dimanche, 27 octobre 2013
Violence météorologique.
Roman-théâtre
Bêtie (au téléphone) : Tu sais quoi, Doofie, au lieu de lire sur le bulletin météo vigilance météorologique, j'ai lu violence météorologique.
Doofie : Oui, en effet, Bêtie, j'ai vu que pour ta région, le bulletin météo n'est pas bon...
(Doofie est en vacances, au camping, là, où l'on voit la mer scintiller entre deux collines, car ce sont les vacances d'automne. Bêtie qui doit la rejoindre pour la fin des vacances, est encore chez elle.)
Doofie Je crois qu'il faut que je fasse quelque chose pour toi et ta région... Car je vois des nuages s'amonceller au dessus de ta région et le vent souffler très fort.
Bêtie : Pas difficile, de dire cela, Bêtie, le bulletin météo dit la même chose!
Doofie : Oui, mais nous pouvons changer le cours des choses.
(Vous ne le savez pas, mais c'est grâce à Doofie que les bulletins météo ne sont pas toujours fiables et que les catastrophes annoncées, n'arrivent pas toujours. )
Bêtie, J'ai essayé tout à l'heure déjà la formule magique que j'employais avec ma soeur quand nous étions jeune. Je n'ai réussi à détourner qu'un gros nuage et le soleil a brillé immédiatement dans un coin de ciel bleu; mais l'effet, n'a pas duré longtemps... de gros nuages et plus de vent sont revenus environ deux heurs plus tard.
Doofie : Bon, et bien, conjuguons nos efforts. Tu as besoin d'une grande magicienne comme moi pour t'aider. Je sais qu'il y a deux ou trois ans, tu avais réussi à faire le beau temps sur le match de foot d'un jumelage, mais ce n'était que des petites intempéries. Ici, il faut d'avantage de forces et surtout que Schelly et Rapidy n'interviennet pas en sens inverse.
Bêtie : Oui, conjuguons nos efforts. Comment allons-nous faire?
Doofie : Appelle vite Gwupie et Idiotie à tes côtés et moi, j'appelle Dummie, Sottie, Foolie, et Blödie qui sont avec moi sur le camping. Tu m'entends au téléphone. Nous nous tenons dans la direction de ta région, d'ailleurs, nous voyons quelques nuages dans le lointain, sur lesquels nous allons nous concentrer.
Bêtie : Attends, Doofie, je viens d'appeler Idiotie et Gwupie au téléphone, elles arrivent à grands pas. Ah! Je les vois au bout de la rue, les voilà. Dans quelques mintues, elles seront là.
Doofie : Bien, dit Doofie, j'attends.
(Doofie entend des smack smack dans le téléphone).
Doofie : Bien j'entends qu'elles sont là.. tenez vous toutes sur le pas de la porte et regardez bien les nuages pour "les nuages" et les arbres qui bougent pour le vent.
Idiotie : Comment tu sais qu'il y a des arbres qui bougent?
Doofie : C'est évident, s'il y a déjà du vent... Alors, allons-y, je dis ma formule et vous répétez toutes en coeur, en vous concentrant sur les choses dont on parle dans la formule, vous regardez en même temps méchamment les nuages et souriez quand vous évoquez le soleil.
Bêtie : Bien, nous répétons après toi.
Dummie : Nous aussi.
(Leurs regards farouches s'allient en se concentrant tour à tour sur les nuages et sur les cimes tanguantes des arbres... .. (formule magique : impossible à dévoiler ici). (répétition de la formule magique, etc..)
Doofie : Ah, je vois déjà vos nuages qui s'écarte, concentrez-vous sur la zone de ciel bleu et essayez de l'agrandir... pensez au soleil qui doit briller et aux étoiles qui devront briller cette nuit).
Bêtie : Cela vient Doofie, le temps s'éclaircit déjà, on peut étéindre la lumière qu'on avait allumée tout à l'heure.
Doofie : Chut! Concentre-toi Bêtie, on entend encore du vent, faisons partir le vent surtout..
(Encore des formules magiques, répétées par le choeur des amies de Doofie...)
Idiotie : Oh! çà y est, il y a du soleil!
Doofie : Chut! Il faut continuer, chasser les nuages vers la mer, les farie partir de votre région, vite, vite... Répétez encore après moi. (Formules magiques...)
