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samedi, 07 janvier 2017

Erreurs !

Du journal de Doofie (roman-théâtre)

L'erreur est humaine, soit! Et elle peut être universitaire. Quelle joie quand les 500étudiants de Nantes en première année d'anglais ont vu qu'on leur distribuait le corrigé à la place du sujet et de plus 500 corrigés, ce n'est pas une économie de papier, et ces idiots, au lieu de ne rien dire et de recopier le corrigé sur leur copie, l'ont signaler, et alors rebelote, en route les imprimantes et les photocopieuses pour le nouveau sujet : les arbres ne les remercieront pas!

 

Dans la même université, d'autres étudiants reçoivent un sujet d'une autre matière, là, c'est plus délicat, car recopier une autre matière, cela aurait été s'exposer au hors-sujet!

 

L'année dernière, dans une UE de mon deuxième cursus, j'étais au bout de l'amphi, arrivée à mon tour, le surveillante m'oublie (apparemment il y avait une autre étudiant un peu plus loin, dans le même cas que moi. Je lève mon doigt, elle m'amène du brouillon supplémentaire,mais je n'ai pas de sujet Madame!

On était plusieurs options dans la salle et sur plusieurs années. Elle m'amène un sujet : Ah non, celui-là, c'est un sujet de première année, j'ai fait le même il y a deux ans (et j'avais eu une bonne note!). C n'est même pas la période concernée par mon programme. Elle m'amène un deuxième sujet, le temps de redescendre tout l'amphiusqu'au bureau et de tout remonter...il se passe quelques minutes, elle me donne un autre sujet : Ah non, celui-là, je l'ai fait l'année dernière (ils ne se renouvellent pas beaucoup!), c'est un sujet de deuxième année, et ce n'est pas mon programme. Bon alors, c'est un autre, la surveillante redescend jusqu'aux bureaux de l'amphi, discute avec ses collègues, il se passe quelques minutes, elle m'a visiblement oubliée.! JE fais des grands signes, le sujet ne convient pas? Mais non, je vous l'ai déjà dit, je vous ai dit que c'est un sujet de 3ème année, dans tel programme. Elle redescend, revient avec deux sujets : Ah, non, ce n'est pas encore l'un de cela. Elle redescend les escaliers de l'amphi, je fais encore des grands signes, elle discute avec des collègues, l'un téléphone... Au bout de vingt-cinq minutes d'attente (sur deux heures d'épreuve), on me donne le bon sujet. J4ai écrit sur mon devoir que j'ai attendu le sujet pendant 25 minutes, et que par conséquent, je n'ai pas eu le temps impatri, quand j'ai été voir ma copie, la professeure qui a corrigé (qui n'est pas la surveillante, qui était une surveillante extérieur à l'université, ma remarque était accompagnée d'une accolade rouge et de points d'interrogation et j'avais 8/20. En première session.En deuxième session, cette épreuve tombait en même temps qu'une autre épreuve de mon premier cursus que je devais refaire, et j'ai donc eu "absence justifiée : O/20, ce qui bien sûr a fait baisser ma moyenne du deuxième cursus. Bref, rien de voulait que je passe cette épreuve dans de bonnes conditions, 25 minutes en moins en première session et impossibilité de repasser la deuxième session. C'est pour cela, que je suis encore aujourd'hui à devoir repasser une partie de cette troisième année de deuxième cursus.

On aurait pu au moins faire glisser le 8 de première session en deuxième session., puisque mon absence en deuxième session était justifiée.

On rend des copies par internet, aussi, la mienne arrivée avec 1 h 32 d'avance, non évaluée. La secrétaire, non évalué, c'est zéro. Bien sûr il était minuit et la prof n'avait pas encore eu le temps de relever la copie au milieu de la nuit! Et encore moins de corriger. Toute la classe a eu zéro donné par une secrétaire trop zélée et pressée de faire son travail.

 

Bon l'histoire des cinq sujets données tour à tour à une étudiante que l'on a fait poireauter pendant vingt-cinq minutes, et à laquelle on n'a pas donné de temps supplémentaire, cela n'a pas fait la une des journaux comme les 500 corrigés distribués à Nantes!Il faut dire qu'on ne va pas faire du raffut pour une seule étudiante!

