 ans, on saura encore lire les disques durs des serveurs et hébergeurs par où pase mon écriture et la postérité pourra deciser, alors ceux qui bloquent mon blog, âpres au gain rapide n'auront pas raison devant leurs descendants! Et pourront se couvrir la face de honte!

Les blogs sont faits pour dire leur avis et je le fais toujours poliment.

domino

lundi, 31 mai 2010

Doofie.... ne sait plus...

Doofie voulait écrire son journal dans mon i-grimoire, mais elle ne sait plus ce qu'elle voulait y écrire. Elle jongle avec les cours de fac et son futur remplacement qu'elle doit commencer mercredi, sans connaître ses classes et ses manuels jusqu'à encore ce soit...

 

Bien le  bonjour de Doofie...

 

Dominique

Impossible (2)

Doofie sait pertinemment de quoi il s'agit :

Lorsque Doofie va peut-être passer un oral importatnt pour sa carrière ou qu'elle va enfin pouvoir faire les devoirs incombant à la réussite de sa filière sélective, des collègues "bien-intentionnés" téléphonent au rectorat ou contactent l'inspecteur pour faire avoir un remplacement à Doofie : on s'arrange pour écoeurer un collègue d'enseigner, qui pique une crise et est mis en congé pour mettre Doofie à sa place.

Et Doofie de son côté pleure parce que

1) Pour sa filière sélective elle aura moins de temps pour le faire, et devra bosser dur pendant les grandes vacances si elle veut que ce soit fini en septembre.

2) Pour son oral, elle aura moins de temps que les étudiants et les collègues en congé formation pour réviser et elle le râtera. Al ors que vu son âge, c'est l'une des dernières possibilités pour elle de le réussir avec validation pour la retraite.

Par ailleurs faire faire des  déplacements en voiture à Doofie par cette route extrêmement dangereuse de 60 km hors zone et en traversant un morceau de pays étranger (120 km AR) et en sachant qu'elle a tendance à dormir au volant et que sa voiture bien que révisée à fond risque de tomber en panne (sans doute à cause des cendres du volcan), c'est envoyer Doofie au cimetière.

Un bon moyen pour le gouvernement de ne pas payer sa retraite de fonctionnaire. Envoyer les gens de 59 cimetières quand elles ont tous les talents, qu'elles sont compositeurs de musique, qu'elles chantent comme un rossignol et sont virtuoses de la guitare, c'est un crime gouvernemetal. C'est priver l'humanité de futures grandes oeuvres musicales que Doofie aurait pu écrire pendant sa retraite.

En plus Doofie a des rendez-vous à la fac pour passer des colles et elle va devoir les annuler.

Bon, maintenant si elle réussit à trouver un car entre la Grande Ville où s'arrête le train et le collège en question (il semblerait que ce soit un tramway + un car).

L'ombre pour le rectorat si elle arrive à aller là-bas c'est que pendant un mois, ils vont devoir lui payer les frais de déplacement de son collège de ratatchement au collège en question. Comme le collège de rattachement est encore plus loin dans l'autre sens tout au bout de sa zone (l'autre bout par rapport à la zone où on l'envoie) cela fera 90 km soit 180 km AR de frais de déplacement à une bi-admssible 11ème échelon qui coûte donc plus cher en frais de déplacement que les TZR en début de carrière, même agrégés ou les MA.

Le paragraphe précédent est involontairement en gras.

Le permis de conduire n'est pas obligatoire pour passer le CAPES ni pour devenir TZR.

Doofie a été recrutée en 1976, son premier poste était en établissement. Elle n'avait pas son permis de conduire quand elle a été recrutée par CAPES externe.

D'ailleurs tout employeur qui embauche quelqu'un doit préciser si le permis de conduire est obligatoire pour l'emploi et doit fournir la voiture d'entreprise destinée à l'exercice du métier ou spécifier sur l'embauche "usage de la voiture personnelle exigé". Ceci n'est pas spécifié lors du concours du CAPES, ni lors des mutations sur des postes de TZR.