Bien, il faudra que nous reprenions cet exercice encore à la tombée de la nuit, et aussi plusieurs fois pendant la nuit, et surtout demain matin...
Bêtie : Merci Doofie, pour ton aide... Mais j'entends encore beaucoup de vent, une rafale..
Doofie : C'est normal qu'il y en ait encore un peu, le vent chasse les nuages, mais on va lui dire d'y aller doucement (formules magiques, répétées par le choeur des amies de Doofie)...
Bêtie : Il y a un peu de ciel bleu, encore...
Doofie : Oui, tout danger est écarté, mais il faudra encore répéter un peu les formules magiques...
......................
(Un peu plus tard)
Bêtie : Oh, je viens de relre le bulletin météo, et il est écrit : Adoucissement météorologique, Doofie...
Doofie : Bien, Bêtie, on tient le bon bout...
Pour Bêtie, Doofie, Dummie, Idiotie et Cie
domino
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mercredi, 23 octobre 2013
Au temps où les estrades existaient...
Roman-théâtre
Du journal de Dummie
(Ma personnage de roman-théâtre, Dummie, est celle qui a le plus les pieds sur terre. De plus, c'est la conseillère pédagogique de Sweetie, qu'elle retrouve au bout de deux ans, dans une autre académie, le hasard fait parfois bien les choses... après que Sweetie ait dû repasser son CAPES parce qu'elle avait râté deux fois son stage de CAPES, mais comme elle est bonne en allemand, elle a réussi le cncours pour la deuxième fois immédiatement).
Je me suis fait une réflexion. Actuelement, la plupart des classes n'ont plus d'estrade. Et je me dis que l'estrade donnait une certaine autorité au professeur,et non seulement cela, lui permetttait d'être plus haut que ses élèves et de superviser mieux ses classes et de voir mieux les élèves du fond.
Voilà,déjà au tableau les petites professeures paraissaient plus grandes. Quand j'étais jeune, j'ai eu pendant plusieurs années de suite une naine comme professeur d'anglais. Elle était vraiment toute petite, mais je peux vous assurer que du haut de son estrade, elle était respecttée. Et qui plus est, grâce à l'estrade elle arrivait à écrire assez haut sur le tableau, elle avait d'ailleurs une très belle écriture en script.
Moi, je suis petite. Si en quatrième, j'ai encore quelques élèves plus petits que moi, souvent des garçons qui se mettent à grandir plus tardivement que les filles, mais deviennent plus grands ensuite, tous mes élèves de troisièmes, filles et garçons sont plus grands que moi (je ne sais pas si c'est moi qui ai rapetissé, mais je vois que dans le métro, beaucoup de femmes même jeunes, sont de la même taille que moi, et par conséquent, je pense que c'est cette génération-là (les actuels collégiens) qui est particulièrement grande), les troisièmes sont tous, filles et garçons, plus grands que moi et souvent les filles me dépassent même d'une tête.
Pourtant, par rapport à ma génération, j'étais considérée comme de taille moyenne (1m 64,5). En fait la taille moyenne de l'époque, est devenue une petite taille pour maintenant. Par rapport à ma mère, sur la fin de sa vie, je la dépasais bien d'une tête. Elle était devenue toute petite. Car ma mère avait rapetissé, mais seulement vers ses 80 ans et pas aussi tôt que moi, si j'ai rapetissé!
Maintenant, certaines élèves mettent peut-être des talons assez hauts (sous forme de talons compensés, ça se voit moins que des haut-talons), alors qu'à notre époque c'était interdit en classe. D'ailleurs tout était interdit : seules les couleurs dans le bleu et le blanc étaient autorisées, pas droit à une ligne rouge dans les chaussettes, les pantalons étaient interdit pour les filles, le maquillage était interdit, ne parlons pas des piercings et autres : cela n'exisait qu'en Afrique, mais pas en Europe. Même les bijoux devaient rester discrets : fines châines de cou, et fins bracelets.
