mercredi, 28 octobre 2009
Camelin, centre du monde.... Moyen-Ageux
Roman-théâtre, oeuvre de fiction. Toute ressemblance avec une réalité quelquonque est totalement fortuite.
(Doofie ses amies, et leurs maris, sont redescendus sur cette côte du Sud inondée de soleil, pour faire provision de vitamine D avant l'hiver, déjà frisquet dans leur région.... Doofie est de nouveau sur son transat, emmitouflée dans son duvet bleu comme le ciel, un peu moins coloré qu'en été, et rêve du roi Arthur et de ses chevaliers tout en lisant un roman de l'époque en allemand, tandis que ses copines qui ont mis leurs pulls sont attablées autour d'une table buvant des thés bien chauds. Elles ont un peu froid...)
Brr... Il fait frisquet, s'exclame Dummie, ce thé va nous réchauffer.
Tu n'as pas froid, Doofie, demande Foolie, sans bouger sur ton transat.
Moi? répond Doofie, même tenue en été et en hiver, mon duvet me tient chaud, tu sais,,,, pas besoin de chauffage!
Ah, dit Sottie, tu ne changeras pas...
Camelot, Camelot..., dit Doofie qui pense souvent à mi-voix, avant de partir, j'ai trouvé cinq Camelot, des lieu-dits en France, mais aucun n'est assez près de la région des premiers rois de France.
Schnelly arrive justement avec un Atlas routier de la France.
Tiens, dit-il en tendant l'Atlas à Doofie qui le pose sur ses jambes repliées, ce qui fait comme une montagne sous le duvet, si tu veux trouver Camelot il y a un index ici!
L'index contient 36 000 entrées et même plus, puiqu'il y a 36 000 communes en France, et que de plus, des lieux-dits et des quartiers de grands villes, sont répertoriées.
Là, j'ai vu un Camelot dit Doofie.
Où ça, s'exclament les autres en s'exclaffant et en regardant autour d'elles, Quelle camelotte va-t-il nous vendre?
C'est peut-être Schnelly, assure Sottie....
Mais Doofie regarde l'Atlas, perplexe, ce Camelot là est trop loin de la région où je le cherche. Voyons, les numéros des départements, sont derrière les noms, il faut parfois chercher des noms qui ressemblent, les noms ont parfois été déformés par le temps, ça y est je le tiens, c'est là, 60, c'est l'Oise.!
Ses amies accourent et se massent autour de la tête de Doofie pour regarder la carte avec elle.
Vite, Doofie tourne les pages et regarde où est Camelin.... dans l'Oise. Exactement ce qu'elle cherchait, une région vallonée, non loin du premier siège des rois de France, Soissons...
Si Artus ou Artur est Aetius Flavius, ce lieu là doit être situé sur une voie romaine, la route entre Soissons et Noyon est droite, il doit s'agir d'une ancienne voie romaine....
Et puis, regarde, Camelin est à environ 25 km de Soissons où il y a une cathédrale, siège des premiers rois des Francs, à 12 km de Noyon où plus tard a été bâtie une cathédrale, à 45 km de Laon et à 45 km de Compiègne. Camelin est dans une espèce de quadrilatère sacré. Si Aetieus a siégé là, et qu'il a permis ensuite au père de Mérovée, Clodion, qui était alors à Tounai, d'avancer jusqu'à Soissons et de devenir roi de France, c'est peut-être que, ne pouvant lui-même être empereur romain à cause des jalousies des autres généraux romains, il se serait déclaré roi de cette région, la Neustrie, et avant de se retirer à Avallon près du Morvan (sur la même voie romaine entre l'Angleterre et Rome), aurait cherché un successeur digne, en la personne du roi des Francs Clodion, puique pour gagner la bataille contre les Huns, il s'était allié à plusieurs peuplades "barbares", dont les Francs, et aurait ainsi mis un allié franc sur son thrône, créant du même coup la France, en son coeur.
