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mercredi, 29 novembre 2006

Femmes mariées portant votre nom marital : ne songez jamais à réussir l'agrégation interne !

Je suis connue dans mon académie où je travaille depuis toujours, uniquement sous mon nom marital. Mon nom de jeune fille ne figure qu'en tout petit sur une seule page de mon dossier électronique i-prof (données personnelles).

Mais c'est bien sour son nom de jeune fille que l'on passe les concours internes.

Aucun problème pour s'inscrire à l'agrégation externe ; votre nom de jeune fille et votre maîtrise suffisent. Mais on vous dira - et bien que les textes de loi ont supprimé toute limite d'âge à cette agrégation - lorsque vous passerez l'oral comme on l'a dit à une de mes camarades de formation, que même si vous êtes du niveau, on ne vous donnera jamais l'externe parce que vous êtes trop veille.

PAr contre pour l'interne, c'est une autre paire de manche :

Normalement, si vous avez fait vos deux premières étapes d'inscription électronique, inscription et pré-inscription, on vous demande de remplir en décembre -troisième étape de l'inscription - vos états de services, etc... rien de bien compliqué.

Seulement , cette année, bien qu'ayant effectué mes deux premières étapes en bonne et due forme, pas de troixième étape en perspective, je n'ai pas reçu la liste des pièces à fournir et le bordereau à signer en même temps que les autres.

Comprenez vous ?

Pour le rectorat, étant mariée lorsque j'ai eu mon CAPES, j'ai travaillé 25 ans comme Madame (nom marital- tiret- nom de jeune fille).

Puis on a omis depuis plusieurs années de mettre mon nom de jeune fille derrière le tiret, si bien que professionellement je suis devenue Mme (nom marital uniquement).

Pour le service des examens et concours je suis Mme (nom de jeune fille) suivie en tout petit (lorsqu'on ne l'oublie pas) de épouse (nom marital).

Donc, quand le service des examens téléphone au collège que j'ai déclaré comme étant mon collège d'exercice (qui s'affiche automatiquement sur l'ordinateur quans je m'inscris), demandant si Mme (nom de jeune fille) remplit bien les conditions pour l'agrégation interne, on leur répond  Mme (mon nom de jeune fille, moins 1 syllabe) est PEGC d'anglais.

Elle n'a pas son CAPES ? Boum, pas de troisième phase d'inscription, elle n'est pas assez diplomée.

Et pourtant moi,  Mme (nom marital seul connu du rectorat ) + (nom de jeune fille avec une syllabe en plus que celui de ma collège d'anglais), je remplis tout à fait les conditions de titres et de diplômes et même quadruplement :

- maîtrise (sous mon nom de jeune fille),

- CAPES complet (avec le stage),(sous nom marital, née nom de jeune fille)

- certifiée (titre requis),(sous mon nom marital uniquement (nom sous lequel j'enseigne).

- bi-admissible à l'agrégation (titre preque trop élevé).(sous mon nom de jeune fille sur les certificats d'admissiblilité), nom marital sur le reclassement, nom maritel née nom de jeun e fille en tout petit  sur la "titularisation" (bizarre, car j'atais dejà titulaire avant de passer bi-admissible).

Mais la personne qui a regardé mon dossier électronique d'inscription, a compris : Mme '(mon nom de jeune fille), prétend être au collège UNTEL, mais en fait c'est Mme (Mon nom marital) qui est prof là-bas, a répondu le téléphone. Usurpation! Mon nom de jeune fille ayant usurpé pour le concours La place de mon nom marital. Facteur d'élimination avant la troisième phase de l'inscription... Et mon nom de jeune fille, le seul possible pour m'inscrire à l'agrégation INTERNE,  n'étant répertorié au rectorat que de façon très peu visible, je n'ai pas reçu les papiers pour faire cette troisième phase. En effet, tout laisse penser que Mme (mon nom de jeune fille) n'aurait  jamais été professeur (sauf une année à ses débuts, au début des années 70, mais c'était avant le CAPES.

Après avoir travaillé pendant 10 ans dans le même lycée sous le nom (nom marital-tiret-nom de jeune fille), j'ai été nommée comme TZR sous (tenez-vous bien, ceci après 30 ans de mariage et de fidélité) Mlle (nom marital).

