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mardi, 15 mai 2007

Goujaterie...

Je vais vous expliquer ce qui s'est passé lundi soir, sinon vous n'allez rien comprendre de ce qui s'est passé ce soir là, car j'ai interrompu ma note (Bizzareries au CDI, note à laquelle celle-ci fait suite).

Comme je vous le disais deux notes auparavant, j'avais bien tout fermé l'ordinateur et l'imprimante dont je m'étais servie pour taper un texte pour l'exposition, et j'avais apporté ce que je venais d'imprimer dans la salle contigüe, la salle de lecture où nous venions d'installer les grilles d'exposition (une heure auparavant).  J'ai rangé tout ce que j'avais laissé  sur les 3 tables en faisant du découpage et du collage en petit matériel : ciseaux, colle, stylos, feutres, etc... J'ai installé le rouleau de papier-tableau (paper-board) sur une table, bien déroulé et mes feuilles imprimées dessus pour rassembler le matériel, vec des textes prêts à être collés sur les grandes feuilles le lendemain matin, jusque là j'étais très calme, très sereine et presque heureuse. Je n'ai jamais eu l'intention de les ranger ailleurs, car comme je revenais tôt le lendemain matin, ma collègue TZR de français et responsable du CDI s'étant déjà servie de cette table pour entreposer une exposition de français, j'ai pensé que je pouvais me servir de la même table pour poser ce qui attendait de mon exposition).

Je suis allée à l'ordinateur du bureau du CDI pour l'éteindre. Comme il est assez récalcitrant, j'ai du attendre un peu je me suis assise devant lui et son message d'"erreur fatale" qui n'était pas fatale du tout, puisqu'il s'est rallumé normalement le lendemain et c'est juste à ce moment qu'au lieu de la concierge est passé un homme que j'ai identifié depuis comme étant le jardinier du collège. Il m'a dit qu'il remplaçait la concierge pour son tour du soir, et que je devais me dépêcher de partir.

Après que l'ordinateur se soit éteint, j'ai fait comme à l'accoutumée le tour du propriétaire du CDI, et là -stupéfaction !- le gros rouleau de papier et les feuilles imprimées que j'avais posé sur une table de la salle de lecture deux/trois minutes avant n'étaient plus là. Je me suis dit : "Je ne rêve quand même pas, je suis sûre de les avoir posés là il y a deux miinutes!" Comme ces rouleaux sont suffisamment grands pour qu'on les voit bien, j'ai fait 3 fois le tour de la salle de lecture et du CDI pour les retrouver. Et non, ce matériel qui devait me servir ce matin avait disparu. Sans aucune explication donnée par la personne qui les avait pris.

Comme il y a quatre porte au CDI, une à chaque bout de  chacune de ces deux anciennes salles de classe; j'ai pensé que quelqu'un avait ouvert avec une clef l'une de ces portes qui étaient fermées  auparavant et avait pris le rouleau.

C'est là que j'ai essayé à défaut de pouvoir rattraper l'homme de service (le jardinier, en fait) parce que je ne cours pas assez vite (il n'était déjà plus dans le couloir), j'ai crié en détachant bien mes syllabes pour qu'il l'entende : Pou-vez vous m'ap-por-ter-ra-pi-de-ment-le-rou-l'eau-et-les-feuilles-de-l'ex-po-si-tion. et-que-je-ne-pou-vais-sor-tir-du-col-lège-tant-que-le-pa-pier-n'é-tit- pas-re-ve-nu.

J'entendais que l'ouvrier passait et repassait dans le couloir d'en haut. Je croyais que tous les élèves étaient partis et que j'étais seule avec lui dans le bâtiment , c'est pourquoi je me suis permise de crier après lui. Mais il n'est pas venu. Ensuite, je l'ai vu dans la cour. Je lui ai fait signe de la fenêtre de venir et j'ai continué à crier à m'en décrocher la voix (que je n'ai pas retrouvée depuis), qu'il devait venir pour voir s'il n'avait pas vu qui avait pris ce matériel (toutes les apparences font penser à lui, mais je ne suis pas le commissaire Maigret, et c'est peut-être aussi quelqu'un qui est passé derrière lui, pour faire croire que c'est lui, peut-être aussi qu'il pensait que j'étais déjà partie, peut-être que quelque chose aurait disparu dans l'autre partie du CDI, celle où j'étais, si je n'avais pas été là, et si je n'avais pas fait du foin sur cette disparition ensuite), et d'après la description des évènements que j'en ai fait à ma collègue ce matin, elle pense que c'est quelqu'un qui a fait cela, pas pour voler, mais pour m'embêter et elle pense aussi à un adulte et toutes les apparences montrent que cela doit être lui qui  a pris le rouleau, les feuilles et le plan de l'exposition (de son début tout au moins). Mais je peux me tromper et publiquement, je ne l'ai pas accusé. Toujours est-il qu'il a passé sa tête par la porte du CDI, une ou deux minutes après que j'ai vu le matériel disparu pour la dernière fois et je me suis aperçue de la disparition du matériel une minute après son passage.

Quelqu'un est monté ensuite, près m'avoir entendu crié, mais ce n'était pas un ouvrier mais une surveillante (N.), j'étais étonnée de la voir là, parce que tous les soirs on me faisait croire que j'étais la dernière à rester dans le bâtiment. En fait, elle m'a dit qu'elle faisait l'étude à l'autre bout du bâtiment (donc, on me mettait dehors à 17h 45 tous les soirs alors que les élèves restaient plus longtemps, peut-être jusqu'à 18h 30/19 heures. Il n'y a pas de porte entre le premier étage et le deuxième, ni au milieu du couloir, car le collège n'est pas très grand, donc on pouvait accepter que je reste plus longtemps, au moins aussi longtemps que ces élèves en étude).

Alors, cette surveillante qui m'a touvée en larmes (c'est sûrement elle qui a mouffeté auprès de la principale), en train de tourner en rond dans le CDI à la recherche de ce gros rouleau de papier qui aurait du crever les yeux, m'a demandé ce qui se passait. Visiblement, elle ne comprenait pas toutes les réponses à ce  qu'elle m'a demandé . Elle m'a demandé par exemple si ce n'était pas ma collègue qui l'avait emmené alors que celle-ci était partie une heure et demi auparavant, alors que cela faisait encore 1/4h seulement que j'avais étalé moi-même ce rouleau de feuilles sur la table, deux ou trois minutes avant de constater sa disparition. Et environ 10 à 13 mn que j'avais constaté sa disparition au moment où la surveillante est entrée après que j'ai crié "Au secours!" et "Au voleur!" (sans accuser personne).