Au dernier examen de l'année, on nous distribue un sujet -toujours le deuxième cursus), tout le moned efait grise mine, personne n'écrit. Il s'agissait des étudiants par correspondance, seuls les présentiils écrivent. Quelques voix s'élèvent : on n'a jamais fait cela, monsieur! Moi non plus, je ne savais pas le faire, nom inconnu! Au bout de cinq minures, après avoir téléphoné au professeur, on a mis un nouveau sujet au tableau.

 

En première année, en deuxième session, le sujet semblait connu... il s'agissait du même que la première session; Cependant, il y avait deux sujets au choix, je me suis dit, je vais faire l'autre sujet (pas celui que j'avais fait en première session), comme cela ce ne sera pas le même. Mais ça râlait déjà entre les bancs. Petite révolution, la professeure vient, nous explique que c'était fait intentionnellement pour voir sin on avait fait des progrès sur les mêmes sujets. Mais les étudiants ont insisté. On a ramassé les copies déjà faites et on a dû revenir une autre fois. 

 

Et les erreurs de report, cela pleut. En quatrième cursus de l'an dernier, j'avais passé 6 UE en tout, trois dans chaque semestre. Elles étaient réussies. Et sur le relevé de notes. Dans le report fait en prévision des examens de cette année, il n'y a plus qu'une seule note. Un 11 et surtout un 17,5 en langue romane 1, celle que j'ai apprise en autodidacte, ne figurent pas sur la feuille de Contrat Pédagogique sur laquelle figurent normalement les UE acquises lors des sessions précédentes. J'envoie plusieurs mails pour faire répare l'erreur; Rien ne change. Je vais à la scolarité : ce n'est pas de leur faute, l'erreur vient de l'UFR, je cours à l'UFR, on dit,mais si vos notes sont là, elles sont sur les relevés. De l'année dernière, mais elles ne sont pas sur les contrats pédagogiques de cette année; Allez demander à la scolarité (mais j'y étais déjà), bref, ils se renvoient la balle les uns aux autres. Et 'l'étudiante est brinquebalée entre les deux.secrétariats. En fait, c'est un problème informatique d'un report qui ne se fait pas entre deux espaces informatiques, celui des erlevé"s de notes de l'an dernier et celui des inscriptions aux examens de cette année. Ce qui fait que je vais peut-être devoir repasser des UE que j'ai déjà! réussi. Et en plus, elle s'est rendu compte qu'il manque cinq lignes de semetsre six sur le relevé de troisième cursus avec un 13 qui a disparu!

 

C'est beaucoup d'erreurs pour une seule étudiante! Pas étonnant que certains abandonnent leurs études, si on ne leur donne pas les notes des UE réussies l'année précédente. Il y a des étudiants qui abandonnent leurs études à cause des erreurs faites par l'université.

 

Pour Doofie

 

domino

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

dimanche, 11 décembre 2016

Doofie et les Ovnis (2)

Roman-théâtre

Doofie vous avait déjà raconté comment en 2011 (Doofie et les OVNiS 1, doit dater de cette époque là  voir les archives), ou plutôt avait raconté à ses copines ce qu'elle avait vu dans la nuit du 4 au 5 septembre (ou du 3 au 4 septembre) 2011.

Mais elle ne vous a pas raconté ce qu'elle a vu il y a peut-être exactement cinq ans, en décembre de cette même année 2011, alors qu'elle se rendait en train à un stage PAF d'informatique pluridiscicplinaire. C'est d'ailleurs, ce qui l'avait incité elle et tDummie (mais pas Bêtie) à changer d'académie pour la fin de leur activité professionnelle.

C'est Dimanche, Dummie a invité Doofie au café du matin, mais Schnelly leur a servi du thé.

Qu'à cela ne tienne, Dummie amène la conversation sur un sujet épineux :

Dummie : Tu te souviens, Doofie, quand tu avait vu des OV... ?

Doofie : Chut, il ne faut pas prononcer le nom, mais j'en avais vu encore après...

Dummie : Ah oui? Tu es une spécialiste de la question...

Doofie : Euh! Ce n'est pas vraiment un souhait de ma part d'être ufologue...

