dimanche, 27 juillet 2008
Ma soeur a peur
Il y a une minute la petite pixie a vu sa soeur sur l'écran de son ordinateur, elle était entourée de méchants éclairs, et la petite pixie a écrit ce poème qu'elle m'a soufflé dans l'oreille :
"Ma soeur
a peur
Pourtant
Elle n'est pas loin
D'ici
Mais le vent
A envahi
Son coin
Alors qu'ici
Il fait encore beau
Oh! Oh!
De méchants
Et impressionants
Eclairs
Tout verts
Tout rouge
Tout blancs
Sortent des nuages
menaçants
Et tout bouge
Le tonerre
Gronde
A la ronde
Et fait trembler
Et vibrer
Sa cahutte
De météorologue
Tout au bout
Des pistes
Des avions
Et chahutte
Les pages
sages
des catalogues
qu'elle feuillette
Distraite
Attendant
Que le vent
En remous
Finisse
Sa chanson
Insolente
Et violente
Et qu'éclairs
Et tonnerres
S'éteignent
Et se taisent
Et que le soleil
Baigne
Le pays
Joli
De lumière
vermeille
au couchant
d'Occident
Quand l'ange
Souriant
Entendit
Sa prière.
Et pendant
Qu'éclairs
Et tonnerers
Quittèrent
Son pays,
Fini
De rire
Ici
La pluie
Se mit
A faire sortir
Les parapluies"
domino pour la petite pixie dans "Poèmes de la petite pixie" (Poème n° 26 )
20:29 Publié dans Poèmes de la petite pixie n°s 19 à 26 | Lien permanent | Commentaires (78) | Tags : petite pixie, soeur de la petite pixie
dimanche, 20 juillet 2008
Mon jardinage...
Je suis en train de ranger la maison. Méthodiquement, pièce par pièce, mètre carré par mètre carré.
Avant je faisais cela à chaque début de grandes vacances. Et ça durait deux, trois semaines, parfois jusqu'au départ en vacances début août.
Je ne sais pas si je partirai en vacances cette année.
Quand j'ai écrit "avant" ci-dessus, je parlais de l'époque où nous habitions un petit appartement, mais depuis 18 ans, nous sommes dans notre maison. Et alors les rangemetns annuels, sont devenu trisannuels, c'est à dire, sont faits une fois tous les trois ans.
Mais il y a aussi le jardin, et c'est ce que voient les gens de l'extérieur et les voisns. Et ce qui fait croire parfois que la maison serait abandonnée, alors que nous sommes dedans.
Je me suis mise à la tâche aujourd'hui. Et en faisant la partie de jardin qui est près de la maison, je me suis rendu compte que deux arbustes avaient été coupés au ras du sol. Ce ne sont pas de bien grands arbustes, ils mesuraient 70 cm de haut. Je les coupais toujours au niveau du bas de la fenêtre du salon. Mais là, j'ai vu que pour environ la troisième année consécutive quelqu'un était passé les ratiboiser presque jusqu'au sol. (Je sais qu'avant c'était le monsieur décédé qui habitait à coté).
J'ai posé à mon mari la question de savoir si c'était lui qui avait coupé la plante, il m'a dit "non". Alors, si ce n'est pas lui, j'ai mes soupçons sur quelqu'un.
Mais je ne le dis pas, ou plutôt je ne dis tout bas, (car sinon ce serait s'exposer à avoir des ennuis comme l'année dernière avec ll'histoire du papaerboard, et l'on m'accuserait d'accuser quelqu'un).
Bon, concernant les plantations, je voudrais dire ceci : A plus de 50 cm de la clotûre commune, vous avez le droit d'avoir des arbustes qui font jusqu'à deux mètres de haut, au delà de 2 m de la clotûre du voisin, des arbres de n'importe quelle taille. Les distances mesurées à partir du centre du trons principal de la plante. Car quand vous plantez, vous ne savez pas quelle largeur fera le tronc ensuite.
