lundi, 01 décembre 2014
Les arbres encore coupés!
Roman-théâtre
Du journal de Doofie
Je suis encore très peinée. Ce matin, en sortant de chez moi, je me suis rendue compte qu'ils avaient tondu au ras des branches tous les platanes du petit square. Il parait que c'est comme ça pour les platanes. Selon Schnelly, on les transforme en balais de WC! Ils n'ont pas encore fait ceux juste devant chez nous qui ont été décoiffés par les scies électriques il y a seulement deux ans. Au printemps, il faudra attendre plus longtemps pour avoir les feuilles que pour les autres arbres. Cela ne fait pas du bien aux arbres, à mon avis, cela doit leur faire mal. Les arbres qui ont été plantés ici vers 1962, datent de la construction des maisons, ont maintenant plus de 50 ans. On aurait pu en faire des centenaires.
Et en plus avec la vue dégagée maintenant, on verra mieux les OV....., non, il ne faut pas que je prononce le nom,, mais c'était de ce côté-là qu'elles étaient passées. Alors, on les verra mieux, on ne pourra plus se cacher sous les arbres si on rentre la nuit et qu'on les voit ariver. Il y a trois ans et trois mois... toute une armée, comme un meeting aérien silencieux au dessus des maisons qui sont de l'autre côté de ce petit square, en six ou sept passages... (je ne sais pas si cela a continué après que je sois rentrée dans la maison). Ils ont dit que c'était des lanternes thïlandaises. il prennent les O..... IS pour des lanternes.
En tout cas, moi qui ne dis jamais de gros mots, j'ai poussé une exclamation... Les c....! Ils ont encore taillé les arbres! Ils exagèrent franchement. Tout cela à cause des riverains qui réclament pour les feuilles d'automne alors que les feuilles sont déjà tombées. Ce n'est pas la peine de réclamer si elles sont déjà tombées, on aurait pu attendre encore un an avant qu'elles retombent.
On a ici des platanes qui ressemblent aux saules des bords de rivière, alors que lorsque l'on est arrivé dans le quartier, on avait de magnifiques arbres de plusieurs dizaines de mètres de haut. Ils avaient un port magnifique. Dans le quartier les fils électriques sont souterrains. Il n'y a en l'air que quelques lignes de téléphone. Les arbres ne gênaient peut-être que les lampadaires, mais pourquoi mettre les lampadaires du côté des arbres? Ils auraient pu les mettre de l'autre côté de la rue, du côté des maisons et en mettre de moins grands. Avant les lampadaires étaient même accrochés aux maisons. Ils étaient blancs. Maintenant, il y a des grands lampadaires aux lampes oranges, qui parfois se mettent à clignoter, il y a un lampadaire qui s'éteint, s'allume en blanc et reste allumé une vingtaine de secondes, et puis, il s'éteint de nouveau et recommence son cycle, quand il a commencer à faire son cinéma, j'ai cru que c'était encore un O.... I.
Bon, les grands lampadaires, ça fait que la nuit on y voit clair comme en plein jour, que la lumière orange, cela fait que les vitres sont éclairées en orange. Bref, on prend notre calme cité où presque pas un chat ne bouge la nuit (si, si, ils en profitent pour se promener, les petits matous gris, tigrés, noirs, blancs, tachetés qui vous regarde avec leurs beaux yeux lumineux quand vous rentrez tard le soir), on prend notre calme cité pour un repaire de bandits où il faut voir clair la nuit, mais il n'y a pas âme qui vive dans les rues, ici tout le monde est couché à neuf heures du soir,même Schnelly... il n'y a que les profs et les étudiantes attardées, je veux dire, intelligentes, mais âgées, qui font leurs devoirs la nuit, chez lesquels on voit encore briller quelque lumière après neuf heures du soir, sauf le week-end, quand le "nouveau" voisin qui ne vient que les week-ends vient faire son cirque avec ses motos et ses voitures qu'il stationne devant chez nous et même devant notre garage au mépris du code de la route et de tout respect d'autrui. Je me demande si quelquefois ils n'ont pas mon courrier et mes paquets qu'ils ne donnent que le samedi. Nous quand on voit un courrier qui n'est pas pour nous, on va le mettre dans la bonne boîte, mais on ne le remet pas au facteur qui va le renvoyer au destinataire pour que la personne attende encore un mois après son courrier.
Bon, les grands lampadaires, c'est comme dans un carrefour, les arbres coupés, c'est pour qu'on ait trop chaud lors des canicules d'été.
En plus, ils sont au nord de jardins de maisons, donc ils ne font pas d'ombre. ils ne gênent pas les fils électriques puisqu'il n'y en a pas.
Les lampadaires, ont des fûts creux qui emprisonnent les oiseaux.