Dummie : Oui, mais alors, raconte..

Doofie : C'était en décembre 2011, tu sais, en tant que TZR, j'avais été nommé pour l'année dans un collège avec des SEGPA,

Dummie : Oui, je m'en souviens...

Doofie : Mais je ne vais pas te parler de cela, je m'étais inscrite cette année-là à deux stages informatiques PAF de trois journées chacun.Il s'agissait de faire des sites Web.  Le premier stage avait lieu à environ 85 km de chez moi... Je devais prendre le train et changer de train à Athènes du Nord. Il y a une université juste avant Ahènes du Nord, avec un arrêt de train qui s'appelle Le Cerisier-Université. C'est après Tane o Oki, la Cité maori des Chênes.

Dummie : Ah Oui je connais !, Leur ville a un nom maori parce qu'ils ont un jumelage avec eux.

Doofie : Donc, on était déjà sorti de Grande Forêt qui est traversée par le train. On avait passé Tane O Oki et on traversait le pays de collines qui sépare Tani O Oki, la ville des chênes de la ville du Cerisier. Presque arrivés à la ville du Cerisier, la train s'est arrêté en pleine voie.

Dummie : Tu étais toute seule dedans, à cette heure matinale...?

Doofie  : Non, pas du tout, le train était plein de gens qui allaient au travail, comme je devais arriver à Ville de Justice avant 9 heures, j'ai dû prendre le train vers 6 heures 30, je ne m'en souviens plus exactement. Donc, il devait être 7 heures ou 7 heures 30 environ. Comme c'était la dernière semaine avant les vacances de Noël, c'était les jours les plus courts de l'année et il faisait encore nuit.

Dummie : Oui,les journées sont très courtes en ce moment.

Doofie : Pendant l'arrêt en pleine voix, j'ai senti quelque chose derrière la vitre à l'arrière de mon siège et me retournant sur la gauche, j'étais dans le sens de la marche à gauche près de la fenêtre, j'ai vu une grosse lumière rouge qui brillait juste à côté de moi, du rouge comme un feu rouge, très grosse environ la moitié de ma taille, elle était contre le train et elle s'est envolée vers les arbres. Quand le train a redémarré, j'ai encore vu cette lumière juste au dessus des arbres qui longent la voie.

Dummie : C'était rouge ou orangé? Il n'y a pas des éoliennes surmontées de feux clignotants dans ce soin là?

Doofie : Si, j'ai pensé aux éoliennes, mais les éoliennes sont beaucoup plus loin, on voit les feux clignotants de loin, pas aussi près... Le rouge était rouge comme celui d'un feu rouge...Mais plus lumineux.

Dummie : Les éoliennes sont surmontées de feux rouges clignotants la nuit, de jour, les feux sont blancs. Quand j(ai traversé l'Allemagne, en car, jusqu'à Berlin, on a vu que toutes les éoliennes qui sont légions au bord de l'autoroute ont des feux clignotants rouges la nuit.

Doofie Je ne sais pas, j'ai déjà vu les feux clignotants des éoliennes clignoter aussi en blanc la nuit. Toujours est-il que c'était plus proche que les éoliennes et ce que j'ai vu après, est encore mieux. A un endroit la vue se découvre, juste avant d'avoir une vue panoramique sur Athènes-du-Nord, où l'on voit jusqu'à la grosse centrale thermique au charbon qui est à l'horizon et a été remise en marche ces dernières-temps

Dummie : Ah, tu crois que les mines vont reprendre?

Doofie : Je ne sais pas... Toujours est-il que certaines centrales au charbon ont été démolies. Mais comme à ton habitude, tu n'arrêtes pas de m'interrompre. .. Un peu plus loin, le paysage se découvre, mais pas avant la grande vue qui est après Le Cerisier, mais avant Le Cerisier.. Il y a comme un petit hameau, quelques maisons en contrebas de la voie ferrée, au bord d'une route... j'ai regardé par la fenêtre sur ma gauche et j'ai vu quelque chose d'étrange..

Dummie" : Etrange? C'était sûrement une éolienne...

Doofie : Non, les éoliennes sont sur les collines et en plus, cette chose là volait...

Dummie : Ah! Mais quel était donc...  une chose...  aussi étrange?