Ceci dit, je voulais simplement vous parler de l'estrade. L'estrade donnait une certaine hauteur au professeur, une certaine distance par rapport à ses élèves, et il était plus respecté! De plus, c'était plus facile pour le professeur d'écrire en haut du tableau, car beaucoup de tableaux n'ont pas été abaissés quand on a supprimé les esstades et les petites femmes, comme moi, n'arrivent plus en haut. Je reigole quand même quand des filles de qutrième,qui ne se rendent pas compte qu'elles ont grandi, veulent monter sur une chaise pour écrire en haut du tableau, alors qu'elles font 1 mètre 70!
Quand on a enseigné longtemps avec des grands de lycée, on est dailleurs embêté quand des petits veulent monter sur une chaise pour écrire la date au tableau.
En fait, on voit que dans les collèges qui accueillent des élèves de taille enfant et des élèves de taille adulte, les meubles sont très mal faits pour les petits.
Dans les écoles primaires, il y a généralement des meubles plus petits pour les CP que pour les CM2, car les élèves restent la majorité du temps dans leur classe. Alors que dans les collèges les meubles sont mal adaptés aux sixièmes. Les agentes spécialistes dans les néttoyages de surface (on ne peut pas dire "femme de ménage") laissent généralement les chaises sur les tables après le ménage et le matin les petits sixièmes doivent les remettre par terre et alors j'en vois qui maninpulent ces chaises plus grandes qu'eux avec une certaine difficulté et j'ai toujours peur qu'ils se fassent mal.
Ces chaises sur les tables sont d'ailleurs une source d'accident : il peut même arriver que des grands élèves, cognent un voisin sans le vouloir en remettant la chaise en place surtout quand les rangées sont serrées.
Comment faisait-on le ménage à l'épqque des bancs; quand j'étais en classe, encore en seconde on avait des pubpitres à deux places, qui formaient comme des petits bateaux. Les sièges étaient soudés aux tables par des barres de fer, et formaient comme des petites barquettes. A l"école primaire on était assis sur des longs bancs de bois accrochés aux tables à chaque bout de la rangée. Les pupitres avaient des trous pour les encriers. Régulièrement, on allait en file au robinet de la cours nettoyer nos encriers. Et atention, si on faisait un pâté sur le cahier, la note de soin diminuait!
Enfin, l'avantage de l'estrade c'était que il nous permettait de mieux superviser la classe en restant à notre place, et de faire cours assis en dominant les élèves.
Par ailleurs, les élèves savaient que c'était le domaine réservé du professeur et ne montaient pas sur l'estrade quand ils venaient poser une question en fin d'heure.
L'inconvénient étant que l'on se prenait parfois les peds dans le bord de l'estrade, ce qui fasait trébucher et provoquait imanquablement un éclat de rire chez les élèves alors attention où l'on met les pieds!!!
Actuellement, il arrive parfois que les tables des élèves sont collées au bureau du professeur et alors gare à vos affaires. C'est là que des copies peuvent être échangées dans vos tas, par des copies préparées d'avance, les carnets de correspondances que vous avez demandé aux élèves retournent discrètement à leur possesseur pendant par exemple que vous écrivez au tableau. Des noes qui changent sur votre cahier de note (mais généralement, ça se voit!)
La position surélevée du bureau du professeur par rapport à ceux des élèves pourrait éviter cela.
Bien sûr, la donne est différente dans les cours d'adultes où je travaille à la même grande table qu'eux autour de laquelle, nous sommes assis comme des convives à un banquet. Le talbeau est derrière un grand espace vide et je me lève pour écrire au tableau. C'est d'ailleurs mieux quand les tables sont réunies en une seule que lorsqu'elles sont en cercle ou en U. Car cela intimide alors moins les élèves, car les élèves adultes sont généralement (à l'heure actuelle) plus timides que les élèves de collège.
Par contre, à l'étranger, comme à l'université française, j'ai remarqué qu'en langue débutant, les professeurs s'approchent de l'élève pour lui poser une question personellement, par exemple quand ils font le tout de la table et personellement, ça me fait peur quand le professeur, souvent une femme, se trouve juste devant moi et me questionne en parlant dans sa langue, peur de ne pas comprendre, de répondre à côté, de faire une faute, et obligation de répondre. C'est pour cela que je ne réponds pas tojours tout de suite et qu'il me faut un temps de réflexion.
Bref, aller au devant de l'élève : de temps en temps... mais avec un grand groupe assez jeune, rester sur son estrade, bien planté en haut ne serait pas si mal non plus...