A l'oral, même topo :

Le ministère recherche si vous remplissez bien les conditions avant de vous déclarer admis, il téléphone au rectorat de REGION Où J'HABITE et il demande : "Mme (nom de jeune fille) est bien prof dans votre académie. Et on lui répond : "Madame (nom d ejeune fille) inconnue au bataillon de cette académie. Bon très bien, alors, ne la recevons pas ! Et Mme (nom marital) de continuer son petit bonhomme de chemin de professeur sous Mme (nom marital). Pas d'agrégation en vue, à cause simplement du fait d'avoir deux noms !

Mais il y a encore pire que pour moi :

Imaginez le cas d'une femme marié ou veuve et remariée 2 fois.

CAPES obtenu sous NOM MARITAL TIRET NOM DE JEUNE FILLE dans les années 70.

Enseignement titulaire pendant 10 ans sous nom marital n° 1.

Enseignement titulaire pendant 4 ans sous nom de jeune fille.

Enseignement titulaire sous nom marital n°2. Inscription à l'agrég interne sous nom de jeune fille,  épouse deuxième nom marital,

Papiers fournis : CAPEs 1er nom marital : FAUX.

Années d'enseignement : 1er  + 2 ème nom marital  : faux

Il ne reste comme ancienneté que les 4 ans que la dame a fait sous son nom de jeune fille. Insuffisant.

domino

dimanche, 26 novembre 2006

Réunion de TZR d'allemand ? Pas au courant.

J'ai appris en lisant un autre blog, qu'il y a eu une réunion TZR un jeudi dans mon académie. Le jeudi après-midi, je suis à l'université, j'ai un TD de 1h30 à 3h pour l'agrégation interne et à 3h  tous le 15 jours un cours de linguistique.

J'ai entendu vaguement parler d'une réunion de TZR (la même) un mercredi après-midi par un de mes collègues, TZR aussi, qui  a 19 heures de suppléance à l'année avec des élèves chouettes que je connais. 

Mais le mercredi,  si la réunion s'est tenue un mercredi,  je suis un cours magistral pour l'agrégation interne et  3 heures de traduction, jusqu'à 18 heures; donc, le mercredi aussi, je n'aurais  pas pu  aller à cette réunion à cause des cours d'agrégation interne.

Il y a deux ans j'avais reçu une convocation pour ce type de réunion, c'était mon mari qui m'avait représentée en disant qu'on avait voulu me nommer CPE. L'inspecteur avait dit qu'il n'était pas pour que les titulaires remplaçants d'allemand soient CPE, mais que certains avaient accepté et qu'il était trop tard pour eux.

De toute façon, en tant que  vieille routière de l'enseignement géographiquement tout au bout de l'académie,  et en tant qu'éternelle oubliée (volontairement?), je n'ai pas reçu de convocation. L'année dernière non plus.

On a déjà du téléphoner au rectorat pour que mon bulletin de salaire arrive par le bon service et pas par mon ancien lycée de rattachement ;  j'ai du écrire un mail par i-prof pour que l'on pense à nos cours de didactique pour l'agrèg interne. C'est la troisième année que je suis inscrite officiellement à cette formation, donc ensuite je pourrai toujours passer le concours, mais en ne suivant que la formation universitaire, et je voyais déjà la formation en train de me passer sous le nez. J'ai enfin reçu la convocation pour la didactique. A l'adresse de mon petit collège et sous pli fermé, pas par l'ancien lycée de rattachement.

Bon, d'après le récit de la collègue

 (mon collègue allait à GRANDE VILLE ce mercredi, à moins que c'était jeudi, je l'ai rencontré à GARE DE DEPART, grâce aux trains qui avaient 50 minutes de retard - qu'allait-il y faire pendant que je suivais ma formation, mystère, il allait peut-être à cette fameuse réunion...  Mais il ne m'en a pas parlé).... 

Quant à moi, je ne pensais plus du tout à cette réunion dont on m'avait vaguement parlé il y a environ un mois, à moins que j'avais vu sa convocation sur la table de la salle des profs... sa convocation, pas la mienne qui n'a jamais existé.