Doofie : Un triangle volant..;

Dummie : Mais tu te moques du monde?

Doofie : Pas du tout... La chose volait au-dessus des maisons, en suivant la ligne des maisons, à environ 200 ou 300 mètres du train..

Dummie : Comme d'habitude...., elle était silencieuse...

Doofie : Comment veux-tu que je le sache...? Le train lui-même faisait du bruit... Bref, c'était un grand triangle, qui ne volait pas très vite, assez lentement, régulièrement, pas la pointe en avant, mais la pointe en arrière. La base du triangle avançait à l'opposé de la pointe et à l'opposé du train...

Dummie : Et comme sur les images que l'on voit sur les sites d'O...

Doofie (tremblante) : Chut! Ne dis pas le mot, tu vas les attirer... Donc ce triangle avançait dans le sens inverse du train, la large base, très large base vers l'avant et la pointe en arrière comme une queue d'avion, mais bien en triangle par rapport à l'avant. C'était en gros un triangle équilatéral ou à la rigueur isocèle, mais avec une base très large.

Dummie : On voit que tu as bien suivi tes cours d'arithmétique à l'école primaire...

Dummie : Tout comme toi, et pas seulement ceux-là.. Mais on faisait à l'école primaire, les triangles isocèles, les triangles rectangles, les triangles équilatéraux et les triangles quelconques, .. Les parallélépipèdes rectangles.. les polygones, hexagones et octogones et aussi les trapèzes... je ne sais pas s'ils font encore cela, mais on était bons dans le temps. 

Doofie : Oui, on avait à peu près sept ou huit ans... Mais on ne voyait pas d'O... - Chut à moi-même! - Pas dans la grande ville où j'étais.. La seule fois où l'on en a vu peut-être un, c'était sur la Côté d'Azur quand j'avais quatorze ans, mais les gens de là-bas en voyait plus que notre région, où l'on en voyait jamais. .. Bon, je continue... Ce triangle volait en sens inverse de sa base, en sans inverse du train, et il avait deux lumières rouges en-dessous ..

Dummie : Pas trois? Une à chaque coin?

Doofie : Non, cela ferait trois...Une lumière rouge en dessous de la queue, donc de la pointe arrière,  et une autre en-dessous du grand côté qui allait vers l'avant, juste au milieu. C'était deux grands feux comme des feux rouges qui étaient mats et n'éblouissaient pas et n'émettaient pas de lumière alentour. Plutôt comme les feux arrière d'une voiture. . Ils étaient aussi très grands.

Dummie : Mais comment tu voyais le triangle, s'il faisait noir..

Doofie : Le jour commençait à poindre, le ciel était bleu foncé un peu vert, pas noir. Après sur l'autre ligne de train, c'était la lune qui était bizarre, elle était immense et presque à l'horizon, mais je ne sais plus exactement pourquoi, je l'ai trouvé bizarre. J'étais assise sur la droite près de la fenêtre et la lune était vers l'avant, un peu sur le côté, elle n'a pas changé de place durant tout le voyage qui durait plus d'une demi-heure.

Dummie : Donc, ce jour-là, tu as vu un véritable O...

Doofie : Chut! Je ne sais pas si c'en était un, mais il en avait bien l'air, ce triangle volant.

Dummie : Tu ne l'as pas photographié...?

Doofie : Je n'avais plus de courant dans mon APN...

Dummie : Dommage... Filmer un OV... Pardon! Comme celui-loofieà... tu aurais pu faire des millions de vues sur ta chaîne de VotreTube Cathodique.

Doofie : Tu crois, ma viidéo d'O... Pardon ... de septembre 2011 n'a pas eu le succès escompté, et on ne les voit plus dessus, elles ont été effacées.

Dummie : Dommage, tu ne peux donc pas apporter la preuve de tes témoignages...

Doofie : Sauf, qu'en septembre, Schnelly les avait vues aussi, mais il a dit que c'était des ULM!

(Bon, Schnelly dit : )

Tiens, on parle de moi?

(Et il sert une deuxième fois le thé... au lieu du café...)

Cette didascalie conclura la scène d'aujourd'hui.