(On ne peut pas changer le rattachement à cause de sa future retraite).

domino

 

 

Impossible....

Doofie est une vieille TZR. Pas TZR depuis longtemps.... elle a 59 ans et elle a eu des postes en établissement (des postes à l'époque ministériels) pendant une grande partie de sa carrière. Les postes ont été de plus en plus éloignés de chez elle. Commençant à 4 km de son appartement, elle est passée un moment à 18 km, puis est repassée à 8 km, a acheté sa maison avec Schnelly, quand elle travaillait à 8 km ce qui la rapprochait d'1 km de son travail. Désirant aller en lycée, elle a eu deux postes lycée, un pendant 2 ans à 18 km et un pendant 10 ans à 15 km.

Depuis qu'elle est TZR (à la suite d'un congé maladie en 2002, elle s'est retrouvée TZR à la rentrée suivante. (Le téléphone sonne encore, Doofie n'a pas pu l'attraper, il y a une messagerie impossible à déconnecter et il ne sonne que deux fois et demi et en plus il y avait une araignée dessus! (Araignée du matin = chagrin = mauvais présage).

Elle a fait depuis deux établissements de rattachement : un lycée à 18 kms, un collège à 35 km.

En même temps, elle a eu son 1er remplacement à 16 km (un ou deux km plus loin que son dernier poste lycée, mais c'était un collège), puis, elle a eu son 2ème remplacement à 18 km dans la ville du lycée de rattachement, donc sans frais de déplacement  remboursés.

(Cette fois-ci, Doofie a réussi à attraper le téléphone, elle a fait "Allo? " plusieurs fois, mais ça a raccroché tout de suite.)

Puis, elle a dû travailler un an au CDI de son collège pour aider l'autre TZR (une TZR de français, nommée là, mais volontaire), donc à 35 km  et sans remboursement de frais de remplacement, alors que l'autre rattachée ailleurs avait 40 km AR de frais de remplacement remboursés par jour. Et Doofie faisait autant de travail que l'autre, plus des clubs d'allemand.

Puis elle a eu un remplacement dans le même collège (à 35 km de chez elle, donc sans frais de remplacement remboursés) d'un mois hors-matière (sa matière est l'allemand). Là encore la gare ferroviaire n'était pas trop loin.

Doofie a remarqué qu'elle ne tient pas le coup plus de 20 km en voiture, au bout de 20 km elle baille, ses paupières sont lourdes, elle a du mal à lutter conrte le sommeil, quelque soit l'heure de la journée et la quantité astronomique de café qu'elle a but avant.

Puis elle a eu un remplacement en hiver par les transports en commun avec un train jusqu'à 15 km, puis un autobus qui mettait 1 heures pour aller de la gare au collège en ramassant les élèves en à partir de la moitié du chemin. Joli parcours serpentant dans le bocage. Doofie avait toujours peur que le car vese au fossé (dans cette région-là c'est déjà arrive). Donc 40 km de train et bus.

2ème remplacement en hiver : 2 établissement distant de 60 km l'un de l'autre. Le lundi 1er établissement (40 km environ), le mardi 2ème établissement (30 km environ) , le mercredi 1er établissement, le jeudi 2ème établisssement, le vendredi 1er établissement le matin, 2ème établissement l'après-midi. Le Vendredi : bus jusqu'à la gare (4 km), train (35 km) jusqu'à la ville de rattachement, Car jusqu'à la ville du 1er collège (8 km, mais supprimé jusqu'à 9 heures par temps de neige, donc remplacé par taxi onéreux). collège du matin jusqu'à 11 heures 10, train  à miid à prendre à la ville dont j'ai parlé avant, pas de car entre le collège et la gare à cette heure-là, donc taxi onéreux (c'est ce jour là que Doofie a perdu la clef du deuxième établissement (celui de l'après-midi) dans la neige, première fois de sa vie qu'elle perd une clef). 2 trains (avec changement à quelques kilomètres de chez elle), un bus et arrivée vers 13 heures au 2ème collège. Retour par car (8km), train (20 km) bus (4km).

