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mardi, 09 juin 2009

Pas dans deux ans...

Pour en finir, c'est un post-it trop vague, apposé sur mon bulletin de salaire qui m'a fait penser que j'étais obligée de prendre ma retraite à 60 ans. Le papier à signer était une liste de personnels suscptibles de prendre leur retraite dans l'année 2010-2011, mais en cochant la colonne "Non", on peut prendre sa retraite plus tard. Ouf! Certains de mes collègues sur cette liste ont déjà 64 ans, et travaillent donc jusqu'à 66 ans.

Seulement, en discutant entre nous futurs retraités des années à venir, on s'est rendu compte que le gouvernement ajoute 2 trimestres de cotisations tous les 2 ans, c'est à dire qu'à chaque fois que l'on travaille un an de plus, on recule, pour le même taux de retraite, son départ en retraite de six mois par rapport au départ en retraite prévu l'année précédente.

Il y a 8 ans, j'avais fait faire une estimation de mon salaire en retraite, j'en étais si je partais alors à 44% de mon salaire, actuellement, je crois que je suis à moins de 44% de mon salaire. Bien sûr, je n'aurais pas pû partir en retraite, sinon, je n'aurais plus eu d'argent avant l'âge de 60 ans et je n'aurais pas non plus pû continuer mes études d'allemand pour l'agrégation. Mais beaucoup de collègues plus proches de la retraite que moi, avaient pris leur retraite prématurément, en prévoyant ce qui allait arriver.

Moi, je préfère continuer, peut-être que je serais encore prof à 70 ans, mais de toute façon, je trouve que les profs qui ont de l'expérience sont utiles dans l'enseignement. Je vois des jeunes qui font beaucoup de bêtises en "cassant" les élèves. Par exemple en les rabrouant lorsqu'ils font une demande, en les  traitant avec ironie, etc... 

C'est pour cela que je continue aussi, et je me sentirais aussi dégradée de finir ma carrière en queue de poisson, comme TZR, si je reste encore 7 ans, je pourrai peut-être remonter plus haut et finir ma carrière en beaucté, c'est pour mon amour-propre.

Dominique 

dimanche, 15 juillet 2007

A quelle âge ma retraite?

L'âge limite pour qu'un professeur prenne sa retratie est fixée à 65 ans. Il s'agit de la limite supérieure jusqu'à laquelle il a le droit légitime de travailler.

L'âge limite peut être reculé de dix trimestres si on n'atteint pas encore l'âge d'avoir une pension complète.

Cela veut dire qu'un professeur du secondaire peut travailler s'il le désire et s'il n'est pas complètement gaga d'ici là jusqu'à 68 ans et un trimestre.

Avant le réforme des retraites, nous devions 37 ans et demi d'années d'ancienneté.

Il semblerait qu'il y ait eu une réforme il y a 4 ans et demi selon laquelle nous devrions maintenant 40 ans pour bénéficier d'une retraite complète pour ceux nés avant 1950. Plus 1 trimestre par année d'âge à partir "né en 1950" compris.

Donc, je dois maintenant 40 ans et 2 trimestres pour bénéficier d'une retraite complète.

Une retraite complète de fonctionnaire, c'est 75% du salaire.

-mes trois années d'auxiliaire ne comptant pas pour la retraite, parce que je ne les ai pas "rachetées", et le fonctionnaire devant faire le choix lorsqu'il n'a pas racheté ses années d'auxiliaire entre sa retraite "normale" et sa retraite de "fonctionnaire", si sa carrière de fonctionnaire est plus longue que sa carrière "normale", les années d'auxiliaire non rattachetées et les années passées dans d'autres secteurs (entreprises, industrie) ne compteraient apparemment plus du tout pour la retraite, sauf pour les professeurs du technique pour lesquels comptent les années passées dans l'industrie, par exemple, puisque c'est sur la base de ces années qu'est comptée leur expérience professionnelle au moment de leur entrée dans le métier de professeur du technique, je parle de ceux qui travaillent par exemple dans les sections "métallurgie" ou "construction automobile" des lyvées techniques.

 (note pas finie)

Je n'ai donc que 26 ans d'ancienneté, bien que j'ai commencé à travailler à l'âge de 22 ans.