Dummie
__________________
Pour Dummie,
domino
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vendredi, 18 octobre 2013
Minimalistes
Du journal de Idiotie
J'ai remarqué en faisant des remplacements que beaucoup de mes collègues d'allemand étaient assez minimalistes. Je veux dire que quand je prends des troisièmes LV2 et que je me rends compte qu'ils n'ont pas vu le présent des verbes forts en a et en e (personne dans la classe), je me pose quand même des questions. La pupart n'ont jamais vu les temps du passé. Même l'année dernière à des troisièmes bilangues qui faisaent de l'allemand depuis 3 ans, Monisieur JeSaisTout, agrégé d'allemand maintenant retraité, qui les a eu en Décembre a dû faire le présent, et j'avais commencé avec eux en janvier le passé et les listes de verbes forts et quand j'ai donné des interrogations où il fallait faire des phrases au prétérit et au passé, ouh là! Que c'était difficile! Pour eux! Et le principal m'a convoquée en disant que je ne leur donnais pas de choses assez difficiles! Que je ne faisais pas le programme... Mais enfin, comment voulez-vous apprendre le subjonctif 2 avant de savoir parfaitement le prétérit, puisque le subjonctif 2 se forme à partir du prétérit. On peut pas apprendre les chose compliquées d'une langue, si on n'a pas vu auparavant les choses simples.
Actuellement, les 3ème mélangées LV2 et LV1 trouvent excessivement difficile d'appendre des présents de verbes forts, mais, ceci dit, à part un paresseux, ils ont presque tous tout bon à leur DS sur les verbes et les subordonnées.
Certes, il y a un certain phénomène d'oubli pendant les grandes vacances, mais de là à dire "On n'en a jamais parlé!". Toutes mes classes de quatrième LV2 de l'an dernier ont vu les verbes forts en a et e, de type "Ich fahre, du fährst, er fährt" et "ich nehme, du nommst, er nimmt".
Maintenant presque tous les profeseurs font des activités manuellles pendant le cours : Exposés muraux, sous forme d'affches. J'ai dit un fois à un stage PAF que j'avais fait faire des affiches à des élèves (on faisait u chapitre sur le tourisme en Allemagne en 4ème LV1) et tout de suite, tout le monde a enclenché sur les affiches corrigées par le professeur et vlan, plus d'interros, plus de leçons apprises. Certains professeurs ne font plus que des "Tâches finales" sous forme de devoir maison et d'affiches. Mais enfin, je n'ai jamais dit qu'ils devaient généraliser ce que j'ai fait durant un seul cours!
Mais moi, je pense qu'avec les tâches finales, on est devenu très minimalistes, on fait des choses plus agréables pour les élèves, mais ils ne font pas attention à la correction des phrases et à la grammaire. Même dans un collège où la professeur avait travaillé en cinquième déjà sur des thèmes très élaborés, j'avais remarqué que les élèves très gentils, silencieux et motivés, faisaient beaucoup de fautes de conjugaisons, sans parler de celles de déclinaison.
Là on je passe, je suis obligée de refaire la grammaire par A + B. Alors que je sais pertinemment qu'avec la collègue que je remplace, les élèves risquent de ne jamais entendre parler de cas, j'ai déjà donné les noms des quatre cas aux quatrièmes LV2. au moins, ils en auront entendu parler. Il n'y a que les trois ou quatre latinistes de certaines classes qui ont entendu parler de déclinaison. Et pourtant, je me souviens de mon premier cours de latin en 6ème : il y a six cas, apprenez leurs noms par coeur et la fonction à laquelle ils correspondent et en plus la déclinaison de rosa, rosa, rosam, rosae, rosae, rosa, rosa, rosa, rosas, rosarum, rosis, rosis... avec l'air de Jacques Brel à la clef. 2ème leçon,, déclinaison de "dominus", 3ème leçon, déclinaison de puer, le tout par coeur.
2ème leçon d'allemand en 4è LV2, on se récitait par coeur dans la cour : der, des, dem, den et pas le même ordre qu'aujourd'hui : der, den, dem, des...Ils ne le récitent plus dans la cour, estimons-nous heureux,s'ils récitent l'alphabet.