Avant de partir, j'ai mis une feuille "Ne pas démonter" sur les grilles d'exposition qui n'étaient pas remplies de documents, et la surveillante m'a aidé. J'ai mis des affiches sur les tables : ne rien bouger et ne rien prendre de ce qu'il y a dans le CDI et sur la table où était l'exposition ironiquement : "Ne pas enlever l'exposition qui était ici!", avec "était" sciemment au passé. Sur l'une des feuilles sur laquelle j'ai écrit "Ne pas bouger ce qui est dans le CDI", j'ai écrit au dessus "Pour le personnel de service".* Ceci pour qu'on n'enlève pas d'autres affaires, en croyant bien faire, pour débarasser.

Bon, je suis partie sans plus d'incident, au regret de ne pas avoir retrouvé le bien du CDI.

Ce matin, j'ai téléphoné prudemment à ma colègue qui était déjà au CDI pour lui annoncer la situation. Et lui demander si elle n'avait pas revu le rouleau de papier et ce qu'il y avait dessus. Elle donnait un cours de français au CDI (une moitié de classe qu'une collègue lui avait prétée), mais a regardé quand-même : toujours rien n'était revenu. Elle m'a dit que pour l'exposition je pourrais employer le papier qui était sur le trépied,  qui lui servait de tableau, mais je lui ai demandé si elle en aurait assez jusqu'à la fin de l'année pour ses cours.

Le CDI a déjà épuisé tous ses crédits pour l'exercice 2007, c'est à dire jusqu'en décembre 2007, mais ce n'est pas moi qui ai fait les commandes. Beaucoup d'abonnements n'ont pas pu être renouvelés. On avait 2000 euros de crédits pour le CDI pour toute l'année, ma collègue qui est prof de français a acheté beaucoup de livres  de littérature de jeunesse d'occasion.

Ma collègue pense aussi que prendre ou voler un rouleau de papier-tableau (paper-board) et des textes d'exposition, c'est pour embêter son monde et pas pour s'en servir. Car ces objets n'ont pas une très grande valeur. Celui qui aurait vraiment voulu voler pour prendre quelque chose de cher, aurait pris un ordinateur. Le coupable doit être quelqu'un qui ne m'aime pas. Et pas quelqu'un qui vole pour voler.

Quand je suis arrivée au collège, je n'ai pas eu de problèmes d'emblée. On a discuté avec ma collègue (je lui avais téléphoné avant) de ce que j'allais faire pour le vol de la veille au soir. On  a  décidé que je téléphonerai à la principale à partir du téléphone interne. Quand j'ai eu la principale au bout du fil, elle a à peine écouté quand je lui ai parlé de vol au CDI, en parlant doucement, elle m'a dit d'un air péremptoire et en criant, ce qui a coupé net toute communication réelle possible, "C'est justement à ce propos que je veux vous parler", quasiment comme si je me serais volée moi-même (mais parfois ma principale sourit en criant, mais au téléphone on ne s'en rend pas compte). Comme si ce serait moi la voleuse! Pourquoi irais-je voler mon propre matériel de travail, alors que j'en avais tant besoin? Ce serait ridicule. Je lui ai dit : "Mais enfin, Madame, "ce n'est pas moi qui ai volé, il y a eu un vol dans le CDI et c'est quelque chose de très grave." Elle voulait peut-être me parler des appels d'hier mal perçus par la surveillante et l'homme de service (le voleur peut-être?), qui ont semé le trouble et fait peur à ces chérubins qui étaient à l'autre bout du bâtiment à un autre étage.

Mais vous savez tous comme moi, et cet adage est bien  connu et m'a été répété par mon collègue d'allemand, monsieur JE SAIS TOUT dans le lycée où je suis restée dix ans :

ON NE FAIT PAS DE REMOUS DANS L'ENSEIGNEMENT FRANçAIS, C'EST TRES MAL VU.

(Et les réactions bizarres de certains profs bloggueurs sur cet i-grimoire tendent à me le prouver.)

*

Voici mon jugement sur ma principale :

1) Elle crie toujours sur les élèves et beucoup plus que moi, elle vocifère, et me reproche de crier une seule fois dans l'année.

2) Si elle avait dit gentiment quand je lui ai signalé le vol dans le téléphone interne, "Ah bon, et bien vous venez me voir et on va essayer de retrouver le rouleau de papier", cela m'aurait rassurée et j'aurais pu discuter avec elle. Elle n'a pas trouvé les mots qu'il fallait pour que je ne m'en aille pas. Elle a crié et rompu de ce fait toute possibilité de communication. Je suis quelqu'un sur laquelle il ne faut jamais crier, sinon, je m'enfuis.

Devant tant d'incompréhension, de gougeâterie, de mesquinerie de la part de l'administration, il ne me restait plus qu'une solution, m'enfuir loin du collège. Je suis rentrée chez moi en ramassant en route mon époux qui ne travaille pas le mardi, mais m'accompagne pour que je ne sois pas toute seule sur mes 35 kilomètres aller et surtout retour (en tout 70 km en pleine campagne) tout l'hiver pendant la nuit surtout, mais c'est l'été et il vient par habitude et au cas où je m'endormirais en route).

J'ai dit au téléphone à la principale qui si elle le prenait comme cela, elle m'avait vu pour la dernière fois. Et pourtant au début de l'année je m'entendais bien avec cette principale, mais nos relations se sont dégradées lorsqu'elle a pris connaissance de mon dossier où on me reprochait à moi qui suis toujours gentille et souriante, des rapports "conflictuels" avec les collègues. J'ai connu des profs hurleurs, des profs qui disaient leur vérité aux administrations à longueur d'année qui n'étaient jamais attaqué par l'administration, bien qu'étant toujours à longueur d'année en conflit avec l'administration, ils avaient toujours d'excellentes notes administratives. Ce sont souvent des syndicalistes auxquels ils n'osent pas s'attaquer. Deux poids et deux mesures comme je vous l'ai toujours dit.