Camelin, même si ce bourg (que je ne connais pas, mais nous y sommes peut-être passés lors de départs en vacances par les routes de traverse), semble aujourd'hui insignifiant, a peut-être été jadis le siège de la première royauté de France, celle d'Aetieus-Artus, un général romain sans sang romain...
C'est très persuasif, dit Foolie, je suis sûre que tu as raison!
Moi, je le pense aussi, mais l'université et les chercheurs arturiens, ne sont certainement pas prêtes à faire une telle remise en question.
Pour moi, c'est évident que Chrétien de Troyes a raconté des histoires de son pays, et n'a pas été les chercher aussi loin que l'Angleterre. Les chroniqueurs ne voyageaient pas tant , à l'époque.
A mon avis, il a dû raconter l'Histoire de France, et l'Histoire des ses premiers rois et de ses premiers chevaliers, dit Sottie...
Lui, a raconté cela, et le chroniqueur allemand, dans le Nibelungenlied, a raconté la suite de l'histoire ne se plaçant d'un point de vue allemand, celui des royaumes d'Austrasie et de Bourgogne, dit Doofie, mais dans les deux cas, il y a une allusion au brouillard.
Donc Chrétien de Troyes et ses romans Arturiens et le Nibelungenlied (oeuvres écrites vers 1170 et 1200), ça couvre combien de temps? demande Dummie.
Cela couvre une période allant de la fin du rrègne du Roi Arthur vers 450-à 475 environ, à la fin du règne de Siegfried ou Chilpéric 1er, Brunnhilde et Gunther vers 570, cela couvre un siècle environ... seulement et géographiquement ces évènement se passent dans un espace très restreint, entre la Picardie, l'Ile de France, et le Nord de la Bourgogne, peut-être aussi la Champagne pour la bataille évoquée à la fin de la deuxième partie du Nibelungenlied, bataille en fait antérieure à la première partie du livre.
Et à Camelin, que vont-ils dire, demande Sottie?
Pour Camelin, il faut d'aboird voir, s'il n'y a pas un oppidum ou une motte féodale, cela corroberait alors ma théorie... et sinon, s'il n'y a pas les restes d'un castrum romain, il faut faire d'urgence des fouilles archéologiques....
Ah oui, se dit Sottie, pourvu qu'ils y pensent...
Et les anglais qui avaient leur Camelot.... demande Foolie...
Tans pis pour eux, Camelin prendra les touristes du Camelot anglais.
Et l'Avalon mythique? demande Blödie, la nouvelle amie du groupe... Et la ville d'Ys?
La matière bretonne n'est pas forcément bretonne, il ne peut s'agit peut-être que d'une manière de conter à la bretonne, selon les traditions druidiques, les druides existaient encore à la fin de l'Empire Romain, vers 470, mais leur religion était en train de reculer devant la Chrétienté, explique la très cultivée Doofie. Alors je pense que la ville d'YS qui désigne peut-être le continent américain qui s'est éloigné peu à peu des côtes européennes, est peut-être basé sur un tradition orale druidique qui date de la nuit des temps, et que Chrétien de Troyes s'en est peut-être servi pour donner à son récit historique un aspect de roman légendaire ou mythique, ce qui aurait davantage attiré le lecteur, en transformant l'Avallon réel, la ville en haut d'une rocher de granit, en cet Avalon mythique, que certains ont pris pour l'Atlantide ou la ville d'Ys, alors que notre Avallon était tout simplement dans la partie de la Bourgogne la plus proche de l'Ile de France.... et Camelot, près de Soissons, lieu des premiers saccres des rois des Francs ou rois français.
Touit cela risque d'attirer du monde dans le petit bourg de Camelin... dit Dummie.
Peut-être dit Doofie, mais avant d'attirer les touristes et de se déclarer ville de la Table Ronde, et du Roi Arthur, ceux ci aurait intérêt à faire des fouilles archéologiques sytématiques, pour prouver qu'ils sont bien le vrai Camelot....
Glaces à vendre, Eskimos à vendre, crie Schnelly en s'avançant avec le second plateau sur lequel fume une théière...