Hors mes deux arbustes ne faisaient pas deux mètres et en étaient fort loin. Et, come je l'ai déjà dit, étaient à plus de 50 cm de la propriété voisine.
Exception : Les haies mitoyennes, qui peuvent être plantées sur la clotûre, avec l'accord du voisin et dont les deux voisns décident de la hauteur.
J'ai d'ailleurs tout mesuré lors de la plantation de mes rosiers, j'ai tout planté à plus de 50 centimètres.
Les voisins du coté où j'ai trouvé mes deux arbustes coupés, ont :
- construit une terrasse qui surplombe notre jardin (et l'endroit où il y avait ces deux plantes, qui ne pouvaient les gêner vu qu'elles étaient plus basse que le sol de leur terrasse, ceci sans notre permission).
- Leur terrasse a un muret de soutien qui a remplacé sur quelques mêtres l'ancienne clotûre. Ce muret a été construit sans nous demander quoi que ce soit, mais enfin qomme il est esthétique, nous n'avons rien dit, mais avouons quand même que nous ne nous sentons pas très chez nous, et qu'à la place de cette terrasse surplombante, j'aurais préféré la clotûre d'avant avec une haie végétale.
- Le mur est surmonté du coté de leur jardin d'une cheminée pas très esthétique qui servait au temps où monsieur vivait encore, aux barbecues. Et ils nous envoyaient tous les dimanches midi toute la fumée de leurs grillades.
- Ils ont détourné la gouttière commune (mitoyenne) vers leur terrasse, recueuillant toute l'equ de pluie pour eux, sans nous avoir demandé une seule fois si on était d'accord, et sans nous faire profiter de l'eau de pluie recueuillie.
Donc, rien que pour leur terrasse, ils sont quatre fois en faute; sans compter qu'ils ne doivent pas avoir demandé de permis de construire pour faire cette terrasse.
(Comme la construction de leur terrasse n'a pas trente ans, on serait en droit, en tant que proprétaire de la maison voisine, de la leur faire enlever, mais nous ne le demanderons pas).
(En plus, ils avaient construit leur terrasse tous les dimanches matins, et on était pendant toute une période réveillé tous les dimanches matin à 8 heures tapantes par les vrombissements des marteau-piqueurs et autres machine à fabriquer le ciment, alors que c'était la seule matinée de la semaine, où l'on pouvait se reposer...)
Et apparemment, ce sont ces voisins-là qui se permettraient de venir dans notre jardin, sans que l'on soit au courant de leur intrusion, couper nos plantes en notre absence.
Un beau matin aussi, nous avions trouvé qu'une haie de troëne avait été installée le long de la clotûre de façon mitoyenne. C'est à dire que les troënes étaient collés au grillage. D'abord nous n'avons jamais été consultés sur la nature de la haie, et ensuite nos voisins ne nous avaient même pas prévenus qu'ils installaient cette haie. Mis devant le fait accompli, nous avons commencé à tailler la haie de notre coté, puisqu'elle était mitoyenne, mais cependant, la taille que nous donnions à la haie devait être trop haute pour nos voisins, puisque régulièrement, nous avons constaté des intrusions de notre coté, ave une haie taillée très court (pas moyen d'être chez soii), très fine et au biseau. Avec en plus quelques coupes sombres dans nos fleurs qui étaient derrière la haie.
De l'autre coté, nous avions installé une haie de conifère, avec l'accord de l'ancien voisin (celui qui râlait beaucoup et qui aimait bien les sapins). Ils avaient dit qu'ils voulaient bien qu'on les fasse pousser à 5 mètres de haut (pour ne plus se voir!). Ils ne font pour le moment que 1m de haut, et il n'y a pas de problème de taille.
Avant, et avant que cette dame nous fasse grise mine et ne nous parle plus, nous nous entendions quand même bien, et pour ne pas envenimer les relations entre voisins, nous n'avons rien dit lors de la constrution de leur terrasse en surplomb sur notre jardin.