Si on avait des petits lampadaires style becs de gaz, le quartier serait plus joli. Un jour, je me suis dit que j'allais repeindre les parties bétonnées blanches de la maison en style art nouveau. Avec plein d'entrelacs de feuillages verts pour remplacer ceux qui nous manquent.
Dans la ville où j'ai grandi, les arbres sont immenses, ils les emmailottent même en hiver. Les arbres du parc de la mairie sont emaillotés avec des tissus verts pour leur tenir chaud en hiver, il y a des arbres remarquables, des centenaires, des bicentenaires, des tricentenaires. On ne comprend pas pourquoi dans cette cité, il y a toujours des gens qui râlent parce qu'ils doivent ramaser les feuilles dans leur jardinet devant et sur leur escalier. Dans la ville où j'ai grandi, dans les rues, il y a des arbres, souvent des deux cotés de la rue, des tilleuls ou des cerisiers du Japon qui fleurissent en rose au printemps et jonchent le sol de leurs pétales roses alors qu'en automne on ne balaie les tapis mordorés des routes que juste avant le gel d'hiver. On a coupé une fois les arbres aux fleurs roses devant chez ma mère, c'était sa voisine qui venait de la campagne qui avait râlé,contre les pétales qu'elle devait balayer et depuis que ma mère n'est plus là, dans cette autre ville où j'habite, c'est ma voisine portugaise qui avait gémi à propos des incendies de forêts qu'il y avait eu autour de sa ville natale et autour de la maison de ses parents, qui râle contre les arbres d'ici et leurs feuilles. Les arbres pour elle sont beaux au Portugal, mais pas chez nous. Alors que là-bas ils ont apparemment des oliviers rabougris.
Et puis ici,dans ce quartier, c'est bizarre, mais on a l'impression que les maisons rétrécissent. ma maison est moins grande qu'avant, il y a moins de place. Et mo, j'ai beau maigrir, mes vêtements s'agrandir, je fais toujours le même poids!
Enfin, ma consolation, c'est le rossignol qui vient chanter tous les matins à la même heure, avant le lever du jour, quand il fait encore noir, à la fenêtre de mes toilettes, on dirait qu'il vient pour moi, l'autre jour il a poussé des trilles pendant cinq bonnes minutes. Pourvu que ma voisine ne le chasse pas. Les rossignols sont le contraire des canaris, ils chantent comme eux, mais ils chantent la nuit.
Ma voisine est toujous dans ses toilettes à écouter ce que je fais, pour le moment elle ne doit rien entendre venant de chez moi si ce n'est le souffle du chauffage d'appoint. Mais j'entends son balai dans les toilettes qui jouxtent les miennes. Elle écoute pour savoir si on dit du mal d'elle.
Inutile d'écrire sur ton journal a rugi Schnelly, inutile d'écrire sur les arbres... et pourquoi? Il n'aime plus les arbres, maintenant, il a un comportement étrange pour le moins... Il s'est un peu radouci, râle moins quand je cherche quelque chose, mais il est étrange... Il y a encore deux jours, il m'a coupé la parole au bout de deux mots alos j'ai sangloté et il s'est mis à pleurer aussi... il faudrait savoir ce qu'il veut... Par conre il n'a pas pleuré pour mes deux profs de musique morts, alors qu'il les connaissait aussi bien que moi.Schnelly ne pleure jamais pour les morts, ou alors pas devant les auttres, parfois, il rit pendant les enterrements. Si je meure avant lui, il rira à mon enterrement...
Allez, je ne sais pas, mais... tout cela est bizarre, les arbres taillés et la vie qui f... le camp. A propos pas étonant que les O... IS soeint pasé par ici, j'ai des montagnes des Corbières en photo dans le fond de mon entrée,une photo que j'ai mise là, il y a bien 15 ans et faite il y a plus de vingt ans. Une belle montagne ronde au bout d'une vallée. C'est peut-être le Pech Bugarach. Alors, pas étonnant que les O.. l'ont regardé en passant.
Allez... je retourne à mon travail.
Doofie...
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Pour Doofie,
domino
14:53 Publié dans Arbres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arbres, nature, ville, villes, quatier
mercredi, 26 mars 2014
Les arbres étêtés
Romant-théâtre
Bêtie : Allo, Doofie...
Doofie : Allo, Dummie, quoi de neuf?
Bêtie : Tu connais les arbres de mon quartier, les grands platanes plantés dans les années 60...
Doofie : Oui, j'étais d'ailleurs dégoûtée... Quand j'étais dans ton académie, j'habitais près de chez toi et ils étêtaient ces arbres tous les deux à trois ans.. De plus en plus court...
Bêtie : Oui, et ils continuent. Il y a deux ans, ces arbres n'avaient plus aucune branche. Elles ont repoussé péniblement, et on avait l'année dernière des jolies têtes vertes, pas trop grandes, mais rien à voir avec les grands arbres qu'il y avait encore quand on est arrivé ici, des arbres magnifiques qui en 30 ans n'avaient jamais été taillés.