Mes 3ème LV2 hier : Qu'est ce que ça veut dire mit, Madame? J'avais écrit "mit + D " au tableau pour rappeler le cas de "mit", mais ils ne le savaient même pas. Et même chose pour "oder", "aber", etc...
Alors que nos bonnes vieilles méthodes de langues vivantes, assorties de quelques exercices structuraux, étaient vraiment l'idéal, pourquoi s'est-on compliqué la vie avec des livres très compliqués, dont personne, à les regarder au premier abord, ne sait comment il doit les utiliser.
Pour Idiotie,
domino
04:32 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 16 octobre 2013
Trombinoscope
Roman-théâtre
Du journal de Bêtie
C'est embêtant de ne pas avoir de trombinoscopes (ils ne sont pas encore faits à cete époque de l'année scolaire). Il y a l'un des deux collèges où j'ai 24 élèves dans 4 classes, et je n'arrive pas à retenir les noms aussi vite que lorsque j'ai les trombinoscopes.
En plus, comme c'est un collège où je n'avais pas encore travaillé, ce ne sont pas des noms de famille dont j'ai l'habitude (quand on travaille dans des lycées ou des collèges en petit micoscome, on a souvent les mêmes noms de famille qui reviennent dans le même coin,et chose bizarre, je retiens mieux les noms germaniques (alsaciens ou flamands) que les noms français. C'est une déformation professionelle!
Cela fait deux semaines et demi que j'ai commencé dans ces deux collèges et je n'ai retenu que trois à cinq noms par classe et une dizaine de prénoms. Par contre, je connais tous les prénoms de mes huit élèves de quatrième dans l'autre collège (mais pas encore leur nom de famille par coeur).
Pour retenir les noms, je les oblige à garder la même place et je fais un plan car j'ai une mémoire spatiale. Et je fais l'appel avec le plan et la liste pour repérer si certains ont changé de place.
Mais on a changé de salle depuis une semaine, et la salle n'a plus la même disposition, alors, j'ai dû refaire le plan...; (tout cela fait predre du temps), et j'avais commencé à retenir les noms avec le plan (spatialement) et je dois recommencer.
Du journal de Sottie
Le matin je me lève à 4 ou 5 heures, je prends le télésiège quatre jour par semaine jusqu'à la gare d'Aulnaye- aux-Noix, puis je prends le téléphérique jusqu'à Carillon et ensuite de nouveau le télésiège jusqu'à Dorance. Deux fois par semaine à Midi,je dois aller de Rance-le-Fort à Courance, et alors je prends le taxineige, car il n'y a pas de téléphérique, ni de télésiège, bien que le parcours suit une belle vallée. Le taxineige est un traineau à chiens polaires. Je reviens de Rance-le-Fort par le télésiège jusqu'à Cloches-sur-Aide et le téléphérique jusqu'à Aulnaye-aux-Noix, et ensuite le télésiège jusque presque chez moi.
Deux fois par semaine, je ne vais pas à Rance-le-Fort et je reviens donc par Carillon et Aulnaye-les-Noix.
Une fois par semaine, je vais seulement à Rance-le-Fort, alors, je passe par Aulnoye-aux-Nois, où il y a une autre ligne de téléphérique vers Cloches-sur-Aide, De Cloches-sur-Aide, il y a un télésiège vers Rance-le-Fort. Et le retour par le même chemin.
En effet, Dorance est desservie par le télésiège de Carillon et Rance-le-Fort par le télésiège de Cloches-sur-Aides, mais il n'y a pas de moyen de transport en commun entre Dorance et Rance-le-Fort où sont mes deux collèges, car je fais un service partagé.
Du journal de Dummie
Hier, une élève, qui n'a jamais entendu Doofie à la voix merveilleuse, chanter, a dit qu'elle chanté mieux qu'elle. En sortant de la classe, la fille s'est mise à chanter,et Doofie a entendu que lélève chantait faux et que sa voix n'avait rien d'extraodinaire.. C'est dans la troisième du collège où ele n'a que deux classes (une qutrième et une troisième LV2). Ma copine Doofie en a été peinée de savoir en effet, que des jeunes filles dont on monte la tête en disant qu'elle chantent bien, puissent être à ce point imbues d'elle-mêmes et s'imaginer qu'elles chantent bien, alors qu'elles chantent faux a capella.