Concernant la présence de personnes tierces, sur un terrain appartennant à un ou à des propriétaires, cette présence n'est légale que si la personne tierce a été invitée à entrer sur le terrain.
Dans le cas de plantations, un accord doit être recherché avec le voisin, avant de faire enlever une plante, un arbuste ou un arbre. Et il doit y avoir une bonne raison de le faire enlever (il faut que cet arbre provoque une nuisance et il faut prouver la nuisance,).
Exemple où la nuisance n'est pas fondée : "Cet arbre provoque de l'ombre". Enquête faite, on s'aperçoit que l'arbre est au Nord, et qu'il ne porte jamais d'ombre...
Par un bienfait heureux, mon jardin est tourné vers le Nord-Est et aucun de mes arbres (deux sapins, ce sont les seuls que l'on peut qualifier d'arbres) ne porte de l'ombre sur les jardins des voisins. Puisque les jardins se trouvent pour la plus grande partie de la journée sous l'ombre portée par les maisons elles-mêmes.
Pour en revenir aux intrusions des voisins dans le jardin :
1) Pour aller dans un jardin, il faut demander l'autorisation du propriétaire (ici il s'agit de nous, puisque nous sommes propriétaires de notre maison et de nôtre jardin), les propriétaires peuvent refuser la permission. S'ils n'ont pas été consultés auparavant, et s'ils ne s'agit pas d'intrus "habituels", comme le facteur qui n'aime pas les chiens, les porteurs de journal quotidien, etc... les tierces personnes n'ont rien à faire dans votre jardin et en l'absence de permission, de la part du proprétaire ou du locataire toute intrusion, même de voisins, est interdite.
2) Lorsque des branches d'arbres fruitiers débordent sur le jardin du voisin (ce qui n'est pas notre cas), le voisin n'a pas le droit de cueillir les fruits de votre arbre. Seule la personne qui a planté l'arbre ou la peronne qui a acheté le terrain avec l'arbre a le droit d'en consommer les fruits. Je crois que le voisin n'a le droit de prendre que les fruits tombés à terre. Il doit permettre à son voisin de récolter ses fruits, s'il en fait la demande. (Bien sûr, si les voisins s'entendent bien, le propriétaire de l'arbre peut autoriser son voisn à manger les fruits se trouvant au dessus de son terrain, mais ie voisin n'a pas le droit de les prendre de lui-même).
Donc, s'il s'agit de ma voisine, elle n'avait aucunement le droit de venir couper mes deux branches d'arbustes, sans prévenir, sans permission de nôtre part, etc.
Je n'ai personnellement jamais mis les pieds dans les jardins de mes voisins. Même quand le jardin voisin (du coté des jeunes) avait été vide pendant deux ans. Entre le départ des personnes dont l'industrie avait été délocalisée, et l'arrivée des premiers locataires du CIL, puisque de ce conté là, la maison de nos voisins appartient au CIL. Ce jardin vide était envahi par les orties et les chardons, mais nous l'avons supporté durant deux ans dans cet était là.
Je ne permettais jamais d'entrer dans le jardin des voisins. Et qui plus est d'aller y tailler des plantes. Alors, "ne faites pas à autrui, ce que vous ne feriez pas à vous-même".
Ceci dit, n'allez pas vous imaginer que j'aurais un grand jardin, il ne fait que 14mX7m.
domin
03:02 Publié dans Arbres | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : jardin, voisines, voisinage, arbres, arbustes, plantes, haies
jeudi, 17 juillet 2008
Les voisins muets...
Jadis, nous tenions conversation avec nos voisins.
Voici 18 ans que nous sommes ici, depuis que nous avions décidé d'acheter une maison, parce que une fois le crédit sur dix ans remboursé, il ne faudrait plus payer de loyer, ce qui est le cas aujourd'hui et depuis 8 ans.
