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vendredi, 25 avril 2008

LEs premiers licenciements économiques de fonctionnaires, c'est pour bientôt!

Les licenciements économiiques de l'enseignement public, c'est pour bientôt.

Pas seulement pour les auxiliaires, mais aussi pour les titulaires.

Le ministre de la fonction publique nous l'a promis.

En attendant on cherche à destituer les TZR, pas parce qu'ils n'ont pas effectué un service de rattachement, mais parce que leur chef d'établissement refusent qu'ils fassent un service de rattachement, même quand ils le demandent. Ils sont des bouches en trop à nourrir.

Même avec une note pédagogique, et une note administrative qui n'est pas mauvaise, ou moyenne, parce que ce TZR est en fin de carrière et a déjà travaillé beaucoup pour faire monter ses notes, on destituera le TZR quand même.

Il y a trop de profs d'allemand, mon académie, jadis déficitaire en profs d'allemand, est maintenant excédentaire et les néo-profs des autres académies demandent tous notre académie, à cause de sa réputation de déficitaire, alors qu'elle est excédentaire et alors que les TZR originaires de l'académie n'arrivent plus à muter à l'intérieur de l'académie, alors qu'ils sont de vieux profs expérimentés, on place les jeunes en provenance d'ailleurs sur les postes qu'ils voudraient obtenir. Sinon, depuis quatre années que je demande à retourner sur un vrai poste, je l'aurais depuis longtemps.

Quand j'entends dans les stages de PAF des néo-certifiés qui viennent d'arriver d'une autre académie, dire tiens j'ai un poste à tel endroit (poste que j'ai demandé), et que je me rends compte que c'est un poste établissement, je me pose des questions sur la validité du système de mutation. Ce n'est pas avec les malheureux 10 points que l'on m'ajoute par échelon de mon ancienneté totale de prof (100 points en tout), que je peux contrer quelqu'un qui a un rapprochement de conjoint, un PACS, une mesure de carte scolaire, etc... quand ces néo-certifiés et néo-agrégés arrivent dans l'académie, ils n'ont pas de prédilection pour tel ou tel poste, surtout dans un coin rural comme le mien, alors pourquoi obtiennent-ils de préférence les postes que je souhaite avoir? Il semble que ceux qui n'ont qu'une année d'ancienneté sont prioritaires sur ceux qui ont 25 ans d'ancienneté. Que ceux à qui cela est égal d'être nommé n'importe où en France, sont nommés de préférence sur les postes que je demande (poste qui sont sur une ligne de train direct par rapport à chez moi, ou le lycée le plus proche à 12 km.

On dit que pour le moment il y a trop de profs d'allemand, mais qu'avec les départs en retraite du Baby-Boom, il va y en avoir beaucoup, alors au lieu d'augmenter les postes à l'agrégation pour que les certifiés en poste (de TZR, ils sont des certifiés comme les autres et ont le droit de passer l'agrèg, même interne), aient une promotion, on augmente le nombre de postes au CAPES pour recruter beaucoup de néo-certifiés (moins qu'à notre époque, quand même ou il y avait 400 postes de CAPES d'allemand, mais beaucoup plus de candidats : 4000, ce qui faisait 10% de réussite, et j'étais environ au 5ème ou 6ème pour cent, même si ma place (230) n'est plus une place d'admission aujourd'hui, j'étais quand même au 5% des candidats ayant concouru et au début de la deuxième moitié des candidats admis. C'était dans les années 70.

Donc, pour avoir des lauréats meilleurs que j'étais à l'époque, mais je me suis beaucoup améliorée, il ne faudrait prendre que 6% des candidats du CAPES. Je ne sais pas combien de candidats il y a actuellement, mais je suppose que les 140 postes couvrent plus que 10% des candidats.

Je serais d'avis que l'on prenne 40 candidats à chaque agrégation et à l'agrégation externe d'allemand de préférence pour la promotion des certifiés, et que l'on ne prenne plus du tout de candidats au CAPES d'allemand pendant plusieurs années tant qu'il y aura des académies où il y a  trop de profs d'allemands comme la mienne, et où les TZR ancien titulaires de postes fixes qui ont perdu leur poste il y a environ cinq ans par mesure de cartes scolaire ou par congé de type CLM ou CLD, n'arrivent plus à trouver de postes comme celui qu'ils avaient avant.

Cela éviterait les licenciements abusifs des TZR d'allemand qui n'ont plus de postes, parce que lorsque l'ont voit 20 à 20 néo-profs d'allemands qui ont un poste soit de TZR, soit normal en arrivant d'une autre académie, et sachant que les stagiaires certifiés et agrégés qui ont fait leurs études dans l'académie et sont nés ici, et ont grandi ici, sont obligés de partir ailleurs car ces néo-profs d'ailleurs ayant été nouvellement nommés dans l'académie passent avant les stagiaires d'ici qui sont chassés ailleurs, avant les néo- titulaires d'ici qui sont chassés ailleurs, et avant les anciens profs de l'académie qui demandent leur mutation intra-académique, on se demande dans quel monde on vit. Il doit s'agir d'une mauvaise gestion nationale et académique des mutations en allemand :

- au niveau national on envoie les néo-titulaires dans les académies où il n'y a pas de postes, comme mon académie, souvent des personnes qui ne voudraient pour rien au monde atterrir ici.

- au niveau académique, on fait passer ceux qui donnent mille coups de téléphone aux syndicats et au rectorat avant de s'occuper de ceux qui restent bien sagement à attendre leur sort comme moi.

En ce qui concerne les licenciements abusifs déguisés en destitution, lisez-moi et vous comprendrez que même si par le passé et avant d"être TZR, vous avez rendu mille services au rectorat par exemple par les jurys de BTS, quand vous avez fait le maximum de sujets d'oraux,  fait enregistrer les cassettes d'examen par votre époux germanophone, mais français  (il ne serait pas été dans la région,  si je n'avais pas été là, il aurait demandé le lycée français où il a été élève en Allemagne).

La prof qui a fait tant de chose par le passé :

- échanges scolaires avec l'Allemagne,

- jurys de BTS dans trois académies pendant huit ans, avec l'honneur d'être l'une des quatre personnes pondant et agréant les nombreux sujets d'oraux (il fallait couvrir des centres d'examen à 40 candidats).

- projets pédagogiques pluridisciplinaires,

- enseignement en primaire quand j'avais un horaire déjà complet en lycée (je passais d'une classe de BTS à une classe de primaire, ayant l'impression qu'ils étaient vraiment petits!)

etc....

