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vendredi, 01 janvier 2010

Les ancêtres de Doofie (3)

Vous n'êtes pas sans ignorer que Doofie est une princesse de sang royal, descendantes des ducs de Flandres et de Bourgogne, vrai prétendant au thrône de France, car descendants des Capétiens Valois, ils étaient plus proche de Hugues Capets que les Bourbons, descendant de Hugues Capet qui lui-même descendant par l'interméidaire des Robertiens, de Robert 1er et de Robert le Fort, de Charles Martel, et Charlemagne, eux-mêmes descendant des Mérovingiens, par une branche fémininie, mais pas des rois fainéants, mais des premiers mérovingiens, dont Clovis et Chilpéric 1er, qui contemporaint, d'abord ami, puis ennemi de Gunter et Brunnhilde, serait le Siegfried du Nibelungenlied. ....quels ancêtres, les rois des  Francs, les Carolngiens, Clovis, Charlemagne, les Robertiens, les Capétiens et les Valois juqu'à Philippe-le-Bon, puis par son deuxième fils, les ducs de Bourgogne et des Flandres, eux-mêmes souvent mariés à des célébrités de l'Est, princesses de Bavière, princesses Habsboug, princesses de Constantinople (descendantes de l'empereur romain Constantin)... Quelle belle généalogie.

Mais voilà, Doofie veut éclaircir quelque chose : Est-elle aussi la descendante de Merlin et d'Arthur??? et en même temps d'Attila? et de Guenièvre, la femme d'Arthur?

Voilà quelques points à éclaircir. Doofie a déjà pratiquement réussi à prouver que Arthur serait Aetius, retirré après la Bataille des Champs Catalauniques (une bataille entre gallo-romains alliés aux francs saliens et aux Wisigoths d'une part, contre les Huns, alliés aux Ostrogoths et à d'autres peuplades d'autre part) ayant eu lieu en 451 entre Troyes et Châlons-sur-Marne. L'une des plus grandes batailles de tous les temps, certains historiens parlant de plus de 100 000 guerriers combattant les uns contre les autres, les sources les plus sûres parlant de chiffres avoisinnant les 10 000 guerriers, mais avec aussi des milliers de morts.

Doofie écrit dans son journal :

Le général romain Aetius généralissime, pas romain, mais issu d'un peuple barbare non identifié, et aidé de Mérovée roi des francs saliens de Neustrie, nommée encore Gaulle, combatait paraît-il contre Attila chef des Huns. Attila serait arrivé à la tête de son peuple, aurait contourné  Paris et  serait parti vers l'Ouest, désirant conquérir l'Aquitaine, vers Orléans. Il se serait retiré ensuite par le Sud de Paris vers l'Est et les Champs Catalauniques, où Attila, grâcoé par Aetius, aurait eu le droit de se retires vers son pays, la Tisza, en Hongrie, avec les guerriers suvivants. C'est ce que dit l'histoire.

Seulement voilà.... Il y a ici une contradiction et mettez vous bien en tête que Aetius a écrit ses mémoires, et ses mémoires ou une partie des ses mémoires s'intitulent "Mon ami, Attila".

Voilà la contradiction, dans plusieurs endroits on lit diveses choses sur la jeunesse d'Attila.

D'après l'histoire Attila serait arrivé de Hongrie, où il serait né et aurait grandi, vers 406 et serait mort deux ans après la bataille des Champs Catalauniques au même endroit en 453.

D'après d'autres sources, Attila n'aurait jamais été le roi de tous les Huns, et se serait partagé le thrône avec son frère Bléda. Et ils auraient régné sur différentes parties des Huns.

D'après d'autres sources, Attila n'aurait pas grandi en Hongrie, mais chez les Wisigoths, dont il était l'otage ou le protégé (on ne sait pas trop)  soit en Espagne, soit en Italie, à Ravenne. Il aurait été élevé avec son frère Bléda. Ils étaient tous les deux fils de Ruga, roi des Huns.

Si Attila était petit, alors qu'il était déjà en Europe, il se peut que le chef qui a amené les Huns en Europe de l'Ouest, serait son père Ruga, et  pas Attila, qui aurait encore été trop jeune lorsqu'il a été élevé par les Wisgoths, pour mener un peuple à la bataille, car alors il aurait été petit enfant, quand il aurait amené les Huns vers l'Ouest. On parle aussi de Rugosité et de Rigueur, le rude, rugueus et rigoureux Ruga, aurait- amené son peuple, les Huns, vers l'Ouest, combattre, les gallo-romains, les goths et les francs, mais fait prisonnier des Wisigoths, aurait alors eu ses deux fils élevés par ceux-ci.

Mais voilà, un autre personnage, entre aussi en scène, un pesonnage dont personne ne connait l'origine, ce fameux général romain Aetieus, gagnat la bataille des Champs Catalauniques contre les Huns. Les dates d'Aetius? Il est presque l'exact contemporain d'Attila, 395-457. Il est né un peu avant lui et mort un peu après lui.

