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lundi, 19 avril 2010

L'inventeur

Goehe, notre Wolfgang pas Amadeus, mais Johann... von... était non seulement un très bon écrivain, mais un scientifique avéré.

 

Non, seulement il avait trouvé une théorie des couleurs et agencé les couleurs des pièces de sa maison de ville de Weimar celle du Frauenplan, selon cette théorie, découvrant en même temps leur effet sur la psychologie, on nous expliquait tout cela lors des visites guidées de cette maison à l'époque de la RDA (comme disent ses anciens habitants eux-mêmes, "zu DDR-Zeiten" (le terme prisé des germanistes français "die ehemalige DDR" ne se dit pas en Allemagne! A défaut de "die neuen Bundesländer", ce qu'ils disent parfois, ils préfèrent encore dirent Ostdeutschland, même quand il y sont nés dans cette Ostdeutschland ou "Wir, im Osten Deutschlands"., bon, bref, revenons en à Goethe. Goehte avait dont découvert une théorie des couleurs et.... l'os intermaxillaire, celui qui est entre la machoire supérieure et la machîre inférieure. Goethe était aussi un botaniste averti!

Bon, ceci pour vous dire que.... dans  Faust, ce scientifique qui voulait tout savoir (autoportrait de Goethe?), ... certaines choses sont peut-être présentée d'une façon qui vous cache les inventions de Goethe.

Voyez un peu ce chien que l'on dénomme ensuite Pudel, c'est à dire caniche... apparaître en haut de la colinne lors de la randonnée de Faust et de son valet Wagner. Ecoutez voir plutôt ...!!!!!!

Ce chien, est plutôt Teuf... Teuf.... Teuflisch... d'ailleurs il va en sortir rien moins que Mephisto.... et de la .... vapeur.....

Regardez nos voitures qui n'ont pas changé depuis... quatre pattes, deux yeux, parfois un peu de fumée derrière.

Mais à l'époque de Goethe, les moteurs à explosion, déjà conçus par Léonard de Vinci quelques siècles plus tôt... n'étaient pas, encore très au point...

Regardez plutôt le vacarme que fait ce chien (sans doute métallique...) en haut de la colinne, il laissait une traînée de feu et de fumée derrière lui, car Goethe n'avait pas omis d'adjoindre à son invention, un pot d'échappement.

il faisait une aboiement digne du vacarme le plus intense du moteur à explosion, et ce vacarme était Teuf Teuf teuflisch...

La petite voiture qui ressemble à un drôle de chien descend derrière Faust et Wagner, s'installe dans l'entrée du logement om vit Faust. Abboie, abboie, abboie, vraiment d'une façon insistante, comme un moteur que l'on n'éteint pas. Fait un nuage de fumée, et oups, Mephistopheles en personne sort de la voiture chien.... et propose ses services à Faust...

De là à dire que Goethe aurait été, environ un demi-siècle avant son invention, l'inventeur du moteur à explosions et de la voiture, il n'y a qu'un pas...

Traduisez l'épisode comme ceci : Arrivés en haut de la colinne Wagner (encore une prémonition... le futur musicien...) et Faust rencontrent un futur ami qui actionne un Teuf teuf au bruit diabolique, à forme de chien à quatre pattes. Le teuf teuf les suit, stationne dans la maison de Faust en entrant par la porte cochère (il y avait probablement un sol en terre battu qui facilité la chose...), puis dans un dernier vrombissement, Mephisto éteint le contact ce qui provoque une énorme fumée, et descend de l'engin au milieu de cette énorme fumée...

domino

vendredi, 01 janvier 2010

Les ancêtres de Doofie (3)

Vous n'êtes pas sans ignorer que Doofie est une princesse de sang royal, descendantes des ducs de Flandres et de Bourgogne, vrai prétendant au thrône de France, car descendants des Capétiens Valois, ils étaient plus proche de Hugues Capets que les Bourbons, descendant de Hugues Capet qui lui-même descendant par l'interméidaire des Robertiens, de Robert 1er et de Robert le Fort, de Charles Martel, et Charlemagne, eux-mêmes descendant des Mérovingiens, par une branche fémininie, mais pas des rois fainéants, mais des premiers mérovingiens, dont Clovis et Chilpéric 1er, qui contemporaint, d'abord ami, puis ennemi de Gunter et Brunnhilde, serait le Siegfried du Nibelungenlied. ....quels ancêtres, les rois des  Francs, les Carolngiens, Clovis, Charlemagne, les Robertiens, les Capétiens et les Valois juqu'à Philippe-le-Bon, puis par son deuxième fils, les ducs de Bourgogne et des Flandres, eux-mêmes souvent mariés à des célébrités de l'Est, princesses de Bavière, princesses Habsboug, princesses de Constantinople (descendantes de l'empereur romain Constantin)... Quelle belle généalogie.

Mais voilà, Doofie veut éclaircir quelque chose : Est-elle aussi la descendante de Merlin et d'Arthur??? et en même temps d'Attila? et de Guenièvre, la femme d'Arthur?

Voilà quelques points à éclaircir. Doofie a déjà pratiquement réussi à prouver que Arthur serait Aetius, retirré après la Bataille des Champs Catalauniques (une bataille entre gallo-romains alliés aux francs saliens et aux Wisigoths d'une part, contre les Huns, alliés aux Ostrogoths et à d'autres peuplades d'autre part) ayant eu lieu en 451 entre Troyes et Châlons-sur-Marne. L'une des plus grandes batailles de tous les temps, certains historiens parlant de plus de 100 000 guerriers combattant les uns contre les autres, les sources les plus sûres parlant de chiffres avoisinnant les 10 000 guerriers, mais avec aussi des milliers de morts.

Doofie écrit dans son journal :

Le général romain Aetius généralissime, pas romain, mais issu d'un peuple barbare non identifié, et aidé de Mérovée roi des francs saliens de Neustrie, nommée encore Gaulle, combatait paraît-il contre Attila chef des Huns. Attila serait arrivé à la tête de son peuple, aurait contourné  Paris et  serait parti vers l'Ouest, désirant conquérir l'Aquitaine, vers Orléans. Il se serait retiré ensuite par le Sud de Paris vers l'Est et les Champs Catalauniques, où Attila, grâcoé par Aetius, aurait eu le droit de se retires vers son pays, la Tisza, en Hongrie, avec les guerriers suvivants. C'est ce que dit l'histoire.

Seulement voilà.... Il y a ici une contradiction et mettez vous bien en tête que Aetius a écrit ses mémoires, et ses mémoires ou une partie des ses mémoires s'intitulent "Mon ami, Attila".

Voilà la contradiction, dans plusieurs endroits on lit diveses choses sur la jeunesse d'Attila.

D'après l'histoire Attila serait arrivé de Hongrie, où il serait né et aurait grandi, vers 406 et serait mort deux ans après la bataille des Champs Catalauniques au même endroit en 453.

D'après d'autres sources, Attila n'aurait jamais été le roi de tous les Huns, et se serait partagé le thrône avec son frère Bléda. Et ils auraient régné sur différentes parties des Huns.

D'après d'autres sources, Attila n'aurait pas grandi en Hongrie, mais chez les Wisigoths, dont il était l'otage ou le protégé (on ne sait pas trop)  soit en Espagne, soit en Italie, à Ravenne. Il aurait été élevé avec son frère Bléda. Ils étaient tous les deux fils de Ruga, roi des Huns.