Ce qui étaye encore ma théorie, continue Doofie, c'est le fait que.... la Chrétienté a bâti, à l'époque où Chrétien de Troyes écrivait ses chroniques romancées, les cathédrales, en cercles concentriques autour de Camelin, le Camelot d'Artus ou d'Arthur ou d'Aetius.... continue Doofie, parlant seule, alors que le quatuor s'attable...
Bon, laissons le quintette, et leurs maris, à leuirs occupations et à leurs spéculations archéologiques et littéraires...
domino
01:18 Publié dans Littérature i-grimoiresque | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : camelin, arthur, roi arthur, artur, artus, doofie, haut moyen-Âge
lundi, 26 octobre 2009
D'un trésor commun à deux peuples
Doofie a parfois des idées saugrenues qu'elle trouve dans son sommeil. Tiens, l'autre jour à l'université, elle a dit au professeur de Moyen-âge que Siegfried devait être Chilpéric 1er. Le professeur a admis que Günter et Brünnhilde étaient roi de Bourgogne (Burgund) parce que c'est écrit dans les histoires littéraires, mais que Siegfried soit Roi de Neustrie, et personne d'autre que Chilpéric 1er, roi Mérovingien et franc (parce que les mérovingiens, tout comme les carolingiens étaient des francs et non des romains, le non franc ayant donné son nom à la France), comme Günter, mais par le partage du royaume de Clovis, était un frère ou un cousin de Günter, le prof a dit : "Es ist reine Spekulation", ce qui signifie "C'est de la pure spéculation".
Alors Doofie a demandé qui était le roi Arthur et on lui a répondu un anglais ou un irlandais. Et voilà, Doofie vient de trouver qu'il n'y a rien de plus faux, le roi Arthur serait, selon elle, bien un celte, mais un celte gaulois, et pas un celte irlandais ou gallois ou anglais.
Mais voyons plutôt le journal de Doofie qui est en train de révolutionner l'histoire littéraire celte et franque et germaine, mais à mon avis Doofie a le droit, car elle ne fait pas comme moi partie des 2% supérieurs des QI la population mondiale, possédant une intelligence supérieure, mais des 0,4% supérieurs de la populations mondiale, des surdoués.
Du journal de Doofie :
Chère Fanny,
Pour Siegfried et Chilpéric 1er je suis de plus en plus sûre de ce que j'avance.
- Chilpéric 1er était devenu l'ennemi de Brunnhilde, la femme de Gunter, reine de Bourgogne (Burgund), donc d'Austrasie (la future Lotharingie), par le fait qu'il avait fait tuer sa première femme, la soeur de Brunnhilde, pour épouser la femme qu'il aimait. Dans le Nibelungen Lied il y a aussi une querelle de femmes : Kriemhilde (qui serait dans ce cas la deuxième ou la troisième femme de Chilpéric 1er) dévoile à Brunnhilde qu'elle a été conquise par Siegfried sous la Tarnkappe (une cape magique qui le cachait, cela fait allusion aux pouvoirs des mérovingiens) et non par Gunter, son mari. Ce secret, révélé lors d'un banquet officiel, est une humiliation pour Brunnhilde qui va chercher à se venger de Kriemhilde. En faisant tuer Siegfried.
- Comment a été tué Siegfried? Siegfried a été tué lors d'une partie de chasse. La peau de Siegfried était recouverte d'une carapace rouge (peut être une maladie de peau comme le psoriasis qui durcit la peau, ou des cicatrices de brûlures qui auraient épaissi la peau), sauf à un endroit, ou elle était plus tendre et ou on pouvait le transpercer (la tâche dans le dos).
- Par qui a été tué Siegfried? Siegfried a été tué par Hagen, le bras droit du roi Gunter. (u à l'époque se prononçait u comme en français, pas besoin d'Umlaut, donc!), et ceci sous l'influence de Brunnhilde.
- Comment a été tué Siegfried? lors d'une partie de chasse. Hagen l'a frappé dans le dos, sur sa tâche blanche.