 

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Pour Doofie et Dummie

domino

 

 

 

 

 

Pensée du dimanche

Quand on est professeur, il faut gérer les élèves, les cours, et surtout son administration... Mais quand on est retraitée de l'éducation nationale et de la fonction publique, rien n'est plus difficile que de gérer son époux également retraité.

Doofie

Pour Doofie, domino

mercredi, 16 novembre 2016

Renvoyée de la chorale

Roman-théâtre

Vous savez tous que mon héroïne de roman-théâtre, Doofie, a une belle voix, qu'elle chante bien et joue bien de la guitare.

Comme elle faisait des études universitaires avec sa petite fille, elle a décidé d'être un peu plus présente cette année (l'an dernier, elle faisait des études par correspondance) et de s'impliquer davantage dans la vie universitaire. Comme d'habitude, elle a payé sa cotisation à l'action culturelle avec des droits universitaires, puis a consulté la plaquette des activités possibles et a opté pour une activité musicale, une petite chorale de chansons françaises où l'on était sensé faire rire le public ou rire soi-même. Elle s'attendait à bouger sur scène, devoir mimer les chansons, etc..

Et non, la chorale es très statique, on est en cercle, toujours debout pendant les répétitions,  il y a des voix plus ou moins graves, plus ou moins aigües, mais mis à part les hommes, on ne sait pas trop qui fait quoi, c'est difficile de s'y retrouver au début.

Elle ne sait pas qui est le chef, elle découvrira plus tard, c'est à dire seulement aujourd'hui, que c'est un chanteur régionalement connu, dont le groupe a eu une notoriété régionale à une certaine époque, elle en  avait vu une fois un concert dans sa vile dans les années 80.

Au début elle est bien accueillie, mais on lui dit qu'elle est la seule étudiante, alors que les autres choristes sont des professeurs de l'université et des personnels, membres administratifs, etc... Il n'y a que trois nouveaux, elle-même et deux hommes.

Tous les autres sont là depuis longtemps et on répète au début des chansons connues des autres choristes, souvent connues du grand public aussi. Doofie essaie de chanter avec eux la première fois. A la seconde répétition deux étudiantes sont venues, des plus jeunes, bien vite reparties, elles sont ne sont venues que  deux ou trois fois.

En principe, l'action culturelle de l'université devrait être pour les étudiants. Doofie est assez âgée, elle est professeure retraitée du secondaire. Mais elle est aussi étudiante et a payé sa cotisation à l'action culturelle, je ne sais pas si les personnels l'ont payée aussi. 

Doofie chante avec les autres. Les hommes chantent bien, même s'ils ne sont que quatre. Les femmes sont nombreuses, mais elle trouve qu'elles crient plus qu'elles ne chantent et que les voix sont criardes dans l'aigu. Doofie a vu depuis une vidéo du concert de l'an dernier, mais elle trouve qu'elles chantaient mieux à cette époque-là qu'à la reprise de septembre. De la scène, elle trouve que ça ne va pas trop. Elles ne sont pas toujours ensemble, ne savent pas tenir les secondes voix et les papapam d'imitation d'instruments.

Avant la pause de la Toussaint, elle arrive en retard après des problèmes de train, elle avait un partiel l'après-midi. Heureusement qu'elle est arrivée à la chorale avant, car tous les trains avaient du décalage.

Ce jour-là, peut-être à cause des vacances, il n'y avait presque personne, au maximum six femmes. Oh là là, se dit Doofie, c'est l'hécatombe! Mais à la rentrée, le nombre augmente à nouveau. Ce jour-là, avec quelques choristes, rien ne marche, et le chef coupe la séance, alors que Doofie, trop en retard, ne monte pas sur scène et chante de la salle.

Puis on reprend, la fois suivante, Doofie arrive encore en retard à cause des trains. Elle est même tombée à la renverse à l'arrivée, alors que le train dans lequel elle se trouvait et d'où elle descendait au terminus allait repartir dans une autre direction. Elle est tombée à la renverse avec son pied qui était déjà sur le marchepied coincé entre les deux portières. Elle a reculé assez rapidement pour ne pas être projetée en avant sur le quai. En effet, les gens qui montaient empêchaient les autres de descendre. On a l'impression que les gens deviennent de plus en plus brutaux. Il y a des périodes comme cela. Hier, un compartiment entier, d'une dizaine de personnes était plongé dans son Pokémon, sur téléphone ou sur tablette, alors qu'un seul monsieur qui n'avait ni tablette, ni smartphone, dormait. Doofie a trouvé qu'ils étaient sages.!