Doofie : Oui, je m'en souviens... ce sont d'ailleur tous ces arbres qui nous avaient attirés Schnelly et moi, dans ce quartier, tous ces arbres magnifiques.
Bêtie : Oui, mantenant le printemps est tardif, même s'il n'a pas fait froid... il n'y a que quelques bourgeions sur ces arbres, on attend la verdure avec impatience, et vlan, on est en train de nous empêcher de la voir, ils sont là avec leur camions plein de branchages et leur échelle et sont encore en train d'étêter les platanes de notre quartier parce que quelques personnes ont râlé contre les feuilles mortes en automne.
Doofie : Dans ma ville natale, elles jonchent encore le sol en automne, on ne les ramasse même pas, on trouve ces tapis dorés magnifiques, même les voitures roulent dedans. Les arbres sont immenses.
Bêtie : De plus, ici, on ne peut même pas dire que ces arbres gêneraient les fils électriques parce que ceux-ci sont enterrés dans le sol des trotttoirs, il n'y a même pas de ligne électrique en l'air, les lampadaires ont leurs fils qui rentrent dedans par en-bas.
Doofie : Partout ailleurs, il y a des arbres plus haut que les maisons et souvent même plus haut que des appartements de quatre étages. Tu n'as qu'à aller à Paris, les arbres sont immenses et tout le monde veut les garder ainsi, parce que dans les grandes villes, on a besoin d'oxygène.
Bêtie : En plus faire la taille des arbres au printemps, c'est aberrant; on ne taille jamais les arbres à la montée de sève, sinon, ils n'ont pas le temps de cicatriser et ils perdent leur sève par leurs plaies.
Doofie : Ils ont attendu les élections pour tailler les arbres?
Bêtie : Oui, je n'ai pas été votre, c'était la liste du maire apolitique contre certains de ses anciens adjoints apolitiques comme lui, avant ils étaient sur la même liste. Deux listes seulement, les adjoints contre le maire...ce sont les querelles internes. Je ne sais pas s'il y en avait contre la taille des arbres, mais apparemment c'est le maire qui est pour la taille des arbres et qui a gagné.
Doofie : Et tu crois que l'autre liste était contre la taille des arbres.
Betie : Les programmes n'étaient pas explicites : abstention! Que ce soit d'un côté ou de l'autre, ils sont contre la nature qu'ils ont à profusion autour d'eux. On voit bien qu'ils n'ont pas passé leur enfance dans une grande ville dans une rue où toutes les maisons étaient pareilles avec du pavé entre les deux rangées qu se faisaient face, et il fallait bien marcher cinq à dix minutes pour arriver dans les avenues où il y avait des arbres. De plus les panachages n'étaient plus autorisés, sinon j'aurai enlevé le maire et quelques uns de ses anciens adjoints.
Doofie : Il faut que les arbres soient plus haut que les maisons, cela les dissimulent à certains yeux aériens...
Bêtie : Oh, Doofie, arrête... tu ne vas pas encore parler de cela... Mais si tu veux, les arbres cela amène les oiseaux, tous les matins ici avant le lever du jour, on entend les rossignols. Ou les merles... Magnifique...
Doofie : Oh, tu as de la chance... ici, on entend les grillons...
Bêtie : Ah! Cela fait longtemps que je n'en ai pas entendu...
Doofie : Il faudra descendre chez nous aux prochaines vacances... on ira sur la camping au bord de la piscine..
Bêtie : D'où l'on voit la mer scintiller au loin entre deux collines...
(Letimotiv du roman-théâtre!)
Bêtie : J'espère qu'ils ne sont pas en train de déloger les merles et les rossignols..
Doofie : Les rossignols comme to, ma Bêtie...
Bêitie : Ou plutôt comme toi, ma Doofie... Tiens, est-ce que tu sais que j'ai fait un contre-ut #. J'ai vérifié sur la piano du prof de musqiue.
Doofie : Un contre-ut #? C'est bien ma Bêtie, tu redevins soprano comme dans notre jeunesse...
Bêtie : Oui, ma Doofie..
Doofie : Il faudra que je vérifie ma voix... (Doofie joue quelques notes de guitare qui ressemblent à des arpèges sur quinte et chante en même temps à l'octave au-dessus, car la gutare est écrite une octave plus bas...) Contre-ré! crie-t-elle victoreusement!
Bêtie : Oh, je suis battue, mais pour des femmes qui comencent à aller vers le 3ème âge comme nous, avoue quel l'on chante encore bien, surtout après avoir passé une bonne partie de notre vie à râler sur les élèves paresseux.
Doofie : Oh! Oui! Nous aurions dû faire chanteuse...