- Quelle aurait été la querelle entre les femmes de Chilpéric 1er et Brunnhilde ? Simplement le fait qu'elles avaient pris la place de sa soeur assassinée (un peu différent de la légende des Nibelungen).
Donc, à la base une querelle de femmes avec désir de vengeance.
Maintenant dans la réalité mérovingienne, l'assassinat de Chilpéric 1er, supposé être Siegfrie, n'arrive pas aussi rapidement que dans le Nibelungenlied : Chilpéric 1er a vécu longtemps avant d'être assassiné. Dans le Nibelungenlied (écrit vers 1200 et relatant des évenements qui s'étaient passés au Vème siècle, chant qui a peut-être été transmis oralement dans les populations franques des deux côtés de la frontière entre Neustrie et Austrasie, donc comportant des modifications par rapport à la réalité, et parlant de rois devenus entre temps des héros, on dit bien que Siegfried était le roi d'un royaume voisin situé plus au Nord-Ouest, mais on situe Gunter à Worms et Siegfried dans la Niederrhein, la région du Rhin précédant son entrée au Pays-Bas. Il semblerait que le "plus à l'Ouest" ait été mal placé et est en fait la région de Soissons où résidait Chilpéric 1er. Un endroit où il y avait aussi une rivière, la Marne et un lac pas très loin, celui de la forête d'Orient, et même une grande forêt. (Nous y voilà, Lancelot du Lac, la forêt de Brocéliande, qui ne serait pas en Bretagne... liande serait un terme germanique apparenté à Land).
Mais revenons déjà aux Rois francs de Neustrie et d'Austrasie, car je m'éloigne et j'anticipe sur la suite de ma démonstration.
Comment a été tué Chilpéric 1er (à ne pas confondre avec les différents Chidéric, également mérovingiens). (On retrouve ici la racine Eric et Erich, je ne sais de quelle origine est ce prénom, celte ou franque? Ici l'on devrait pencher pour une origine franque. La terminaison -ique ou -ic des prénoms descendrait du francique et aurait donné en allemand les terminaisons -ich ou -ig. Eric pourrait alors être une terminaison d'adjectif désignant le caractère de la personne ou le caractère qu'on voulait lui donner. Le Fried de Siegfried ou de Gottfried aurait été formé plus tard par déformation pour christianiser le nom. Schilderic signifirait "schilderisch", dont quelqu'un possédant un bouclier de défense (sa peau?), et donc victoriaus (siegerisch ou siegreich). Effectivement Childeric 1er a vaincu beaucoup de populations.
Emportée dans mon élan, j'ai encore fait une parenthèse assez longue... Chilpéric 1er qui avait déjà un certain âge, a été tué par un homme de main au nom obscur, de la reine Brunnhilde. Il semblerait d'après l'histoire que Günter ait été d'accord avec cet assassinat, mais ce n'est pas sûr. (Peut-être que Chilpéric avait voulut la conquérir aussi, mais qu'elle aimait Günter... ce qui expliquerait l'histoire de la Tarnkappe. Peut-être que dans sa jeunesse, avant d'épouse la soeur de Brunnhilde (sa première femme qu'il avait fait assassiner) Chilpéric avait essayé de conquérir Brunnhilde et vu la réticence de celle-ci qui était amoureuse de son cousin Gunter, il l'aurait donnée à Gunter.
Brunnhilde venait-elle d'une île lointaine, là où on la situe généralement, l'Islande, dans le Nibelungenlied?