 

 Actuellement on lui impose (il parait que les papiers rectoraux sont déjà faits sans lui demander son assentiment, alors que ce n'est pas dans sa zone) d'aller dans un bled au milieu des étangs (un autre Parc Naturel Régional que celui où elle habite)...

D'après Google Maps, il y a 7 heures 40 de marche à pied en passant par le pays voisin (hors de France, mais en Europe!).

52 km de voiture (donc 104 km AR) en passant par la voie rapide en sachant que Doofie s'endort toujours au bout de 20 km les paupières lourdes et la voiture dévie parfosi, même avec 5 tasses de caté avant; la voiture qui fait une drole de bruit, une semaine après avoir été pendant 3 jours en révision. Et qui à 250 000 km et 20 ans d'âge. Et Schnelly et elle n'ont qu'une voiture pour deux.

62 km par la route normale, en passant par le pays voisin.

Par les transports en commun : Le train, soit jusqu'à grande ville à 35 km, soit jusqu'à ville suivante à envrion  45 km. Doofie vient de trouver qu'à partir de ville suivante, il faut prendre 2 cars et elle n'arrive pas avant 10 h 40 du matin car il n'existe qu'un car par jour pour le deuxième parcours de car. Elle  est en train de chercher une 2ème possibilité à partir de grande ville qui est à 35 km (+ 4 km jusqu'à la  maison) en train.

Bien sûr, Doofie sait aller souvent à l'université qui est à 100 km, mais il y a un train direct qui ne s'arrête qu'à une gare du parcours. Et le métro direct de l'intérieur de la gare juqu'à 2 minutes à pied de la fac.  C'est beaucoup plus facile que d'aller dans les bleds ravitaillés par les corbeaux qu'on lui impose en ce moment.

Doofie a 59 ans. On achêve bien les chevaux.

En plus c'est du harcèlement par rapport au concours que passe Doofie (rien ne dit qu'il s'agirait d'une agrégation), parce que la médecine du rectorat fait déjà des menaces au téléphone qu'elle aura une sanction grave si elle ne prend pas le remplacement, ou si elle ne vient pas à la médecine du rectorat. Comme le remplacement commence le 2 juin (c'est bien calculé) on lui mettra un congé longue maladie du 2 juin au 2 septembre, comme cela si Doofie est reçue au concours, elle le reperdra immédiatement à cause de la clause disant qu'il faut être en poste au 1er septembre de l'année scolaire suivant le concours (En sachant qu'un TZR à remplacements de coure dutée qui n'a pas de rempalcement est considéré quand même comme étant en poste, même s'il n'a pas de service et en activité. (Avec 1 seul mois de remplacement, 2 juin au 8 juillet - pourquoi le 8 juillet dans un collège?), la durée du remplacement en congé suffirait et il n'y aurait pas besoin de congé longue maladie, un congé maladie normal suffirait au cas où le remplacement s'avèrerait impossible à faire question de compatibilité d'horaires de train et bus et de train.

Comme le TZR est en poste dans une Zone de Remplacement, un chef d'établissement d'une zone voisine n'a pas le droit de l'employer sans son consentement et encore moins si les conditions de trajet sont trop compliquées et le trajet trop long ou dangeeux (d'après le décret de 1960)

 

domino

 

lundi, 19 avril 2010

Où est la liberté de voyager?

Doofie écrit dans son journal :

 

Aujourd'hui nous étions Foolie, Dummie et moi juste derrière Sottie partie légèrement en avant. Parmi nous quatre, c'est elle qui marche le plus vite et pourtant, elle marche trop lentement, comme ma voiture qui l'autre jour roulait trop lentement dans un village aux rues tortueuses.

Comprenez-nous, nous avons la cinquantaine bien entamée et à notre âge, nous ne miarchons plus aussi vite que les autres.

Nous étions dans la station de métro gare de Grande Métropole, juste en bas d'un escalier roulant qui montait, avant d'aller prendre notre train.