Si Attila était petit, alors qu'il était déjà en Europe, il se peut que le chef qui a amené les Huns en Europe de l'Ouest, serait son père Ruga, et  pas Attila, qui aurait encore été trop jeune lorsqu'il a été élevé par les Wisgoths, pour mener un peuple à la bataille, car alors il aurait été petit enfant, quand il aurait amené les Huns vers l'Ouest. On parle aussi de Rugosité et de Rigueur, le rude, rugueus et rigoureux Ruga, aurait- amené son peuple, les Huns, vers l'Ouest, combattre, les gallo-romains, les goths et les francs, mais fait prisonnier des Wisigoths, aurait alors eu ses deux fils élevés par ceux-ci.

Mais voilà, un autre personnage, entre aussi en scène, un pesonnage dont personne ne connait l'origine, ce fameux général romain Aetieus, gagnat la bataille des Champs Catalauniques contre les Huns. Les dates d'Aetius? Il est presque l'exact contemporain d'Attila, 395-457. Il est né un peu avant lui et mort un peu après lui.

Mérovée alié d'Aetius, était à cette époque déjà roi des francs saliens : (412-457). donc l'un des premiers Rois de France. Mais voilà où la légende intervient, la grand-mère de Mérovée aurait enfanté le père de Mérovée, Clodion d'une double origine (les Francs Saliens n'étaient pas encore des Chrétiens...) humaine et divine (elle aurait été fécondée une seconde fois par un être fantastique ressemblant à un Centaure). Des théories loufoques disent que les hommes descendraient des dragons, des reptiles et que ces reptiles auraient été des dieux (les dinosaures?).

On attritbue à Mérovée et aux Mérovingiens des pouvoirs magiques et divins.... alors, si Mérovée était Merlin l'enchanteur? Ami d'Aetius, qui serait le roi Arthur, pourquoi pas? J'ai réussi déjà à prouver plus ou moins que Arthur, aurait été Aetius, et ensuite aurait été chritianisé dans les récits, car le christianisme était naissant, et nous sommes à l'époque des chroniques de Grégoire de Tours, attribuant ensuite au Roi Arthur (Aetius) et à son entourage des pouvoirs non plus magiques et divins, issus d'un Centaure, mais divins, venant du Dieu Chrétien, les prodiges et la magie des premiers mérovingiens, devenant ainsi les miracles du Roi très Chrétien (mais en réalité pas du tout chrétien) Arthur-Aetius.

Mais alors, pourquoi Aetius se serait battu contre son tour à tour ami et ennemi, Attila.?

Dans son enfance, soit à Ravenne, soit en Espagne, mais de toutes façons chez les wisigothes, d'après certaines sources et d'après Aetius lui-même, Attila aurait été l'ami d'Aetius. Car Aetius était l'otage des wisigoths, mais on ne sait pas exactement de quel peuple il était issu.

D'autres sources disent que les romains auraient échangé Aetius, devenu otage, avec Attila? Mais alors que serait devenu Attila chez les romains.

La théorie selon laquelle le jeune Aetius aurait été prisonnier des Wisigoths au même titre qu'Attila, et son frère Bléda (?), tiendait mieux.

Or, nous savons que plus tard Bléda et Attila sont devenus ennemis, alors qu'Aetius et Attila étaient encore amis. D'après la biographie d'Aetius, Aetius aurait mené de nombreuses batailles à côté d'Attila et pour lui avant de devenir son ennemi. et c'est là que quelque chose cloche...

Attila était vraisemblablement, le chef des Huns de l'Ouest allié aux wisigoths contre Bléda, son frère, qui aurait été chef des Huns de l'Est, alliés aux ostrogoths. Et Dieu sait si dans le langage populaire, les Ostrogoths, alliés aux Huns sont mal considéré, une injure suprème étant de dire "Espère d'Ostrogoth!" alors que personen ne songerait à injurier en disant "Espèce de Wisigoth"!D'ailleurs Attila s'est réellement battu contre Bléda, dix ans avant la bataille des Champs Catalauniques, et Bléda, qui prétendant au thrône de tous les Huns, car il était l'aîné d'Attila, et certaines sources disent qu'Attila aurait tué son frère Bléda dans les années 40 du Vème siècle. Mais ce n'est pas du tout sûr qu'il ait tué Bléda.

Voici alors, ce qui est possible :

Attila et Bléda aurait été, lorsque leur près Ruga envahissait la Gaule et l'Italie, faits prisonniers tous deux des wisigoths et enlevés par eux. Le général romain Aetius qui a mené pour Attila de nombreuse contre des envahisseurs de l'Est et divers peuples barbares voulant les soumettre, aurait en fait été aussi prisonnier des wisigoths, aussi prisonnier, ou aurait-il été Attila, et celui que l'histoire prend pour Attila à la tête de Huns cruels et sanglants aurait alors été son frère Bléda, en révolte contre Attila-Aetius et désirant lui prendre sa domination sur une partie du peuple hun. Et le chef barbare sanglant aurait alors été Bléda, sontre lequel Attila-Aetius aurait défendu son peuple pacifié en même temps que ses alliés les Wisigoths et les Francs Saliens, dont Mérovée aux pouvoirs magiques.

Pour la légende notre Aetius-Attila, généralissime romain, défendant une partie des Huns contre l'autre partie, dirigée par Bléda, à la tête de hordes sanglantes de Huns, non pacifiés, venant de l'Est où régnait Bléda, et allié aux Ostrogoths.

Ce grand roi  Arthur-Aetius, qui vait gagné de grandes batailles et aurait pacifié la Gaule, alors encore gaëllique et donc matière bretonne, serait le Roi Arthur, allié au Roi des Francs Saliens, le magicien Mérovée ou Merlin, et aux peuplades gauloises, les bandes de gaulois réfugiés dans les campagnes et ce sont ces bandes de gaulois qui, en gaËllique ou langue gauloise, aurait propagé oralement sa légende.

Il est donc sûr que je descends de Mérovée, donc de Merlin l'Enchanteur mais je ne sais pas si par des mariages je descends aussi d'Arthur, donc d'Attila et de Aetieus. Une chose est sûre je ne descends pas du sanglant Bléda! Mais de son père Ruga, peut-être.

Je cherche encore si je descends d'Attila-Aetius, donc du Roi Arthur. Mérlin se serait retiré à Camelot. Il y a près de Soissons, un Camelin, où certains monuments très ancines, comme un mégalithe christianisé, pourrait avoir vu Mérovée donc Merlin...

Quant à Arthur son sanguinaire frère Bléda allant se réfugier dans la plaine de la Tisza avec le reste de ses Huns à lui se serait lui retiré à Avallon, entre Neustie et Bourgogne (Austrasie, pays des francs qui ont donné un siècle plus tard le roi Gunter et sa femme Brunnhilde, qui a tué Chilpéric 1er, dont j'ai déjà prouvé qu'il était Siegfried, petit fils de Clovis. A ne pas confondre avec Childéric 1er, père de Clovis et fils de Mérovée.

Mais voilà le Nibelungenlied écrit en 1200, sur des sources antérieures, elle-mêmes basées sur des sources orales, et légendaires, auraient-elles mélangé deux époques distantes d'un siècle, ou pourrait superposer ces deux siècles en changeant la datation. Chacun sachant que le calendrier grégorien a été établi à cette époque, précisément à l'époque de la bataille des Champs Catalauniques notre grand Grégoire, chroniqueur, auteur d'un calendrier, et pape, ayant par l'invention de son calendrier, fait brouiller bien des choses, et alors Chilpéric 1er/Siegfreid, aurait été Childéric 1er, Clotaire, Clodion pouvant avoir été aussi une seule personne, les langues latines, franques et gauloises et peut-être la langue des Huns (le Basque pour les Huns d'Attila?) ayant alors fait que de nombreux noms se seraient ressemblés, mais aurait désigné une seule et même personne.

