mardi, 15 mai 2007
Ils ont fait cela pour ....
Le vol du matériel de l'exposition que j'étais en train de monter qui a été perpétré hier au CDI (pour les étrangers Centre de Documentation et d'Information ou bibliothèque du collège) (voir la note précédente qui n'est pas finie) a été fait exprès pour me faire partir (ce qui est fait), (Je suis sûre que ce ne sont pas des élèves) pour
- m'empêcher d'avoir l'agrégation en faisant mettre des mentions négatives sur mon dossier de professseur (à l'heure qu'il est la principale a sans doute fait un rapport mensonger sur moi, basé sur les dires mensongers de l'agent de service qui faisait le tour du collège pour le fermer* ou les dires mensongers de la surveillante qui a fait semblant de m'aider).
- m'empêcher d'avoir l'agrégation en me faisant mettre en congé de maladie au 1er septembre, date fatidique à laquelle il ne faut pas être en congé si on a réussi un concours pour que le concours soit homologué, (voir le BO de 2003 qui réglemente l'agrégation actuelle, et pas celui de 2002, car sur bien des points (par exemple : on peut passer l'agrégation externe et interne la même année, et seulement en des années successives comme avant, ce qui à programme presque égal donne plus de chances de réussite), les réglementations ont été changées.
- me faire quitter le collège où aux yeux de l'agente de service qui fermait le collège habituellement (sauf ce fatidique lundi soir) (qui était assez gentille quand même), aux yeux de l'agent de service qui la remplace depuis hier, aux yeux de l'ouvrier-jardinier que ce nouvel agent d'acceuil sans doute rentré chez lui plus tôt hier soir avait chargé de faire la fermeture du collège. je restais trop longtemps (mais moins longtemps que les élèves de l'étude, ce me semble).
Rappel : La fermeture du collège se fait pour professeurs et élèves 20 minutes après la fin des cours ce qui ne laisse à tout prof normalement sérieux pas le temps de
1) faire sortir les élèves après la sonnerie,
2) fermer portes et fenêtres et éventuellement auparavant faire ramasser des papiers (ce n'était pas le cas au CDI qui restait toujours impeccablement propre).
3) apporter les cahiers d'appel et de texte dans la salle des profs,
4) faire rapporter des livres dans la salle des profs pour les professeurs de français,
5) échanger quelques mots avec les collègues encore là sur le travail et l'attitude des élèves (à cette heure la CPE est déjà partie, pas question de lui donner un rapport que l'on rédige en hâte à cette heure-là, il faudra attendre le lendemain matin),
6) rédiger un ou deux rapports sur des élèves dissipés ou remplir le cahier de liaison de la classe,
7) finir de remplir le cahier de texte si il faut mettre comme en allemand (ce qui est impossible à faire pendant le cours si on est attentif à ses élèves durant 60 minutes sur 60)
a) objectifs du cours (objectif lexical, grammatical, compétence langagière travaillée, fonctions langières travaillées, etc...
b) travail effectué en cours (pages, chapitre, etc...), éventuellement coller le devoir fait ou l'exercice que vous avez composé et qui n'est pas dans le livre, etc.... ,
c) travail donné à la maison
8)éventeuellement si on reste dans la même salle préparer son matériel pour le lendemain, pour le prof de langue la cassette audio ou vidéo au bon endroit, le transparent dont il va se servir au dessus du paquet, le double de ses livres préparé dans l'armoire ouvert à la bonne page, pour ne pas perdre de temps au début de l'heure à chercher la page, et ne pas lâcher les élèves des yeux(des activités qui demanderaient si on les faisait faire par certains élèves de collège ou certains agents de service ou parents presque analphabètes, au minimum trois heures), toutes choses que je faisais quand on me donnait des heures d'allemand.
9)Aller taper ses notes sur le logiciel d'ordinateur qui prend les notes, si on refuse de mettre son ordinateur personnel maison en liaison avec les logiciels de notes, ce qui pourrait provoquer une perte de donnée.
AU CDI, avant de partir il faut (après la sonnerie du soir) :
1)- surveiller les élèves lors de la sortie en veillant à ce qu'ils ne se bousculent pas, en relevant les fiches de CDI, en faisant remplir ces fiches à ceux qui ont "oublié", à veiller à ce qu'ils reprennent leurs blousons au porte-manteaux, à veiller à ce qu'ils n'oublient pas les carnets de liaison ou les cartes de sortie qu'ils ont déposées en rentrant.