Soudain Sottie s'est immobilisée en bas de l'escalier roulant, car des grandes perches d'environ 30 ans (Foolie ,  Dummie et moi, étions déjà plus grande que nos parents, 1M 65 alors que nos mères faisaient 1m 60, mais nous n'avons pas encore mangé assez de soupe car, je ne sais pas si c'est spécial à notre région, celles qui ont 30 ans actuellement, font environ 1m 75 en moyenne et les hommes sont encore plus grands). Bref, quelques grandes perches sont arrivées avec leur maris, ils devaient tous s'appeler Schnelly ou Sppedy, car ils étaient vraiment pressés et ont obligé Dummie à se mettre sur le côté en bas de l'escalier pour les laisser passer. Je veux dire que Sottie ne gênait même pas la "circulation", car elle et moi, nous nous étions eclipsées en bas sur la terre ferme, à côté du départ de l'escalier.

C'est alors que plusieurs hommes à képis sont arrivés et ont obligé Sottie à monter sur l'escalier en lui demandant si ça allait. Comme si Sottie n'allait pas bien? Sottie n'a tout simplement pas d'asssez grande jambes, et nous non plus d'ailleurs pour tenir sur un escalier roulant en même temps que ces sprinters des transports en commun.

Bon, Sottie est arrivée en haut avec ces trois sbires de l'Etat Policier derrière elle. Jusque là pas de mal. Elle s'est dit qu'après tout ils l'avaient protégé des sprinters du métro et des gares.

Mais non, ils n'en sont pas restée là.

Sottie, suivie par nous trois qui l'avions rejointe, s'est approchée d'une restauration rapide, mais il y avait une file d'attente comme jamais, et Sottie et nous, on s'est dit que finalement, on avait encore le petit pain de l'université dans notre estomac et que même si on allait arriver à sept heurs passées chez nous, ce n'était pas la peine de manger, nous n'avions pas faim.

Alors, on s'est dirigées, en attendant que le quai soit affiché (une spécialité des gares françaises, d'afficher le quai en dernière minute, en Allemagne, les quais ont affichés une fois pour toutes par périodes de six mois, avec les affiches d'horaires avec les quais, sur tous les quais, de façon à savoir ou aller en cas de correspondance, mais on n'est pas en Allemagne et on n'est pas allemandes. Alors parlons de notre beau pays mal organisé, la France...

D'un seul coup, deux hommes à képi, sont arrivés en face de Sottie. C'étaient les mêmes que tout à l'heure, et ils lui ont demandé son nom. Elle leur a dit son vrai nom, marital. C'est mieux que de dire son nom de jeune fille, bien trop rare, elle s'est dit...

Ils ont dit "Ah! On cherchait quelqu'un dont on a donné le signalement et qui vous ressemble..." Madame... Et ils ont dit quelque chose du style de "Lan...." La femme qu'ils cherchaient s'appelaient "Lan..." et vlan! Voilà Sottie qui fait une drôle de tête. "Je suis recherchée pas la police? Qu'ai-je fait de mal. J'étais si heureuse ce matin d'avoir réussi mon année universitaire dans une langue rare...

"Lent" a dit Dummie, quand Sottie nous a raconté ce qu'ils ont dit... ou "Lentes..." comme nous...

"On est dans un pays où l'on ne peut plus ^étre lent... a ajouté Foolie. "La lenteur est interdite" au nom de tous ces gens qui courent dans tous les sens en speedant, tous ces gens qui ont 30 ans, passent leur vie sur les plages des Caraïbes ou les Maldives, et aux sports d'hiver, et n'ont lorsqu'ils reviennent aucun égard pour ceux qui sont restés travailler au bercail.

"Racisme contre les vieux et les personnes vieillissantes!" a clamé Dummie!

"Où est la liberté qui était écrite sur le fronton de la mairie...." ai-dis-je moi-même fredonnant ces vers célèbres de Maxime Le Forestier.

"Le liberté de circuler, de voyager..." a clamé Dummie devant une Sottie au bord des larmes... "Liberté enrore garantie par la constitution... mais pour combien de temps encore?"

Sottie... n'arrêtait pas de dire : "Recherchée? Moi? Mais qu'ai-je fait???""