Le tout s'est passé comme d'habitude.

C'est la fois suivante, que le chef a fait chanter trois solistes femmes sur les couplets d'une chanson. L'une chantait assez fort, mais les deux autres faiblement, et l'une d'elle se trompait d'air à partir du 5ème vers.

Le chef avait amené sa guitare, et Doofie lui a demandé pour jouer un peu à la fin de la séance, elle n'avais pas joué depuis le mois de juillet. . Elle a chanté touts seule alors que les  choristes s'en allaient, il restait deux choristes femmes qui montaient l'escalier du théâtre quand Doofie a entonné la première chanson traditionnelle en anglais. Leurs mines se sont rembruni à moins qu'elles étaient émues par son chant, mais je ne sais pas. Le chef avait écouté Doofie, elles lui ont fait signe de monter, il est parti dans le couloir avec elles quand Doofie a entonné sa deuxième chanson, avec tout un picking de son invention. Le chef est revenu, a laissé chanter Doofie encore un peu et il avait un air embêté... elle l'a remarqué et a parlé du prix Nobel de Bob Dylan et a dit que Léonard Cohen l'aurait mérité aussi, et elle en comprend pas pourquoi après avoir évoqué son nom, ce dernier serait décédé quelques jours plus tard, d'après Schnelly.

Il y a quelques années l'ourson polaire Knut est mort juste après qu'elle avait dit à ses élèves du samedi : Tiens, on n'a pas entendu parler de Knut depuis un moment, est-ce qu'il est encore vivant? C'était au moment ou un groupe sortait de la classe et un autre entrait. Y-aurait-il eu un traitre dans le premier groupe, qui aurait téléphoné à Berlin?

Quand même, c'est un harcèlement terrible, si on va tuer les gens et les animaux dont elle parle!

C'est la même chose quand elle parle de quelqu'un à Schnelly, elle apprend parfois sa mort quelques temps après. Alors, elle n'ose plus parler des anciens amis.

Bon, je reviens à la chorale, Doofie, quand elle a vu que le chef avait soudain changé d'attitude, qu'il avait l'air embêté, s'est dit qu'elle n'aurait pas dû chanter toute seule parce qu'on a entendu sa voix qui emplissait tout le théâtre et résonnait fort dans l'aigu. Elle entendait elle-même sa voix qui résonnait dans le haut du théâtre. Elle projette très haut. Une fois dans un banquet de chorale, elle avait chanté du classique dans une vieille mairie avec une salle très haute et le chef, qui était sympa, avait trouvé que sa voix avait l'air de planer tout en haut. Dans le lycée où elle allait au club guitare, son collègue ne lui mettait pas de micro devant la bouche, mais seulement devant la guitare, parce que les micros n'arrivent pas à capter la voix sans saturer.

C'est quand elle est revenue hier, que les choses se sont faites. Doofie est arrivée légèrement en retard, mais presque pas, quand elle est entrée dans la salle, on s'installait sur la scène, le temps qu'elle pose ses sacs et enlève son manteau, on avait commencé les vocalises, avec un magnétophone et un piano et une voix enregistrée qui faisait les vocalises, une belle voix de soprano. Mais Doofie de la salle, s'est demandé d'où venait cette voix et ce piano, elle avait crus que le piano était dans les coulisses avec une pianiste qui chantait!

Elle s'est dit : Tiens, le chef a ramené une meilleure chanteuse que moi, pour me tenir la dragée haute!

Il n'a rien dit, il n'a pas chassé Doofie qui avait oublié ses feuilles. Elle a cherché après dans le train, dans son cahier de cours où elles les mettaient d'habitude, elles n'y étaient pas. Et elles les a retrouvées en arrivant à son cours de l'après-midi, dans ce même cahier!

Le chef ne s'est pas du tout occupé d'elle, elle a même fait la dernière chanson entièrement sans papier. Et a donc râté quelques phrases dont elle ne savait pas les paroles. Les autres avaient toutes leurs paroles.