Bref, la prof qui a fait tout cela en dehors de son travail et plus....

Parce qu'elle restait trop longtemps le soir dans les établissements de rattachement où elle passait....

Parce que dans ce cas là, on fait tout pour faire faire une crise de nerf (je précise sans rien casser du tout) à la personne parce que l'on sait....

Que quand quelqu'un fait une crise de nerf ou de larmes, sans la présence des élèves, et surtout sans la présence des élèves, alors que le ciel était tout bleu juste avant, et serait encore tout bleu après si on ne disait rien... (les gens qui ont déjà fait des crises de nerfs me comprennent ici, on peut s'énerver sur un truc, parce qu'on ne trouve plus quelque chose que l'on venait de poser quelque part... , alors que l'instant d'avant on était parfaitement bien, et ne plus y penser dès l'objet est retrouvé. On devrait prendre comme psy pour les gens qui s'énervent parce qu'ils ne trouvent plus quelque chose, des psys qui ont déjà fait des crises de nerfs et de larmes pour cela, ils comprendraient mieux et mettraient un non-lieu médical à la personne qui ne trouvait plus quelque chose. Parce qu'ils savent que la personne est guérie quand ils retrouvent l'objet,mais pour ma principale, s'énerver parce qu'on ne trouve plus le matériel avec lequel on vient de travailler, c'est  totalement anormal, crier pour cela, c'est de l'hystérie, de la paranoïa, etc....et vas-y que je te fais convoquer à la médecine du rectorat, alors que j'avais déjà écrit dans ce blog que j'avais déjà été convoquée à la médecine du rectorat, attendu après la mise en congé sept mois avant de passer chez un médecin assermenté (on refusait de m'envoyer son adresse depuis 7 mois en disant qu'on avait pas le temps, dont cinq mois à demi-traitement, etc.... et encore trois mois pour repasser devant le médecin assermenté pour la reprise, et attendu encore deux mois pour que la reprise soit validée par le comité médical, soit treize mois d'attente dans une angoisse complète, celle d'être mise en CLD et de perdre définitivement un poste dans la région).

Si j'allais à la médecine du rectorat maintenant, onze mois après l'évènement du paperboard disparu et retrouvé et alors que je n'ai plus fait de crise de nerf depuis...

ils me mettrait comme il y a six ans (je fais une crise de larmes tous les six ans et pour cela on me considère comme dépressive, la crise de larmes avant celle d'il y a six ans, avaient eu lieu 14 ans auparavant et on m'avait mise en congé d'office trois mois pour cela, mais c'était en présence des élèves, j'avais pleuré chaudement devant eux parce que c'était le matin de bonne heure et ils ne participaient pas, ils étaient endormis. A mes sanglots, dans ce collège réputé difficile, tous mes collègues avaient ouvert leurs portes, s'étaient précipités dans ma classe pour découvrir des élèves sages qui se demandaient pourquoi je pleurais, et avaient appelés le principal, à cause d'eux, j'ai eu des rapports que j'avais crié sur les élèves et tout.

J'ai eu dans lycée où j'ai travaillé dix ans, un collègue d'allemand, qui piquait trois crises par heure, sur des élèves sages avec nous, une fois, il a été convoqué par une CPE âgée qui se croyait la supérieure hiérarchique des  professeurs agrégés (la rémunération d'un CPE est celle d'un certifié), parce qu'il avait repoussé violemment le cartable d'une élève sur sa poitrine (il ne sait pas que chez les femmes, ça peut faire mal), après avoir pris son carnet de correspondance, et n'a rien eu, la CPE lui ayant dit, mais non, je ne vous reproche rien, mais je voudrais savoir si je dois punir l'élève (qui s'était plainte à la CPE).

Un jour, alors que je ne travaillais pas encore dans cet établissement, c'est lui-même qui me l'a raconté, et il raconte ses aventures à qui veut bien l'entendre, une chaise est tombée d'une de ses fenêtres, poussée par un élève (les chaises du dernier rang étaient restées sur les tables et l'élève assis au rang précédent avait poussé la chaise par la fenêtre ouverte) et la chaise était tombée juste à coté d'un CPE qui passait par là. Donc, l'affaire a été connue.

Et bien, ce prof là, il ne lui est jamais rien arrivé, il a 40/40 de note administrative, et est toujours en poste, malgré ses trois crises par heure de cours, il n'est jamais convoqué à la médecine du rectorat, savez-vous pourquoi?

Il porte costume et cravate, même par très forte chaleur, est dans un syndicat de droite, et parle tout doucement aux supérieurs hiérarchiques et même aux CPE, fait des salamalecs devant eux, parlent gentiment aux collègues, mais se fâche trois fois par heure contre les élèves en cassant à chaque fois sa voix, on l'entend deux couloirs au-dessus. Quand il crie, les élèves arrêtent de bavarder et recommencent cinq minutes plus tard. Quand il criait et que j'étais dans la classe à coté, je tremblais de peur, parce que ça me faisait sursauter. Mais pas ses élèves. Mais bref, jamais il n'a été convoqué à la médecine du rectorat. Jamais. Il parait qu'une fois où il s'était vraiment très fâché, on avait appelé un médecin qui lui avait donné trois jours de congé, de quoi attendre les vacances de Noël, et il avait repris tout de suite en janvier.

Mais ce qui est le plus ennuyeux avec lui, c'est qu'il fait des suppositions sur tout le monde. "Tiens, si un tel dit cela, c'est sûrement que.... " Et il invente une histoire. Tel collègue est absent, il a sûrement un cancer, ah: oui, j'ai appris qu'il était grabataire, comme un légume, et vous rencontrez le collègue  six mois plus tard dans la rue, en pleine forme....