Bêtie : Ou politiciennes pour éviter que l'on taille trop souvent les arbres du quartier.. Pour en revenir aux élections, dans la ville d'à côté, la liste d'opposition est une liste contre l'urbanisme à outrance. Ils ont démoli un ensemble architectural des années 80 avec une place où l'on faisait la fête des associations, deux collèges, un lycée technique, pluseurs blocs d'HLM (passe encore pour les blocs rectangulaires), un pont, qu'ils ont remplacé par un pont suspendu de type Golden Gate, au dessus du chemin de fer... ils ont démoli les vieilles maisons du quartier de la gare, enlevé les arbres centenaires des jardins de ces maison pour construire un centre commercial qui va faire qu'il va y avoir la cohue du côté de la gare... ils voulaient mpeme enlever la salle de spectacle à l'acoustique magnifique qui avait été construite dans les années 80. Bref.... tout cela en même pas 5 ans, les gens ne reconnaissent même plus leur ville. Alors, le maire va sûrement y perdre les élections : les petits comerçants vont voter contre lui, mais aussi les cheminots qui ont pleuré quand on a enlevé leur pont. Par contre, le dossier des deux passages à niveaux entre lesquels les voitures se trouvent parfosi coincés pour un bon moment (quand c'est fermé derrière et fermé devant) , si bien que tout le monde évite de passer par là, ce dossier là est au point mort depuis que je suis arrivée ici dans les années 70!
Doofie : Oui, je m'en souviens aussi de ces passages à niveaux, dit Doofie..
.../...
Pour Doofie et Bêtie
domino
16:08 Publié dans Arbres, la politique de mon i-grimoire | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 21 janvier 2014
Villes du futur
Les villes du futur
Dans les villes du futur, il ne faudra plus construire en hauteur. Mais faire des maisons d'au maximum deux étages. Ces maisons si la ville est actuellement entourée de verdure, devront être construite dans la périphérie de la ville sous le couvert des arbres. Aucun arbre dans le cas de champs ou de pâtures ne devra être enlevé. Si l'on construit dans un bois aux abords de la ville, il ne faudrait enlever en arbres que la taille de la surface de chaque maison. Par contre, là où il y a des champs ouverts à l'endroit où l'on construit, il faudra mettre les maisons sous le couvert des arbres.
Dans ma jeunesse (années 60/70) on construisait les maisons de riches dans des bois ou dans des forêts. C'est à cette époque que l'on a vu fleurir, dans les environs du Touquet ou dans les forêts d'Hardelot, des villas de riches, parfois aux toits de chaume et aux allures de maisons de contes de fée. Toutes ces maisons sont restés sous le couvert des arbres. Même dans ma ville, les maisons des riches étaient construites de l'autre côté du parc, qu'elles avaient l'air de prolonger. De grandes barrières de bois montraient l'entrée des propriétés, dont on voyait à peine la forme des maisons qui disparaissaient sous le couvert des arbres.
Selon la région, on pourrait étendre ce type d'habitat à d'autres types d'arbres, mais sapins et pins et autres essences à feuilles persistantes peuvent davantage produire d'oxygène encore en hiver, c'est pourquoi dans les régions où les arbre sont à feuilles caduques, il faudrait alors faire dans les quartiers « résidentiels » démocratisés un mélange d'essences caduques et persistantes de façon à assurer le couvert des arbres toute l'année.
C'est souvent non loin de la mer, dans les terrains sablonneux que l'on trouve ce genre de maisons blotties sous le couvert des pins, ou dans les Landes; il serait bon de démocratiser ce type d'habitat :
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parce qu'il y a davantage d'oxygène dû aux arbres; cet oxygène profite à l'atmosphère en général et aux quartiers en question.
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parce qu' ainsi on ne peut voir les maisons du haut (vue aérienne),on peut seulement les deviner, et encore! Sauf l'éclairage la nuit, qui doit être installé assez près du sol et non sur de grands lampadaires, rien ne permet de distinguer ces quartiers « camouflés ».
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parce que c'est agréable pour les gens de se promener dans de tels quartiers où l'on pourrait installer des chemins de promenades entre les maisons.
Ces quartiers ne devraient pas être aux rues rectilignes, mais les rues doivent faire des plans courbes, irréguliers. Ou bien les rues suivre des plans en forme géométrique ronde mais pas trop visibles d'en haut ou en étoile autour d'une place centrale. La place centrale qui peut abriter quelques commerces de détail, et une supérette pas trop grande, et d'autres commodités comme une église, une piscine, une salle de quartier polyvalente, une bibliothèque, un centre d'enfants et de jeunes.
Aux alentours de ces quartiers mais à l'extérieur on construirait une école à plusieurs niveaux (du jardin d'enfants au lycée, où les jeunes des classes plus élevées pourraient revevoir leur enseignement par internet, si on ne peut faire déplacer assez de professeurs. Mais ils resteraient jusqu'aux abords de l'université dans leur quartier.