Et dans ce cas là, si on peut superposer le Vème (les années 400) et le VIème siècle (les années 500) il serait possible que le Nibelungenlied ait raison, et que l'histoire de Siegfried et de Gunter, serait antérieure à la bataille des Champs Catalauniques, cette bataille très sanglante, menée par Kriemhilde cherchant vengeance pour le meurttre de Siegfried, contre Etzel, Attila, qui alors serait Bléda, alllié aux goths de l'Est et peut-être aux francs austrasiens et à Gunter. Parce que  à la fin Kriemhilde, la veuve de Siegfried, promise à Etzel, tue aussi Gunter.

Je dois dire ici, qu'il est actuellement admis que la première partie du Nibelungenlied parle de Gunter et de Brunnhilde personnage historique, rois burgondes, donc d'Austrasie, ayait régné en même temps que Chilpéric 1er, roi des Francs neustriens (donc de France) tué à la chasse par un homme de main de Brunnhilde. Et que la deuxième partie parle de la Bataille des Champs Catalauniques.

En fait, les batailles du Roi Arthur, grand roi au repos, après avoir soumis de nombreux peuples, seraient la même bataille que celle de la deuxième partie du Nibelungenlied. Le Nibelungenlied étant la matière franque, tandis que le Roi Arthur de Chrétien de Troyes, racontait la même chose, en traitant la matière bretonne, soit le Roi Arthur, Attila-Aetius, généralissme romain, roi d'une partie des Huns et Chrétien de Trayes le même Aetius christiannisé par la foi bretonne et gaëllique.

Cependant,  Arthur-Etzel-Attila-Aetius, rien que des noms qui se ressemblent , qui a gagné la Bataille des Champs Catalaunique, aurait d'après ma théorie été ami de Merlin-Mérovée, roi de Neustrie, il se serait servi des pouvoirs magiques de Mérovée, son ami. Et aussi pour détourner les hordes de Bléda de Paris, des pouvoirs de la soeur (?) de Mérovée-Merlin Geneviève-Guenièvre, invedtie de hautes fonctions sur Paris, dont elle a exhorté les habitants à ne pas s'enfuir, Geneviève ayant fait pour les Parisiens-Lutéciens de grans miracles alors que la Reine Guenièvre, femme d'Arthur, avait de grands pouvoirs magiques et faisait de nombreux prodiges.

Genevière, Sainte Geneviève de l'histoire, serait-elle alors, la femme d'Arthur, donc du général Aetius, et donc d'Attila, si celui-ci est le même et en même temps de la famille de son ami Mérovée, le roi des francs, par exemple, sa soeur. Sainte Genevière faisait partie du conseil municipal de Paris, et Guenièvre, serait alors Sainte Geneviève, toutes les deux étanet doté, selon le point de vue dont on se place, légendaire, ou chrétien des pouvoirs magiques ou miraculeux.

Geneviève, d'après l'étymologie de son non, était d'origine franque son nom étant dérivé du althochdeutsch, où vieil haut allemand, donc sans doute une princesse franque la soeur de Mérovée aux pouvoirs magiques? donc la soeur de Merlin, c'est à dire de Mérové, et l'épouse d'Arthur ou du général Aetieus qui était peut-être aussi Attila. En ,effet, ces quatres personnages sont contemporains. Aetius, le général romain, Mérovée, le roi franc de Soissons Geniviève, la Sainte qui a protégé Paris, et Attila, l'ami ou le doublon d'Aetieus sont contemporains. l'un de l'autre.

J'arrive à déduire tout ceci par des recoupements de faits historiques, légendaires et littéraires, et des comparaisons entre les noms qui sont en fait plutôt des prénoms!

Mérovée a commencé alors qu'il déjà agé pour l'époque, son règne comme Roi des Francs, juste après la bataille des Champs Catalauniques de 452 à 457 alors qu'il avait déjà 40 ans, et on représente souvent Merlin et Arthur avec des barbes blanches. On sait que vers 45-50 ans, un homme peut déjà avoir une barbe blanche,  et ce que nous avons pris pour des vieillards, dans la légende d'Arthur,  sont en fait des hommes d'âge mûr. Il semblerait que Perceval (Parsifal?) soit le fils de Aetius, donc d'Arthur.

Ici, la matière franque, donc germanique, et la matière bretonne, donc française, se mélangent, et on voit ici, que même bien avant Charlemagne allemands et français ont eu les mêmes rois qui sont entrés dans leurs légendes sous différents noms.

Pourquoi aurait on alors situé le Roi Arthur en Bretagne ou en Grande-Bretagne, tout simplement, parce qu'on a pas tenu compte du fait qu'au 5ème siècle, la Gaulle mêm romanisée et envahie par les 'Barbares', était encore un pays celtique, dans lequel il y avait des bardes, comme MErlin, et des druides, Merlin-Mérovée ayant pu être les deux. La double origine des mérovingiens, serait peut-être alors l'alliance de la mythologie franque, donc germanique, et de la mythologie celte, avec les pouvoirs magiques des bardes qui à cette époque existaient encore, la Gaulle n'étant qu'aux début de sa christianisation.

Les "sorcières" poursuivies par l'Eglise au Moyen-Äge, et encore à la Renaissance, auraient alors été celles qui auraient perpértué les connaissances des druides, souvent à la campagne, puique les francs et les romains avaient investis les villes, tandis que les celtes gaulois s'étaient réfugiés dans les campagnes, devenant les serfs des rois, princes et chevaliers d'origine franque.

Les sabbts de sorcières seraient alors issus de courumes druidiques. Et les pouvoirs magiques des sorcières, des pouvoirs magiques des druides, leur connaissance des plantes, ayant été transmises oralement, depuis ces temps héroïques, de la naissance de la France.

Pour les besoins de la littérature chrétienne, la Gaulle aurait eu besoin pour le "chroniqueur" Chrétien de Troyes, - bien situé géographiquement, pour parler d'Aetieus et de Mérovée! - de christianisé, ces rois du temps des héros francs, et barbares, en leur donnant des pouvoirs miraculeux, l'Eglise ayant tranformé tout ce qui était magie de ces temps reculés (ou faits héroiques, comme la défense de Paris) en miracles.

Pourquoi alors cette littérature héroïque de la charnière entre le XIIème et le XIIIème siècle. Il est probable qu'à l'image des Grecs ayant eu leurs héros, mythiques, avec fondement historique ou pas, on ait cherché à donné des Héros à la France et à l'Empier romain-germanique... Et ces héros on les a trouvé parmi les premiers Rois de nos pays.

Doofie

 

Bon, ce sont les idées de Doofie, pas forcément les miennes, mais que voulez-vous, l'esprit de Doofie travaille à la vitesse grand V, par recoupements en tous genres. Mais bon, je ne suis pas Doofie, mon personnage de roman-théâtre, n'est-ce-pas?

domino

 

 

mercredi, 28 octobre 2009

Camelin, centre du monde.... Moyen-Ageux (2)

Sur le chemin de leurs chalets  de camping (chauffés en hiver) Doofie s'excuse, Camelin n'est pas dans l'Oise, mais dans l'Aisne... comme c'est près de Soissons, je me suis trompée, mais pas de beaucoup, ici, on est à la limite entre les deux départements.

Entrée dans le chalet, Doofie se connecte vite à son ordinateur portable et tape.. Camelin...

ça y est, je tiens le bon bout, 's'exclame Doofie en consultant la page Wikipédia de Camelin, rien que des choses très anciennes....

- église du XIème siècle..

- la plus petite église de France, en fait une sacristie, à Lombray, lieu rattaché à Camelin.