Comme nous approchons de la retraite, il n'y a qu'un moyen de s'assurer une retraite pas trop chère, c'est de rester dans la maison que nous avons achetée.
Seulement le voisinage est de plus en plus muet.
Dans le quartier habitaient quand nous sommes arrivés beaucoup de techniciens d'une usine. Des personnes, qui même si elles étaient de culture technique, étaient tout à fait souriantes, abordables, serviables. Des personnes de notre âge qui avaient souvent de grands enfants et aussi des retraités de cette usine.
Puis l'usine étant délocalisée, seuls sont restés les retraités et ceux qui comme nous, avaient rachetés directement leur maison à cette usine, faisant une affaire, car c'était moins cher, que d'acheter à un particulier, et les maisons abandonnées par les techniciens, ne trouvant plus acquéreurs parce qu'il y en avait beaucoup à vendre (quand nous sommes arrivés ici, la moitié des maisons étaient vides et à vendre), elles ne trouvaient plus acquéreurs et ont été rachetées par le CIL ou les HLM ou quelque chose de ce genre.
PAs la nôtre, heureusement, puisque le CIL ne rachetait que les maisons qui appartenaient à l'usine.
Si bien qu'actuellement, il y a trois types d'habitants dans cette cité. Les anciens techniciens de l'usine qui étaient déjà retraités au moment de la fermeture, ont dû racheter leur maison à l'usine, s'ils voulaient y rester, et sont donc restés là.
Les propriétaires arrivés comme nous dans la période intermédiaire de fermeture de l'usine, celle où environ un tiers des maisons de la cité étaient à acheter, et où la cité étaient encore peuplée aux 2/3 de techniciens de l'usine. (Je dis de techniciens et pas d'ouvriers, car c'est une usine fabriquant de l'énergie et qui demande des connaissances particulières).
Et les locataires du CIL et/ou des maisons rachetées par les HLM, qui eux, ne restent pour la plupart du temps pas longtemps, vont et viennent, ont des petits enfants assez mal élévés qui lorsqu'il n'y a ni classe, ni centre aérés, jouent sur la rue et dans les carrefours, en déboulant dont ne sait où avec leurs vélos et leurs rollers, toujours lancés à fond de train d'un bout à l'autre de la rue et dans le carrefour devant chez moi (devant mon garage...). Ils étalent leurs jouets sur les trottoirs à un ou deux mètres les uns des autres, laissent traîner baigneurs, poupées, voitures de poupées sur les trottoirs et au milieu de la rue quand ils s'en vont manger, vous obligeant à aller manoeuvrer la poussette du baigneur si vous voulez sortir la voiture à ce moment là, etc...
On trouve même en temps de classe des livres et des cahiers étalés sur les rebords des escalers qui mènent dans les maisons.
Bon, vous me direz que si tout ça, ça peut rester dehors sans surveillance, c'est qu'il n'y a pas de voleurs dans le quartier. Mais parfois ça gène et le stationnement et les manoeuvres.
Sans compter qu'il y a des grands espaces herbeux (pelouses tondues) en dehors des voies de circulation, où les enfants ne jouent pas, et ne laissent pas leurs jouets, ils préfèrent le macadam.
Ceci dit, si ces enfants là sont quand même locaces, et disent bonjour quand on leur dit bonjour, ils ne nous aiment pas, car ils se prennent régulièrement les gronderies de mon mari qui leur demande de déplacer leurs jouets et leurs objets lorsque je dois manoeuvrer pour sortir la voiture du garage et du quartier.
Ou retenir leurs ballons qu'ils lanceraient bien sinon dans ma direction.
(Pour vous dire la différence d'attitude que nous avions quand nous étions petits, en vacances en Auvergne, nous jouiions au badminton sur la route, mais dès qu'une voiture se faisait entendre dans le lointain, on allait sur le coté de la route avec raquettes et volants et on attendait que la voiture soit passée pour reprendre le jeu, et ceci tout naturellement).