Ce centre scolaire serait sous le couvert des arbres, en petites unités sans étage, mais avec des galeries et des allées couvertes conduisant d'un bâtiment à l'autre, on trouverait à proximité un stade et une piscine réservée aux scolaires. Il serait relié au quartier par une allée couverte bordé d'arbres, qui traverserait éventuellement un bois. Là où il n'y a pas d'arbres on en planterait pour qu'ils soient assez grands rapidement.
Pour les très vieilles personnes qui le désire ne voulant plus rester dans leur maison, c'est à dire le désirant, on construirait des quartiers de petites maisons sans étage avec une cantine au milieu, et un petit centre médical occupé en permanence par quelques personnels de santé, ceci sous le couvert des arbres et uniquement pour les personnes ayant toujours habité le quartier, de façon à ce qu'ils puissent rester près de leur famille.
Aux alentours du quartier une ou plusieurs prairies recevraient des éoliennes pas trop hautes et/ou des plaques solaires, destinées au chauffage du quartier. Ainsi il n'y aurait aucune fumée par dessus les maisons.
Tous les circuits téléphoniques et d'électricité et les circuits d'eau seraient enterrés dans le sol des routes.
Il y aurait pour les voitures des garages à l'extérieur des maisons donnant directement sur la rue et entourés d'arbres et des parkings pour les visiteurs ou des places de parking le long des rues, mais couverts d'arbres.
Je viens de m'être endorme en écrivant et j'ai fait un rêve qui m'inspire. Les maisons seraient assez grandes pour que les gens s'y sentent à l'aise et puissent y vivre de nombreuses années. Les maisons auraient deux parois. Dans la partie interne se trouverait une maison normale, mais avec des ouvertures assez petites contenant les chambres à coucher et les pièces de séjour, cuisines et salles de bain d'hiver. Dans la partie externe aux parois de verre, emplies de plantes, un peu comme des vérandas mais plus solides (avec des toits en dur et pas en verre), on metrait les pièces de séjour d'été, et des bureaux d'été, mais les livres et autres instruments de travail seraient dans la maison intérieur et ces bureaux ne serviraient que de bureaux d'agrément où l' on transporterait en été ce dont on a besoin pour la demi-journée.
Chaque famille aurait deux ou trois chambres supplémentaires pour recevoir la famille qui habite loin ou des correspondants étrangers pour les enfants.
Dans une rue, comme il ne s'agirait pas de quartiers richissimes, mais de quartiers résidentiels démocratisés, on pourrait regrouper les maisons à plusieurs, mais avec des plans différents du rang d'oignon mitoyen. Par exemple, on pourrait les mettre en vis à vis ou par quatre ou six autour d'une placette, mais assez serrées pour que l'on puisse se venir en aide et se parler. Les mitoyennetés seraient alors partielles et ne pourraient toucher qu'un pan de mur, ou la moitié ou le tiers d'un mur. Mais on veillerait à ce que chaque maison ait son jardin individuel. Les groupes de maison qui formeraient comme des grappes,ne seraient pas trop éloignées les uns des autres, de petits sentiers seulement les sépareraient entre des haies.
Dans de tels quartiers les gens se parlent souvent plus que dans les blocs, car ils auraient envie de s'arrêter sous le couvert des arbres, et ils parleraient entre voisins par dessus les haies.
Les écoles seraient conçues comme les maison. Sur le pourtour des bâtiments on pourrait installer de l'autre côté d'une galerie qui donnerait dans les classes vers le bâtiment en dur des petites salles de travail avec bureaux sous des vérandas, où les professeurs et les élèves plus âgés qui veulent travailler individuellement ou par petits groupes pourraient s'isoler. Ces vérandas seraient emplis de plantes exotiques. Les bâtiments pourraient avoir un plan carré avec quatre classes chacun de même niveau se tournant le dos, avec des portes intérieurs allant de l'une à l'autre, une porte extérieure donnant sur la galerie et des petites salles dans les vérandas tout autour du bâtiment.
Dans les quartiers dont je parlais avant, les quartiers où les riches faisaient construire dans les années 60/70, par exemple au bord de la mer, les arbres dépassaient souvent la taille des maisons, même grandes et celles-ci étaient dissimulés dans la verdure. On ne comprend pas bien ces gens qui râlent contre les arbres et contre quelques arbres seulement parce qu'ils doivent ramasser quelques feuilles d'automne. Pour vivre heureux vivons cachés, vivons sous les futaies ombragées. Jadis les êtres humains vivaient dans les forêts avant qu'on ne les défriche. Leurs chaumières et huttes étaient souvent placées dans les bois ou dans les clairières. Mais souvent les arbres dissimulaient les maisons. Il serait bon de revenir, au moins pour les nouvelles maisons que nous construisons à ce genre d'habitat plus humain.