Quand j'ai été mise en congé pour une crise de larmes que j'ai faite le 16 septembre 2002, pour treize mois, à cause de lui, il a sans-doute raconté  à tout le monde des trucs invraisemblables sur moi au point que certains collègues de ce lycée que j'ai rencontré plus tard dans la rue ou à des stages, ne me disaient même plus bonjour, alors que auparavant, je m'étais bien entendue avec eux. Il prétendait, alors qu'en CLM, j'étais remplacée, que la MA qui était là, m'avait "succédé". Et lorsque, je lui expliquais au téléphone que "remplacer" et "succéder" ne voulaient pas dire la même chose, il me disait d'un air courroucé (c'était toujours au téléphone, car il était chargé de donner de mes nouvelles aux collègues que je n'ai jamais revus depuis, et je me demande toujours pourquoi des gens que j'avais côtoyé pendant dix ans et que je considérais comme des amis, ne se sont plus intéressés à moi? Qu'à-t-on raconté sur moi? A-t-on cherché à faire le vide autour de moi? On m'avait dit que le 22 mars 2002, l'inspecteur était venu "pour moi". Ce collègue et une autre collègue, alors qu'on avait dit avant notre inspection, que c'était une inspection pour nous quatre, on m'a dit après : "Non, l'inspecteur était venu pour toi, parce que tu as fait deux signalements coup sur coup sur des élèves..." Puis on m'a dit : "Il était venu pour toi........ Pour la section européenne." J'ai dit : "Oui, j'avais dit que j'aimerais faire géographie en allemand, (j'avais dans ma tête le projet : 15 heures d''allemand pur et  trois heures de géographie en allemand), mais alors pourquoi c'est un inspecteur d'allemand qui est venu, on aurait du faire venir l'inspecteur d'allemand avec un inspecteur de géographie, et puis, je n'ai pas été prévenue que c'était pour la section européenne, on m'avait dit que c'était une inspection normale. Et je disais, mais l'inspecteur a fait une réunion sur les programmes de seconde. Et pas sur les sections européennes. Et il répétait : Oui, mais, en tant que doyen des inspecteurs, il est responsable des sections européennes. Alors je demandais, NN voulait faire une section européenne en hôtellerie, c'était pour elle, non..... Et les deux collègues répétaient inlassablement, au même rythme de paroles, avec la même pause au milieu de la phrase : "C'était pour toi.... pour la section européenne...." Cette phrase m'a beaucoup intriguée.

Voilà, domino a eu les yeux plus gros que le ventre, elle voulait en plus des BTS, une section européenne, et çà l'a menée à sa perte.

domino

lundi, 21 avril 2008

Blâmée pour avoir refusé de prendre des congés maladie

Bon, j'ai réussi à faire d'une pierre deux coups, faire avancer le rendez-vous de demain à aujourd'hui (avec la principale) et faire ma révision de voiture (quelques grosses pièces à changer : 398 Euros de frais, ce sont des pièces qu'il faut changer tous les quatre ans, sinon elles risquent de durcir).

Mon passage dans mon collège de rattachement ? Je suis TZR (Titulaire sur Zone de Remplacement), je suis d'abord passée chez la secrétaitre pour signer ma mutation intraacadémique et ma demande pour la phase de réajustement des TZR au cas où je n'obtiendrais pas ma mutation; je n'ai demandé que des lycées en poste fixe. Je n'ai plus redemandé mon collège, même s'il y a un poste vacant (la PEGC qui était en CLM (Congé longue maladie) est certainement passée en CLD (congé de longue durée), elle a peut-être été mise dans ce type de congé pour éviter un blâme du à une dissension avec la principale, qui sait?. A moins qu'on ait créé un deuxième poste d'allemand, mais cela m'étonnerait.

Moi, comme ceux qui ne sont pas dans l'enseignement ne savent pas, je suis seulement rattachée au collège. Parce que dans ce collège il y a en allemand pour un seul poste :

1) Une PEGC en congé (CLM ou CLD),

2) Un TZR rattaché ailleurs qui la remplace,

3) Moi, TZR rattachée seulement sans remplacement

que l'on avait mise l'an dernier en complément d'une autre TZR (de français) qui avait été nommée en documentation par le recteur, aussi en documentation mais de façon informelle sans me demander mon avis (ma collègue était volontaire, venant d'une autre académie, elle s'était portée volontaire pour la documentation pour être sûre d'avoir un poste dans son acdémie de naissance. Elle amaintenant un poste de français).

J'ai presque 57 ans, je suis devenue TZR après de nombreux postes établissement, après être restée 10 ans dans le même lycée avec des jurys de bac, de BTS, des missions de confiance comme faire partie d'une commission de choix de sujets qui comprenait quatre membres pour trois académies.....

Depuis que je suis devenue TZR,

Je n'ai que des galères.

Dans mon ancien lycée de rattachement, lorsque je demandais que dois-je faire entre mes remplacements. On me répondait : "Rien!"

Quand je demandais : Dois-je aider au CDI. On me répondait : Le proviseur n'y tient pas.

Quand je demandais aux collègues du CDI si je devais les aider, on me répondait : Noux restons entre documentalistess, on ne veut pas de TZR d'allemand (ou d'autre chose).

Quand je demandais : Dois-je faire de l'aide individualisée?  On me répondait : Le proviseur n'y tient pas. On m'autorisait quand même à venir une fois par semaine au club de guitare et à jouer de la guitare au concert du club à la fin de l'année. On m'aurorisait aussi à aider un peu mes collègues d'allemand pour leur chercher de la documentation en allemand, les mettre au courant des stages de PAF auxquels j'allais, etc... Et j'avais fini par rester 18 heures par semaine quand même, le lundi et le Vendredi (2 fois 8 heures) et 2 heures le samedi matin.

Par exemple je cherchais sur Internet des documents sur la RDA quand un assistant de Berlin a parlé de la RDA aux élèves. C'était d'ailleurs très interessant de travailler avec cet assistant. Ce sont des joies que je n'ai pas en collège. et au moins je pouvais parler allemand.

Au bout de deux chutes monumentales, après que la barrière du parking a failli me tomber sur la tête après le concertt, j'ai été sauvée par la mère d'un collègue guitariste, venue spécialement de Lorrainne, qui m'a tirée sur le coté, et après que cete même barrière avait failli se refermer sur ma voiture, on m'avait dit que comme je n'avais pas de VS, il valait peut être mieux que je reste à la maison à attendre un remplacement, car on ne savait pas si sans VS j'étais assurée contre les accidents du travail. Et on ne voulait pas m'en faire un.

Comme je ne pouvais plus travailler sur ce  rattachement, sans qu'on y trouve un tas d'objections, j'avais demandé un changement de rattachement et c'est comme cela que j'ai atterri à faire de la documentation dans le collège. Où on m'avait promis en début d'année monts et merveilles EILE (enseignement en primaire), heures de soutien en allemand, etc... mais avant que j'ai eu le temps d"arriver à l'inspection primaire, mon collègue rattaché ailleurs s'était fait octroyé toutes les heures en plus de son horaire complet et il daignait me donner ses élèves de collège seulement pour le club, et il avait même fondé un autre club parallèle dirigé par une élève (qui ne fait plus d'allemand cette année, car elle est dans un BEP où l'on en fait pas).