[Prenthèse : Update 20/5/07 : Les dossiers devraient rester au rectorat ou au ministère et ne jamais être donnés aux principaux. On ne devrait leur donner que les choses principales : tant qu'il y a des notes, note administrative et note globale de l'année précédente sans les B, TB, AB et sans l'appréciation, ce qui permettrait d'avoir TB d'un seul coup, car si ma principale n'avait pas vu ma note de l'année précédente j'aurais eu trois TB. Ils se laissent influencer. Les principaux et proviseurs ne devraient jamais avoir accès complet, sinon il n'y a aucun moyen de remonter la pente pendant toute la carrière. Comme autre renseignement, on ne devrait leur donner que des coordonnées générales, échelon, qualité, matière, ancienneté,) et même pas la liste des établissement où l'on a été avant, car certains se renseignent par téléphone. Ce sont de toutes façons ces dossiers qui font la malheur de l'enseignement, car un enseignant sur lequel le chef d'établissement a des préjugés (cela se sent), se sent mal à l'aise et enseigne mal.]

Comme je l'ai toujours dit, il y  a dans l'éducation nationale française, gougeâterie, mesquinerie et petitesse, étroitesse d'esprit et couardise. Voilà ce que j'en pense. Et je le dis HAUT et FORT, car c'est ce que je vis au quotidien depuis plus de trente ans.

J'ai dit à ma principale que en tant que professeur bi-admissible en allemand (qu'est ce qu'était ma principale avant d'être principale, PEGC?) le service en CDI était basé sur le volontariat et que je mettais aujourd'hui fin à mon volontariat en CDI et que si elle me trouvait des heures d'allemand à faire, elle n'avait qu'à me rappeler. En fait, elle n'avait pas le droit de m'employer en CDI sans mon accord. Or, elle n'a jamais sollicité mon accord. Au début de l'année, elle m'a fait miroiter des dédoublements de classe de mon collègue d'allemand (qui  a 19 heures + des heures en primaire, mais ayant déjà travaillé avant dans cette ville, il connaît mieux les ficelles) et de l'EILE en primaire. Je n'ai jamais rien vu  arriver de tout cela. Elle m'a dit "En attendant allez au CDI", et je n'ai jamais vu se terminer l'attente.

Ceci dit : Vive la France et son enseignement pourri !

domino

(Dans quelques jours nos revenus vont peut-être diminuer de plus de la moitié (je gagnais plus que mon mari), avec les impôts à payer sur les deux salaires et ensuite, je 'n'aurais peut-être plus droit à ma retraite de fonctionnaire, alors que je suis fonctionnaire depuis plus de trente ans.

Merci les fabriquants d'i-grimoire , grâce aux i-grimoires on peut dire ce que l'on pense d'un système en faillite.

Update 20/5/07

*Peut-être que si je ne l'avais pas appelée, la principale n'en aurait plus parlé. Elle vit dans un autre bâtiment, et ne vient que rarement ici. Si on ne mange pas à la cantine, comme c'est le cas pour moi depuis février, elle ne sait même pas si on est là ou pas, c'est sa secrétaire qui nous ouvre si on arrive quand le portail est fermé, mais elle a ses fenêtres de l'autre coté.

*(2) J'ai appris à mes dépens Vendredi matin que c'est cela que les personnels de service n'ont pas apprécié, ce sont apparemment les techniciennes de surface (traduisez femmes de ménage) qui ont trouvé cela le mardi matin avant que ma collègue et moi, nous n'arrivions, et elles l'ont pris pour elles, alors que ce sont des personnes avec lesquelles je m'entends bien d'habitude et qui ne bougent jamais rien de ce qu'on prépare. Ces feuilles ont été mises dans mon dossier. C'est vraiment faire des histoires pour rien. J' ai dit à la principale qu'il n'y avait pas d'injures sur ces feuilles. Et que je ne comprenais pas pourquoi, ils s'étaient vexés, d'ailleurs la surveillante N. n'a pas vu de mal non plus à ce que je prévienne par affiches localement limitées qu'on ne touche pas à mon travail.

Ils ont fait cela pour ....

Le vol du matériel de l'exposition que j'étais en train de monter qui a été perpétré hier au CDI (pour les étrangers Centre de Documentation et d'Information ou bibliothèque du collège) (voir la note précédente qui n'est pas finie)  a été fait exprès pour me faire partir (ce qui est fait), (Je suis sûre que ce ne sont pas des élèves) pour

- m'empêcher d'avoir l'agrégation en faisant mettre des mentions négatives sur mon dossier de professseur (à l'heure qu'il est la principale a sans doute fait un rapport mensonger sur moi, basé sur les dires mensongers de l'agent de service qui faisait le tour du collège pour le fermer* ou les dires mensongers de la surveillante qui a fait semblant de m'aider).

- m'empêcher d'avoir l'agrégation en me faisant mettre en congé de maladie au 1er septembre, date fatidique à laquelle il ne faut pas être en congé si on a réussi un concours pour que le concours soit homologué, (voir le BO de 2003 qui réglemente l'agrégation actuelle, et pas celui de 2002, car sur bien des points (par exemple : on peut passer l'agrégation externe et interne la même année, et seulement en des  années successives comme avant, ce qui à programme presque égal donne plus de chances de réussite), les réglementations ont été changées.

- me faire quitter le collège où aux yeux de l'agente de service qui fermait le collège habituellement (sauf ce fatidique lundi soir) (qui était assez gentille quand même), aux yeux de l'agent de service qui la remplace depuis hier, aux yeux de l'ouvrier-jardinier que ce nouvel agent d'acceuil sans doute rentré chez lui plus tôt hier soir avait chargé de faire la fermeture du collège. je restais trop longtemps (mais moins longtemps que les élèves de l'étude, ce me semble).

Rappel : La fermeture du collège se fait pour professeurs et élèves 20 minutes après la fin des cours ce qui ne laisse à tout prof normalement sérieux pas le temps de

1) faire sortir les élèves après la sonnerie,

2) fermer portes et fenêtres et éventuellement auparavant faire ramasser des papiers (ce n'était pas le cas au CDI qui restait toujours impeccablement propre).