Mais surtout .... "la Croix au Héros, près d'un "camp Cerbin" (un castrum romain???? J'ai trouvé, j'ai trouvé, le château du Roi Artur, s'écrit Doofie!!!!) sarcophage en pierre (le tombeau du Roi Artur? Le sarcophage du Roi Artur????). La croix serait une sorte de "mégalithe gravé", donc une pierre druidique, les druides étaient encore présents aux temps du Roi Artur, gravée de 4 têtres (les 4 point cardinaux indiquant les quatre cathédrales.... une pierre druidique christianisée.... l'auteur de Wikipédia la fait remonter aux Vikings (avec point d'intérogation) et moi qux romains chritianisés et aux premiers rois francs, à Aetius Flavius et à Artur, puis à Clodion et Mérovée....

Bref, notre Camelin axonnais a beaucoup plus de chances d'être Camelot que le lieu breton désigné comme tel sans preuves tangibles.

Doofie est heureuse, elle a trouvé Camelot, simplement par intuition.

Mais en matière d'interprétation de la littérature arturienne tout est à refaire, se dit Doofie... et l'université n'acceptera jamais de se remettre en question...

Doofie continue à consulter Internet, la page du Quid internte dit de Camelin (alors, là attention, tenez vous bien! Restez assis!)

- "Substruction gallo-romaines au lieu-dit Château-Mégret."

(...)

- Hameau du Fresne (fusionné avec Camelin dans la commune de Camelin) fut donné à l'abbaye St Médard de Soissons par le Roi Eudes en 893.

Donc, Camelin a une longue tradition royale....

Aetieus Flavius, le héros arturien, était pour Chrétien de Troyes, celui qui avait délivré la France du fléau d'Attila. Donc, un héros à chanter. Et Chrétien qui habitait à Troyes, pas très loin de Camelin devait connaître cette pierre druidique christianisée, et en avait fait le lieu d'habitation de son héros qui était peut-être personne d'autre qu'Aetius Flavius dont il avait pu lire l'histoire chez Grégoire de Tours, l'historien des Vème et VIème siècles français. Et qui lui savait encore sans doute que ce Camelot était près de Soissons, où avaient siègé ces premiers rois, à Camelin...

Mais la question que se pose Doofie est 'Pourquoi Aetius Flavius et Attila ont des noms qui se ressemblent? Et qui ressemblent tous les deux à celui d'Artus ou Arthur?

Peut-être qu'à un moment Attila s'était emparé de la France, et avait été déclaré général romain... comme beaucoup de chefs barbares à l'époque, puisque Aetius était d'une origine barbare non déterminée. Et il aurait feint ensuite d'avoir été l'ami d'Attila, en fait lui-même parce qu'il le connaissait trop bien et connaissait trop bien l'enfance d'Attila, sa propre enfance.  Apparemment, ce n'est pas Attila qui aurait amené les Huns vers l'Ouest, puisqu'il était encore enfant, lorsque ses troupes sont arrivées jusqu'en Espagne. Mais il serait devenu le chef des Huns ensuite. A la bataille des Champs Catalauniques, il se serait battus avec des alliés barbares dont les Francs (on retourne l'histoire!) contre les Romains, et grand coeur après sa défaite il aurait installé un Roi Franc, Clodion sur son thrône, et se serait retiré ensuite à Avallon et non pas en Hongris, tandis que ses hordes rentraient en Hongirie seules. Et le château de Etzel des Nibelungen serait à Avallon, mais l'auteur de 1200 aurait situé ce château beaucoup plus loin.

Doofie trépigne d'impatience, on ira voir Camelin sur le chemin du retour, déclare Doofie à Schnelly.

Si tu veux, dit Schnelly, qui ne semble pas désintéréssé par cette histoire, il aime le mystère....

domino

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voir aussi la note au même titre comportant le numéro 1.

Lien sur l'article Camelin wikipédien.  Ici.

 

Camelin, centre du monde.... Moyen-Ageux

Roman-théâtre, oeuvre de fiction. Toute ressemblance avec une réalité quelquonque est totalement fortuite.

(Doofie ses amies, et leurs maris, sont redescendus sur cette côte du Sud inondée de soleil, pour faire provision de vitamine D avant l'hiver, déjà frisquet dans leur région.... Doofie est de nouveau sur son transat, emmitouflée dans son duvet bleu comme le ciel, un peu moins coloré qu'en été, et rêve du roi Arthur et de ses chevaliers tout en lisant un roman de l'époque en allemand, tandis que ses copines qui ont mis leurs pulls sont attablées autour d'une table buvant des thés bien chauds. Elles ont un peu froid...)

Brr... Il fait frisquet, s'exclame Dummie, ce thé va nous réchauffer.

Tu n'as pas froid, Doofie, demande Foolie, sans bouger sur ton transat.

Moi? répond Doofie, même tenue en été et en hiver, mon duvet me tient chaud, tu sais,,,, pas besoin de chauffage!

Ah, dit Sottie, tu ne changeras pas...

Camelot, Camelot..., dit Doofie qui pense souvent à mi-voix, avant de partir, j'ai trouvé cinq Camelot, des lieu-dits en France, mais aucun n'est assez près de la région des premiers rois de France.

Schnelly arrive justement avec un Atlas routier de la France.

Tiens, dit-il en tendant l'Atlas à Doofie qui le pose sur ses jambes repliées, ce qui fait comme une montagne sous le duvet, si tu veux trouver Camelot il y a un index ici!

L'index contient 36 000 entrées et même plus, puiqu'il y a 36 000 communes en France, et que de plus, des lieux-dits et des quartiers de grands villes, sont répertoriées.

Là, j'ai vu un Camelot dit Doofie.

Où ça, s'exclament les autres en s'exclaffant et en regardant autour d'elles, Quelle camelotte va-t-il nous vendre?

C'est peut-être Schnelly, assure Sottie....

Mais Doofie regarde l'Atlas, perplexe, ce Camelot là est trop loin de la région où je le cherche. Voyons, les numéros des départements, sont derrière les noms, il faut parfois chercher des noms qui ressemblent, les noms ont parfois été déformés par le temps, ça y est je le tiens, c'est là, 60, c'est l'Oise.!

Ses amies accourent et se massent autour de la tête de Doofie pour regarder la carte avec elle.

Vite, Doofie tourne les pages et regarde où est Camelin.... dans l'Oise. Exactement ce qu'elle cherchait, une région vallonée, non loin du premier siège des rois de France, Soissons...

Si Artus ou Artur est Aetius Flavius, ce lieu là doit être situé sur une voie romaine, la route entre Soissons et Noyon est droite, il doit s'agir d'une ancienne voie romaine....

Et puis, regarde, Camelin est à environ 25 km de Soissons où il y a une cathédrale, siège des premiers rois des Francs, à 12 km de Noyon où plus tard a été bâtie une cathédrale, à 45 km de Laon et à 45 km de Compiègne. Camelin est dans une espèce de quadrilatère sacré. Si Aetieus a siégé là, et qu'il a permis ensuite au père de Mérovée, Clodion, qui était alors à Tounai, d'avancer jusqu'à Soissons et de devenir roi de France, c'est peut-être que, ne pouvant lui-même être empereur romain à cause des jalousies des autres généraux romains, il se serait  déclaré roi de cette région, la Neustrie, et avant de se retirer à Avallon près du Morvan (sur la même voie romaine entre l'Angleterre et Rome), aurait cherché un successeur digne, en la personne du roi des Francs Clodion, puique pour gagner la bataille contre les Huns, il s'était allié à plusieurs peuplades "barbares", dont les Francs, et aurait ainsi mis un allié franc sur son thrône, créant du même coup la France, en son coeur.