Doofie est assise pendant les répétitions, contrairement aux autres, un choriste prévenant, lui amène régulièrement une chaise.

Les solistes avaient des voix plus sonore que la fois précédente et un peu plus mélodieuses, Doofie s'est dit qu'elles avaient dû prendre des cours de chant tous les jours de la semaine écoulée. Sauf une qui n'arrivait plus à prendre sa note de départ, que Doofie aurait pu prendre. C'est celle qui chantait mieux et d'une façon plus sonore la première fois est celle qui a chanté moins bien cette fois-là.

Dans une des chansons, Doofie avait fait une voix intermédiaire, dans les refrains et un ouh ouh très aigu pour accompagner le professeur dans son solo -bien que les chefs ne doivent pas chanter en soliste-. Il a dit que le choeur sonnait vraiment bien et a cherché dans les cimaises en regardant en l'air d'où venait cette voix.

A la fin de la séance, Doofie ne s'est pas rendu compte que c'était fini, puis d'un seul coup, elle s'est levée, le chef a dit qu'il voulait lui parler. Il l'a quand même aidé a descendre les deux marches sans rampe qui mènent à la scène.

Doofie s'est dit qu'il voulait peût-être lui confier un accompagnement, mais il n'avais pas l'air content, parce qu'il l'aide à descendre de la scène et après il se fâche sur elle..

Il a dit qu'il avait eu des récriminations de choristes et que ça avait été jusqu'à la directrice de l'action culturelle, parce qu'elle sentait mauvais..

Doofie sachant que l'on dit des racistes qu'ils sentent mauvais a rétorqué qu'elle n'était pas laplumiste. Elle a cru que c'était une allusion politique, mais elle s'est dit aussi que toutes ces femmes en majorité blondes et minces, et qui ne chantent qu'en français (elle avait chant en anglais une semaine avant), étaient peut-être elles-mêmes laplumiste.

Entendons-nous, Doofie n'est pas du côté d'Océane Laplume.

Il a sursauté, en se disant, mais qu'est ce qu'elle me répond??!!

Et il a insisté que c'était peut-être ses habits qui sentaient mauvais, qu'elle devrait en changer plus souvent, - mais il faudrait déjà que les magasins fassent des grandes tailles, et que les paquets qu'elle commande par correspondance arrivent.

Il a dit : Mais si, tu sens très mauvais, quand tu passes à deux mètres de moi, je sens une odeur pestilencielle.

Doofie a compris que les deux femmes qui l'avaient entendu chanter seule étaient jalouses. Alors qu'elle n'a jamais demandé à faire un solo. Elles étaient déjà jalouses avant même que l'on lui propose un rôle dans cette chorale, chose qui ne serait sans doute jamais arrivé, car on ne donne jamais de solos à Doofie, même si elle en a souvent très envie, sauf dans les cours de chant, où elle chantait à toutes les auditions, seule ou en duo. Si elle avait mal chanté, elle n'aurait pas eu toutes les premières mentions du débutant au supérieur.

Il s'est repris un peu, a dit qu'elle pourra revenir quand elle se sera lavée; Elle a dit : Mais je me suis lavée ce matin! Quand elle aura changé de vêtements : Pourtant, elle en change tant qu'elle peut, mais n'en a pas assez.

D'ailleurs, il y a des vêtements qu'elle ne trouve plus et elles se demandent si Schnelly ne jette pas ses vêtements à elle quand on dit qu'ils ne sont plus à la mode, pas suffisamment beaux, etc.. parce qu'il y a des gens qui font passer les remarques par son intermédiaire, remarques qu'ils ne communique jamais à Doofie.

Bon, Doofie a compris :

Doofie est boulotte : racisme contre une enrobée.

Doofie a mal aux genoux : racisme contre l'handicapée qu'elle ne veut pas être.

Doofie a les yeux marrons : racisme tout court.

Jalousie envers une artiste. Jalousie envers sa voix.

Pour défendre Doofie

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domino

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

E-mail disparu

Aujourd'hui un e-mail important a disparu de mon e-mail universitaire.

Dominique

Pensée du soir

Le canard se charge d'enlever les palmes de l'Amérique.

domino