3) apporter les cahiers d'appel et de texte dans la salle des profs,

4) faire rapporter des livres dans la salle des profs pour les professeurs de français,

5) échanger quelques mots avec les collègues encore là sur le travail et l'attitude des élèves (à cette heure la CPE est déjà partie, pas question de lui donner un rapport que l'on rédige en hâte à cette heure-là, il faudra attendre le lendemain matin),

6) rédiger un ou deux rapports sur des élèves dissipés ou remplir le cahier de liaison de la classe,

7) finir de remplir le cahier de texte si il faut mettre comme en allemand (ce qui est impossible à faire pendant le cours si on est attentif à ses élèves durant 60 minutes sur 60)

 a) objectifs du cours (objectif lexical, grammatical, compétence langagière travaillée, fonctions langières travaillées, etc...

b) travail effectué en cours (pages, chapitre, etc...), éventuellement coller le devoir fait ou l'exercice que vous avez composé et qui n'est pas dans le livre, etc.... ,

c) travail donné à la maison

8)éventeuellement si on reste dans la même salle préparer son matériel pour le lendemain, pour le prof de langue la cassette audio ou vidéo au bon endroit, le transparent dont il va se servir au dessus du paquet, le double de ses livres préparé dans l'armoire ouvert à la bonne page, pour ne pas perdre de temps au début de l'heure à chercher la page, et ne pas lâcher les élèves des yeux(des activités qui demanderaient si on les faisait faire par certains élèves de collège ou certains agents de service ou parents presque analphabètes, au minimum trois heures), toutes choses que je faisais quand on me donnait des heures d'allemand.

9)Aller taper ses notes sur le logiciel d'ordinateur qui prend les notes, si on refuse de mettre son ordinateur personnel maison en liaison avec les logiciels de notes, ce qui pourrait provoquer une perte de donnée.

AU CDI, avant de partir il faut (après la sonnerie du soir)  :

1)- surveiller les élèves lors de la sortie en veillant à ce qu'ils ne se bousculent pas, en relevant les fiches de CDI, en faisant remplir ces fiches à ceux qui ont "oublié", à veiller à ce qu'ils reprennent leurs blousons au porte-manteaux, à veiller à ce qu'ils n'oublient pas les carnets de liaison ou les cartes de sortie qu'ils ont déposées en rentrant.

2)Fermer les ordinateurs car les élèves n'ont pas le droit de le fermer plus loin que l'écran où ils tapent leurs codes,

3)repasser quand l'écran est devenu noir pour fermer la petite lumière orange des écrans,

4)fermer l'imprimante dite 'des élèves", r

5)epasser dans le rayon des documentaires pour regarder si tous les livres sont bien replacés verticalement, dans le bon sens, voir si les oiseaux migrateurs ne sont pas au milieu des avions, les poissons à coté du livre sur les sous-marins, le livre sur les ours entre le livre sur l'Alemagne et celui sur Berlin, l'espace dans l'instruction civique, l'origami dans les sports et le livre sur la prévention de la violence dans les collèges et lycées dans l'histoire du XXème siècle.

6) Veiller à ce que les chaises de la salle de lecture et celles du CDI soient bien rangées. 

7) Remettre les revues mal replacées dans les bons casiers.

8) Redresser les livres tombés horizontalement dans le bibliothèque de littérature.

9) Finir le travail qu'on était en train de faire (classement d'un livre dans BCDi sur l'ordinateur par exemple, teminer une notice...),

10) Enregistrer les livres prétés et rendus dans l'ordinateur quand on a pas eu le temps de le faire quand les élèves étaient là, remettre les bandes dessinées en place si elles dépassent plus ou moins les unes des autres, etc..... Ce soir peut-être que cela ne sera pas fait, je ne suis plus avec ma collègue (j'étais toute seule presque tous les Vendredi) qui pensait quand même depuis un certain temps à fermer les ordinateurs en partant. m collègue laisse les fiches de prêt sur le bureau pour les mettre dans l'ordinateur le lendemain.

11) Fermer la lumière, fermer à clef

12) Aller dans la salle des profs remettre la clef dans sa cachette, car on a qu'une clef pour deux

13) Eventuellement passer aux toilettes avant de reprendre la voiture sur 35 km -l'agent d'accueil loge sur place-, car si on a eu des élèves au club de 12h 45 et pendant toutes les heures et la récréation, on n'y est pas allé depuis longtemps, surtout les jours où on est seul dans le CDI. Le Vendredi pour moi, et les Lundi ou Mardi où ma collègue était en grève ou en stage, j'ai rattrapé mes heures de stages, elles ne les a pas rattrapées, donc j'ai fait des heures en avance. J'ai même dit Mardi à ma principale qu'avec les projets et les clubs, j'avais rattapé les 18 h  jusqu'à la fin de l'année

(ma collègue et moi avons le même statut, elle nommée par le recteur dans un CDI différent de son rattachement (elle reçoit des frais de déplacement et peut-être une indemnité REP, moi de même statut et de grade et d'échelon plus élevé, je rends service à ma principale dans le collège sans afffectation expresse au CDI, mais en faisant le même travail que la collègue et comme il s'agit de mon rattachement, je ne perçois ni frais de déplacement, ni indemnité REP : à même travail et même statut, rémunération inégale. MA collègue suit une formation PAF de courte durée pour laquelle elle est remboursée de ses frais de déplacement, je suis une formation PAF de longue durée (prépa agrèg) pour laquelle je ne perçois pas de frais de déplacement).

Je trouve qu'il faudrait fermer les collèges et les lycées le soir au plus tôt une heure après le départ des élèves pour avoir le temps de se retourner. Car sinon on est obligé de tout bâcler et comme dans un CDI de collège on ne peut pas travailler sur les classements, et les rangements, et l'accrochage de l'exposition quand le CDI sert de vide-permanence, (la plupart du temps les surveillants donnent au CDI la moitié de la permanence s'ils ont beaucoup d"élèves

(il y  a des surveillants dont on a peur, car ils vous envoient systématiquement les plus remuants qui sont aussi ceux "qui s'ennuient en permanence, parce qu' ils n'ont plus de travail", et ceux-là qui lèvent le doigt en criant "Moi, moi!" quand on va chercher les élèves en permanence, suite à un coup de téléphone du surveillant,  viennent au CDI pour se reposer en lisant des bandes dessinées ou veulent faire des Moby-click à l'ordinateur (on est obligé de laisser le son, sinon ils n'entendent pas les consignes données dans les Moby-Clicks et cela fait une certaine cacophonie).

Et les BD tout comme les choses drôles dans les ordinateurs déclenchent des rires qu'on ne peut pas réprimer.