D'après le récit de la collègue sur son blog,

on sait à quoi ressemblaient les gens qui étaient présents, mais certainement pas ce qu'ont dit les inspecteurs.

Ni ce qu'a dit mon collègue de sa collègue TZR qui fait des clubs d'allemand et travaille au CDI, fait des cours le samedi après-midi gratuitement (gratuitement pour elle, ils paient quand même une cotisation annuelle au comité de jumelage) pour ne pas perdre l'habitude d'enseigner l'allemand. A-t-il parlé de cette courageuse dame de 55 ans qui ne s'avoue pas vaincue par l'adversité d'un de ces deux inspecteurs lui-même?

Cette collègue qui se dit que de toute façon, elle ne pourrait pas devenir documentaliste, et lire toute la littérature de jeunesse que connaît sa collègue de français d'ici lâge de 60 ans (demander à des personnes qui sont en fin de carrière de se reconvertir dans d'autres matières est ridicule).

Pour elle, la littérature de jeunesse se limitait à la Comtesse de Ségur qu'elle lisait pendant ses années d'école primaire, à la Bibliothèque Verte et à la Bibliothèque Rose, au Club des Cinq qu'elle lisait vers 11 ans, au Clan des Sept et à la série des Alice que lui a prété plus tard sa petite soeur huit ans plus jeune qui à douze ans écrivait ses "Boute en Train" pour l'envoyer au concours d'une édition de de livres de jeunesse . Mais c'était un grand de 25 ans qui avait gagné avec un récit de science fiction. Et alors,  sa soeur qui avait passé à 12 ans toutes ses journées de vacances sur sa machine à écrire- qui servait aussi à la future prof d'allemand à taper ses cours d'université-  à taper ses 200 pages de roman, elle les lui faisait relire pour qu'elle corrige l'orthographe, a abandonné définitivement l'écriture, tellement elle a été déçue de ne pas gagner, et elle n'a plus écrit depuis. Voilà ce qu'elle sait de la littérature de jeunesse. On avait écrit à sa soeur qui avait 13 ans au moment des résultats, qu'elle était encore jeune, que c'était un bon début et qu'elle allait progresser. Je ne sais même pas si sa mère n' a pas jeté son manuscrit à son mariage vers l'âge  de 19 ans.

Pour étudier la littérature de jeunesse entre 55 et 60 ans, (Michael Ende et Peter Härtling ne suffisent pas), il faudrait lire le Seigneur des Anneaux en entier, le Hobbit, Narja, Roald Dahl, Marie Desplechins, toute l'école des loisirs, tout les folio junior, les Castor poche et les livres de poche jeunesse qui n'existaient pas à notre époque... Sans compter toutes les bluettes que l'on trouve dans les CDI de collèges, les BD, les romans policiers., la littérature fantastique qui n'est dans les CDI français (les CDI sont tous français, que dis-je? , ailleurs ce sont des bibliothèqyes) ni allemande, ni autrichienne, ni suisse. Les professeurs de français sont beaucoup plus au courant de cette littérature que les germanistes. Et la moitié des livres de littérature de jeunesse des CDI des collèges français sont traduits de l'anglais. Au niveau de la littérature de jeunesse, j'en suis restée aux années 60 et tout cela est paru depuis. Les collègues qui  ont eu des enfants ou ont des petits enfants qui lisent de la littérature de jeunesse en français sont avantagés, car ils lisent les livres de leurs enfants.

Dans le CDI de mon collège il y a un mur complet consacré à la littérature de jeunesse, sur 6 rayons de hauteur et 8  étagères de largeur, le tout  bien tassé. Comment voulez-vous en 5 ans lire tout cela ? Vous saurez quoi offrir à vos petits enfants ou petits neveux quand vous serez en retraite. ..

Les TZR d'autres matières qui exercent en documentation prêtent aux élèves des livres qu'ils n'ont pas lu eux-mêmes. Et on leur demande de s'occuper aussi des recherches des élèves sur ordinateur. En toutes matières. Et de gérer la bibliothèque sur bCDI. Et en même temps que tout cela, de faire régner le silence dans le CDI qui prend 2 pièces avec quand on est dans une pièce une impossibilité de surveiller les coins de l'autre pièce. Visuellement du moins, on peut surveiller à l'oreille.