Donc, j'en ai été réduite à rester au CDI 18 heures par semaine, en aidant les élèves (c'était un peu domme de l'aide individualisée, mais dans toutes les matières, même celles dans lesquelles on était pas bon quand on était élève).

Finalement si j'étais restée dans l'autre lycée on ne m'aurait rien demandé. Et je n'aurais pas eu ce blâme que j'ai aujourd'hui.

Vers mai, il y a eu l'histoire du paperboard (voir ci dessous et mes notes de mai-juin 2007). A un moment j'ai fait une crise de nerf que l'on a interprétée comme étant des "accusations  contre un ouvrier", un "manque de respect vis à vis de ma principale" pourtant je n'avais fait aucun écart de langage vis à vis d'elle et les soi-disant pancartes n'étaient pas de écriture.

Comme je suis allée pendant mon absence de même pas cinq jours ouvrables chez le psy que je suis "obligéé" de voir depuis mon passage à la médecine du rectorat de septembre 2002 ...

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 Parenthèse sur 2002 :

(pourtant légalement je ne suis pas obligée, car je n'avais commis aucun délit, sauf celui d'être sortie du lycée où j'ai travaillé dix ans une heure AVANT le début de mon service en prévenant la concierge que je ne me sentais pas bien (j'avais été choquée par ce que m'avait dit un collègue et j'avais failli en tomber dans les pommes). donc c'était comme si je téléphonais de la maison, puisqu' on était encore loin de l'heure du début de mon service de la journée (à l'époque, je n'étais pas TZR, mais titulaire du poste). J'avais reçu deux jours plus tard une lettre écrite par le proviseur le jour même de mon début d'absence, constatant qu'il ne m'avait pas vue dans ma classe à 11 heures et demandant de justifier de mon absence ; quand j'ai voulu retourner au lycée une semaine plus tard, on ne retrouvait plus mes certificats médicaux et il fallait que j'aille au CDI pendant que ma remplaçante faisait cours. Je n'ai pas voulu (je l'avais appris la veille par mon mari qui était passé chercher dans mon casier les documents dont j'avais besoin pour faire cours dans la semaine suivante. Je n'ai pas voulu reprendre 'au CDI". Et je suis retournée chez le médecin qui m'a donné une prolongation et le jour même j'étais assaillie de coups de téléphone de la médecine du rectorat disant que je devais venir sinon j'aurais des sanctions administratives.

Quand je suis arrivée là-bas, on m'a infantilisée au maximum, dit que j'avais claqué la porte du lycée, etc.... que je devais me  couper et me teindre les cheveux, bref toute l'histoire que je vous ai déjà racontée, comme j'ai de beaux cheveux longs, ça aurait été dommage! Elle m'a dicté une demande de CLM en me disant que si je n'en faisais pas j'aurais des sanctions administratives (à l'époque je me laissais encore impressionner), elle m'a dit en riant : "A que c'est drôle, pour une fois c'est un médecin qui fait la dictée à une prof! D'habitude ce sont les profs qui font la dictée aux élèves! Je prends ma revanche." Quand on voit cette mentalité....

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C'est pour toutes ces raisons que cette fois-ci je n'ai pas voulu aller à la médecine du rectorat.

Pourquoi ai-je été convoquée là-bas  depuis les grandes vacances dernières?

Sans doute pour ceci :

Parce que après cinq jours ouvrables où j'ai été absente pour l'histoire du paperboard (je n'osais pas revenir au collège tant ma principale criait sur moi à chaque fois que j'arrivais), je suis allée chez le psy que j'allais voir depuis 2003 à cause de la médecine du rectorat. Je n'aurai jamais eu l'idée d'aller sans y être "contrainte" chez un psy. Mais il n'y avait pas de contrainte légale puisque je n'avais rien fait de délictuel. Le psy a fait une lettre pour ma généraliste lui demandant de faire un "certificat de reprise", celle-ci le fit mais elle a peut-être recopoé deiux ou trois mots en trop "peut reprendre le travail à condition de ne subir aucune provocation". C'est ce certificat que la médecine du rectoat a du recevoir pour me convoquer, il s'agissait de ne pas subir de provocations de la part de l'administration. Et la médecine du rectorat a compris "de la part des élèves" ce qui était faux, puisqu'ils ne m'ont jamais provoquée et aucun élève n'a su que j'avais fait une crise de nerf le lundi soir, mais c'est le vendredi que la principale a crié sur moi alors que j'étais revenue.  Dans le certificat médical le "à condition de ne subir aucune provocation" était à mon avis en trop.

Car sans doute à cause de ce certificat qui laissait entendre que j'étais fragile la médecine du rectorat a voulu , alors que j'avais repris le travail depuis un mois (tout juin jusqu'au brevet des collèges) sur ce service de rattachement sans VS...

(donc puisque sans VS, je n'étais, d'après l'ancien lycée de rattachement, pas assurée pour les accidents du travail et pourtant dans le collège de l'année dernière, je suis tombée deux fois de la chaise à roulettes du bureau du CDI, parce que la chaise s'est dérobée vers l'arrière quand je me suis assise et la deuxième fois, je me suis fait bien mal, je me suis pris des bleus dans l'épaule à cause des casiers de la salle des profs qui restaient ouverts et le peu de place qu'il y avait pour passer, je me suis griffée au moins trois fois la main ou le bras gauche en sortant des toilettes, mais je ne sais pas sur quel objet, etc...)

... service de rattachement sans VS, me voir pour me protéger des provvocations de ma principale, entre autres. Et au contraire, comme pour les raisons que vous savez (2002) je n'y suis pas allée, j'ai commencé à recevoir des menaces de retrait sur salaire, de sanctions, etc...

Et maintenant c'est fait, pour ne pas avoir voulu aller là-bas chercher un congé maladie (Attention, sur mon dossier électronique il n'y a aucun congé maladie depuis 2004, donc on ne peut pas dire que je suis une fan de ces congés et je me faisais un point d'honneur à ne plus en avoir), pour ne pas avoir été là-bas chercher un congé maladie, j'ai eu non seulement 400 Euros de moins (c'est l'équivalent de l'héritage que mon mari avait eu après la mort de sa mère, autant dire qu'on lui a sucré son héritage en me prenant ces 400 Euros, et ça ne leur a pas suffit, comme je ne désirais pas aller à la médecine du rectorat chercher un congé de protection (mais de quoi m'aurait-il protégée?), on m'a blâmée.

domino

 

Ecrire jusque au bout

Je veux me défendre ici avant d'aller au collège, alors laissez moi écrire mes notes jusqu'au bout.

domino

Exagération

Haut et Fort exagère. Il vient de faire tomber toute ma note, sans me signaler avant que je devais l'enregistrer.