Quand il n'y  a pas beaucoup d'élèves les surveillants nous donne toute le permanence surtout en début et en fin de journée. Quand un élève se tient mal au CDI et qu'on veut le renvoyer en permanence, il n'y a souvent plus personne dans la permanence, en fait vous avez tous les élèves de la permanence au CDI et les surveillants vont au bureau des surveillants qui est aussi le bureau de la CPE et font du travail administratif ou lisent pour leur études (je prépare aussi l'agrégation de ma matière et pas celle de CDI qui n'existe pas...), il était urgent pour moi de la réussir car il ne me reste (ou il ne me restait?) que quatre à neuf ans (je voulais prendre ma retraite à 65 ans), avant la retraite.

Je n'ai pas démisssioné de mon poste d'allemand, car j'étais en tant que professeur titulaire d'une autre matière considérée comme volontaire pour le CDI sans l'être réellement (situation d'"attente" qui se prolonge depuis le début de l'année, et j'ai dit à ma principale que je mettais fin à mon volontariat pour la documentation (décret de 1950 sur les TZR : le chef d'établissement n'a le droit de donner des heures de documentation au TZR (titulaire) que si celui-ci est volontaire pour les faire (cité de mémoire). Car je 'n'avais même pas été nommée par le recteur en CDI et je n'avais pas de V.S. . Je lui ai demandé de le remplacer par un service de rattachement (si toutefois le service de rattachement pour un/une  titulaire, ce qui n'était pas l'avis de mes proviseurs précédents, mais j'en avais aussi mare d'être payée à ne rien faire entre mes suppléances).

Ceci dit, j'aimais bien les élèves de ce collège et je pense que j'étais appréciée de beaucoup d'entre eux. Et je suis triste de les quitter.

Il y a quatre ans, alors que je faisais une suppléance, jour pour jour, une technicienne de surface (traduisez femme de ménage) m'a fait des histoires pour un truc gluant qui était collé par terre, peut-être pas par mes élèves, car nous étions plusieurs à utiliser la classe. A cause d'elle j'ai eu 15 jours de congé maladie (les derniers en date et la fin de cette supplénce). C'était comme hier un lundi de la deuxième semaine de mai (un 12 mai je crois).

Il y a deux ans, j'ai eu un accident de voiture où j'ai reçu un choc sur la tête (je n'étais pas responsable de l'accident, une femme qui ne voyait pas clair a foncé sur l'arrière de ma voiture alors que j'étais arrétée à une balise pour laisser la priorité aux voitures qui arrivaient de l'autre route). C'était le 14 mai aussi, mais je n'ai pas cessé le travail et on ne m'avait même pas soignée aux urgences. Je revenais d'avoir travaillé à mon Centre de Ressources d'Allemand du lycée où j'étais rattachée, durant 3 heures un samedi matin. Le médecin qui m'a fait une ordonnance de ce qu'on ne doit pas donner en cas de choc sur la tête parce que c'est un médicament qui peut donner des hémorragies (le paracétamol) était un homonyme de celui qui a fait ma première nomination de TZR (après plus de 20 ans de postes établissement) sous le nom de Mlle au lieu de Mme).

Un homonyme du secrétaire général   qui a essayé de me faire renvoyer de l'université il y a trois ans (juste avant le tsunami, mon esprit était tellement en ébullition après avoir reçu sa lettre qui a failli me faire passer de vie à trépas, qu'il a provoqué le tsunami, pardon pour les milliers de morts - effet paranormal pas prouvable), mais n'est pas arrivé à me faire partir. Son écrit était illégal, tout comme l'affectation "EILE ou service ou affectation en école (primaire)" de ma principale de cette année était au bord de la légalité. Cet homme du même nom que le médecin qui a fait une ordonnance qui aurait pu me tuer si je n'avais pas eu certaines connaissances de médecine, a failli aussi me tuer. Et je me suis demandée si ce gestionnaire n'était pas trois fois le même personnage qui d'ailleurs ne me connait pas personnellement.

Hier, encore un 14 mai, je constate juste après le passage du jardinier qui faisait le tour du collège pour tout fermer, sans doute à la place du remplaçant de la concierge habituelle, qui elles est gentille, un remplaçant que j'ai aperçu aujourd'hui goguenard à sa fenêtre, alors que le jardinier qui m'avait chassée jardinait sous ses yeux. Ceci quand je suis partie.

Il y avait une époque où tout ce qui m'arrivait de facheux arrivait le Vendredi. Depuis 2 ou 3 ans, c'est souvent le lundi.

Je vais vous raconter la suite d'hier dans une autre note.

domino

Ma semaine de cette année.

 Update du 20/05/07

* de l'ouvrier qui faisait le tour du collège : en fait, ce serait plutôt ceux de la surveillante qui surveillait l'étude, car cet ouvrier m'a déclaré Vendredi matin, ne pas avoir entendu que je l'appelais. Je n'avais pas appelé la surveillante, mais le monsieur. Si l'ouvrier a fait un rapport sur moi, dans ce cas, il m'a menti Vendredi matin.

* Ils ont peut-être aussi fait cela pour voir comment je réagissais, mais c'est ignoble.

Bizarreries au CDI

Vous savez qu'en tant que TZR (nouvelle dénomination des titulaires remplaçants certifiés, bi-admissibles ou certifiés), on ne fait pas tout son horaire en allemand, surtout en allemand, matière où il n'y a plus beaucoup d'élèves....

Et pour avoir des élèves, on multiplie les activités en faveur de l'Allemand. Parmi mes activités : club d'allemand (chant, civilisation), expositions....

Pour le mois de mai j'avais prévu une exposition dont le thème est "L'allemand passeport pour les pays d'Europe du Nord et de l'Est". Mais les grilles pour accrocher l'exposition étant occupées pour la sécurité routière, et les élèves préparant l'exposition travaillant extrêmement lentement, j'ai du mettre la main à la pâte.