Il est probable que non, peut-être l'Angleterre, mais vu son prénom franc, cela serait étonnant. Il y avait là-bas tout au Nord du Roayume franc de Neustrie qui couvrait une domaine s'étendant au Nord-Est d'une ligne que l'on pouvait tracer du Jura à la Baie de Mont St Michel, - pour cette époque c'était déjà un grand royaume -, une belle ville qui commençait à s'enrichir sur une île nommée L'Isle, en bas francique (ancêtre du néerlandais, actuellement Rijssel). Qui n'est autre que notre Lille national. Lille était sur une île au milieu de marais, jusqu'à un pasé relativement récent, tout ce qui est autour sont des terres conquises sur la mer. Lille était au bord de la mer, peut-être dans une lagune marécageuse. Et notre princesse francique, qui se trouvait dans un château inexpugnable, vivait tout simplement au Nord de la Neustrie.... car Lille était vraisemblablement, d'après les cartes, pas encore en pays où l'on parlait le niederfränkisch, futur flamand, mais une ville où l'on parlait le westfränkisch, la même langue franque qu'en Neustrie, ou Lille était à la frontière linguistique, et notre belle Brunnhilde conquise par Siegfried pour Gunter, ou par Chilpéric 1er pour Gunter, n'aurait été personne d'autre que la princesse de Lille, ville à laquelle on n'attribue dans le Nibelungenlied pas d'autre nom que l'île mystérieuse, située au Nord du Royaume.
Les Vikings lorqu'ils sont arrivés à Dunkerque vers le 10ème siècle, région déjà franque, avaient été considérés par les populations locales comme des géants, parce qu'ils étaient plus grands que les populations locales, peut-être encore celtes. Siegfried va aussi avant de conquérir Brünnhilde chercher un trésor chez les géants.
D'après l'Histoire, quand ils sont arrivés en Gaule romaine, les Francs se sont installés dans les Palais et les maisons en dur, construites par les gallo-romains, à la place des gaulois celtes, s'alliant avec les romains, ceux-ci s'étant réfugiés dans les forêts. Et ayant formé des bandes de brigands, attaquant les villes, cherchant à reprendre leurs domaines. Les anciens romains, eux, occupaient les villas, donc les domaines agricoles, alors que les francs christianisés s'occupaient plutôt de gouverner les villes. Et bientôt la France, divisée après la mort de Clovis en Neustrie et Austrasie.
La Neustrie couvait le Nord-Est et le Nord-Ouest de la France actuelles, donc la Normandie, le Nord et la Picardie, l'Ile de France, et la Normandie. Tandis que l'Austrasie couvrait la Rhénanie allemande et la Bourgogne, jusqu'en Thuringe vers l'Est.
On sait que Maubeuge a été fondée par une princesse franque de Thuringe, Ste Aldergonde, fille de Bertille, qui y avait fondé un clôitre. Maubeuge a une autre légende concernant le génat Mabuse. Un historien pense que le nom de Maubeuge ne viendrait pas du latin, mais du francique Beuge signifiant méandre (un méandre de la Sambre), et mau signifiant en francique rhénan et mosellan (encore dans les dialectes actuels) mauvais, il aurait en fait s'agi d'un "mauvais méandre" marécageux de la Sambre. Une colline fortifiée par Vauban, supporte actuellement el zoo. Elle aurait pu à l'époque supporter le château du terrible Mabuuz, un seigneur que devait combattre Lancelot (dans le Lanzelett allemand, publié aussi vers 1200). Lancelot serait venu de la région de Troyes (Lancelot du Lac) et aurait fait pour conquérir son titre de chevalier la guerre à ce seigneur Mabuuz, qui vivait dans un château près duquel se trouvait une belle forêt (Behforest), qui aurait pu être la réunions de forêtes de Mormal, de Trélon, de St Michel, etc.... forêts touchant elle-mêmes aux Ardennes belges et françaises. Une très grande forêt, dont le Sud aurait déjà été déboisé.
Plus au Nord, se trouvait la forêt charbonnière, là où sont les mines du Nord et de Belgique. Maubeuge aurait alors été entre deux grandes forêts.
Ce qui rapproche les Chevaliers de la Table Ronde de la France, et ne les situe pas du tout en Irlande et en Angleterre.
Ce qui me frappe, c'est que Chrétien de Troyes qui reprend des légendes soi-disant irlandaises ou bretonnes, ou gaéliques, aussi à la même époque que le Nibelungenlied, vivait à Troyes, non loin de la forêt d'Orient, là où je situe la forêt de Brocéliande.