Bon, en ce qui concerne les voisins eux-mêmes voci comment cela se passe : à coté on avait eu jusqu'à il y a un an, un jeune aimé dans la ville pace qu'il était gardien de but et entraîneur du foot, mais peu apprécié dans le voisinage, parce qu'il criaiit toujours, autant chez lui que dehors, créait constamment des disputes, injuriait toutes ses vosines âgées, dont moi, ils s'attaquait particulièrment aux femmes quinquagénaires, les traitant de tous les noms, donc ils s'attaquait verbalement aux femmes qui avaient l'âge de sa mère, s'était disputé publiquement avec ses parents ou beaux-parents qu'il avait mis avec fracas à la porte de chez lui. Madame passait de long en large devant les maisons, fière comme Artaban, en poussant la poussette du petit qui avait déjà deux- trois ans, et allait conduire le pt'tiau à l'école en poussette.
Quand une petite fille s'est annoncée, ils ont trouvé à reprendre une boulangerie (le monsieur était aide-boulanger), et sont partis dans un village ouvrir leur boulangerie.
Ils ont été remplacés par un jeune couple sans enfants. Au début, la dame fumait sur sa terrasse, envoyant ses effluves de tabac vers la fenêtre de notre chambre. Comme c'était un été plus chaud que cette année quand ils sont arrivés, on devait théoriquement dormir la fenêtre ouverte, mais le soir, pour ne pas s'endormir dans les odeurs de tabac en provenance de la terrasse d'à-coté, on devait fermer la fenêtre et étouffer dans la chaleur.
Au début, la dame parlait, elle avait l'air sympa. Puis, mon mari a dû lui dire quelque chose pour sa fumée, parce que, très rapidement, ils ne nous ont plus salué, et n'ont plus répondu à mes salutations. Par contre, ils sont très calmes, on ne les entend jamais. Mâme pas le bruit de la télévision, ni de la musique ne parvient de chez eux. Seulement le bruit du balai qui fait le ménage, comme de l'autre coté. De l'autre coté c'est presque à longueur de journée que l'on entend le balai faire le ménage. Mais comme les murs sont très fins, on ne va quand même pas reprocher aux gens de nettoyer leur maison, et puis les enfants font beaucoup plus de bruit dans la rue - sauf aux heures d'école ou de centre aéré, où c'est le calme plat!- les jeunes du quartier arrivent le soir avec des voitures à auto-radio mis à fond et font vrombir des mobylettes aux pots d'échappement déglingués durant le week-end.
Du coté où le balai est le plus actif, vit la dame qui est arrivée en même temps que nous, avec son mari, il y a dix-huit ans. Elle avait trois enfants, je veux dire qu'elle a toujours trois enfants, mais comme ils ont tours pris copains et copines et qu'ils vivent tous ailleurs, la dame vit seule. En effet, son mari est décédé de maladie il y a deux ans environ. Dans cette famille portuguaise très catholique, la noce n'a été fêtée pour aucun des enfants, ils vivent tous en concubinage. Ce qui est assez étonnant.
Avant de prendre copains et copines, les enfants étaient sympathiques et disaient toujours bonjour, parlaient, faisaient un brin de causette. Mais maintenant, c'est fini, ils viennent en coup de vent, disent bonjour et au revoir rapidement, déjà au volant de leur voiture ou en train d'entrer dans la maison.
Depuis quelques mois, j'ai beau faire des sourires à la dame en lui diant bonjour, elle ne me répond plus, fait semblant de ne pas me voir. Alors qu'avant, malgré son français très lacunaire, nous arrivions à faire un brin de conversation. Moi, je lui donnerais bien des cours de français gratuitement, mais c'est le genre de personne qui n'éprouve pas le besoin de travailler les langues étrangères, même celle parlée où elle habite, alors peut-être que je vais apprendre le portugais et je lui dirais :
"Me chamo Dominique..." (Non, je ne suis pas un chameau, mais c'est un bon moyen mnémotechnique...)