Entre 15h30 et 16h 30, j'installe les grilles qui ont été amenées là dans un coin du CDI. Toute seule et comme elles sont lourdes je manque d'en revevoir une sur la tête et c'est pourquoi pour installer les grilles suivantes, ma jeune collègue, TZR de français nommée au CDI, qui commande au CDI parce que elle y a été nommée par le recteur et moi nommée ministériellement sur ma zone de remplacement, rattachée par le recteur, pour la première fois depuis plus de 30 ans d'enseignement dans la ville où travaille mon mari, ancienne prof d'allemand de lycée, ancienne jury de BTS, qui pourrait si j'avais voulu, ou tout simplement j'en avais eu l'envie avoir réussi le concours de chef d'établissement il y a une dizaine d'années, au temps de la splendeur de ma carrière de prof de BTS, etc... moi qui préfère m'obstiner sur l'agrégation d'allemand par amour de ma matière. 

Et bien voilà, par amour de ma matière je cherche une exposition pour la semaine de l'Europe qui pourrait allier à la fois l'allemand et la connaissance des pays méconnus de l'Europe de l'Est. Je pense surtout à la Slovénie (un pays où l'on parle allemand, j'ai déjà parlé à l'époque où dans un lycée je faisais partie d'un projet littérature européenne avec des Slovènes, c'était au temps de l'Europe des 12, car au colloque où nous étions allés il y avait douze pays représentés). Et à d'autres pays, les Pays Baltes, la République Tchèque, la Slovaquie, la Hongrie, j'y ajoute aussi l'Autriche pour qu'il y ait vraiment de l'allemand dedans.... (Les noms des différents pays baltes sont complètement inconnus des élèves de même que la Slovénie).

Voilà, par amour de ma matière, je fais cette exposition. Je demande à ma collègue de me tendre le rouleau de papier tableau (une espèce de tableau de papier* dont on retourne les feuilles par derrière lorsqu'elles sont finies), qui se trouve en dessous du bureau. Depuis que nous sommes là, depuis début septembre, acheté sans doute par notre collègue de l'an dernier*. Pour les tendre sur des cartons et décorer ces grandes feuilles blanches elle-mêmes par les textes imprimés. Les élèves ayant été trop lents, je suis bien obligée de taper certains de ces textes moi-même.Ma collègue m'a avancé volontiers ce papier qui sert normalement à écrire les indications pour les élèves. J'ai utilisé en janvier 8 feuilles du deuxième rouleau pour l'exposition sur l'Allemagne de la semaine franco-allemande de janvier; Donc le rouleau était presque neuf.

Ma collègue part à 16h30, elle fait 18 h et pas une de plus. Complexée par les autres profs parce que pour les heures de CDI, je n'ai pas de copies à corriger, je fais bien plus de 18 heures, clubs de 40 mn, heures de projets le soir entre 16h30 et 17h30, etc...

C'est bien à 16h 30 que ma collègue qui ayant l'esprit de service fonctionnaire, style enseignement public, (rien à voir avec l'esprit de service enseignement privé, car ayant travaillé dans l'enseignement privé de 1973 à 1976, avant la réussite à mon CAPES de l'enseignement public, je me souviens que la première année j'avais une chambre dans l'établissement qui avait un internat et la clef de la porte d'entrée de l'établissement, primo on me faisait confiance alors que j'étais toute jeune, secundo, je pouvais travailler dans ma classe le week-end et préparer le projecteur et les films fixes des méthodes audio-visuelles pour le lundi). Bref, ma collègue ne fera pas plus de 18 heures, pas une minute de plus, elle trépigne d'impatience quand je vérifie si la clef du CDI est bien dans mes affaires, parce qu'elle doit, elle qui n'a ni mari ni enfants, se dépécher de rentrer chez elle pour son chat. (Ma femelle canari me fait la fête quand je rentre, mais à quelle heure nous rentrons, cela lui est à peu près égal).

Bon, bref, bien que travaillant dans le public, je n'ai pas l'esprit fonctionnaire au sens où je claque la porte du collège dès la sonnerie, non, je reste toujours jusqu'à ce que la concierge me mette dehors. Il y a énormément de travail à faire dans un CDI. Les élèves qui ont traîné sur leur ordinateur pendant ces heures que j'asssure bénévolement de 16h30 à 17h30, à faire deux choses à la fois (ils avaient peut-être un autre exposé à faire), les mêmes élèves qui lorsqu'ils viennent dans la journée préfère faire des recherches sans but (pour leurs loisirs) ou jouer à des jeux soit disant éducatifs (Mobiclic, etc...), plutôt que d'avancer le projet, les élèves n'étaient pas là. (Les élèves disent souvent qu'au lycée, ils font ce qu'ils veulent au CDI, qu'ils peuvent aller n'importe où sur Internet, faire des jeux, etc... et qu'ici au collège tous vos faits et gestes sont surveillés.)

Donc, j'ai continué toute seule et j'ai été plus vite. En présence de ma collègue j'avais fini un panneau sur la naissance de l'Europe après la guerre. De 16h30 à 17h30, j'ai fait un bandeau avec la citation de Jean Monnet "Faire l'Europe, c'est faire la Paix" (1950), c'était juste après la guerre, on voulait éviter une nouvelle guerre qui avait provoqué des morts, des destructions et une pénurie alimentaire et en vêtements. Deux guerres avaient ensanglanté la France dans le début du siècle et quand on prêchait pour l'Europe, c'est que l'on s'en souvenait encore. J'ai fait le deuxième panneau sur Jean Monnet, Robert Schuman (déclaration du 9 mai 1950, presqu'un an avant ma naissance, on peut dire que je suis née avec l'Europe, le 9 mai est devenu la fête européenne, et c'est pour cela que l'on fait dans les écoles et les comités de jumelage des activités européennes en Mai). Ma collègue était d'ailleurs encore là quand je lui ai dit qu'il ne fallait ps confondre Robert Schumann le compositeur, Robert Schuman, le ministre des affaires étrangères et l'autre ministre des affaires étrangères Maurice Schumann.

Quand ma collègue est partie, j'ai donc fini le deuxième panneau et quand la fin de la dernière heure de cours a sonné, j'étais en train de taper un historique de l'Europe depuis 1950 jusqu'à l'entrée de la Roumanie et de la Bulgarie en Europe ce premier janvier 2007.