2)Fermer les ordinateurs car les élèves n'ont pas le droit de le fermer plus loin que l'écran où ils tapent leurs codes,
3)repasser quand l'écran est devenu noir pour fermer la petite lumière orange des écrans,
4)fermer l'imprimante dite 'des élèves", r
5)epasser dans le rayon des documentaires pour regarder si tous les livres sont bien replacés verticalement, dans le bon sens, voir si les oiseaux migrateurs ne sont pas au milieu des avions, les poissons à coté du livre sur les sous-marins, le livre sur les ours entre le livre sur l'Alemagne et celui sur Berlin, l'espace dans l'instruction civique, l'origami dans les sports et le livre sur la prévention de la violence dans les collèges et lycées dans l'histoire du XXème siècle.
6) Veiller à ce que les chaises de la salle de lecture et celles du CDI soient bien rangées.
7) Remettre les revues mal replacées dans les bons casiers.
8) Redresser les livres tombés horizontalement dans le bibliothèque de littérature.
9) Finir le travail qu'on était en train de faire (classement d'un livre dans BCDi sur l'ordinateur par exemple, teminer une notice...),
10) Enregistrer les livres prétés et rendus dans l'ordinateur quand on a pas eu le temps de le faire quand les élèves étaient là, remettre les bandes dessinées en place si elles dépassent plus ou moins les unes des autres, etc..... Ce soir peut-être que cela ne sera pas fait, je ne suis plus avec ma collègue (j'étais toute seule presque tous les Vendredi) qui pensait quand même depuis un certain temps à fermer les ordinateurs en partant. m collègue laisse les fiches de prêt sur le bureau pour les mettre dans l'ordinateur le lendemain.
11) Fermer la lumière, fermer à clef
12) Aller dans la salle des profs remettre la clef dans sa cachette, car on a qu'une clef pour deux
13) Eventuellement passer aux toilettes avant de reprendre la voiture sur 35 km -l'agent d'accueil loge sur place-, car si on a eu des élèves au club de 12h 45 et pendant toutes les heures et la récréation, on n'y est pas allé depuis longtemps, surtout les jours où on est seul dans le CDI. Le Vendredi pour moi, et les Lundi ou Mardi où ma collègue était en grève ou en stage, j'ai rattrapé mes heures de stages, elles ne les a pas rattrapées, donc j'ai fait des heures en avance. J'ai même dit Mardi à ma principale qu'avec les projets et les clubs, j'avais rattapé les 18 h jusqu'à la fin de l'année
(ma collègue et moi avons le même statut, elle nommée par le recteur dans un CDI différent de son rattachement (elle reçoit des frais de déplacement et peut-être une indemnité REP, moi de même statut et de grade et d'échelon plus élevé, je rends service à ma principale dans le collège sans afffectation expresse au CDI, mais en faisant le même travail que la collègue et comme il s'agit de mon rattachement, je ne perçois ni frais de déplacement, ni indemnité REP : à même travail et même statut, rémunération inégale. MA collègue suit une formation PAF de courte durée pour laquelle elle est remboursée de ses frais de déplacement, je suis une formation PAF de longue durée (prépa agrèg) pour laquelle je ne perçois pas de frais de déplacement).
Je trouve qu'il faudrait fermer les collèges et les lycées le soir au plus tôt une heure après le départ des élèves pour avoir le temps de se retourner. Car sinon on est obligé de tout bâcler et comme dans un CDI de collège on ne peut pas travailler sur les classements, et les rangements, et l'accrochage de l'exposition quand le CDI sert de vide-permanence, (la plupart du temps les surveillants donnent au CDI la moitié de la permanence s'ils ont beaucoup d"élèves
(il y a des surveillants dont on a peur, car ils vous envoient systématiquement les plus remuants qui sont aussi ceux "qui s'ennuient en permanence, parce qu' ils n'ont plus de travail", et ceux-là qui lèvent le doigt en criant "Moi, moi!" quand on va chercher les élèves en permanence, suite à un coup de téléphone du surveillant, viennent au CDI pour se reposer en lisant des bandes dessinées ou veulent faire des Moby-click à l'ordinateur (on est obligé de laisser le son, sinon ils n'entendent pas les consignes données dans les Moby-Clicks et cela fait une certaine cacophonie).
Et les BD tout comme les choses drôles dans les ordinateurs déclenchent des rires qu'on ne peut pas réprimer.
Quand il n'y a pas beaucoup d'élèves les surveillants nous donne toute le permanence surtout en début et en fin de journée. Quand un élève se tient mal au CDI et qu'on veut le renvoyer en permanence, il n'y a souvent plus personne dans la permanence, en fait vous avez tous les élèves de la permanence au CDI et les surveillants vont au bureau des surveillants qui est aussi le bureau de la CPE et font du travail administratif ou lisent pour leur études (je prépare aussi l'agrégation de ma matière et pas celle de CDI qui n'existe pas...), il était urgent pour moi de la réussir car il ne me reste (ou il ne me restait?) que quatre à neuf ans (je voulais prendre ma retraite à 65 ans), avant la retraite.