Doofie en effet, chante très juste a capella.
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Pour Dummie Doofie, Bêtie et Sottie...
domino
05:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 13 octobre 2013
Encore disparue...
Roman-théâtre^
Ce matin, je vous ai dit que Doofie a mis 5 heures à retrouvé deux revues. Elles les avaient retrouvée, elle était contente, elle a commencé à préparer son cours sur Stralsund et sur je ne sais plus quelle autre ville du Nord pour la semaine prochaine, et pof! La revue avec Flensburg qu'elle a bien lue ce midi, a disparu... Elle vient de s'en apercevoir ce soir à 19 heures. Grosse dispute. Schnelly s'est giflé lui-même en jurant ses grands dieux que ce n'est pas lui qui l'a prise.
Divorce! a crié Doofie, je vais divorcer. Et réfléchisant : 'Oui, mais si je divorce je serai obligée de lui laisser la moitié de mes livres et de mes disques, ceux que j'ai acheté moi, parce qu'il en leit pratiquement jamias, pour un ancien prof, ce n'est ps terrible, il ne fait rien de la journée, alors je ne divorce pas!".
Doofie a chiffonée le revue qui restait des deux, la belle revue Merian, elle a failli l'arracher pour que plus personne ne la lise après elle.
Schnelly n'est sorti qu'à un moment : Il a été chercher dans la boite aux lettres une lettre qu'il y avait laissé hier, en partant à pieds faire une course et que Doofie avait vue.
C'est quand même un peu fort que ce soit toujours la même revue qui disparaisse, et il veut aider Doofie en fouillant tous les sacs plein de livres et de revues qui sont dans l'entrée parce qu'il n'y a plus assez de meubles pour les ranger. Si Doofie n'avait pas fait son remplacement, elle aurait pu continuer à aménager le garage, chose qu'elle avait comencé pendant les vacances, tout en continuant ses petites études.
Sa chaîne Votre Tube Cathodique n'aurait pas été découverte par des élèves (on ne sait pas comment ils l'ont découverte, encore une trahison de Schnelly?). Les élèves veulent que Doofie amène sa guitare alors qu'elle est cachée sous des tas de livres et derrière des tas de livres, parce qu'elle n'a pas de bibliothèque digne de ce nom.
Doofie a crié : Divorce! Schnelly voulait chercher lui-même dans les sacs, parce qu'il remet discrètemet les chose squ'il a prise à une place incongrue et dit ensuite à Doofie qu'elel a mal regardé. Doofie va encore chercher trois heures, encore du temps perdu dans ses préparations de cours
On dirait que Schnelly, qui n'a rien à faire de la journée depuis qu'il esst retraité et suit Doofie partout, veut lui rendre la vie plus difficile encore et lui faire perdre du temps.
Doofie prie le bon Dieu s'il existe de lui rendre sa revue, celle qui est chiffonée se raplatira peut-être à la longue, Heureusement qu'elle 'nest pas déchirée, mais Doofie ne peut pas supporter de ne plus trouver ses affaires. Elle a déjà dit qu'elle ferait le repéretoire complet de la maison,en indiqquant où se trouve chaque objet, chaque livre, chaque disque, chaque DVD, chaque vêtement. mais elle n'y est jamais arrivée. Elle a toujours des remplacementss dans des endroits qui sont compliqués à atteindre et passe plein de temps sur la route.
Où est sa revue? Dans la boite aux lettres à la place de la lettre, dans le lit, car Schnelly l'aurait regardée au lit puisque quand il n'est pas en train de suivre Doofie sur les routes, il passe le plus clair de son temps couché sur le lit. Il ne fiat rien de la journée, alors qu'il allait faire des tas de choses en tretaite, continuer à travailler, etc...
Schnelly vient de passer à côté de l'endroit où elle avait trouvé l'autre revue, seule, tout à l'heure, et la 2ème revue qui n'était plus là, est de nouveau là. Alors qu'il avait regardé tout à l'heure aussi lui-même à cet endroit là. Conclusion : il l'avait montée dans la chambre et l'a remise en douce.
Mais pourquoi, il ne dit pas tout de suite qu'elle est dans la chambre et qu'il l'avait montée pour la lire?