Camelin, même si ce bourg (que je ne connais pas, mais nous y sommes peut-être passés lors de départs en vacances par les routes de traverse), semble aujourd'hui insignifiant, a peut-être été jadis le siège de la première royauté de France, celle d'Aetieus-Artus, un général romain sans sang romain...

C'est très persuasif, dit Foolie, je suis sûre que tu as raison!

Moi, je le pense aussi, mais l'université et les chercheurs arturiens, ne sont certainement pas prêtes à faire une telle remise en question.

Pour moi, c'est évident que Chrétien de Troyes a raconté des histoires de son pays, et n'a pas été les chercher aussi loin que l'Angleterre. Les chroniqueurs ne voyageaient pas tant , à l'époque.

A mon avis, il a dû raconter l'Histoire de France, et l'Histoire des ses premiers rois et de ses premiers chevaliers, dit Sottie...

Lui, a raconté cela, et le chroniqueur allemand, dans le Nibelungenlied, a raconté la suite de l'histoire ne se plaçant d'un point de vue allemand, celui des royaumes d'Austrasie et de Bourgogne, dit Doofie, mais dans les deux cas, il y a une allusion au brouillard.

Donc Chrétien de Troyes et ses romans Arturiens et le Nibelungenlied (oeuvres écrites vers 1170 et 1200), ça couvre combien de temps? demande Dummie.

Cela couvre une période allant de la fin du rrègne du Roi Arthur vers  450-à 475 environ, à la fin du règne de Siegfried ou Chilpéric 1er, Brunnhilde et Gunther vers 570, cela couvre un siècle environ... seulement et géographiquement ces évènement se passent dans un espace très restreint, entre la Picardie, l'Ile de France, et le Nord de la Bourgogne, peut-être aussi la Champagne pour la bataille évoquée à la fin de la deuxième partie du Nibelungenlied, bataille en fait antérieure à la première partie du livre.

Et à Camelin, que vont-ils dire, demande Sottie?

Pour Camelin, il faut d'aboird voir, s'il n'y a pas un oppidum ou une motte féodale, cela corroberait alors ma théorie... et sinon, s'il n'y a pas les restes d'un castrum romain, il faut faire d'urgence des fouilles archéologiques....

Ah oui, se dit Sottie, pourvu qu'ils y pensent...

Et les anglais qui avaient leur Camelot.... demande Foolie...

Tans pis pour eux, Camelin prendra les touristes du Camelot anglais.

Et l'Avalon mythique? demande Blödie, la nouvelle amie du groupe... Et la ville d'Ys?

La matière bretonne n'est pas forcément bretonne, il ne peut s'agit peut-être que d'une manière de conter à la bretonne, selon les traditions druidiques, les druides existaient encore à la fin de l'Empire Romain, vers 470, mais leur religion était en train de reculer devant la Chrétienté, explique la très cultivée Doofie. Alors je pense que la ville d'YS qui désigne peut-être le continent américain qui s'est éloigné peu à peu des côtes européennes, est peut-être basé sur un tradition orale druidique qui date de la nuit des temps, et que Chrétien de Troyes s'en est peut-être servi pour donner à son récit historique un aspect de roman légendaire ou mythique, ce qui aurait davantage attiré le lecteur, en transformant l'Avallon réel, la ville en haut d'une rocher de granit, en cet Avalon mythique, que certains ont pris pour l'Atlantide ou la ville d'Ys, alors que notre Avallon était tout simplement dans la partie de la Bourgogne la plus proche de l'Ile de France.... et Camelot, près de Soissons, lieu des premiers saccres des rois des Francs ou rois français.

Touit cela risque d'attirer du monde dans le petit bourg de Camelin... dit Dummie.

Peut-être dit Doofie, mais avant d'attirer les touristes et de se déclarer ville de la Table Ronde, et du Roi Arthur, ceux ci aurait intérêt à faire des fouilles archéologiques sytématiques, pour prouver qu'ils sont bien le vrai Camelot....

Glaces à vendre, Eskimos à vendre, crie Schnelly en s'avançant avec le second plateau sur lequel fume une théière...

 Ce qui étaye encore ma théorie, continue Doofie, c'est le fait que....  la Chrétienté a bâti, à l'époque où Chrétien de Troyes écrivait ses chroniques romancées, les cathédrales, en cercles concentriques autour de Camelin, le Camelot d'Artus ou d'Arthur ou d'Aetius.... continue Doofie, parlant seule, alors que le quatuor s'attable...

Bon, laissons le quintette, et leurs maris, à leuirs occupations et à leurs spéculations archéologiques et littéraires...

domino

 

lundi, 26 octobre 2009

D'un trésor commun à deux peuples

Doofie a parfois des idées saugrenues qu'elle trouve dans son sommeil. Tiens, l'autre jour à l'université, elle a dit au professeur de Moyen-âge que Siegfried devait être Chilpéric 1er. Le professeur a admis que Günter et Brünnhilde étaient roi de Bourgogne (Burgund) parce que c'est écrit dans les histoires littéraires, mais que Siegfried soit Roi de Neustrie, et personne d'autre que Chilpéric 1er, roi Mérovingien et franc (parce que les mérovingiens, tout comme les carolingiens étaient des francs et non des romains, le non franc ayant donné son nom à la France), comme Günter, mais par le partage du royaume de Clovis, était un frère ou un cousin de Günter, le prof a dit : "Es ist reine Spekulation", ce qui signifie "C'est de la pure spéculation".

Alors Doofie a demandé qui était le roi Arthur et on lui a répondu un anglais ou un irlandais. Et voilà, Doofie vient de trouver qu'il n'y a rien de plus faux, le roi Arthur serait, selon elle, bien un celte, mais un celte gaulois, et pas un celte irlandais ou gallois ou anglais.

Mais voyons plutôt le journal de Doofie qui est en train de révolutionner l'histoire littéraire celte et franque et germaine,  mais à mon avis Doofie a le droit, car elle ne fait pas comme moi partie des 2% supérieurs des QI  la population mondiale, possédant une intelligence supérieure, mais des 0,4% supérieurs de la populations mondiale, des surdoués.

Du journal de Doofie :

Chère Fanny,

Pour Siegfried et Chilpéric 1er je suis de plus en plus sûre de ce que j'avance.

- Chilpéric 1er était devenu l'ennemi de Brunnhilde, la femme de Gunter, reine de Bourgogne (Burgund), donc d'Austrasie (la future Lotharingie), par le fait qu'il avait fait tuer sa première femme, la soeur de Brunnhilde, pour épouser la femme qu'il aimait. Dans le Nibelungen Lied il y a aussi une querelle de femmes : Kriemhilde (qui serait dans ce cas la deuxième ou la troisième femme de Chilpéric 1er) dévoile à Brunnhilde qu'elle a été conquise par Siegfried sous la Tarnkappe (une cape magique qui le cachait, cela fait allusion aux pouvoirs des mérovingiens) et non par Gunter, son mari. Ce secret, révélé lors d'un banquet officiel, est une humiliation pour Brunnhilde qui va chercher à se venger de Kriemhilde. En faisant tuer Siegfried.

- Comment a été tué Siegfried? Siegfried a été tué lors d'une partie de chasse. La peau de Siegfried était recouverte d'une carapace rouge (peut être une maladie de peau comme le psoriasis qui durcit la peau, ou des cicatrices de brûlures qui auraient épaissi la peau), sauf à un endroit, ou elle était plus tendre et ou on pouvait le transpercer (la tâche dans le dos). 