Alors en plus des lectures et des cours à potasser pour l'agrégation, des traductions à faire et si possible à rendre aux professeurs,  -quand on est bi-admissible (pour les néophites un bi-admissible, c'est un professeur certifié avec CAPES qui a deux admissiblités à l'agrégation- , il faut peut-être réussir l'agrégation pour rester professeur d'allemand, mais il paraît qu'il y a maintenant des agrégés d'allemand nommés dans des CDI ou comme CPE., il faut lire toute la littérature de jeunesse, se former dans toutes les matières :

- les SVt pour bien connaître les feuilles des arbres et aider dans des recherches sur le SIDA, les maths (pas besoin pour expliquer les parallèles et les perpendiculaires quand même on sait que les roues de la voiture sont parallèles et que le coin de la rue est formé souvent de deux perpendiculaires),

- la géographie -certains en formation d'agrégation découvrent la Namibie, la Tanzanie, le Cameroun et le Togo... (pas moi quand même, j'adore regarder des cartes, et j'ai amené à mon prof de civilisation un topo sur toutes les tribus de Namibie, tout cela à cause du massacre des Himbas (Hereros?).

- L'histoire, d'accord les germanistes sont de bons civilisationnistes, mais de là à se souvenir de tous les pharaons et de tous les  dieux égyptiens, des batailles de l'histoire de France, à part Bouvines 1214 et Marignan 1515 et le débarquement des Normands, 1066, et Waterloo, 1815.

- Il faut aussi gérer les CD-Rom sur le code de la route, sur les professions, trouver le bon livre sur les Pompiers, aller chercher la fiche sur les gardiens d'immeubles et les agents de sécurité (des professions qui plaisent aux garçons), sur les écoles de coiffure et les écoles d'hôtellerie (là, exceptionnellement, je m'y connais, je les ai écumées comme jury de BTS en allemand, du Nord à la Normandie en passant par la Picardie). Il faut aussi connaître les fleuves et rivières de la région (pas de problème pour les rivières du PNR où je vis).  J'en passe. et des meilleures 

- Et s'entendre dire qu'une demoiselle de 11 ans, fait maintenant ses devoirs de français parce que son petit ami l'a quittée et qu'elle ne sort plus avec lui.

Ceci dit le CDI est un excellent poste d'observation de la vie d'un collège. Tout le monde devrait commencer sa carrière par là. Pour la finir par des cours dispensés dans sa matière en lycée, ou dans les sections supérieures de lycée (je parle pour moi). Ou comme proviseure. Ou rectrice.

Revevons à nos moutons :

D'après le récit de ma collègue, on ne sait rien de ce qu'ont dit les inspecteurs à la réunion des TZR d'allemand,

Rien... on ne sait rien d'autres qu'il y avait selon elle de vieux professeurs heureux d'avoir moins de travail en étant  TZR (Heureux de finir la tête basse leur carrière?), et d'autres profs jeunes et dynamiques qui attendent que le Baby Boom des années 50 (j'en fait partie), s'en aille en retraite pour  prendre leurs postes.

Et bien, si elle veut mon poste de TZR (ça ne lui sert à rien pusqu'elle est TZR), elle a jusqu'à mes 65 ans à attendre car avec la réforme des retraites, je dois maintenant au lieu des 37 ans et demi d'avant, 40 ans et deux trimestres, donc travailler jusqu'à théoriquement près de 70 ans pour avoir ma retraite complète, alors je prolongerai quand même à temps complet jusqu'à 65 ans; même  jusqu'à 67, si d'ici là j'étais prof d'université ou des universités en linguistique allemande, on peut toujours rêver... pour avoir une retraite décente. Mais de toute façon, je ne pourrai pas me payer une veillesse en maison de retraite comme ma mère. L'héritage que l'on aurait du avoir si ma mère était restée dans sa maison, sera consacré à sa maison de retraite à elle et pas à la nôtre. Pas la peine de compter là-dessus. On nous avait chanté (mes tantes) qu'elle était riche à millions et ce n'était pas vrai.

Alors j'écumerai les bancs des profs d'allemand pendant encore 10 ans, coûte que coûte, car c'est mon métier et je sais que c'est là que je m'y connais le mieux. Quand je dis coûte que coûte, je parle des aléas financiers qui font qu'on ne veut plus nous laisser sur des postes d'allemand.