- Mes trois ans d'auxiliaire ne comptant pas, semblerait-il, pour la retraite de fonctionnaire, et même conjugués mes 5 mois dans l'industrie (comme interprète), ils ne peuvent apparaemment pas  faire l'objet d'une retraite Sécurité Sociale séparée, dans la mesure où je dois choisir entre mes deux retraites. Ces années de travail sont donc perdues pour la retraite ! Car j'aurais pu sinon avoir trois ans d'ancienneté en plus et avoir une retraite complète trois ans plus tôt. Enfin, pas tout à fait, car quand on rachète une année complète d'auxiliaire, elle ne compte pas comme une année complète pour la retraite de fonctionnaire. Quand j'ai eu mon CAPES à l'âge de 25 ans, il était écrit qu'il fallait que je les rachète dans l'année scolaire (pendant l'année de stage) et qu'ensuite il serait trop tard. C'était en 1976. Jeunes mariés, on avait besoin de notre argent entièrement et on était loin de penser à la retraite, se disant qu'on serait peut-être morts avant.En fait, on s'aperçoit maintenant que bien que quand on était auxiliaire on était content d'avoir un salaire, on a cotisé à la retraite durant ces années là pour rien, payant même une caisse complémentaire pour rien ?

-Et j'ai également pris des disponibilités étant jeune, ce qui fait que cela a diminué de beaucoup le nombre de mes années d'ancienneté.

Il y a cinq ans, j'avais eu - à ma demande -une évaluation de ma retraite pour les années déjà accomplies à 44% du salaire, mais les nombres d'années de travail nécessaires pour obtenir une retraite complète ayant augmenté ce poucentage a diminué apparemment fortement depuis.

Actuellement, je ne cotise plus pour une retraite complémentaire.

A l'âge de 56 ans, je n'ai donc, déduite les années de travail qui ne compte pas pour la retraite parce que je dois choisir entre les deux retraites, et il est évident que ma retraite de fonctionnaire sera plus forte que ma retraite d'auxiliaire, je n'ai que 26 ans d'ancienneté.

Donc, alors que je n'ai commencé qu'à travailler à l'âge de 22 ans (et croyez moi à l'époque en allemand, j'avais des classes de plus de 30 élèves), pour ma retraite, c'est comme si je n'avais commencé à travailler qu'à partir de 'âge de 30 ans.

[Mes trois années d'auxiliaire n'ont jamais compté dans mon ancienneté de fonctionnaire, si bien que mon ancienneté pour la hors-classe et mes passages d'échelon n'est calculée que sur mes années de fonctionnaire, mes années d'auxiliaire n'ayant, je ne sais pas pourquoi, jamais compté dans mon ancienneté de titulaire, d'ailleurs ces trois années (1973 à 1976) ne figurent même pas sur mon dossier électronique de professeur. Donc, mis à part  le salaire que j'avais reçu momentanément, j'ai fait ces années là pour rien, j'aurais mieux fait de les utiliser  pour passer l'agrégation, mais mes parents qui même alors que j'étais majeure me laissaient peu de liberté, m'ont obligée à travailler au moins un an avant de me marier].

Quand je parle aux syndicats, quels qu'ils soient, de ces trois années qui ne comptent ni dans ma retraite, ni dans mon ancienneté, ils font la sourde oreille, et le rectorat encore plus. Imaginez un peu qu'ils doivent faire des rappels d'échelon sur 26 ans et me payer les sommes correspondantes ! Non, ils préfèrent m'enlever 1/30ème de mon salaire pour refus d'aller prendre un congé de longue durée à la médecine au rectorat. C'est eux qui me doivent de l'argent et ils m'en réclament. Toute ma vie j'aurais été roulée par l'éducation nationale !!!

En ce qui concerne l'âge de la retraite et ces trois années-là ne comptant pas pour la retraite, il faut donc que je travaille trois années de plus. C'est pourquoi le report de la limite d'âge au delà de 65 ans pour partir en retraite, va m'être utile.

Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi ces trois années là ne comptent pas avec les 5 mois en entreprise pour une retraite Sécurité Sociale qui s'ajouterait à ma retraite de fonctionnaire, parce que ma mère par exemple touchait avant la réforme des retraites en plus de la pension de reversion de mon père

(qui fait preque mon salaire actuel),

imaginez ce que serait la retraite de mon père s'il vivait encore deux fois plus que mon salaire, alors qu'il n'avait que son certificat d'études primaires et a travaillé depuis l'âge de 12 ans, et était monté en grade "à la force du poignet") une toute petite retraite d'environ 40 Euros par mois, pour seulement deux ans pendant lesquels elle a fait un travail salarié.