C'est parce que depuis environ une demi-heure j'étais en train d'écrire quelque chose qui pourrait me servir de défense syndicale et juridique contre le médecine du rectorat.

L'extrême droite encore à ma poursuite sur mon ordinateur ou sur celui de Haut et  Fort??????

N'enlevez pas ce blog,  vous tueriez les poèmes et les petits pixies.

domino

11:25 Publié dans Colère i-grimoirienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bug

vendredi, 18 avril 2008

La TZR pleure toujours....

(Je viens de faire ajouts et améliorations à cette note. Relisez-la) 

Comme vous le savez peut-être, ma principale m'a dit au début de l'année sscolaire, que je n'avais pas à venir faire le plancton 18 heures par semaine dans la salle des profs.  C'est vrai qu'en principe, il n'y a que les auxiliaires qui doivent faire le plancton dans la salle des profs quand on ne leur donne pas de travail. Et les TZR, n'en déplaise à beaucoup, sont titulaires. Ils peuvent même être agrégés.

Mon collègue, TZR , qui remplace la PEGC n'ayant pas voulu partager ses élèves aves moi, tout comme l'année dernière, il n'avait pas voulu non plus.

La PEGC est en congé longue maladie pour soigner son époux et  doit être maintenant en Congé de longue durée puisque son poste est au mouvement  des certifiés et agrégés

(mais je n' pas demandé ce poste, car je ne tiens pas à avoir cette principale ad aeternum , je n'ai demandé que des lycées pour redevenir ce que j'étais avant : une prof de lycée, il n'y a des collèges que dans la deuxième demande, celle pour la "phase d'ajustement des TZR", au cas où je n'obtiendrais pas ma mutation intra-académique) sur un poste lycée intéressant, pour redevenir ce que j'étais avant d'être TZR). 

Mon collègue n'était donc pas enclein à me donner des élèves à lui  et il n'y avait pas de documentaliste que je pouvais aider.

Elle m'a dit qu'elle me rappelerait quand elle aurait besoin de moi, alors que le travail d'un TZR entre ses suppléances, c'est de préparer des cours au cas où il serait appelé pour un  remplacement, dans tous les manuels possibles et imaginables, en attendant qu'on l'appelle pour un remplacement dans sa matière, pas forcément dans son collège de rattachement, puisque j'ai opté pour les remplacements qui durent de 3 semaines à 6 mois, quand j'ai eu ma mutation de prof de poste-lycée à TZR. j'avais demandé ce poste dépitée après une inspection où j'avais été piètrement remerciée pour toutes les activités que j'avais faites : sujets d'oraux de BTS en assez grand nombre (pendant huit années consécutives), projets scolaires incluant l'allemand, voyages en Allemagne, etc.... ce qui veut dire pas remerciée du tout.  Apparemment j'ai été victime d'une erreur de personne de la part de l'inspecteur et il n'a pas voulu reconnaître son erreur.

Un TZR peut utiliser son temps entre remplacements aussi pour faire des recherches ou aller à l'université suivre des cours dans sa matière (ce que j'ai fait toute l'année trois jours par semaine avec 200km AR par jour), et suivre des stages de PAF (j'en ai suivi trois, dont celui de préparation à l'agrégation interne et ma formatrice avait l'air très contente, même si je n'ai pas été admissible à cette agrégation-ci. Ma formatrice avait l'air persuadée que j'allais passer l'oral et m'avait donné mille conseils pour ne pas trop m'attarder sur la première partie de l'exposé et avoir le temps de développer suffisamment la troisième partie pour pouvoir tout dire dans les 40 minutes imparties, car c'est mon défaut, mon esprit très analytique me pousse à développer de trop). A l'université, je monte jusqu'à 13-13,5/20 en thème et version notés comme à l'agrégation externe.

Imaginez un peu qu'elle me convoque encore à cause de cette histoire de paperboard de l'an dernier et des convocations à la médecine du rectorat auxquelles je ne veux pas aller parce que je ne veux pas être mise en congé maladie, pour être en poste au premier septembre pour faire un stage éventuel, concours et B.O. obligent.

La médecine du rectorat m'avait posé en septembre 2002 des questions sur ma famille.... Elle m'avait demandé l'endroit exact où travaillait mon frère. C'est juste après que mon frère a été mis au chomâge : l'entreprise d'électronique dans laquelle il travaillait a fermé. Cette entreprise employait dix personnes. 10 personnes au chomâge. Et les difficultés de l'entreprise ont commencé un mois après mon passage à la médecine du rectorat. Hasard? Il a retrouvé du travail un an plus tard. Il a aussi besoin de toutes ses années pour sa retraite et n'est pas fonctionnaire.

La médecine du rectorat m'avait obligé a voir un psy, si possible de son choix, elle m'avait donné une adresse à 85 km de chez moi. Je suis allée en voir un que m'a conseillé une amie à 8 km de chez moi. Il m'a montré les textes de la déontologie médicale.

Un médecin  n'a pas à poser de questions sur la famille d'un patient. C'est formellement interdit par leur déontologie. Evidemment, si le patient est un enfant, ce n'est pas pareil, le médecin connait sa mère qui l'amène. Mais si le patient est un adulte, le médecin doit s'en tenir aux informations que lui donne la personne d'elle-même et n'a pas à poser de questions sur les professions des frères et soeurs, parents, etc... C'était un psy très bien, mais je ne vais plus le voir depuis qu'il m'a téléphoné pour que j'aille quand même à la médecine du rectorat.

Elle voulait que je me teigne les cheveux en roux, une couleur que je n'ai jamais eue, mais qu'elle prétendait que j'avais avant que mes cheveux ne commencent à grisonner (mais j'ai toujours les cheveux châtains et j'ai toujours eu les cheveux châtains, ils étaient blonds jusqu'à l'âge de huit-neuf ans et sont devenus  plus foncés quand on les a coupés). Elle a dû me confondre avec quelqu'un d'autre, une collègue agrégée qui avait les cheveux auburn, et qui avait été inspectée en même temps que moi (en 2002).

Si elle me demande encore de me teindre les cheveux, je les teindrai en noir et je ferais une coiffure d'iroquois comme Yaëlle de la Star Académie, la rockeuse qui a claqué la porte, la seule qui était vraiment bonne là-dedans.