En fait, ce qu'on a oublié ici, c'est que les Gaulois étaient des Celtes et que des Celtes vivaient encore sur les territoires conquis par les Francs, et formait ce peuple de l'ombre, ensuite sédentarisé sur les terres agricoles et devenu au Moyen-Âge les serfs, les seigneurs et les écllésiastiques christianisés étant des francs. Ces gaulois avaient aussi antérieurement, leur princes, et leurs rois ou du moins leurs chefs de guerre. Il serait alors probable que le Roi Arthur soit l'un de ces chefs de guerre gaulois, oeuvrant dans l'ombre après la conquête de la Gaule Romaine par les francs, et essayant de reprendre leurs villes et leurs terres. Le Roi Arthur aurait assigné alors à chacun de ses 12 chevaliers qui devait d'abord faire des conquêtes contre des princes et seigneurs francs pour acquérir leur statut de chevalier, statut donné par le roi Arthur, et leur donnait le droit de siéger à la Table Ronde, qui se trouvait dans un endroit secret, peut-être au milieu d'une forêt, non loin des villes où se trouvait le gouvernement des rois francs que nous appelons mérovingiens, car ils descendaient du Roi Mérovée.
En fait le caractère "secret" des "légendes" des Chevaliers de la Table Ronde, montre qu'il aurait s'agi de sociétés secrètes, constituées des anciens princes et seigneurs et maires gallo-romains ou celtes gaulois. Les chevalies de la table ronde siègeaient dans les forêts et ne siègeaient pas ouvertement, peut-être dans des dolmens ou sur des rochers situés en haut de collinnes.
Les gaulois auraient eu un trésor dont le vase de Vix est un témoignage. Ce trésor aurait été dérobé en partie par les Francs et auraient été leur butin de guerre. Et dans ce trésor il y avait un calice ou vase. Le vase de Vix est énorme et en argent, on peut imaginer alors de quelle nature était ce "calice" ou vase, ressemblant au vase de Vix ou au vase de Soissons, que les gaulois et donc les chevaliers de la Table Ronde cherchaient à récupérer. Car le Roi Arthur, et ses chevaliers voulaient retrouver ce trésor perdu appelé en celtique le Graal. Voir si le mot Graal en celtique ne veut pas dire vase, dans ce cas, il aurait s'agi d'un vase comme celui de Vix. Un vase qu'aurait dérobé les Francs. Peut-être d'ailleurs ce fameux vase de Soissons cassé par Clovis!
Donc, ce Graal ou vase était gaulois (celte) et à la fois les Francs de Neustrie (Chilpéric 1er) donc, et les Francs d'Austrasie auraient été possesseurs de ce vase ou de ce Graal, qui pour éviter de nouvelles disputes aurait été enterré par Kriemhilde, la femme de Siegfried et l'une des femmes de Chilpéric 1er dans une lac ou une rivière, pour les allemands ou francs d'Austrasie, par une légende de Neustrie transportée oralement et devenue le Nibelungenlied, dans le Rhin, pour Chrétien de Troyes, dans la forêt d'Orient, donc près de Troyes. Pour faire ses chevaliers de la Table Ronde, Chrétien se serait basé aussi sur des légendes orales, concernant les celtes qui réunis autour du Roi Arthur dans les forêts, cherchaient à récupérer leur vase ou Graal, en attaquant tous les seigneurs, pour voir où il se trouvait. Le Roi Arthur aurait été un chef de guerre gaulois tel que quelques quatre ou cinq siècles auparavant Vercingétorix, déclaré Roi par ses pairs, et cherchant à prendre le thrône des Francs de Neustrie pour diriger la France. Les chevalies qu'ils dirigeaient auraient été des gaulois qui se rebellaient contre la noblesse franque, et cherchaient tout simplement à reprendre leurs terres et leurs droits et leur gouvernement.