Pour défendre Doofie .de Schnelly
domino
domino
19:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
Doofie retrouve ses affaires (séparées en trois sachets)...
Roman-théâtre "Les aventures de Dummie (suite)"
Ouf! Doofie, la meilleure amie de Dummie, (voir note précédente) a retrouvé ses deux Merian, ses deux Merian sur l'Allemagne du Nord, qu'elle avait achetés à Munich fin juillet. Avec l'intention d'aller visiter la côte allemande et la côte polonaise de la Mer Baltique (Ostsee), en août, chose qu'elle n'a pas faite. elle est allée au camping avec ses amies, d'où l'on voit la mer qui scintille, là-bas, au loin, entre les collines. Pays de rêve, pendant que domino, l'auteure de ses jours, restait à la maison.
Tout ce qu'elle connait de la Ostsee, c'est Schwerin, Bad Doberan, Kühlungsborn, Warnemünde et Rostock, du temps de la RDA. En fait, elle avait refait le voyage de Dieter et de Mücke dans le tome III de Die Deutschen de Martin et Zehnacker, livres avec lesquels elle avait commencé à enseigner (mais là non plus, elle ne les trouve plus, ils ont disparu depuis longtemps de l'armoire où elle les avait mis. Elle avait la première édition. ). C'est à Bad Doberan, où avait été stationnée la mère de Schnelly pendant la guerre, qui, au travail obligatoire, était controleuse de trains, que ce dernier, de la cathédrale en gothique de briques rouges (Backsteingothik du Nord de l'Allemagne), les avait conduit à la grand-place, et nous avait même indiqué l'endroit où l'on pouvait acheter des cartes postales, sans qu'il ne connaisse le moins du monde la ville. Sa mère avait été là-bas trois ans avant sa naissance.Il a même dit qu'il était déjà venu là et après, il a dit, qu'il n'y était jamais allée, et il ne comprenait pas lui-même pourquoi il avait l'air de connaître cette ville comme sa poche.
Kühlungsborn était une station balnéaire avec une petite falaise végétalisée, qui était non loin de la frontière inter-allemande. Pas loin de Travemünde et de Lübeck à vol d'oiseau, mais à l'époque, c'était très loin... Il y avait le rideau de fer entre les deux. "Même nous de l'Ouest", m'a dit Doofie, "si on avait un visa de trois semaines, on ne pouvait pas rentrer entre deux à l'Ouest, sinon, on perdait le bénéfice de notre visa. Donc, en étant en vacances à l'Est, on ne pouvait pas faire d'incursion à l'Ouest avant notre retour, trois semaines ou un mois après le début du séjour. Comme mon mari parlait allemand, et moi aussi, on nous repérait pas comme étant de l'Ouest. Lui,un peu grâce à son accent de l'Ouest, et moi, un peu à mes vêtements, parce que j'avais un accent neutre. on ne savait pas dire de quelle région je venais."
On a dit un jour à Doofie, alors qu'elle était au bord d'unn lac du Meklemburg, qu'elle venait de la côte de la Baltique! (Doofie est française). Doofie et Schnelly auraient pu faire de bons espions.
Bon, bref, tout cela, c'est dans le fin fond des souvenirs de Doofie qui avait aux environs de trente ans à l'époque.
20, 30 ans après, on ne se souvient plus de tout. On s'en souvient mieux que de son enfance, mais il ne reste que les parties marquantes de la route, ...du voyage... les souvenirs et les paysages sont déformés, surtout qu'à l'époque, Doofie avait un appareil de photos qui faisait des diapositives trop claires et que par conséquent, elle a gardé beaucoup moins de souvenirs matériels qu'à l'ère du numérique où 1000 photos tiennent facilement au creux de la main...
Quand Doofie écrira ses mémoires, ce sera chouette, je vous le dis..