(ma mère se plaint toujours, mais elle a eu une belle vie, elle a arrêté de travailler à l'âge de 28 ans et n'a plus jamais retravaillé depuis, sauf pour élever trois enfants hyper-sages. un peu comme ma belle-soeur, la femme de mon frère qui n'a jamais travaillé, à part élever trois enfants sages, qui avaient tout trois des QI scientifiques mirobolants (trois bacs S dont deux avec mentions) et elle ne s'en fait pas pour son avenir).

Ma belle-soeur est 7 ans plus jeune que moi et a deux enfants qui travaillent sur les 3 dont une qui est mariée, la troisième est étudiante, elle ne doit plus avoir beaucoup de travail à faire à la maison, elle pourrait chercher du travail. Cela pour dire que comme situation pour la veillesse il y a pire que moi...

Pour en revenir à moi-même....

- 26 ans d'ancienneté à l'âge 56 ans, cela fait :

-v40 ans et deux trimestres à l'âge de 70 ans et deux trimestres. (dans l'ancien système j'auais du travailler jusqu'à 67 ans et demi, ce qui était possible avec le report des limites d'âge jusqu'où il est possible de travailler.

Donc avec report de la limite d'âge jusqu'où il est possible de travailler, j'arrive à l'âge de 65 ans + 3 ans et 2 trimestres = 68 ans et demi.

A 68 ans et demi, je n'aurai que 38 ans et demi pour la retraite, soit une retraite qui ne sera pas complète, environ 65/70 % de mon salaire d'alors et tout ceci en continuant à travailler à temps complet, les années de CPA ne comptant que pour une demi année pour la retraite.

Vous comprenez pourquoi j'essaie d'obtenir l'agrégation!  A un âge soi-disant avancé. Si je l'obtenais l'année prochaine par exemple (à l'âge de 57 ans), elle me servirait pour :

- 11 ans de salaire d'agrégée avec possibilité de devenir PRAG à l'université (PRAG = Professeur agrégé détaché en  université).  J'entretiens de bonnes relations avec mes éventuels futurs collègues d'une UFR d'allemand.  On peut rêver !

- Salaire d'agrégée = environ 400 Euros de plus que le salaire de bi-admissible. Et trois heures de cours en moins dans le secondaire.

- Retraite d'agrégée = environ 300 Euros de plus par mois que la retraite de bi-admissible que je peux envisager.

domino

mardi, 27 février 2007

1500 Euros ?

1500 Euros titre Yahoo en grand, quand je l'allume, le minimum vital (pour une personne). Je n'ai rien contre. On pense toujours aux chômeurs. Mais moi, j'ai trimé presque sans interruption depuis l'âge de 22 ans et à 56 ans, je me demande de quoi sera faite ma retraite et j'envisage de travailler jusqu'à 65 ans pour avoir une retraite correcte, c'est à dire presque complète.

J'ai du calculer que ma retraite de prof bi-admissible à l'agrégation, si j'arrête de travailler à 60 ans pour faire de la place aux jeunes devrait culminer entre 800 et 900 euros sans retraite complémentaire. Ce qui veut dire, que ayant trimé presque toute ma vie, si on inclue des études qui ne sont pas des plus faciles, je n'aurai même pas, étant âgée, le minimum vital par personne, et mon mari aura encore moins que moi, sans avoir jamais arrété de travailler.

Le minimum vital pour une personne, on l'atteindra à deux personnes, donc on aura la moitié du minimum vital chacun.

Après avoir trimé toute notre vie. Avec parfois en période de bulletins des pointes à 105 heures par semaine, car je fais partie des professeurs qui ne comptent pas la peine qu'il se donnent pour les élèves. Le minimum quand je travaillais en lycée et BTS était de 70 heures par semaine.

Et je n'aurai pas d'enfants pour m"aider à m'offiir un séjour dans une maison de retraite.... Parce que quand on fait ce métier là, si on met des enfants au monde, on n'a pas le temps de s'en occuper. D'ailleurs, il y a de plus en plus d'enfants de profs qui posent des problèmes à leurs parents. C'est pour cela qu'on a pas eu d'enfants.

Si je n'ai pas d'enfants pour m'offrir un séjour dans une maison de retratie tant mieux. Au moins je resterai chez moi. Et personne ne décidera pour nous ce que nous avons à faire.

domino