mercredi, 28 février 2007
Ce que maman disait...
Mercredi 28 janvier 2007
Ce que ma mère disait avant que d'être très veille :
"Un jour à la fois"
et si on trouvait qu'elle faisait quelque chose de dangereux, ou qu'elle prenait l'avion en des périodes difficiles, elle répondait :
"Il faut bien mourir de quelque chose".
Maintenant elle dit toujours la première phrase, mais plus la deuxième, elle veut vivre encore longtemps.
domino
06:35 Publié dans Pensées et Aphorismes | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : pensées, dictons
J'ai vu...
Voici un commentaire que j'ai mis sur le blog d'Alinéa en réponse à cet article :
http://alineaetc.hautetfort.com/archive/2007/01/31/j-ai-v...
J'ai vu des comètes strier le ciel noir
J'ai vu deux lunes sur une autre planète,
J'ai vu des aurores aux tons de lait fraise
J'ai vu des aurores boréales aux tons de lait menthe
J'ai vu des couchants en feu
J'ai vu des rochers roses sur la mer turquoise
J'ai vu le vent souffler dans les cordes des sapins
Tout en haut des montagnes
J'ai vu et j'ai senti ce que sent l'être humain
Dans la brise et dans le soufflant, j'ai vu
J'ai entendu des musiques qui donnait l'immense mélancolie de l'être
J'ai entendu des quenas souffler leur chants par dessus les cimes
J'ai entendu des cordes pincées vibrer dans des châteaux Renaissance
J'ai senti mes doigts qui tricotaient seuls des douceurs et des accents fougueux
J'ai entendu des voix de femmes aigues qui portaient la douceur et la peine du monde
J'ai vu, j'ai entendu et j'ai senti
La chaleur de la laine pénétrer ma peau fatiguée,
L'odeur voluptueuse des conifères soulever la pulpe de mes narines
Le doigt qui frôlait la corde, la palpait, dosait sa force pour chanter d'ineffables, d'indéfinissables sons de clarté mélancolique
J'ai senti l'eau qui résistait à la puissance de mes brasses,
J'ai senti surtout la brise, la fraîche brise d'été qui m'apportait les accents du monde vespéral.
domino, la journaliste alternative
06:05 Publié dans poésie i-grimoiresque de 2007 - 1 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : poésie
mardi, 27 février 2007
Aphorisme
"Aide-toi, le ciel t'aidera" dit un ancien adage... ou bien "On n'est jamais si bien servi que par soi-même."
Comme cela me semble vrai ! Regardez, on donne de l'aide à des personnes qui n'en demandent pas, et les personnes se flétrissent , dépriment. Pourquoi ? Certaines personnes n'aiment pas être aidées et préfèrent se débrouiller seules. Alors, quand on les oblige à accepter notre aide, alors elles se sentent blessées dans leur dignité et en souffrent. Donc, ce qui au départ devait être une aide, devient quelque chose qui blesse la personne au plus profond d'elle-même, la dégrade, La personne se sent humiliée par l'aide. S'appercevant qu'on ne veut pas cesser de lui donner de l'aide, elle se replie sur elle-même, se ferme, n'osant pas dire que cette aide pour parfois des choses qu'elle faisait elle-même quelque temps auparavant, lui pèse.
domino
23:25 Publié dans Pensées et Aphorismes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : aphorismes, aide
Pensée de la nuit
On ne vit pas toujours heureux quand on vit dans un bel écrin.
23:20 Publié dans Pensées et Aphorismes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pensées
1500 Euros ?
1500 Euros titre Yahoo en grand, quand je l'allume, le minimum vital (pour une personne). Je n'ai rien contre. On pense toujours aux chômeurs. Mais moi, j'ai trimé presque sans interruption depuis l'âge de 22 ans et à 56 ans, je me demande de quoi sera faite ma retraite et j'envisage de travailler jusqu'à 65 ans pour avoir une retraite correcte, c'est à dire presque complète.
J'ai du calculer que ma retraite de prof bi-admissible à l'agrégation, si j'arrête de travailler à 60 ans pour faire de la place aux jeunes devrait culminer entre 800 et 900 euros sans retraite complémentaire. Ce qui veut dire, que ayant trimé presque toute ma vie, si on inclue des études qui ne sont pas des plus faciles, je n'aurai même pas, étant âgée, le minimum vital par personne, et mon mari aura encore moins que moi, sans avoir jamais arrété de travailler.
Le minimum vital pour une personne, on l'atteindra à deux personnes, donc on aura la moitié du minimum vital chacun.
Après avoir trimé toute notre vie. Avec parfois en période de bulletins des pointes à 105 heures par semaine, car je fais partie des professeurs qui ne comptent pas la peine qu'il se donnent pour les élèves. Le minimum quand je travaillais en lycée et BTS était de 70 heures par semaine.
Et je n'aurai pas d'enfants pour m"aider à m'offiir un séjour dans une maison de retraite.... Parce que quand on fait ce métier là, si on met des enfants au monde, on n'a pas le temps de s'en occuper. D'ailleurs, il y a de plus en plus d'enfants de profs qui posent des problèmes à leurs parents. C'est pour cela qu'on a pas eu d'enfants.
Si je n'ai pas d'enfants pour m'offrir un séjour dans une maison de retratie tant mieux. Au moins je resterai chez moi. Et personne ne décidera pour nous ce que nous avons à faire.
domino
13:35 Publié dans "J'accuse", Zola | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : retraite, minimum vital
La grippe
Pendant la plus grande partie du mois de février et début mars, il y a en France toujours des profs en vacances. C'est à cause des zones. Et bien vous l'avez compris, comme 30% des profs actuellement je suis en vacances....
50% des belges, nos voisins, avaient, le week-end dernier, dans ce pays humide, la grippe. Rien ne donne les statistiques pour leurs voisins immédiats, d'un pays également humide et frisquet, mais vous avez compris. J' ai la grippe.
Comme 30% des profs français, je suis en vacances.
Comme 50% des Belges (mais je ne suis pas belge et je n'habite pas en Belgique), j'ai la grippe.
J'ai la grippe pendant les vacances, c'est toujours comme ça, être malade pendant les vacances, c'est le comble du professeur.
domino
08:00 Publié dans Humour i-grimoirien. | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : grippe, vacances, profs, enseignement