Bon, encore une chose, l'éclairage. L'éclairage doit être à la fois efficace pour éviter que les piétons ne tombent la nuit, mais si je regarde mon quartier, mis à part le samedi soir, ils sont très rares dans mon quartier et pour que les voitures puissent se voir. Mais il ne doit pas non plus être trop voyant de l'extérieur. Il faudrait que l'éclairage ne soit pas placé très haut sur de grands lampadaires, mais je n'aime pas non plus quand je rentre le soir, me trouver dans le sombre. Il faudrait bannir les lumières oranges des villes, celles-ci sont peut-être efficaces sur les grands carrefours d'autoroute, mais ces lumières oranges sont tout à fait non naturelles dans les quartiers résidentiels, Les lampadaires devraient donc avoir leurs lumières tournées vers le bas et non vers le haut pour ne pas éclairer le ciel et les nuages ce qui indique l'emplacement des habitats humains et fait surtout de la pollution lumineuse qui empêche de bien distinguer les étoiles. Leur hauteur ne devrait pas excéder celle du premier étage des maisons. Les lampadaires des quartiers résidentiels et même des centre-villes devraient être en lumière blanche comme jadis. Ils devraient avoir des abat-jours qui dirigent leur lumière vers le sol. Ils devraient être placés près des entrées de maison et de garages et les jardinets devant ne pas avoir des allées de plus de trois mètres par rapport à la haie qui donne sur la rue, de façon à ce que les personnes qui pourraient allumer un éclairage momentané dans leur jardinet en rentrant le soir ou en sortant le matin, par exemple avec l'aide d'une télécommande ne soient pas dans le noir.
Les éclairages devraient s'éteindre automatiquement quand il n'y a pas de mouvement détecté à l'extérieur des maisons dans le quartier. Pour les personnes qui ne supportent alors pas le noir complet chez elle et dans leur chambre, on pourrait mettre des veilleuses dans les pièces où ils se déplacent la nuit pour qu'ils n'aient pas à allumer la lumière.
Les éclairages de rue s'allumeraient automatiquement et progressivement par rapport à la provenance d'un mouvement qu'il soit de piéton ou de véhicule, mouvements au sol uniquement, mais les lumières resteraient fermées en cas de mouvement dans l'air (avion ou ULM).
Voilà comment on pourrait vivre plus heureux sous les frondaisons et cachés : pour vivre heureux, visons cachés, mais qui a dit cela?
domino
05:18 Publié dans Arbres | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 11 octobre 2010
Roses et avion
Mon roman-théâtre (suite) :
Pendant que Doofie travaillait sur sa terrasse cette après-midi, il s'est passé deux choses étranges :
- Doofie a découvert que le seul rosier qu'elle n'avait pas taillé, c'est à dire le seul rosier qui lui reste derrière, a été réduit à l'état de deux branches d'une vingtaine de centimètres de haut, deux vielles branches de son tronc noueux, alors que d'habiture sont rosier culmine à 1 mètre 70 environ. Elle a demandé à Schnelly. "C'est toi qui a fait cela?", et Schnelly, ahuri, a répondu que non. Donc une tierce personne est venue dans leur jardin couper le rosier aussi court qu'il n'a jamais été... Intrusion, violation de domicile (Schnelly et Doofie sont en propriété indivisible...); Doofie ne sait plus à quel saint se vouer.... Et pourtant, c'est bien eux les propriétaires, 500 € d'impôts lfonciers, et 700 € d'impôts locaux à payer en octobre et novembre, en plus des impôts sur le revenu, mensualisés. Et le rosier aux magnifiques roses de porcelaine, situé devant le salon, réduit à sa plus simple expression, deux bâtons de bois, alors que d'habitude, à cette époque-ci, il donnait encore...
- Des avions sont passés à très basse altitude, alors que par ici, ils passent rarement à basse altitude, mais avec un bruit énorme... un bruit métallique qui résonnait dans les oreilles, à en faire vibrer les tympas et à en faire mal aux oreilles. Qu'est-ce? Une puissance étrangère violant l'espace aérien de notre beau pays? On a presque l'impression que ce bruit est fait exprès pour rendre les gens d'ici malades.
Bon, violation de domicile, violation de l'espace aétien, voilà deux points communs pour ces deux bizarreries.
domino
02:34 Publié dans Arbres, Bizarreries i-grimoirienne.... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : avion, intrusion, fleurs
samedi, 02 octobre 2010
Pleurer pour les arbres....
Doofie écrit dans son journal :
Il n'y a pas que moi qui pleure pour les arbres et les oiseaux (Tiens! Les oiseaux commencent à revenir, les pies sont revenues sur le campus, et hier j'ai entendu un oiseau chanter près de ma façade, on l'entendait bien, pas dans le lointain.