Au club d'allemand une élève était persuadée que son prof avait dit qu'il fallait prononcer le -r de der  très fort, en le grasseyant à la parisienne. Quand je lui ai dit que çà sonnait plus comme un "a" que comme un -r, et qu'il fallait diphtonguer le der, elle m'a contestée parce que son prof auquel elle prête des explications qu'il n'a pas dites est forcément meilleur que  moi qui ai des heures de CDI.  Parce que quelqu'un qui travaille au CDI, ne peut pas être aussi bon en allemand que son prof, et même si j'avais été allemande, elle m'aurait dit la même chose

(c'est un gros avantage qu'a mon époux, il dit  à l'élève qui conteste sa langue "Tu ne vas quand même pas, toi qui débute l'allemand, m'apprendre ma langue maternelle!").

Et alors un autre élève a demandé "Est-ce que vous avez plus ou moins de diplômes que notre professeur", j'ai dit "Je ne veux pas répondre à cette question". Et le petit fûté qui a tout compris a répondu "Parce que notre prof se paierait la honte!". Mais j'ai ajouté, votre prof est certifié et il a son CAPES, il a tous les diplômes et concours qu'il faut pour enseigner l'allemand. Et j'ai aussi tous les diplômes et concours qu'il faut pour enseigner l'allemand.

Digression : Je suis sûre que la rédactrice blogueuse du rapport sur la réunion des TZR d'allemand avec les inspecteurs, a cru que j'étais l'une de ces "vieilles" collègues, présentes à la réunion, qu'elle critique le plus qu'elle peut parce, que selon elles les vieux collègues  ne font pas aimer l'allemand aux élèves. Je conteste cette idée : il y a beaucoup de professeurs agés qui sont très aimés des jeunes, surtout des petits, ils paraissent plus expérimentés et les enfants leur font plus confiance. C'est un peu comme si c'était dans l'école ou le collège leurs grands-parents. Les grands parents sont souvent plus écoutés que les parents. Au lycée, le 'pilier" agé aux cheveux blancs, est aussi souvent très écouté.

Autre digression : Je me suis posée quand même une question : pourquoi le collègue a-t-il été nommé en suppléance à l'année dans le collège où je suis rattachée? Tout en étant rattaché dans un autre collège à 15 km.

Il doit être payé 30 km de frais de déplacement AR par journée de cours, alors que pour rejoindre mes diverses occupations dans le même  collège, je fais 70 km AR (avec mon époux, il faut partager le coût en deux) non remboursés. J'ose à peine imaginer qu'il habite dans la ville où se trouve le collège et a ses frais de déplacement remboursés quand même. Il y a 6 ans, il était PLP2 dans le LP attenant au lycée polyvalent dont j'étais en 10 ans devenue un pilier. Maintenant c'est lui qui a le beau rôle. C'est ce qu'on appelle un renversement de situation. Une inspection a tout chamboulé pour moi, en 2002.

Je n'ai pas de remboursement de frais de déplacement pour ma formation à l'agrégation interne. Soit 400 km AR par semaine (deux fois 200 km) , avec la formation universitaire. plus 200km AR quand la formation en didactique sera un vendredi, soit alors 600 km dans la semaine pour la formation. Certains viennent de VILLE UNIVERSITAIRE, aucun problème pour eux, quelques kms de métro, quand je pars au très petit matin, ils dorment encore sur leurs deux oreilles.

Si la réunion a eu lieu le Jeudi, ce jeudi après midi là, vers 15h j'ai cherché le prof de lingusitique qui nous fait le cours qui sert à la fois pour le Master 1 de lingustique (je l'ai déjà, il s'appelle maîtrise) et l'option d'agrégation externe (ils sont obligés de faire des regroupements pour des raisons financières), j'ai donc cherché le prof, qui me fait cours tous les 15 jours, car je ne me souvenais plus s'il faisait cours cette semaine là. Mal m'en a pris. Si on m'avait averti de la réunion, je n'aurais pas eu le revers que j'ai eu.