- Par qui a été tué Siegfried? Siegfried a été tué par Hagen, le bras droit du roi Gunter. (u à l'époque se prononçait u comme en français, pas besoin d'Umlaut, donc!), et ceci sous l'influence de Brunnhilde.

- Comment a été tué Siegfried? lors d'une partie de chasse. Hagen l'a frappé dans le dos, sur sa tâche blanche.

- Quelle aurait été la querelle entre les femmes de Chilpéric 1er et Brunnhilde ? Simplement le fait qu'elles avaient pris la place de sa soeur assassinée (un peu différent de la légende des Nibelungen).

Donc, à la base une querelle de femmes avec désir de vengeance.

Maintenant dans la réalité mérovingienne, l'assassinat de Chilpéric 1er, supposé être Siegfrie, n'arrive pas aussi rapidement que dans le Nibelungenlied : Chilpéric 1er a vécu longtemps avant d'être assassiné. Dans le Nibelungenlied (écrit vers 1200 et relatant des évenements qui s'étaient passés au Vème siècle, chant qui a peut-être été transmis oralement dans les populations franques des deux côtés de la frontière entre Neustrie et Austrasie, donc comportant des modifications par rapport à la réalité, et parlant de rois devenus entre temps des héros, on dit bien que Siegfried était le roi d'un royaume voisin situé plus au Nord-Ouest, mais on situe Gunter à Worms et Siegfried dans la Niederrhein, la région du Rhin précédant son entrée au Pays-Bas. Il semblerait que le "plus à l'Ouest" ait été mal placé et est en fait la région de Soissons où résidait Chilpéric 1er. Un endroit où il y avait aussi une rivière, la Marne et un lac pas très loin, celui de la forête d'Orient, et même une grande forêt. (Nous y voilà, Lancelot du Lac, la forêt de Brocéliande, qui ne serait pas en Bretagne... liande serait un terme germanique apparenté à Land).

Mais revenons déjà aux Rois francs de Neustrie et d'Austrasie, car je m'éloigne et j'anticipe sur la suite de ma démonstration.

Comment a été tué Chilpéric 1er (à ne pas confondre avec les différents Chidéric, également mérovingiens). (On retrouve ici la racine Eric et Erich, je ne sais de quelle origine est ce prénom, celte ou franque? Ici l'on devrait pencher pour une origine franque. La terminaison -ique ou -ic des prénoms descendrait du francique et aurait donné en allemand les terminaisons -ich ou -ig. Eric pourrait alors être une terminaison d'adjectif désignant le caractère de la personne ou le caractère qu'on voulait lui donner. Le Fried de Siegfried ou de Gottfried aurait été formé plus tard par déformation pour christianiser le nom. Schilderic signifirait "schilderisch", dont quelqu'un possédant un bouclier de défense (sa peau?), et donc victoriaus (siegerisch ou siegreich). Effectivement Childeric 1er a vaincu beaucoup de populations.

Emportée dans mon élan, j'ai encore fait une parenthèse assez longue... Chilpéric 1er qui avait déjà un certain âge, a été tué par un homme de main au nom obscur, de la reine Brunnhilde. Il semblerait d'après l'histoire que Günter ait été d'accord avec cet assassinat, mais ce n'est pas sûr. (Peut-être que Chilpéric avait voulut la conquérir aussi, mais qu'elle aimait Günter... ce qui expliquerait l'histoire de la Tarnkappe. Peut-être que dans sa jeunesse, avant d'épouse la soeur de Brunnhilde (sa première femme qu'il avait fait assassiner) Chilpéric avait essayé de conquérir Brunnhilde et vu la réticence de celle-ci qui était amoureuse de son cousin Gunter, il l'aurait donnée à Gunter.

Brunnhilde venait-elle d'une île lointaine, là où on la situe généralement, l'Islande, dans le Nibelungenlied?

Il est probable que non, peut-être l'Angleterre, mais vu son prénom franc, cela serait étonnant. Il y avait là-bas tout au Nord du Roayume franc de Neustrie qui couvrait une domaine s'étendant au Nord-Est d'une ligne que l'on pouvait tracer du Jura à la Baie de Mont St Michel,  - pour cette époque c'était déjà un grand royaume -,  une belle ville qui commençait à s'enrichir sur une île nommée L'Isle, en bas francique (ancêtre du néerlandais, actuellement Rijssel). Qui n'est autre que notre Lille national. Lille était sur une île au milieu de marais, jusqu'à un pasé relativement récent, tout ce qui est autour sont des terres conquises sur la mer. Lille était au bord de la mer, peut-être dans une lagune marécageuse. Et notre princesse francique, qui se trouvait dans un château inexpugnable, vivait tout simplement au Nord de la Neustrie.... car Lille était vraisemblablement, d'après les cartes, pas encore en pays où l'on parlait le niederfränkisch, futur flamand, mais une ville où l'on parlait le westfränkisch, la même langue franque qu'en Neustrie, ou Lille était à la frontière linguistique, et notre belle Brunnhilde conquise par Siegfried pour Gunter, ou par Chilpéric 1er pour Gunter, n'aurait été personne d'autre que la princesse de Lille, ville à laquelle on n'attribue dans le Nibelungenlied pas d'autre nom que l'île mystérieuse, située au Nord du Royaume.

Les Vikings lorqu'ils sont arrivés à Dunkerque vers le 10ème siècle, région déjà franque, avaient été considérés par les populations locales comme des géants, parce qu'ils étaient plus grands que les populations locales, peut-être encore celtes. Siegfried va aussi avant de conquérir Brünnhilde chercher un trésor chez les géants.

D'après l'Histoire, quand ils sont arrivés en Gaule romaine, les Francs se sont installés dans les Palais et les maisons en dur, construites par les gallo-romains, à la place des gaulois celtes, s'alliant avec les romains, ceux-ci s'étant réfugiés dans les forêts. Et ayant formé des bandes de brigands, attaquant les villes, cherchant à reprendre leurs domaines. Les anciens romains, eux, occupaient les villas, donc les domaines agricoles, alors que les francs christianisés s'occupaient plutôt de gouverner les villes. Et bientôt la France, divisée après la mort de Clovis en Neustrie et Austrasie.

La Neustrie couvait le Nord-Est et le Nord-Ouest de la France actuelles, donc la Normandie, le Nord et la Picardie, l'Ile de France, et la Normandie. Tandis que l'Austrasie couvrait la Rhénanie allemande et la Bourgogne, jusqu'en Thuringe vers l'Est.

On sait que Maubeuge a été fondée par une princesse franque de Thuringe, Ste Aldergonde, fille de Bertille, qui y avait fondé un clôitre. Maubeuge a une autre légende concernant le génat Mabuse. Un historien pense que le nom de Maubeuge ne viendrait pas du latin, mais du francique Beuge signifiant méandre (un méandre de la Sambre), et mau signifiant en francique rhénan et mosellan (encore dans les dialectes actuels) mauvais, il aurait en fait s'agi d'un "mauvais méandre" marécageux de la Sambre. Une colline fortifiée par Vauban, supporte actuellement el zoo. Elle aurait pu à l'époque supporter le château du terrible Mabuuz, un seigneur que devait combattre Lancelot (dans le Lanzelett allemand, publié aussi vers 1200). Lancelot serait venu de la région de Troyes (Lancelot du Lac) et aurait fait pour conquérir son titre de chevalier la guerre à ce seigneur Mabuuz, qui vivait dans un château près duquel se trouvait une belle forêt (Behforest), qui aurait pu être la réunions de forêtes de Mormal, de Trélon, de St Michel, etc.... forêts touchant elle-mêmes aux Ardennes belges et françaises. Une très grande forêt, dont le Sud aurait déjà été déboisé.