Bon, en tous cas, sans qu'on leur donne de préavis, les oiseaux des parcs et avenues de Stuttgart voient leurs arbres tomber, alors ils vont aussi déserter la ville en signe de protestation, comme ces 10 000 habitants descendus dans la rue hier pour manifester contre le projet Stutgart 21. La télé allemande montre des gens qui pleurent lors de l'abattage des premiers arbres.
Qu'est-ce que c'est Stuttgart 21? C'est la construction d'une partie de la ligne de train rapide (genre TGV) Paris-Budapest. Ligne dont on a prévu qu'elle traverserait Stuttgart. Et pour cela on démolit des parcs, des avenues et des maisons. Les travaux ont d'ores et déjà commencé;
Hier la police a tiré sur les manifestants dans le parc avec des canons à eaux et des gazz lacrymogènes. Il y a eu 100 blessés dans le parc, essentiellement des jeunes de lycées et collèges blessés aux yeux. En France, on fait un tas de tralala autour des blessés de la Love Parade et on ne parle pas de ces blessés-là.
Dans les commentaires sur le site d'une télévision une dame s'exclame : la seule liaison ferroviaire directe qui existait entre Paris et Budapest a été supprimée depuis un an... et ils démolissent pour en construire une autre....
C'est comme le Paris-Moscou, il croisait le Calai-Bâle ou plutôt le Londres-Milan-Naples dans une petite ville non loin de chez moi (c'est moi Doofie qui parle, pas l'auteure du blog, domino!). De cette petite gare à la croisée des chemins, on prenait le train avec les élèves pour aller en jumelage en Basse-Saxe et le train était direct, ou bien on prenait le train pour Paris à n'importe quelle heure de la journée et le train direct pour Bâle en Suisse, ou pour Metz ou pour Strasbourg. Maintenant pour faire ces trajets il faut changer plusieurs fois ou faire des trajets par la grande métropole régionale.
Il y avait encore les wagons de la Mitropa qui passaient par là. La grande époque feroviaire. Mitropa étant la compagnie des wagons restaurants et wagons-lits d'Europe Centrale. Il y avait beaucoup de métiers liés au train : le restaurateur qui passait dans les couloirs avec ses cafés et ses sanwichs, le surveillant du wagon-lit qui avait sa cabine au bout de chaque wagon. Tous ces métiers supprimés ont prvoqué du chomâge.
Bon, revenons à l'Allemagne, ils démolissent une partie de Stuttgart pour faire passer le train. Angela Merkel est pour, le SPD et les Verts sont contre, ils comptent sur ces manifestations et celles contre la prolongation de durée de vie des centrales atomiques qui vont fonctionner 20 ans de plsu que prévu avant d'être remplacée par les énergies entièrement renouvelables comme celle du vent (manifestations à Gorleben ces derniers jours) pour obtenir un revirement politique. Comme dans les années 50 le SPD utilise les manifestations pacifistes à l'époque, écologistes aujourd'hui pour agrandir son électorat.
Le projet est appelé par la télé un "gigantesque programme de démolitions".
Les tenants du projet disent qu'on ne peut plus reculer, vu déjà tout l'argent qui a éé investi dans ce projet (pour la planification, payer les urbanistes, les architectes, etc...) Et ne pensez-vous pas que l'on dépense les denires publics et l'argent des contribuables pour rien?
Ceci dit, c'est en tant que Doofie, personnage du roman-théâtre de domino : en tant que Doofie, je suis contre tout abattage d'arbre, car l'arbre est l'habitat des oiseaux, notre oxygène et nous embellit le paysage.
Bon, je suis aussi contre les trop grandes et trop rapides modifications de paysages urbains (et ruraux, cela va de soit). Ces modifications accompagnées de leurs démolitions et de la suppression d'espaces verts, rendent les gens qui habitent ou habitaient ces quartiers malheureux. Alors, avant de penser à faire des liaisons rapides (après tout ceux qui ont de l'argent pour prendre ce futur train, en ont aussi pour prendre l'avion!), pensez à tous les gens et animaux que vous rendez malheureux!
Et que vivent les oiseaux!
Doofie
Pour Doofie, mon personnage de roman-théâtre
domino
07:14 Publié dans Arbres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, allemagne, stuttgart, arbres, manifestations
dimanche, 19 septembre 2010
Doofie prend des mesures pour que les oiseaux reviennent..
(Résumé)
L'empereur qui ne pouvait utiliser son propre magicien pour faire revenir les oiseaux qui avaient déserté les campagnes et les villes de son royaume,. a fait appel à la Doofie, une magicienne vivant sur les frontières de son vaste empire, pour faire revenir les oiseaux dans son pays. Il a donné les pleins pouvoirs en matière de décrets pour faire revenir les oiseaux à Doofie et les premiers oiseaux commencent en effet à revenir sur les frontières des royaumes. Certains se sont même posés sur ce qui reste du sapin de Doofie et de son mari Schnelly...