Ceci ne dit pas comment Doofie a retrouvé ses deux Merian. Voilà normalement, sa grande grammaire/vocabulaire, ses livres de cours et ses deux Merian étaient dans un même sachet, mais Schnelly les a séparés en trois sachets. Ce matin de bonne heure, elle a retrouvé le livre de gramaire-vocabuaire qu'elle aurait dû avoir hier avec elle, dans un autre sachet, qu'elle n'avait pas sur elle hier, mais elle ne s'en était pas rendu compte parce qu'elle n'en a pas eu besoin. Les deux revues étaient dans un troisième sachet, posé à plat en dessous de trois autres sachets posés à plat sur lui. Le plus bizarre étant que Schnelly a voulu chercher dans un sac posé à proximité, dans lequel Doofie venait d'avoir cherché en ayant conclu : C'est un sac rempli de choses hétéroclites. Rien de ce que vous pensez dans ce mot. En grec, la première partie du mot dignifie 'autre, différent". Son contraire homo en grec signifie le même comme dans homogène, homonyme etc... Et un homo sapiens? C'est différent, c'est du latin, cela veut dire un "homme savant (sage)".
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Si vous êtes sages en classe, vous deviendrez savants.
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Voilà, 4 heures 30 pour retrouver ses deux chères revues avec un article sur Haithabu. Haithabu était une ville fondée par les descendants des rois d'Upsala, cousins des Vikings après que Widukind, le duc de Saxe époux de Geva Eystiensdatter, qui descendait des rois d'Upsalla (proximité de Stockholm) et du Vestfold (proximité d'Oslo) soit devenu vassal de Charlemagne et ait fondé par sa femme le Duché de Wesphalie (Widukind était roi de Saxe et le premier Duc de Westphalie, région fondée longtemps après la Thuringe, qui fut fondée dans les premiers siècles après JC).
Bref, des descendants ou une branche des Vikings, alliés aux saxons, avaient fondé cette ville à l'endroit du Schleswig Holstien où la distance entre les deux mers Ostsee (Baltique) et Nordsee était la plus courte, sur l'isthme. Un canal reliait les deux mers et était une route commerciale très empruntée par les Saxons et les Suédois, qui évitaient ainsi les sauvages danois qui étaient leurs énnemis et toutes sortes de pirates qui les détroussaient entre les îles danoises. Ce canal avait en quelque sorite été construit pour éviter les pirates qui sévissait dans le passage entre la Baltique et la Mer du Nord et aussi toutes sortes d'ennemis : les Estes, les Danois, plusieurs Rois de la Mer (peut-être les rois des pirates) et les Angles avec lesquels ils se sont unis ensuite.
Les Vikings ont toujours été alliés aux saxons. Mais en fait, les Vikings qui s'appelaient à l'origine du nom de leur principal ancêtre les Ingvi, rois d'Uppsala, puis chassés d'Upssale, rois de Vestfold (région d'Oslo). Vi- signifiant dieu et ing, puis king, rois.
Il reste de Haithabu plusieurs murailles herbeuses. Aux alentours de Flensburg. Les habitatns de Haithabu sont les ancêtres de Doofie et Dummie... vous savez, c'est dans les fameux vieux grimoires de Doofie... mais Doofie et Dummie ne sont pas que du Nord, eles descendent aussi d'un grand philosophe catalan.. Et la grand-mère ou la mère de Ingvi s'appelait, La Nuit du Pont-Euxin, parce que de couleur sombre, elle venait de la Mer Noire. Elle vait apparemment des cheveux noirs et c'est pour cela qu'elle s'appelait "La Nuit".
Bon, je suis contente que Doofie ait retrouvé ses revues, c'est vrai que je l'ai un peu aidée avec ma pensée, car elle n'est qu'un personnage de théâtre.
Pour Doofie
domino
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Dummie : O ma Doofie, nous ne sommes que des personnages de théâtre, bouh... bouh...
Doofie : Non, je t'assure que nous sommes vivantes et Schnelly et Quicky aussi, regarde-les, s'ils n'ont pas l'air vivants... concole-toi ma Dummie, nous vivons... ne pleure pas..
Dummie : C'est vrai...? Tu crois vrament?
Doofie : Euh, (elle verse une larme...) Mais, je me sens vivante, Dummie, pas toi?
Dummie : Si Doofie, tu crois vraiment que c'est domino qui nous a faites...? Moi, je pense qu'on a notre vie quand même, tu sais... ne pleurons plus, nous sommes vivantes...
10:11 Publié dans histoire i-grimoirienne, Les aventures de Dummie | Lien permanent | Commentaires (0)