J'ai terminé de taper le papier, je l'ai imprimé, mais l'imprimante n'a pas fonctionné tout de suite, donc j'ai rallumé tous les ordinateurs entre deux  en pensant que  la chaîne vers l'imprimante était rompue par les ordinateurs éteints, en fait c'était autre chose que je n'avais pas cliqué. J'ai donc ré-éteint les autres ordinateurs entre deux pendant que l'imprimante fonctionnait. Ensuite j'ai été porté mes oeuvres dans la salle de lecture contigüe (en fait les deux anciennes salles de classe qui ont 4 portes et forment le CDI, salle de lecture bibliothèque et CDI proprement dit, reliéees par une porte double qui reste toujours ouverte sauf quand la conseillère d'orientation fait ses entretiens dans la salle de lecture). J'ai ramassé les stylos, les feutres, les ciseaux que j'ai rangé dans le tiroir adéquat du bureau. J'ai mis les feuilles imprimées que j'ai laissées sur le grand rouleau de papier en préparation de ce matin.

Jusque là, aucun problème,  j'étais calme.

Le bas de cette note est tombé en la publiant.

Quelqu'un a volé le papier (ou le rouleau de papier a été changé de place par une tierce personne) que je venais de poser sur une table de la salle de lecture en passant avec une clef par une porte dérobée.

J'aurais voulu que le bas de ma note reste pour être disculpée. Je vais être en retard parce que j'ai du changer mon code pour revenir sur mon blog.

Je vais être sanctionnée, mise en congé maladie pour avoir hurlé et avoir fait peur aux élèves en étude (ils étaient très loin, et j'ignorais qu'il y avait encore des élèves à cette heure-là dans le collège,alors que moi, on me fait partir). Je vais perdre peut-être mon admission à l'agrégation pour congé longue maladie au premier septembre (c'est une réglementation du BO, si vous êtes en CLM ou CLD au 1er septembre, même si c'est seulement pour 3 mois dont les 2 mois de vacances), alors que j'ai bossé comme un dingue pour le collège pendant la préparation.

JE VAIS ETRE SANCTIONNE POUR AVOIR ETE SERIEUSE DANS MON TRAVAIL, MAIS AUJOURDHUI JE VAIS ARRIVER EN RETARD (Ce n'est pas grave parce qu'aujourd'hui  ma collègue arrive en même temps que moi et on est deux le matin et jusqu'à 16h 30 au CDI).

JE VAIS ETRE SANTIONNE POUR ETRE FONCTIONNAIRE SANS AVOIR L'ESPRIT DU MOINDRE EFFORT. Comme Ségolène qui n'a pas gagné les élections parce qu'elle avait soi-disant perdu ses nerfs. (Concernant mon histoire, le vol s'est produit pendant que l'ouvrier qui remplace la concierge m'a dit de partir rapidement, ou juste avant, je ne l'accuse pas, mais c'est bizarre quand même, il a peut-être cru que c'était des choses qui traînaient qu'il a mises à la poubelle).

domino

Update : 20/5/07 :

*En fait cela s'appelle un paper-board...

* acheté par notre collègue de l'an dernier : en fait, ma collègue avait eu deux rouleaux de paper-board en début d'année à la gestionnaire, l'un a été installé comme tableau et l'autre (celui qui a disparu lundi soir) sert à faire des panneaux pour les expositions.

dimanche, 13 mai 2007

Quand l'orage fait rage...

La petite pixie m'a dit : 

Quand l'orage

A fait rage

chez Eliot

Moi grande sotte

J'ai eu peur

qu'il ne meure

A cause des grands éclairs

Tout clairs

Qui tombaient de haut

Sur sa station météo

Quand l'orage

En rage

Enrage

J'ai peur pour Eliot

mon pote.

domino pour la petite pixie dans poèmes de la petite pixie n° 19 à 26 (poème n°20)

samedi, 12 mai 2007

Les scandales continuent....

Vous savez tous que la politique de domino, la journaliste alternative, c'est de ne pas faire de politique et de se situer en dehors de la mélée, au-dessus de tout ça, et de superviser le tout, un peu comme un Bon Dieu qui regarderait de là-haut l'ensemble des 12 candidats et de leurs partis, en pesant pour chacun dans sa balance le Pour et le Contre et en ne trouvant pas vraiment chaussure à son pied.

Et voilà que l'élection passée, les scandales continuent.

Un président pas encore investi est conspué par les étudiants....

Sa concurrente déçue faisant un procès à des biographes...

Etc... Etc... Bref, la nouvelle politique des plus jeunes que nous, nous réserve bien des surprises.

Savez vous ce que dit l'étranger de la France? Lisez le/la  Zeit. En fait c'est "die Zeit", mais il paraît qu'il faut dire le Zeit, parce que l'on dit le Journal, tout comme on dit le SPD parce que l'on dit le parti en français (traduction de die Partei).

Le grand défaut de nos politiciens est de ne pas lire suffisamment la presse étrangère. Ils ne savent pas avant les élections ce que l'on pense d'eux à l'étranger (si tant soit peu que l'on peut parler d'étranger pour le reste de l'Europe, puisque nous sommes dans le même pays). On peut constater le même défaut chez les électeurs.

Dans le Zeit (et pas la Zeit, puisqu'il faut dire le Zeit), j'ai lu un article dans lequel on jugeait que aucun des deux candidats arrivé en finale ne faisait le poids. Aucun des deux ne ferait, selon eux, le poids dans la politique internationale, et pour représenter la France à l'étranger. Or le rôle d'un président ou d'une présidente est de représenter la France à l'étranger.

Il n'y a pas en France actuellement de politicien qui ferait le poids sur la scène internationale comme un de Gaulle ou un Mitterand, des personalités forgées dans les affres de la guerre. Il n'y a pas quelqu'un comme ceux de la génération qui  a fait la grandeur de la France à l'étranger, et a été capable de faire le poids face à des personnages devenus historiques comme Churchill, Adenauer ou Willy Brandt,

Les français connaissent peu les langues. Ils lisent peu les journaux étrangers et ne savent que peu déchiffrer ce qui y est écrit. Je ne sais pas si aucun de nos candidats parlait allemand.

Dans ma génération qui a râté le coche, celle de l'après-guerre, la génération d'entre deux, il y avait des personnes qui parlaient couramment allemand, ils ont préféré faire de la politique en Allemagne, devenir maire de Francfort et député européen, comme Daniel Cohn-Bendit.

Ce que le français oublie souvent, c'est qu'un président n'est pas un premier ministre qui s'occupe davantage de politique intérieure, un président a surtout le rôle d'assister aux cérémonies, de voyager de par le monde pour représenter son pays, de discuter d'égal à égal avec les présidents des plus grands pays. Et l'étranger estime qu'il n'y a plus personne en France capable de jouer ce rôle. Les candidats les plus agés qui sont nés dans la mouvance contestataire des années 60 sont malheureusement aux extrèmes. Ils sont les candidats de la protestation, pas de la représentation.