Le problème étant que si j'apprends le portugais, je risque de le confondre avec l'espagnol...
Il faut dire qu'on a pas encore fait le jardin, le grand jardinage d'été.... Je m'occuppe d'abord de l'intérieur, qui en a bien besoin.
Au temps de son mari, ils se permettaient de repeindre le muret de leur terrasse en venant dans noter jardin, sans demander la permission, par la même occasion quelques rosiers et hortensias juste en train de sortir de terre à coté du muret étaient enlevés et piétinés, alors qu'ils ne montaient même pas jusqu'au niveau de leur terrasse.
Avant la dame d'à coté disait qu'elle aimait bien m'entendre chanter, qu'elle aimait bien m'entendre jouer de la guitare, un instrument de son pays. Quand j'ai commencé à ne plus jouer ou preque, suite à mon inspection de 2002, elle s'est inquiétée, parce qu'elle n'entendait presque plus de musique, et maintenant, jamais plus, je n'entends dire quelque chose de ce genre...
Avant la vente des dernières maisons à vendre au CIL, le quartier était sympathique, les gens bavardaient ensemble, parlaient de la pluie et du beau temps, mais parlaient de quelque chose.
Maintenant, c'est le contraire, tout le monde se tait, du moins vis à vis de nous.
Il faut dire que cet hiver, l'empoisonnement de 20 chats et d'une dizaine de chiens du quartier, n'a pas fait de bien aux gens, parce que tout le monde soupçonne tout le monde. Les enfants qui ont perdu leurs animaux ont aussi perdu des repères.
Pas plus tard qu'ihier, je me suis mise à chanter au petit coin, qui a une fenêtre qui donne sur le jardinet devant, la fenêtre était ouverte, un enfant a crié "Bravo, Madame!" et aussitôt après, on a entendu de grands bruits dehors comme des explosions, et un grand boum sur ma maison. C'était d'après mon mari, un autre enfant qui jetait des pierres sur la persienne de la porte d'entrée, dont une a atteint son but.
Les pesonnes de mon âge aimaient bien la guitare classique et le folk, mais les plus jeunes, ceux qui ont des enfants en bas âge, n'aiiment pas, ils préfèrent leurs auto-radios qui gu.... du rock, et surtout de la techno. Cela promet pour leurs enfants...
Ceci dit ...
Quand j'étais petite, j'habitais dans une ville de 100 000 habitants, tout le bout de ma rue (j'habitais au N° 9, je veux dire tous les n°os de 1 à 20),nous nous connaissions, et les parents se connaissaient entre eux, ils se réunissaient le dimanche après-midi, parfois avec de la famille en plus, chez l'un des voisins et racontaient leurs histoires de guerre, tout en jouant aux cartes.
Vers 10 ans, je suis partie dans la ville d'à-coté qui avait 20 000 habitants. Nous étions trois maisons dans la rue, mais nous étions constamment chez les uns et chez les autres. Quand l'un de nous allait faire les courses, il demandait aux autres s'ils avaient besoin qu'on leur ramène quelque chose, si un ingrédient venait à manquer pour faire la cuisine, on venait nous le demander, etc... Les voisins s'entre-aidaient, même pour de petites choses...
Même avant que ma mère parte en maison de retraite, la voisine venait souvent voir si elle n'avait besoin de rien, les dames du quartier prenaient le journal à plusieurs, elles s'étaient cotisées pour l'abonnement, et le journal passait dans la journée d'une maison à l'autre...
Par contre, ses voisins râlaient toujours pour les sapins de ma mère et les lui ont fait couper un à un. Même ceux qui étaient plantés à plus de deux mètres. Et faisaient des histoires si la haie n'était pas bien taillée. Si bien que pendant deux-trois ans on a passé du temps à faire le jardin de ma mère à 100 km d'ici, alors que le nôtre n'était pas fait...