Chrétien de Troyes se serait basé sur des légendes celtes ou de l'histoire celte, c'est officiel, mais pourquoi ces histoires viendraient justement de Bretagne (pour les français) ou des Iles Britanniques (pour les allemands), alors que les celtes avaient peuplé aussi toute la France avant l'arrivée des Romains, puis des Francs? "Breton" signifiait peut-être dans le langage de l'époque tout simplement celte ou gaulois, les British Isles étant les îles celtes ou bretonnes, car c'est là qu'étaient resté le plus longtemps des Celtes purs.
Les franças étant un beau mélange de Celtes mélés tout d'abord aux latins, puis aux francs. En France on a d'abord parlé avant le 1er siècle avant Jésus-Christ, une langue Celte, appelée le gaulois dont il reste des bribes en Bretagne, et qui a donné certains mots au français et dont sont issus beaucoup de noms de lieux, et qui a surtout donné la nasalisation des an, on et in au français de même que dans les langues latines littorales, telles que le portugais ou le galicien.
Ensutie est venu s'adjoindre à cette langue celte, la langue latine (on dit que le français est une langue latine, mais en est-ce vraiment une?) Formant avec le celte ce que l'on appelle le "latin de cuisine".
Puis avec l'invasion franque du Nord-Est de la France, est venu s'adjoindre à ce latin de cuisine matiné de gaulois, la langue francique qui est en fait du haut allemand, encore parlé dans des régions come l'Alsace ou la Lorraine du Nord.
Le Francique comprenait différentes branches :
En Neustrie royaume franc dont j'ai déjà décrit les régions (Normandie, Nord, Picardie, Ile de France, Lusembourg, Sud de la Belgique, on parlait jusqu'au 9ème siècle, c'est à dire jusqu'à l'époque Carolingienne, le francique de l'Ouest appelé en allemand Westfränkisch. Il est alors probable que toutes les légendes mises sur papiers au début du XIIIème siècle, relatent des faits remontants aux premies rois franciques de Neustrie et d'Austrasie, tant du côté de Troyes, que du côté bavarois, tout cela n'ayant été à une époque qu'un seul pays. La frontière linguistique avec le vrai français d'origine latine, la langue d'Oc suivait une ligne du Sud de l'Alsage ou du Nord du Jura à l'Ouest de la Normandie (baie du mont St Michel). La langue d'Oïl étant davantage tintée de langue germanique, d'ailleurs les dialectes picards beaucoup plus rugueux que le français du Sud, est le témoin de ces restes de langue d'Oïl. En région de Rhin Sud on parlait déjà, tout comme maintenant, l'Alaman (alemanisch), c'est à dire en Alsace et au Pays de Bade autour du Rhin. Plus à l'Est au Sud du royaume d'Austrasie, on parlait le Bavarois, ou le haut-allemand. Le Bavarois était parlé en Austrasie, le long du Danube. Dans la région où vivait le roi Gunter, on parlait aussi le Francique comme en Neustrie, mais le Francique du Rhin et de la Moselle (moselfränkisch et rheinfränkisch, on trouve des exemples du rheinfränkisch dans la langue yiddisch qui trouva son origine chez les juifs installés aussi au XIIè siècle dans cette région du Rhin), dans la région de Franconie et en Hesse, on parlait le Ostfränkisch ou francique de l'Est. Et plus au Nord le thuringeois. Plus à l'Ouest sur le Nord de la Belgique, le Sud des Pays-Bas dont la Hollande, on parlait le vieux néerlandais ou bas francique, francique qui contrairement aux franciques précités de l'Ouest (notre Neustrie), du Centre (Moselle et Rhin) et de l'Est, (Hesse, Franconie) n'avait pas subi la "deuxième mutation consonnantique) de même que le frison parlé dans les Iles Frisonnes et sur la côte correspondante, et le vieux saxon, parlé en basse saxe jusqu'à l'Elbe.
J'ai découvert récemment une région où le dialecte français est pratiquement incompréhensible pour quelqu'un venant du sud, il s'agit d'un picard conservé dans les campagnes, principalement chez les gens ayant plus de 45 ans, mais dont le débit est très saccadé. Et le vocabulaire assez pauvre.