(suite)
Doofie fait revenir les oiseaux aussi pour l'impératrice, car elle a vu sur une récente photo qu'elle était très triste et qu'elle pleurait, pas seulement à cause des oiseaux, il est vrai, mais à cause des bêtises de sa jeunesse, et parce qu'elle trahit les secrerts de ses amies, mais l'absence des oiseaux rend aussi, sans qu'elle s'en était rendue compte, l'impératrice triste, car elle est musicienne, et les musiciens trouvent leur inspiration dans les chants des oiseaux!
De sa lointaine frontière, Doofie, qui a maintenant les pleins pouvoirs en matière d'oiseaux, a pris les décrets suivants :
- Il est désormais interdit de tuer et de stériliser des oiseaux, quel qu'ils soient.
- Les appeaux sont conseillés, alors que jusqu'ici, ils avaient été inrterdits dans l'empire. Mais on doit les utiliser avec intelligence et en jouer dans les endroits où les espèces concernées logent habituellement, pour les attirer dans leur habitat habituel.
- Il est interdit d'abattre des arbres, car ce sont les maisons des oiseaux, il est interdit de couper les haies courtes, celles-ci doivent pousser si possible à trois mètres de hauteur.
- Des haies sont plantées au travers des champs ouverts une fois la moisson faite, il s'agit de haires bocagères, et de haies contenant des baies à oiseaux, il faut qu'il y ait dans des régions aux champs de blés immenses comme la Beauce au moins un quadrillage de haie tous les trois cent mètres. Des bosquets doivent être plantés à des distances assez proches. Pour que les agriculteurs ne soient pas lésés dans leurs récoltes, on peut mettre des arbres fruitiers. Que les oiseaux affectionnent particulièrement, surtout les cerisiers!
- Dans les parcs et dans les jardins de toutes les vilels on installera des mangeoires (assez hautes pour que les oiseaux ne soient pas mangés par les chats, mais on doit garder la vie sauve au chat aussi, c'est une bel animal, aussi très intelligent), et des nichoirs au printemps. Les nichoirs ne doivent pas avoir des portes trop petites, pour que les oiseaux puissent entrer et sortir facilement, et ne restent pas coincés dedans. Ils auront trois parois et un toit et sur la quatrième paroi on laissera une grande ouverture.
- On plantera des arbres à baies d'oiseaux dans les jardins et les parcs et au bord des chemins.
- On n'emploiera plus d'engrais chimiques et d'insecticides chimiques de façon intempestive, on limitera leur emploi et si possible on s'en débarassera pour faire partout une agriculture biologique.
- On n'emploiera plus d'OGM*, ceux-ci entrainant des modifications dans les plantes que mangent les oiseaux, ce qui entraine aussi une altération de leur santé et pourrait entraîner des modifications génétiques. Ceux-ci sont dangereux aussi pour les êtres humains.
- On veillera à ce que les pilônes électriques et les mâts des lampadaires soient pleins et s'ils sont creux, bouchés hermétiquement en haut (après avoir aidé les oiseaux coincés dans les poteaux à remonter, s'ils sont toujours vivants), de façon à ce que les oiseaux ne viennent plus s'y coincer (Merci Wapiti pour l'article lu quand j'étais au CDI du collège).
- Ces décrets seront mis en exécution dès aujourd'hui. Des amendes seront données à ceux qui tuent ou stéirlisent les oiseaux et à ceux qui abattent les arbres. De même qu'à ceux qui coupent leurs haies trop courtes. On donnera aussi des amendes, à tous les agriculteurs qui n'installeront pas des bosquets et des haies de façon rapprochée sur lerus champs ouverts, et à ceux qui enlèveraient les arbres et les haires des zones bocagères. Mais ces amendes ne seront pas données à ceux qu'on a obligé à enlever leurs arbres avant le décret qui est pris cette nuit même!
Et bien, notre chère Doofie, ma magicienne, princesse de sang royal et impérial, duchesse et comtesse, la vraie héritière des thrônes d'Europe, descendant des deux lignées les plus prestigieuses de la capitale de l'Europe*, Doofie, qui ne peut malheureusement être que personange de mon roman-théâtre, ayant pris ces mesures pour faire revenir nos oiseaux dans nos contrées avant d'aller dormir, ajouta :
"Il faut aussi penser très fort aux oiseaux, mettre leurs photos et des enregistremetns de leurs chants sur Internet pour que les gens aient envie de les revoir, faire des publicités à la télé où l'on entend les oiseaux, bref, les metre à l'honneur, pour qu'enfin, ils refassent entendre leurs jolies voix."
domino
22:02 Publié dans Arbres, Science i-grimoirienne | Lien permanent | Commentaires (1)