En entrouvrant délicatement la porte de la salle où je pensais que le professeur que je cherchais pour savoir si j'avais cours après,  faisait son cours d'avant, je me la suis prise en pleine figure et sur les mains dans l'autre sens , lançée par un étudiant , candidat de CAPES qui m'a hurlé en colère 'Tu ne vas pas venir nous embêter ici!" (C'était une autre professeure que je ne connais que de nom et de vue qui leur faisait cours). Bon, je n'ai pas eu trop mal, ma tête a évité la porte reclaquée sur moi (il l'avait ouverte d'abord toute grande pour me parler, en tirant dessus alors que j'avais ma main sur la poignée, et m'a repoussée en arrière), j'ai juste eu un peu mal au dessus des phalanges qui ont reçu un coup, mais je sais encore jouer de la guitare quand même. J'ai repris mon bâton de pélerin avec ma guitare pour faire aimer aux élèves les chansons en allemand. Avec ma belle voix en prime. Bon, je n'ai eu mal que pendant quelques heures, et à un doigt seulement, mais quand même. les chansons du club d'allemand -du domaine public seulement, à cause des droits d'auteur, plus celles que l'on composera nous-même- ont failli être compromises.

Moi, je ne donnerai pas le CAPES d'allemand à un étudiant aussi violent. S'il croit qu'il va faire aimer l'allemand en claquant les portes sur les doigts des élèves et des collègues et en piquant des colères. Il se permet même de râler sur les professeurs en plein cours. Pendant 10 minutes, en disant à des professeurs agés et chevronnés qu'ils ne savent pas faire cours.. Belle ambiance et belles perspectives pour l'enseignement de l'allemand plus tard... Certes il parle bien allemand, mais ce n'est pas en parlant aux élèves à la vitesse grand V qu'on enseigne bien l'allemand. Et de plus à l'instant où il a claqué la porte sur moi, il me reprochait de lui faire perdre son temps, alors qu'il passe la plupart de ses cours (il y des cours communs entre le CAPES et l'agrégation) à bavarder avec ses copines (également candidates du CAPES). Et ceci avec tous les professeurs, et ce sont les seuls qui bavardent. A un cours commun de CAPES-agrégation, alors que j'étais assise derrière eux, j'ai déjà du leur dire de se taire parce que je n'entendais pas le cours. Et ça les a fait rire.

Il était en colère parce que le matin j'étais arrivée en retard à cause du train, et comme j'avais les bras chargés je n'avais pas pu fermer la porte tout de suite (j'allais la fermer), et une autre candidate d'agrégation interne s'est précipitée sur la porte -   en se levant bruyamment pour la fermer -. Au lieu d'attendre que je pose mes affaires pour fermer la porte moi-même (il n'y avait pas de bruit dans le couloir, et l'après midi non plus). Quand j'arrive comme cela en retard à cause du train, les habitantes de VILLE UNIVERSITAIRE qui se lèvent deux heures après moi me jettent des regards de haine.

domino

mardi, 14 novembre 2006

Maman a changé de nom...

La petite pixie ma dit (en parlant de moi): 

Maman

a son prénom

domino

oh.. oh..

dans la liste noire

des i-grimoires

notoires.

Maman

a son autre prénom

Dominique

la romantique

pour l'heure

dans le collimateur

des commentateurs.

Maman

Ne peut plus faire

Avec son prénom

De commentaire

Très bon.

Maman

a changé

Oyez !

de prénom.

Maman

s'appelle

maintenant

En elle

La journaliste

alternative."

domino dans "Poèmes de la petite Pixie ' (poème de la petite pixie N° 15)

 

le désespoir

 La petite pixie m'a dit :

"Ce soir

C'est le désespoir

Pas pour Eliot

Ni pour moi

Mais pour les notes

Sans commentaires

Terre à terre

Maman pleure

depuis tout à l'heure

Son e-mail

N'écrit plus

Son i-grimoire

Notoire

Ne prend plus

les réponses

et les annonces

en dessous

des bijoux

de poèmes

et de rhèmes,

Maman pleure

Et j'ai peur

Qu'elle clique

Où il faut pas

Comme un faux pas

Technique

Moi et Eliot

On a peur

De mourir

Et pire

Avec toutes les notes.

Dans tous les aéroports

Du nord

Nos larmes coulent

Et s'enroulent

Aux larmes de maman.