Je n'ai pas démisssioné de mon poste d'allemand, car j'étais en tant que professeur titulaire d'une autre matière considérée comme volontaire pour le CDI sans l'être réellement (situation d'"attente" qui se prolonge depuis le début de l'année, et j'ai dit à ma principale que je mettais fin à mon volontariat pour la documentation (décret de 1950 sur les TZR : le chef d'établissement n'a le droit de donner des heures de documentation au TZR (titulaire) que si celui-ci est volontaire pour les faire (cité de mémoire). Car je 'n'avais même pas été nommée par le recteur en CDI et je n'avais pas de V.S. . Je lui ai demandé de le remplacer par un service de rattachement (si toutefois le service de rattachement pour un/une titulaire, ce qui n'était pas l'avis de mes proviseurs précédents, mais j'en avais aussi mare d'être payée à ne rien faire entre mes suppléances).
Ceci dit, j'aimais bien les élèves de ce collège et je pense que j'étais appréciée de beaucoup d'entre eux. Et je suis triste de les quitter.
Il y a quatre ans, alors que je faisais une suppléance, jour pour jour, une technicienne de surface (traduisez femme de ménage) m'a fait des histoires pour un truc gluant qui était collé par terre, peut-être pas par mes élèves, car nous étions plusieurs à utiliser la classe. A cause d'elle j'ai eu 15 jours de congé maladie (les derniers en date et la fin de cette supplénce). C'était comme hier un lundi de la deuxième semaine de mai (un 12 mai je crois).
Il y a deux ans, j'ai eu un accident de voiture où j'ai reçu un choc sur la tête (je n'étais pas responsable de l'accident, une femme qui ne voyait pas clair a foncé sur l'arrière de ma voiture alors que j'étais arrétée à une balise pour laisser la priorité aux voitures qui arrivaient de l'autre route). C'était le 14 mai aussi, mais je n'ai pas cessé le travail et on ne m'avait même pas soignée aux urgences. Je revenais d'avoir travaillé à mon Centre de Ressources d'Allemand du lycée où j'étais rattachée, durant 3 heures un samedi matin. Le médecin qui m'a fait une ordonnance de ce qu'on ne doit pas donner en cas de choc sur la tête parce que c'est un médicament qui peut donner des hémorragies (le paracétamol) était un homonyme de celui qui a fait ma première nomination de TZR (après plus de 20 ans de postes établissement) sous le nom de Mlle au lieu de Mme).
Un homonyme du secrétaire général qui a essayé de me faire renvoyer de l'université il y a trois ans (juste avant le tsunami, mon esprit était tellement en ébullition après avoir reçu sa lettre qui a failli me faire passer de vie à trépas, qu'il a provoqué le tsunami, pardon pour les milliers de morts - effet paranormal pas prouvable), mais n'est pas arrivé à me faire partir. Son écrit était illégal, tout comme l'affectation "EILE ou service ou affectation en école (primaire)" de ma principale de cette année était au bord de la légalité. Cet homme du même nom que le médecin qui a fait une ordonnance qui aurait pu me tuer si je n'avais pas eu certaines connaissances de médecine, a failli aussi me tuer. Et je me suis demandée si ce gestionnaire n'était pas trois fois le même personnage qui d'ailleurs ne me connait pas personnellement.
Hier, encore un 14 mai, je constate juste après le passage du jardinier qui faisait le tour du collège pour tout fermer, sans doute à la place du remplaçant de la concierge habituelle, qui elles est gentille, un remplaçant que j'ai aperçu aujourd'hui goguenard à sa fenêtre, alors que le jardinier qui m'avait chassée jardinait sous ses yeux. Ceci quand je suis partie.
Il y avait une époque où tout ce qui m'arrivait de facheux arrivait le Vendredi. Depuis 2 ou 3 ans, c'est souvent le lundi.
Je vais vous raconter la suite d'hier dans une autre note.
domino
Update du 20/05/07
* de l'ouvrier qui faisait le tour du collège : en fait, ce serait plutôt ceux de la surveillante qui surveillait l'étude, car cet ouvrier m'a déclaré Vendredi matin, ne pas avoir entendu que je l'appelais. Je n'avais pas appelé la surveillante, mais le monsieur. Si l'ouvrier a fait un rapport sur moi, dans ce cas, il m'a menti Vendredi matin.
* Ils ont peut-être aussi fait cela pour voir comment je réagissais, mais c'est ignoble.
17:15 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, harcèlement moral
Les commentaires sont fermés.