Plus au Nord, se trouvait la forêt charbonnière, là où sont les mines du Nord et de Belgique. Maubeuge aurait alors été entre deux grandes forêts.

Ce qui rapproche les Chevaliers de la Table Ronde de la France, et ne les situe pas du tout en Irlande et en Angleterre.

Ce qui me frappe, c'est que Chrétien de Troyes qui reprend des légendes soi-disant irlandaises ou bretonnes, ou gaéliques, aussi à la même époque que le Nibelungenlied, vivait à Troyes, non loin de la forêt d'Orient, là où je situe la forêt de Brocéliande.

En fait, ce qu'on a oublié ici, c'est que les Gaulois étaient des Celtes et que des Celtes vivaient encore sur les territoires conquis par les Francs, et formait ce peuple de l'ombre, ensuite sédentarisé sur les terres agricoles et devenu au Moyen-Âge les serfs, les seigneurs et les écllésiastiques christianisés étant des francs. Ces gaulois avaient aussi antérieurement, leur princes, et leurs rois ou du moins leurs chefs de guerre. Il serait alors probable que le Roi Arthur soit l'un de ces chefs de guerre gaulois, oeuvrant dans l'ombre après la conquête de la Gaule Romaine par les francs, et essayant de reprendre leurs villes et leurs terres. Le Roi Arthur aurait assigné alors à chacun de ses 12 chevaliers qui devait d'abord faire des conquêtes contre des princes et seigneurs francs pour acquérir leur statut de chevalier, statut donné par le roi Arthur, et leur donnait le droit de siéger à la Table Ronde, qui se trouvait dans un endroit secret, peut-être au milieu d'une forêt, non loin des villes où se trouvait le gouvernement des rois francs que nous appelons mérovingiens, car ils descendaient du Roi Mérovée.

En fait le caractère "secret" des "légendes" des Chevaliers de la Table Ronde, montre qu'il aurait s'agi de sociétés secrètes, constituées des anciens princes et seigneurs et maires gallo-romains ou celtes gaulois. Les chevalies de la table ronde siègeaient dans les forêts et ne siègeaient pas ouvertement, peut-être dans des dolmens ou sur des rochers situés en haut de collinnes.

Les gaulois auraient eu un trésor dont le vase de Vix est un témoignage. Ce trésor aurait été dérobé en partie par les Francs et auraient été leur butin de guerre. Et dans ce trésor il y avait un calice ou vase. Le vase de Vix est énorme et en argent, on peut imaginer alors de quelle nature était ce "calice" ou vase, ressemblant au vase de Vix ou au vase de Soissons, que les gaulois et donc les chevaliers de la Table Ronde cherchaient à récupérer. Car le Roi Arthur, et ses chevaliers voulaient retrouver ce trésor perdu appelé en celtique le Graal. Voir si le mot Graal en celtique ne veut pas dire vase, dans ce cas, il aurait s'agi d'un vase comme celui de Vix. Un vase qu'aurait dérobé les Francs. Peut-être d'ailleurs ce fameux vase de Soissons cassé par Clovis!

Donc, ce Graal ou vase était gaulois (celte) et à la fois les Francs de Neustrie (Chilpéric 1er) donc, et les Francs d'Austrasie auraient été possesseurs de ce vase ou de ce Graal, qui pour éviter de nouvelles disputes aurait été enterré par Kriemhilde, la femme de Siegfried et l'une des femmes de Chilpéric 1er dans une lac ou une rivière, pour les allemands ou francs d'Austrasie, par une légende de Neustrie transportée oralement et devenue le Nibelungenlied, dans le Rhin, pour Chrétien de Troyes, dans la forêt d'Orient, donc près de Troyes. Pour faire ses chevaliers de la Table Ronde, Chrétien se serait basé aussi sur des légendes orales, concernant les celtes qui réunis autour du Roi Arthur dans les forêts, cherchaient à récupérer leur vase ou Graal, en attaquant tous les seigneurs, pour voir où il se trouvait. Le Roi Arthur aurait été un chef de guerre gaulois tel que quelques quatre ou cinq siècles auparavant Vercingétorix, déclaré Roi par ses pairs, et cherchant à prendre le thrône des Francs de Neustrie pour diriger la France. Les chevalies qu'ils dirigeaient auraient été des gaulois qui se rebellaient contre la noblesse franque, et cherchaient tout simplement à reprendre leurs terres et leurs droits et leur gouvernement.

Chrétien de Troyes se serait basé sur des légendes celtes ou de l'histoire celte, c'est officiel, mais pourquoi ces histoires viendraient justement de Bretagne (pour les français) ou des Iles Britanniques (pour les allemands), alors que les celtes avaient peuplé aussi toute la France avant l'arrivée des Romains, puis des Francs? "Breton" signifiait peut-être dans le langage de l'époque tout simplement celte ou gaulois, les British Isles étant les îles celtes ou bretonnes, car c'est là qu'étaient resté le plus longtemps des Celtes purs.

Les franças étant un beau mélange de Celtes mélés tout d'abord aux latins, puis aux francs. En France on a d'abord parlé avant le 1er siècle avant Jésus-Christ, une langue Celte, appelée le gaulois dont il reste des bribes en Bretagne, et qui a donné certains mots au français et dont sont issus beaucoup de noms de lieux, et qui a surtout donné la nasalisation des an, on et in au français de même que dans les langues latines littorales, telles que le portugais ou le galicien.

Ensutie est venu s'adjoindre à cette langue celte, la langue latine (on dit que le français est une langue latine, mais en est-ce vraiment une?) Formant avec le celte ce que l'on appelle le "latin de cuisine".

Puis avec l'invasion franque du Nord-Est de la France, est venu s'adjoindre à ce latin de cuisine matiné de gaulois, la langue francique qui est en fait du haut allemand, encore parlé dans des régions come l'Alsace ou la Lorraine du Nord.

Le Francique comprenait différentes branches : 

En Neustrie royaume franc dont j'ai déjà décrit les régions (Normandie, Nord, Picardie, Ile de France, Lusembourg, Sud de la Belgique, on parlait jusqu'au 9ème siècle, c'est à dire jusqu'à l'époque Carolingienne, le francique de l'Ouest appelé en allemand Westfränkisch. Il est alors probable que toutes les légendes mises sur papiers au début du XIIIème siècle, relatent des faits remontants aux premies rois franciques de Neustrie et d'Austrasie, tant du côté de Troyes, que du côté bavarois, tout cela n'ayant été à une époque qu'un seul pays. La frontière linguistique avec le vrai français d'origine latine, la langue d'Oc suivait une ligne du Sud de l'Alsage ou du Nord du Jura à l'Ouest de la Normandie (baie du mont St Michel). La langue d'Oïl étant davantage tintée de langue germanique, d'ailleurs les dialectes picards beaucoup plus rugueux que le français du Sud, est le témoin de ces restes de langue d'Oïl. En région de Rhin Sud on parlait déjà, tout comme maintenant, l'Alaman (alemanisch), c'est à dire en Alsace et au Pays de Bade autour du Rhin. Plus à l'Est au Sud du royaume d'Austrasie, on parlait le Bavarois, ou le  haut-allemand. Le Bavarois était parlé en Austrasie, le long du Danube. Dans la région où vivait le roi Gunter, on parlait aussi le Francique comme en Neustrie, mais le Francique du Rhin et de la Moselle (moselfränkisch et rheinfränkisch, on trouve des exemples du rheinfränkisch dans la langue yiddisch qui trouva son origine chez les juifs installés aussi au XIIè siècle dans cette région du Rhin), dans la région de Franconie et en Hesse, on parlait le Ostfränkisch ou francique de l'Est. Et plus au Nord le thuringeois. Plus à l'Ouest sur le Nord de la Belgique, le Sud des Pays-Bas dont la Hollande, on parlait le vieux néerlandais ou bas francique, francique qui contrairement aux franciques précités de l'Ouest (notre Neustrie), du Centre (Moselle et Rhin) et de l'Est, (Hesse, Franconie) n'avait pas subi la "deuxième mutation consonnantique) de même que le frison parlé dans les Iles Frisonnes et sur la côte correspondante, et le vieux saxon, parlé en basse saxe jusqu'à l'Elbe.