L'inspecteur avait écrit dans son rapport des choses qui ne correspondaient pas du tout à mon cours, par exemple que j'étais toujours restée postée devant le coin gauche du tableau (allusion politique?). J'en ai déjà parlé ici, mais à l'époque ces faits n'ont été lus et appréciés que par un lycéen qui a lu mon i-grimoire. Enfin, cette histoire d'être restée si longtemps au même endroit est bizarre, parce que je m'étais démenée comme une bonne pour faire des dessins sur tout le tableau (sur la première page du Taugenichts), j'avais dessiné un moulin à vent, un moulin à eau, fait des rapprochements et fait faire des rapprochhement avec notre contrée où il y a des moulins à eau, fait parler les élèves sur ce qu'ils feraient au printemps puisque nous habitons une région bucolique, comme celle dont parle le Taugenichts,  le Sonnendiagramm dont l'inspecteur parle au début du rapport a été fait au milieu du tableau et pas sur la gauche du tableau; je m'étais démenée comme une bonne pour mimer le Taugenichts qui dormait sur le pas de la porte, le père qui le grondait, etc.... 

Certes, cette façon d'enseigner que l'on m'avait apprise dans les années 70 n'était pluis de mise aujourd'hui.

Cependant j'étais très courant de ce que les inspecteurs réclamaient : faire faire des repérages sur les textes, mots transparents, etc...  Mais lors du texte précédent "Le Clochard" de Süßkind, les élèves m'avaient dit que c'était perdre du temps de faire tous ces exercices de compréhension, qu'ils préféraient qu'on explique directement le texte pour faire ensuite le compte-rendu et le commentaire pour le bac. Et ils préféraient que je les mime, car ils comprenaient bien mes gestes (bizarre, l'inspecteur m'a dit d'améliorer le non verbal). Au bac mes élèves ont  d'ailleurs eu des résultats honorables pour cette classe de TSTT dont un 20/20 en passant l'allemand en LV1 alors qu'il avait commencé en quatrième (un élève qui a eu l'an dernier son Master 1 d'allemand (équivalent de l'ancienne maîtrise) sans jamais avoir redoublé puisqu'il a fait un BTS avant d'entamer ses études d'allemand en 2ème année. J'avais cet élève depuis la première. Seuls quelques élèves de la TSTT3 (j'avais la TSS1, la TSS2 et la TSS3 ensemble, ils étaient en majorité presque tous LV2, certains issu de ma 1STTadaptation et n'ayant commencé l'allemand que l'année précédente ont eu 11 ou 12/20 en LV2), il y avait quelques rares LV1 dont un cancre qui était allé au bureau pendant la récréation se faire enlever une retenue que je lui avais donnée  et s'était fait remarquer en arrivant en retard (avec un billet du bureau), et s'était installé à coé de l'inspecteur sans son cahier.

Pour en revenir au "rester plantée à gauche du tableau noir" (le tableau était d'ailleurs vert, l'inspecteur -ouh! Il a eu grâce à moi une promotion, il est devenu nspecteur général, je vais me faire encore plus démolir...), je dois dire que après avoir dessiné, mimé, arpenté la classe de long en large, le tableau vert dans ses deux largeurs, l'allée centrale dans toute sa longueur pour regarder si les élèves copiaient bien mon tableau

L'inspecteur avait demandé les cahiers aux élèves (En Terminale, la plupart font des économies de transport en amenant des feuilles de classeur qu'ils classent chez eux). Une élève s'est insurgée ensuite parce que je lui ai dit que l'inspecteur avait trouvé qu'il n'y avait "rien dans son cahier", car c'était en allemand qu'elle avait le plus gros cahier. Je lui ai reproché de ne pas avoir amené ses devoirs parce que les élèves faisaient leurs devoirs sur des feuilles de classeur. Qu'ils laissaient chez eux. C'étaient quand même des élèves de 18/19 ans qui pourraient être des étudiants, et avez-vous déjà vu des inspecteurs qui à l'université demanderaient les cahiers de cours des étudiants??? Même moi, je n'ai pas de cahier de cours et j'écris sur des feuilles que je classe ensuite (parfois trop tôt, et je n'ai plus le texte qu'il faut le jour du cours, je parle des cours que je suis, pour les cours que je fais, je fais plus attention). Même leurs étudiants, qui sont en même temps professeurs, ont des feuilles de classeur et pas des cahiers d'écolier.

J'avais donné des consignes écrites aux élèves de terminale au début de l'année, en leur spécifiant oralement que le cahier de cours c'"était pour les secondes et les premières, mais qu'en terminale, ils pouvaient prendre des classeurs.

Mes élèves préparaient tous un oral, les quelques LV1 étaient dans des sections de STT qui n'avaient pas d'écrit en LV1. Mais cependant, je faisais faire de nombreux devoirs écrit : chaque élève faisait la Nacherzählung (compte-rendu) de chaque texte, qui devait durer 5 minutes à la lecture à haute voix et différent pour chaque élève, chaque élève faisait le commentaire écrit, différent pour chaque élève, et qui devait durer 5 minutes à la lecture, on le faisait en classe avant, mais ils n'avaient pas le droit de réécrire la même chose que ce qu'on avait copié sur les cahiers et tous les commentaires devaient être différents d'un élève à l'autre, ensuite il y avait un DS, sans manuel, sans texte, avec des questions suffisamment différentes de ce qui avait été fait avant pouir que les élèves n'apprennent pas par coeur leurs devoirs précédents. Seuls sur la classe de 17 élèves, un ou deux élèves me rendaient des devoirs incomplets, deux élèves qui paeradocalement faisaient de l'allemand depuis la 6ème, masi contrairement aux LV2 "navaient jamais accroché à cette langue".

Mes élèves de seconde et de première faisaient en plus de tout ce travail et d'un travail plus varié puisqu'il n'y avait pas le bac, et des DS toutes les trois semaines, des interrogations contenant verbes forts, régime des verbes, des adjectifs, et des noms, interrogation de vocabulaire et fonctions langagières, le tout sous forme de phrases à transformer ou de reformulations (un peu l'ancienne compétence linguistique du bac).