Que le firmament

Nous entende

Et que l'atmosphère

amère

Se détende "

domino

(poème de la petite pixie n°14)

Amateur ou professionnel ?

La différence entre moi et eux c'est que j'avais donné ma musique, alors que eux la vendent. C'est la différence entre un amateur et un professionnel.

La différence entre eux et moi, c'est qu'ils vendent leurs poèmes alors que moi je les donne.

Mon salaire de professeur suffit à assurer mon quotidien.

domino

Commentaires.... (Réponses).

Certaines personnes m'on écrit qu'ils n'arrivent plus à mettre de commentaires sur mon i-grimoire. Moi même pour répondre à vos commentaires, je dois passer maintenant par la vérification des lettres (sans doute un anti-spam mis dans une bonne intention, celle de protéger nos i-grimoire), mais je n'arrive plus à répondre directement à vos commentaires en venant de l'extérieur, c'est pourquoi je vais y répondre dans les notes.

Pour Elisabeth, réponse à son commentaire mis sous la note précédente. Je n'ai enregistré qu'une seule musique, c'etait une improvisation que j'ai faite moi-même sur ma guitare et enregistré dans de mauvaises conditions (pas des conditions de studio de toute façons...) avec un tout petit microphone (j'emploie le terme microphone - un truc dans lequel on parle et que l'on utilise depuis bien avant les ordinateurs), pour le distinguer du terme micro qui est utilisé maintenant pour les micro-ordinateurs, ce que dont tous les ordianateurs, portables ou non.

Cet enregistrement était très peu audible sur mon ordinateur et je ne suis pas une habituée des enregistrement audio sur ordinateur, si bien que je ne sais pas tellement comment tu peux le rendre plus audible. Pourquoi il etait plus audible sur l'i-grimoire. Mystère !

Je précise ici qu'il sagissait ici d'un morceau improvisée par moi--même qui était du domaine public puisque je ne dépose pas mes oeurvres.

Je dois ici préciser que contrairement aux vrais journalistes, tout ce que nous écrivons sur nos blogs d'une façon spontanée reste du domaine public, alors que certains sont payé pour écrire des textes et des morceaux de musique de même qualité que les notres.

Donc, dans toute cette histoire, ce sont les i-grimoiriens (pour le profane auteurs de blogs) qui sont floués financièment. Mais comment dans la jungle da la presse et de l'édition écrite aurait-on pu se faire connaître ? Et les i-grimoires ont aussi été conçus selon l'idée du partage et de la communication. Comment  se faire connaître en tant que musicien et compositeur amateur ? Si vous envoyez une petite improvisation de guitare comme la mienne à un éditeur de disques, il vous répondra, "cela n'interesse personne". Et pourtant mon morceau a interessé une personne.

J'ai déjà écrit ici des textes sur la pratique musicale amateur. Certains amateurs ont le niveau de professionnels, mais doivent toujours payer pour faire des concerts. C'est généralement les associations dont ils font partis qui paeient leurs frais de fonctionnement à partir des recette faites par exemple par des chorales, harmonies municipales, etc... et les choristes et musiciens amateurs paient souvent eux-mêmes leurs frais de déplacement.

Et attention la SACEM veille. Si une chorale municipale ou d'église chante avec des photocopies en guise de partitions, elle risque de devoir payer de fortes amendes qu'elle ne pourra éponger qu'en vingt ans de concerts bisannuels. C'est peut être pour cela que de vieux choristes qui ont vingt ans de chorale derrière eux se détournent des ensembles constitués chantant les musiques des autres. Et préfèrent faire leur propre musique. En espérant qu'on ne leur vole pas leur musique et qu'on la laisse dans le domaine public. Si tout le monde pensait comme moi, il n'y aurait plus de chorales.

Si tout le monde respectait comme moi les règles de prudence édictées par les nouvelles lois il n'y aurait plus d'interprète de musque du tout. Plus de chorales, plus d'orchestre, plus de chants chantés par des élèves dans une école, etc...

Les i-grimoires, je le répète ont été fait pour le partage et la communication d'idées, en mettant en valeur la spontanéité donc le caractère immédiat de l'écriture.

Donc, continuons à i-grimoirer pour notre plaisir.

domino