J'ai découvert récemment une région où le dialecte français est pratiquement incompréhensible pour quelqu'un venant du sud, il s'agit d'un picard conservé dans les campagnes, principalement chez les gens ayant plus de 45 ans, mais dont le débit est très saccadé. Et le vocabulaire assez pauvre.

Il est donc vraisemblable que les légendes dont nous parlons aient été transmises en francique pour les légendes concernant les rois francs comme Gunter, Brunnhilde ou Siegfried (Chilpéric). Donc, que ces légendes se soient répandues vers l'Est, alors que la tradition orale celte, ou gallo-romaine soit restée à l'Ouest et n'ait été découvertes par les populations d'origine franque que lorsqu'elles ont été écrites par Chrétien de Troyes. Ces légendes concerneraient alors les populatins de serfs qui se révolaient contre les nobles francs, formant des bandes armées dans les forêts qui auraient élu un Roi, le Roi Arthur, un chef de guerre celte qui guerroyait contre les Francs avat que les populations celto-latines (qui parlaient déjà un celte mâtiné de latin ou un latin mâtiné de celte) ne soient asservies par les francs, formant alors la base de la population rurale et alors le français serait un pidgin destiné à ce que les classes aisées, les nobles francs,  comprennent les classes pauvres et puissent conveser avec elles.

Ceci-dit les nobles francs, qui ont introduit la loi salique en France, n'étaient pas venus pour le plaisir de combattre et de dominer mais parce qu'ils étaient eux-mêmes chassés de leurs terres par des envahisseurs venus de plus à l'Est comme les Huns ou les Vandales.

Le peuple de l'Ombre, les rebelles celtes cachés dans les forêts, et réunis autour de leur chef secret, le Roi Arthur, a gardé son esprit rebelle encore à l'heure actuelle, formant la souche des révolutions, en fait issues d'un asservissement de ces peuples par les nobles francs, dès le Haut Moyen-Äge, tandis que les Francs, issus de la noblesse, constitue la classe 'sage" des régions recouvertes par l'ancienne Neustrie.

Le clivage politique actuel de la France, viendrait donc du haut Moyen-äge et de l'asservissement des gaulois par les francs, qui se sont en fait, tout comme les romains compostés comme des colons.

C'est pour cela que moi, Doofie, issue de princes et de rois francs, je ne peux mener une révolution, mais je pourrais seulement gouverner.

En résumé, mon trésor que mes ancêtres avaient dérobé  aux Celtes, qui est aussi et par erreur, l'Or du Rhin, ne m'appartient pas, mais appartient au peuple gaulois, et au Roi Arthur et à ses chevaliers. Il est enterré dans le Lac d'Orient et contient un grand vase qui ressemble au vase de Vix, appelé Graal.

Mais je suis quand même Reine de Francie.....

L'empereur Sarko est un intrus qui est du peuple de Etzel, dont on parle dans la seconde moitié du Nibelungenlied. Pour arriver chez Etzel, Brunnhilde et Gunter ont dû traverser la Bavière, une partie de la Suisse et aller chez ce peuple du Danube, guerroyer avec eux, car ils seront tous assassinés dans le château de Etzel. Ceci dit j'apprend la langue de Etzel (qui en fait est Attila) pour mieux le comprendre et faire en sorte que mes cousins d'Austrasie ne peuvent plus être assassinés au pays de Etzel.

Mais que dis-je Elisabeth de Hongrie avait aussi fondé un monastère en Francie, pas loin de là où vivait Le géant Mabuuz, seigneur de Behforest. Et puis, par tous les mariages royaux, j'ai sûrement du sang royal hongrois. Après tout, dans le pays des Huns, Sarko descend peut-être de seviteurs.

(C'est pour cela que je sers la France, a répondu Sarko, en lisant le journal de Doofie...)

Bien à toi, chère Fanny.

Doofie

(Bon, nous voyons ici que Doofie dans son journal souffre de mégalomanie, mais cela n'est rien, laissons-là à ses rêves, nous disant que tout ce qu'écrit Doofie, est comme son prof l'a dit "reine Spekulation" ou pure spéculation!

domino)

lundi, 02 juillet 2007

O bruit doux....

On n'a plus l'habitude...  Pendant la première moitié du printemps, on ne l'avait plus entendu, ce bruit qui envahit tous les pores de la maison, son toit, ses gouttières, les terrasses, le balcon, les murs, les persiennes, les coins des fenêtres, les vitres .... On l'avait oublié ce bruit....

Ce bruit qui tient à la fois du roucoulement du pigeon, de la roulade du rossignol et du crépitement du feu.

La première fois qu'on l'a entendu quelques secondes, puis une minute, on s'est dit... : "Mais qu'est-ce que c'est? Un chat qui se frotte sur la persienne? Un oiseau qui frôle le toit de ses ailes?" Puis le petit crépitement s'est tu.

C'est arrivé plusieurs fois, le bruit était souvent accompagné de quelques bruits plus forts qui nous donnaient à croire que quelque feu d'artifice était tiré dans le coin, et de quelques lueurs rapides et blanches.

Puis le bruit est arrivé ce soir, tenace, long, fort, le bruit qui amène l'apaisement après la chaleur, quand dans mon enfance le temps se faisait si lourd qu'on ne savait plus rien faire, et que les lumières et les roulements de tambours passés, en Juillet, le bruit s'installait pour trois jours d'affilée.

Le bruit est venu, persistant, fort, il a apporté avec lui quelques frissonements qui font que la peau devient granuleuse et se hérisse dans ses pores, comme si notre peau répondait à l'humidité qui semble envahir notre coquille de briques rouges, comme si la fraîcheur de l'air perçait la peau de notre maison, pour caresser la nôtre. Et alors, le bruit des goutières gargouillantes, des tuiles dégoulinantes, des cheneaux débordants, des balcons s'égouttant, des vitres lustrées par des ruisseaux transparents, des portes humectées par des battements de salves aqueuses, le bruit va s'amplifiant, puis perdure, et dure, et dure encore, des flots qui feront déborder les rivières se déversant sur des contrées naguére humides, et qui sans le bruit risqueraient de se déssécher.

Et alors, je me souviens de flots qui humectaient la maison des vacances, du bruit qui battait sur le jardin fleuri, après les mi-août de mon enfance.

Je me souviens, pas assez longtemps... Le bruit qui jadis durait trois jours, parfois une semaine est parti, le bruit doux,

"O bruit doux de la pluie,

Par terre et sur les toits,

Pour un coeur qui s'ennuie,

O le chant de la pluie",

récite en mon coeur, par coeur, mon contemporain des siècles passés*.  Et le bruit est parti et déjà

"Le ciel est par dessus les toits,

Si bleu, si calme,"*

et déjà l'été revient, après un élan automnal, l'été et sa chaleur, qui nous donne la torpeur, tandis que le bruit doux et humide résonne encore en écho dans notre mémoire et nous apporte un peu de tiédeur.

domino

*Les vers sont de Verlaine, 19ème siècle, le texte en prose est de moi, domino.