En BTS j'allais toutes les semaines au laboratoire de langue où je faisais écouter une cassette des annales des années précédentes dont beaucoup de mes propres anciens sujets, précédés d'exercice de prononciation basés sur la coorection que j'avais faite de leurs cassettes précédentes. Les étudiants enregistraient leur production orale sur une cassette que je relevais (je m'étais achetée deux jeux de cassettes ppur faire cela, car la première fois que j'ai demandé aux étudiants d'amener une cassette, un seul en a amené une, donc deux jeux de cassettes, pour que je puisse éventuellement passer deux semaines à la correction (pas exclusivement bien sûr, les cours et les corrections des autres classes continuaient), achetés sur mes deniers, les crédits d'allemand n'étant pas assez élevés), je corrigeais la cassette comme les autres devoirs avec des codes de corrections en lettres selon les types de fautes et les étudiants étaient sensés ensuite (beauoucp le faisaient), me corriger les scrips des cassettes qu'ils avaient enregistrées en corrigeant leur fautes en toutes lettres, ce qui me faisait deux corrections pour chaque cassette, celle de la cassette transformée en scripte que je faisais moi-même en reproduisant les fautes des étudiants pour qu'ils les corrigent à l'écrit, quand ils n'avaient pas eux-mêmes le temps de faire le script de leurs cassettes en fin d'heure. J'utilisais deux couleurs  : turquoise pour les fautes de prononciation, et je réenregistrais les mots prononcés de façon erronée pour la séance de la semaine suivante, ou plutôt je les faisais enregistrer par mon époux germanophone (ou plutôt bilingue de naissance). Rouge pour les fautes de langue, que les étudiants corrigeaient d'une autre couleur.

Je faisais de même pour les travaux écrits de toutes mes classes : deux corrections pour chaque copie, 1) Ma correction par codes, 2) La correction de l'élève, 3) La relecture de la correction de l'élève, avec éventuellement une deuième correction de l'élève et un deuxième passage de la copie sous mon contrôle si les fautes mal corrigées étaient trop nombreuses avec explication en classe pour les fautes récurrentes chez tous les élèves. Je donnais des bonus de 0,25 à 2 points par devoir pour les corrections. Bien sûr, si l'élève avait 19 et n'avait qu'une faute à corriger, je ne lui donnait que O,25 ou 0,50 selon la longueur du devoir, le bonus dépendant plus du nombre de fautes corrigées justement, que du fait que l'élève avait tout corrigé ou non, car celui qui avait fait un mauvais devoir et corrigeait bien vingt fautes avait eu plus de travail à faire que celui qui corrigeait bien une faute avec un devoir presque impeccable.

Tout cela me représentati 70 à 105 heures (une pointe que j'ai enregistré en janvier) de travail par semaine en comptant les 18 heures de cours. Je travaillais souvent la nuit, généralement 4 nuits par semaine en plus des journées de classe et des samedis et dimanches passés à travailler. Et 40 heures pendant les pettites vacances scolaires pour rattrapper les copies en retard.

Mais tout cela, je n'ai jamais pu m'en justifier devant l'inspecteur, car il ne m'en a pas laissé le temps. Il a  a dit que je travaillais beaucoup, mais mal et que je ne faisais pas assez travailler les élèves, pourtant beaucoup se plaignaient, que même en section scientifique, ils avaient plus de travail en allemand que dans toutes les autres matières réunies. Et le proviseur m'en demandait toujours plus, jusqu'à la limite de l'épuisement.

Maintenant que je suis TZR, j'ai le temps d'aller dormir, du moins quand je n'ai pas de remplacement, et même avec les trois fois 200km de train par semaine pour aller à l'université.

Attention pour les médecins : Il ne faut pas confondre "insomnie" et "ne pas avoir le temps de dormir parce que l'ont a un travail à effectuer la nuit". Dans le premier cas, vous êtes couché et vous vous retournez dans tous les sens à la recherche du sommeil. Dans le deuxième cas, vous êtes assis devant une chaise, courbé sur les copies, vos yeux se ferment, vous baillez, vous voyez les lignes se brouiller, et vous finissez à 4, voire 5 heures du matin par aller au lit en vous disant que vous ne pourrez malheureusement pas rendre ce paquet de copie demain, car il faudrait quand même dormir une heure ou deux avant le lever à six heures tapantes. Moi, personnellement, je n'ai jamais été insomniaque, mais j'ai souvent travailler la nuit à préparer des cours ou corriger des copies ou à taper des polycopiés. Si on me donne un lit, je m'endors comme une souche. Alors que le médecin que je soupçonne d'être dans le bureau de la principale mardi à 14 heures ne me dise surtout pas "Dormez-vous bien?" Sinon, je l'étr....., non, j'ai pas le droit, mais je me mettrai en colère, c'est sûr, parce que s'il me demande cela, c'est qu'il n'a pas lu la "journaliste alternative".

J'imagine que mardi dans le bureau de ma principale (on reprend lundi, nous solles en zone B), il y aura un inspecteur qui me dira : "Si vous voulez encore avoir de l'allemand, lisez le blog (i-grimoire, je précise) de la "journaliste alternative" et prenez exemple sur elle, elle au moins, elle était courageuse. Et ne passait pas son temps à faire de la musique comme vous!"

De la musique, je n'en fais plus qu'une fois par semaine, quand je vais à mon cours du samedi après-midi où je n'ai pour le moment que des adultes, j'accompagne les élèves auwquels j'apprends le folklore allemand, et ensuite, si on a le temps, j'enregistre un peu pour le web. C'est le seul moment de la semaine où j'ouvre un étui d'instrument. Je chante parfois dans mes toilettes (ça résonne bien, excellente acoustique), et c'est tout!

Revenons à nos moutons :

La médecine du rectoirat  voulait que j'aille acheter des disques chez Harmonia Mundi, ils étaient selon elles, meilleurs qu'à la Fnac. Je ne suis plus allée ches Harmonia Mundi depuis.

Elle voulait que j'écoute du chant baroque parce que c'était reposant, alors que je n'écoutais déjà que çà, et que je chantais moi-même du baroque (tout le début du Nisi Dominus de Vivaldi, j'avais appris tout le Salve Regina de Pergolèse, j'ai abandonné le chant baroque et classique juste cette année-là, je ne voulais pas obéir à cet horrible médecin qui voulait m'imposer une façon de vivre. Il m'a fallu quatre ou cinq ans avant d'écouter de nouveau de la musique baroque).

Maintenant je sais que si la médecine du rectorat me convoque encore, et si elle a lu mon blog, elle va me dire le contraire de ce que je dois faire, pour obtenir ce qu'elle veut. Si elle veut que je me teigne les cheveux, elle va me dire :"Vos cheveux châtains grisonnant sont très beaux, laissez les comme çà." Et bien non, je ne ferais pas quelque chose de contraire, parce qu'elle aurait dit quelque chose de sensé cette fois.