Peut-être que les jeunes politiciens actuels veilliront d'une bonne façon et au lieu de s'attarder aux affaires personnelles, regarderont plus loin que les frontières de leur pays et les questions sans cesse ressassées par l'actualité telles que l'Irak ou l'entrée de la Turquie en Europe, l'Islamisme.

Certes, la donne politique a changé depuis que le bloc de l'Est est tombé, depuis que l'Europe n'est plus coupée en deux comme dans notre jeunesse. Je me souviens que je n'avais pas froid aux yeux lorsque je traversais la frontière inter-allemande à l'âge de 24 ans pour la première fois. Il fallait le vouloir, traverser le rideau de fer quand on était deux jeunes profs d'allemnand avec leurs sacs à dos et ma guitare. Et le faire une dizaine de fois, parce que c'était pas cher pour perfectionner notre allemand.

Ceci me permet quand même maintenant de faire une bonne interprète pour les maires de l'ancienne RDA qui lorsqu'ils parlent de leurs ancien pays, ne disent pas comme les germanistes français "die ehemalige DDR", l'ancienne RDA, mais bien "zu DDR-Zeiten", "zur Zeit der DDR" (à l'époque de la RDA) ou plus simplement "in der DDR war es so..." (en RDA c'était ainsi). Pour eux, elle n'est pas ancienne. Pour leur partie actuelle de l'Allemagne ils ne disent pas, "die neuen Bundesländer", comme les germanistes français (les nouveaux Länder de l'Est), car en fait ces Länder existaient avant la guerre, mais ils disent : "Im Osten Deutschlands", tout simplement comme on dirait à l'Est de la France, ils disent à l'Est de l'Allemagne, ce qui estompe la différence avec l'Ouest.

Ce qu'on est arriéré, nous les germanistes français, si on ne comprend pas ce pays de l'intérieur. L'Est de l'Allemagne.

De jeunes germanistes me posent souvent des questions sur ce pays où dans les années 70, en tant que français, on retrouvait son enfance des années 50 avec les rues et les places pavées. Sur ce pays où chaque personne qui a pris la peine de le visiter assez longuement ressent de la N'Ostalgie*, même sans y avoir vécu, même sans attache familiale là-bas. Qui peut comprendre les racines d'Angela Merkel, une femme de l'Est de l'Allemagne, sans avoir connu ce qu'elle a vécu dans sa jeunesse? Sans avoir vu le monde occidental à l'envers, assis dans la Wohnzimmer des amis, derrière une petite télé en noir et blanc, qui vous montrait la publicité de l'Est, sans avoir été à l'Intershop leur acheter des cadeaux avec nos devises (il fallait dépenser 13 Mark par personne et par jour...)?

Et il y avait moins de police dans la gare d'Erfurt (s'il n'y en a jamais eu, je me souviens y avoir rencontré tout au plus 1 ou 2 Vopos*), située quelques dizaines de kilomètres derrière le rideau de fer, qu'il n'y en a actuellement dans la gare de Grande Préfecture Française.

Et cet humour, celui de la revue satirique Eulenspiegel et des Kabarett où l'on mettait en boîte les sbires du parti, et cette bonhommie qui est restée...

domino

* N'Ostalgie : mot calqué sur le mot Nostalgie, d'origine française, signifiant la Nostalgie. On met un N apostrophe (N') pour souligner le mot OST qui veut dire EST. Ce mot N'Ostalgie signifie la N'Ostalgie de l'Est.

* Vopo : Volkspolizist ou "policier du peuple". "Die Volkspolizei" était le nom officiel de la police Est Alemande. On ne les voyait jamais dans les campagnes, sauf aux abords de la frontière où ils contrôlaient les passeports des voitures étrangères juste avant le no man's land où ne roulaient plus que des voitures de l'Ouest qui entraient en RDA ou sortaient de RDA. Dans les grandes villes, on les voyaient deux par deux, à pied, seulement en soirée et dans la nuit, où ils s'occupaient de la sécurité (empêcher les agressions), les femmes pouvaient se promener seule la nuit sans crainte, Ils s'occupaient aussi de la circulation routière et dressaient les contraventions (parking, vitesse limitée à 100km/h sur l'autoroute). Ils aidaient aussi les gens. Par exemple, ils m'ont ramené ma roue de secours oubliée dehors, à coté de la voiture,  après une réparation de mon moteur par un collègue français (au Symposium de Halle). Ils ont juste secoué la tête en souriant ! Sinon, on ne les voyait pas.

Ceci-dit il fallait faire sa déclaration d'arrivée au bureau de la Volkspolizei (mais mon époux le faisait pour nous deux, je ne me déplaçais pas à la Volkspolizei), et avant de repartir, pour la validation du visa et montrer les tickets de change pour montrer qu'on avait bien changé les 13 marks par jour et par personne. On n'avait pas le change obligatoire à faire lorsqu'on était en voyage "officiel" : cours d'été (Sommerkurs) ou Symposium, et les passeports étaient ramassés sur place, on y mettait les tampons, et on nous les rendait juste ensuite.

Stats 2

J'ai oublié une chose, c'est que si j'étais au creux de la vague le 3 mai (0 visiteurs), le 8 mai 49 visiteurs ont lu 1099 pages, et j'ai battu mon record de pages lues à la journée. Je me demande bien qui a pu lire autant de pages, car c'est certainement le fait d'un seul..... C'est toi, Elisabeth ? Où est-ce un inconnu ? A moins que c'était l'usurpateur qui cherchait s'il n'y avait pas des commentaires restés ouverts quelque part...???? Mais, ne tentons pas le d.... .

C'est peut-être Ségo qui avait enfin le temps... et qui cherche s'il n'y  a pas ici matière à procès (ce serait difficile à trouver), à moins que ce ne soit le nouveau président qui cherche des idées pour son gouvernement, pour sûr, il ne me prendra pas comme ministre ! Bien, que vous le savez tous, j'aimerais être ministre de l'éducation nationale et gratuite (aussi pour les trajets jusqu'à l'université). A moins que ce soit Bayro (pour que ça rime), qui cherche ici la troisième voix.

domino