"Et si c'est pour notre lenteur, s'est exclamée Dummie, il faut dire que nous ne sommes pas encore aussi lente que les gens de 80 ans... Mais les gens de 80 ans, ils ne prennent plus le train comme notre mère le faisait encore il y a une dizaine d'années... Et pourtant, nous n'avons ni canne, ni béquilles...

Sottie a enlevé le chouchou de sa queue de cheval, elle s'est cachée derrière un panneau en attendant qu'on affiche le quai (régulièrement deux minutes avant le départ du train, pour nous faire courir quand c'est à l'autre bout de la gare.....) de peur que les deux sbires la retrouve.. Elle a changé de coiffure. Elle s'est fait des tresses, comme cela les deux sbires du gouvernement ne la reconnaîtront pas...

"C'est vrai qu'à Grande Métropole la mairesse socialiste est bloquée à l'éttranger...", a dit Dummie.

"Oui, quand le chat n'est pas là, les souris dansent, il y a 20% d'extrêmistes de droite dans cette région" a renchérit Foolie.

"Mais à quoi ils perdent leur temps, a dit Sottie? Au lieu de courrir après les délinquants, courrir après notre petite Sottie toute gentille, mais politiquement pas correcte, je veux dire pas de droite quoi... c'est dégoûtant".

"Il y a peut-être déjà des camps dans les montagnes et les déserts français, pour les gens politiquement pas de presque extrême droite et d'extrême droite... ils voulaient peut-être y emmener notre Sottie.."

"Oui, bientôt, il ne restera plus que 20% de la population actuelle en France" a dit Foolie, "tout le reste, tous ceux et toutes celles qui pensent comme nous, seront exterminés..."

"Ou bien on essaiera de faire en sorte que l'on se tue soi-même, tu sais en nous harcelant... comme on l'a fait ce soir dans cette gare, en lui disant qu'elle ressemblait à quelqu'un de recherché,  avec Sottie.."

"Comme en URSS, mais à l'envers..."

"Tu sais, on fait croire que tu ressembles à une personne recherchée, et hop, on te met dans un avion qui va dans les turbulences du volcan, l'avion plein de dissidents par rapport aux 20% de gens politiquement 'corects", tombe dans la mer, et hop on ne parle plus de toi, et l'histoire oublie ton nom avant que tu sois devenue une bloggueuse et une chanteuse célèbre..."

Oui, la conversation aujrait pu s'éterniser ainsi...

Le train qui nous ramenait au bercail a été affiché. Il partait de l'autre bout de la gare, bien sûr... On a dû marcher vite pour notre âge...

Dans le train Sottie a dit : "Dommage que je sois fonctionnaire, sinon, je chercherais du travail à l'étranger, je m'exilerai comme Bertolt Brecht et les autres écrivains qui ont fuit le IIIème Reich, mais ici, je ne peux pas... j'ai la sécurité de l'emploi."

Puis on a retrouvé nos Schnelly et Speedy respectifs (nos petits maris) et on leur a raconté l'aventure...

Bon, allez... N'en rêvez pas de trop mais soyez vigilants. Les avions qui tombent avec les dissidents,ceux qui ne pensent pas comme les 20% de futurs dictateurs, moutons et collaborateurs et leurs soutiens un peu moins extrêmistes, ça pourrait un jour arriver. Les camps pour les dissidents et les personnes trop agées pour marcher et rouler vite, ça pourrait arriver aussi... Quand il n'y aura plus que les blondes aux yeux métalliques et bleus qui dirigeront le pays, avec le soutien des chanteuses châtains aux yeux bleus, comme Paula.  Sottie a les yeux marrons. Moi, Doofie, aussi. Et nous chantons mieux que la chanteuse aux yeux bleus qui a un chat dans la gorge.

Bonsoir, faites de beaux rêves.

Doofie

 

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Ces scènes ne sont bien sûr pas du tout inspirées d'évênements ayant réellement existé et surtout pas aujourd'hui, il s'agit bien sûr d'une pièce de théâtre de ma fabrication. Rien à voir avec des évènements ayant réellement existés.