Voilà ou mène la médecine du rectorat. On pourra m'y convoquer 100 000 fois, je perdrais 100 Euro à chaque convocation non homologuée, mais je n'irai pas là-bas!

D'après mon psy, si j'avais été là-bas, j'aurais eu gain de cause dans l'affaire du paperboard, masi je ne veux pas aller là-bas, je n'irai pas. Il faut que je sois en activité au 1er septembre à cause du concours que je passe.

Et je me demande ce que peut bien être cette "affaire me concernant" dont elle parle dans sa lettre, lettre qui NOUS a fait passer des vacances de printemps atroces. Elle aurait pu me dire avant de quoi il s'agissait, pour que je prépare ma défense, si j'ai une défense à faire.

Est-ce qu'elle sait seulement ce que souffre quelqu'un qui est convoqué pour "affaire le concernant", surtout lorsqu'il ne sait pas de quoi il s'agit. De la torture psychologique? Emanant d'extrême-droite?

dominique

lundi, 31 décembre 2007

Toutes les professeurs femmes démissionnées à partir l'âge de 26 ans...????

Sur les papiers que j'ai reçu du rectorat pour passer un concours externe (c'est bien écrit sur les derniers BO et le site d'inscription que nous avons le droit de passer concours interne et externe la même année (ceci depuis la session de 2004), que les CANDIDATS (en français le masculin l'emporte sur le féminin, donc les candidats doit signifier Hommes et Femmes), nés avant le 1er janvier 1978 doivent fournir photocopie de leur livret militaire. Encore plus compliqué que pour les candidats nés après 1978 et candidats des deux sexes nés après 1982.

Comme, hormis quelques rares spécimens féminins qui se seront engagés dans l'armée à cette époque, je suppose qu'aucune candidate de concours de recrutement de professeur et même si le site du ministère de l'éducation nationale spécifie qu'aucune condition d'âge n'est opposable au candidat, et que le BO de 2003 dont la version internet a été modifiée sur mon ordinateur  (par rapport à la version papier! : espion ou pirate informatique?), a fixée  -sur cette modification de la version Internet du BO - la limite d'âge à 65 ans, cela voudrait dire que tous les candidats masculins agés de 30 à 65 ans ont le droit de se présenter à l'agrégation externe, mais que toutes les candidates agées de 30 à 65 ans se verraient refuser leur candidature faute de pouvoir fournir un livret militaire.

Voilà une belle aubaine pour rétablir la parité hommes-femmes parmi les lauréats. Et dans le corps professoral!

On reproche en effet souvent au corps professoral d'être trop féminisé.

D'ailleurs, désormais, dans le corps professoral, le masculin va l'emporter sur le féminin.

En effet, les conditions de concours applicable aux candidates qui entrent dans la carrière et à celles qui concourent dans un concours externe pour obtenir une promotion, devront être appliquées à tout le corps professoral. Car s'il manque une condition à ces candidates et ces professeurs en poste qui cherchent une promotion (comme moi) par un concours externe, cette condition manque aussi à tous les professeurs femmes agées de plus de 30 ans.

Donc, si on oblige les candidates de plus de trente ans à fournir ce papier, tout le corps professoral féminin de plus de 30 ans devra aussi fournir son livret militaire et à défaut de ce papier (comme je l'ai dit seule celles qui s'étaient engagées dans l'armée en étant jeunes pourront le fournir, et à l'époque l'engagement était de trois ans minimum), toutes les professeures de plus de 30 ans seront remerciées (entendez par là, mises à la porte de l'éducation nationale). Cela ne serait que justice par rapport aux candidates évincées du concours parce qu'elles ont plus de 30 ans et ne peuvent fournir ce papier.

Le corps professoral masculin va jubiler : "Enfin! Nous sommes en majorité!" vont s'exclamer nos collègues masculins qui n'auront d'ailleurs, et pour le plus grand plaisir de leurs yeux, que des collègues femmes très jeunes. Et très peu. Comme il y a plus de célibataires chez les jeunes que chez les plus âgés, elles vont être très courtoisées. Vous savez comme moi qu'il y a beaucoup de mariages entre enseignants.

Et non, je me suis même trompée, en 78, c'est le service militaire obligatoire des hommes qui a été aboli, et ce n'est qu'en 82 que les femmes ont du faire leur journée militaire, donc, ce sont toutes les professeures agées de plus de 26 ans qu'il va falloir remercier en les mettant à la porte de l'éducation nationale parce qu'elles ne peuvent fournir de papiers militaires. Comme dans ma matière, les candidats et candidates réussissent leur CAPES généralement vers 25-26 ans, cela veut dire dans les années à venir, nous aurons très peu de lauréates femmes. Car la plupart des candidates ont plus de 25 ans. *

Donc, nos collègues masculins n'ont plus qu'à se réjouir.... ils auront des collègues femmes uniquement très, très jeunes : entre 22 et 26 ans seulement !

Vive les hommes dans l'enseignement, il parait que ça va barder pour les élèves parce qu'ils ont plus de poigne. Enfin, c'est ce que l'on dit. Les collègues les plus chahutés que j'ai connu étant tous des hommes. Qui avaient fait leur service mimitaire et ont pu fournir leur livret militaire à l'entrée dans la carrière!

domino

*Les professeurs d'université de ma matière conseillant généralement à leurs ouailles de faire un Master complet (Bac +5) avant de passer le CAPES et l'agrégation.  Pour ceux qui ont le bac à l'âge normal (18 ans dans l'année civile du bac, donc 22 ans dans l'année civile du CAPES passé après la licence), passer le master avant de passer le CAPES, cela revient à  passer le CAPES pour la première fois à 25 ans. A titre de comparaison : Pour ma part avec 17 ans dans l'année civile du bac, ayant redoublé ma première année d'université (et l'ayant réussi avec mention l'année suivante), j'ai passé pour la première fois le CAPES à 22 ans et je l'ai réussi à l'âge de 25 ans en ayant travaillé à partir de l'âge de 22 ans. Mais sans le bac + 5 et avec seulement un bac + 3 et demi (licence + C2), j'ai rattrapé la maîtrise depuis.

Mais passer le Master avant le CAPES recule d'autant l'âge de la retraite. Mes 3 ans d'auxiliariat n'ayant pas été comptés pas de retraite possible avant l'âge de 65 ans et deux trimestres.