D'ailleurs, on fait souvent pour les autres, des choses qu'on ne peut pas faire pour soi-même, par exemple on offre quelquefois en cadeau des choses que l'on aimerait bien s'acheter pour soi-même.
Tiens, l'une de mes tantes a fait toute une histoire, parce que nous n'avions pas remarqué que la machine à café de ma mère ne fonctionnait plus bien : nous, nous n'avons même plus de machine à café depuis belle lurette, on fait le café autrement.
Nous, on n'a pas de congélateur, on n'a pas de micro-ondes, on n'a pas la télé, on a un lave-linge, mais on n'a pas de sèche-linge, von n'a pas de lave-vaisselle, on n'a rien du tout de tout ce confort superflu qu'ont les autres. Celà fait faire aussi des économies d'énergie.
Mais on a un ordinateur, et on a Internet, ce que beaucoup ici autour, n'ont pas... On est axés sur la communication, là où ils sont axés sur le confort. Question confort, on vit comme dans les années 60, début des années 70. D'ailleurs c'est normal puisqu'on s'est mariés au début des années 70.
Et puis ici, quand les voisins veulent me dire ou me demander quelque chose, ils passent par mon mari, qui "oublie" de me faire la commission.
Bon, ceci n'est pas de la médisance... d'ailleurs les lecteurs de mon i-grimoire ne savent pas où j'habite, et mes voisins, les gens de ma ville de 2 500 habitants, où personne ne parle plus à personne, ne lisent pas de blogs, pas du tout, savent-ils seulement que cela existe?
domino
09:26 Publié dans quotidien i-grimoirien | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : voisinage, rue, vie quotidienne, cité
Haïku de la petite pixie (1)
Ce matin la petite pixie, non contente d'écrire des poèmes, a décidé de se lancer dans le genre du haïku et m'a dit à l'oreille :
"La pluie est venue,
saugrenue,
Quel pays!"
domino et la petite pixie (dans haïkus de la petite pixie n° 1)
07:25 Publié dans Haïkus de la petite pixie 1 à 20 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : haïku, poème, poèmes, poésie, poésies, petite pixie
samedi, 12 juillet 2008
Nous sommes là!
Nous sommes là, comme vous avez pu tous le constater sur cet i-grimoire, nous sommes revenus tout pimpants et en pleine forme, et nous nous excusons pour cette longue absence pendant laquelle nous avons été remplacés par des rectangles blancs.
Enfin, vous allez savoir quel est le temps dans deux moyennes villes et une grande métropole régionale. N'oubliez pas que s'il pleut, nous prenons des parapluies et si cet été il fera très chaud (ce qui n'est pas encore le cas maintenant) nous nous mettrons en maillot de bain et en bikinis
Nous écrirons bientôt des poèmes...
Bien à vous.
Le petite pixie aidée par domino
23:40 Publié dans A propos de la petite pixie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : petite pixie, eliot, weather pixie
vendredi, 11 juillet 2008
Site revenu (pixies!)
Je le sens, la petite pixie est en train de revenir....
En cherchant sur le moteur de recherche Weather Pixie, j'ai trouvé le site, mais les petites pixies ne sont pas encore dans leurs cahutes.
Donc, leur habitation est revenue, mais eux, pas encore.
J'ai cliqué sur leurs fenêtres ici et on voit leur site.
Je le sens, les petites pixies qui indiquent pour le temps " Report from 0 locations", sont en train de terminer leurs vacances ou leur grève...
Cliquez sur mes petits carrés blancs qui sont à la place des petites pixies, vous les verrez sans Weather Pixie dans les cahutes de météorologues du site.
A moins qu'elles soient déjà revenues?
_________________
Leur magasin est revenu presque entièrement. Pour ceux qui ont pris le train en route (qui ne connaissaient pas cet i-grimoire avant le 14 juin), vous pouvez voir à quoi elles ressemblent sur les T-shirts.
domino
17:13 Publié dans A propos de la petite pixie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : petite pixie, eliot, weather pixie