Il est donc vraisemblable que les légendes dont nous parlons aient été transmises en francique pour les légendes concernant les rois francs comme Gunter, Brunnhilde ou Siegfried (Chilpéric). Donc, que ces légendes se soient répandues vers l'Est, alors que la tradition orale celte, ou gallo-romaine soit restée à l'Ouest et n'ait été découvertes par les populations d'origine franque que lorsqu'elles ont été écrites par Chrétien de Troyes. Ces légendes concerneraient alors les populatins de serfs qui se révolaient contre les nobles francs, formant des bandes armées dans les forêts qui auraient élu un Roi, le Roi Arthur, un chef de guerre celte qui guerroyait contre les Francs avat que les populations celto-latines (qui parlaient déjà un celte mâtiné de latin ou un latin mâtiné de celte) ne soient asservies par les francs, formant alors la base de la population rurale et alors le français serait un pidgin destiné à ce que les classes aisées, les nobles francs, comprennent les classes pauvres et puissent conveser avec elles.
Ceci-dit les nobles francs, qui ont introduit la loi salique en France, n'étaient pas venus pour le plaisir de combattre et de dominer mais parce qu'ils étaient eux-mêmes chassés de leurs terres par des envahisseurs venus de plus à l'Est comme les Huns ou les Vandales.
Le peuple de l'Ombre, les rebelles celtes cachés dans les forêts, et réunis autour de leur chef secret, le Roi Arthur, a gardé son esprit rebelle encore à l'heure actuelle, formant la souche des révolutions, en fait issues d'un asservissement de ces peuples par les nobles francs, dès le Haut Moyen-Äge, tandis que les Francs, issus de la noblesse, constitue la classe 'sage" des régions recouvertes par l'ancienne Neustrie.
Le clivage politique actuel de la France, viendrait donc du haut Moyen-äge et de l'asservissement des gaulois par les francs, qui se sont en fait, tout comme les romains compostés comme des colons.
C'est pour cela que moi, Doofie, issue de princes et de rois francs, je ne peux mener une révolution, mais je pourrais seulement gouverner.
En résumé, mon trésor que mes ancêtres avaient dérobé aux Celtes, qui est aussi et par erreur, l'Or du Rhin, ne m'appartient pas, mais appartient au peuple gaulois, et au Roi Arthur et à ses chevaliers. Il est enterré dans le Lac d'Orient et contient un grand vase qui ressemble au vase de Vix, appelé Graal.
Mais je suis quand même Reine de Francie.....
L'empereur Sarko est un intrus qui est du peuple de Etzel, dont on parle dans la seconde moitié du Nibelungenlied. Pour arriver chez Etzel, Brunnhilde et Gunter ont dû traverser la Bavière, une partie de la Suisse et aller chez ce peuple du Danube, guerroyer avec eux, car ils seront tous assassinés dans le château de Etzel. Ceci dit j'apprend la langue de Etzel (qui en fait est Attila) pour mieux le comprendre et faire en sorte que mes cousins d'Austrasie ne peuvent plus être assassinés au pays de Etzel.
Mais que dis-je Elisabeth de Hongrie avait aussi fondé un monastère en Francie, pas loin de là où vivait Le géant Mabuuz, seigneur de Behforest. Et puis, par tous les mariages royaux, j'ai sûrement du sang royal hongrois. Après tout, dans le pays des Huns, Sarko descend peut-être de seviteurs.
(C'est pour cela que je sers la France, a répondu Sarko, en lisant le journal de Doofie...)
Bien à toi, chère Fanny.
Doofie
(Bon, nous voyons ici que Doofie dans son journal souffre de mégalomanie, mais cela n'est rien, laissons-là à ses rêves, nous disant que tout ce qu'écrit Doofie, est comme son prof l'a dit "reine Spekulation" ou pure spéculation!
domino)
15:19 Publié dans Littérature i-grimoiresque | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : doofie, trésor des nibelungen, trésor du graal, chevaliers de la table ronde, roi arthur, nibelungen, lancelot, francs, celtes, 6ème siècle, 12ème siècle