Mérovée alié d'Aetius, était à cette époque déjà roi des francs saliens : (412-457). donc l'un des premiers Rois de France. Mais voilà où la légende intervient, la grand-mère de Mérovée aurait enfanté le père de Mérovée, Clodion d'une double origine (les Francs Saliens n'étaient pas encore des Chrétiens...) humaine et divine (elle aurait été fécondée une seconde fois par un être fantastique ressemblant à un Centaure). Des théories loufoques disent que les hommes descendraient des dragons, des reptiles et que ces reptiles auraient été des dieux (les dinosaures?).

On attritbue à Mérovée et aux Mérovingiens des pouvoirs magiques et divins.... alors, si Mérovée était Merlin l'enchanteur? Ami d'Aetius, qui serait le roi Arthur, pourquoi pas? J'ai réussi déjà à prouver plus ou moins que Arthur, aurait été Aetius, et ensuite aurait été chritianisé dans les récits, car le christianisme était naissant, et nous sommes à l'époque des chroniques de Grégoire de Tours, attribuant ensuite au Roi Arthur (Aetius) et à son entourage des pouvoirs non plus magiques et divins, issus d'un Centaure, mais divins, venant du Dieu Chrétien, les prodiges et la magie des premiers mérovingiens, devenant ainsi les miracles du Roi très Chrétien (mais en réalité pas du tout chrétien) Arthur-Aetius.

Mais alors, pourquoi Aetius se serait battu contre son tour à tour ami et ennemi, Attila.?

Dans son enfance, soit à Ravenne, soit en Espagne, mais de toutes façons chez les wisigothes, d'après certaines sources et d'après Aetius lui-même, Attila aurait été l'ami d'Aetius. Car Aetius était l'otage des wisigoths, mais on ne sait pas exactement de quel peuple il était issu.

D'autres sources disent que les romains auraient échangé Aetius, devenu otage, avec Attila? Mais alors que serait devenu Attila chez les romains.

La théorie selon laquelle le jeune Aetius aurait été prisonnier des Wisigoths au même titre qu'Attila, et son frère Bléda (?), tiendait mieux.

Or, nous savons que plus tard Bléda et Attila sont devenus ennemis, alors qu'Aetius et Attila étaient encore amis. D'après la biographie d'Aetius, Aetius aurait mené de nombreuses batailles à côté d'Attila et pour lui avant de devenir son ennemi. et c'est là que quelque chose cloche...

Attila était vraisemblablement, le chef des Huns de l'Ouest allié aux wisigoths contre Bléda, son frère, qui aurait été chef des Huns de l'Est, alliés aux ostrogoths. Et Dieu sait si dans le langage populaire, les Ostrogoths, alliés aux Huns sont mal considéré, une injure suprème étant de dire "Espère d'Ostrogoth!" alors que personen ne songerait à injurier en disant "Espèce de Wisigoth"!D'ailleurs Attila s'est réellement battu contre Bléda, dix ans avant la bataille des Champs Catalauniques, et Bléda, qui prétendant au thrône de tous les Huns, car il était l'aîné d'Attila, et certaines sources disent qu'Attila aurait tué son frère Bléda dans les années 40 du Vème siècle. Mais ce n'est pas du tout sûr qu'il ait tué Bléda.

Voici alors, ce qui est possible :

Attila et Bléda aurait été, lorsque leur près Ruga envahissait la Gaule et l'Italie, faits prisonniers tous deux des wisigoths et enlevés par eux. Le général romain Aetius qui a mené pour Attila de nombreuse contre des envahisseurs de l'Est et divers peuples barbares voulant les soumettre, aurait en fait été aussi prisonnier des wisigoths, aussi prisonnier, ou aurait-il été Attila, et celui que l'histoire prend pour Attila à la tête de Huns cruels et sanglants aurait alors été son frère Bléda, en révolte contre Attila-Aetius et désirant lui prendre sa domination sur une partie du peuple hun. Et le chef barbare sanglant aurait alors été Bléda, sontre lequel Attila-Aetius aurait défendu son peuple pacifié en même temps que ses alliés les Wisigoths et les Francs Saliens, dont Mérovée aux pouvoirs magiques.

Pour la légende notre Aetius-Attila, généralissime romain, défendant une partie des Huns contre l'autre partie, dirigée par Bléda, à la tête de hordes sanglantes de Huns, non pacifiés, venant de l'Est où régnait Bléda, et allié aux Ostrogoths.

Ce grand roi  Arthur-Aetius, qui vait gagné de grandes batailles et aurait pacifié la Gaule, alors encore gaëllique et donc matière bretonne, serait le Roi Arthur, allié au Roi des Francs Saliens, le magicien Mérovée ou Merlin, et aux peuplades gauloises, les bandes de gaulois réfugiés dans les campagnes et ce sont ces bandes de gaulois qui, en gaËllique ou langue gauloise, aurait propagé oralement sa légende.

Il est donc sûr que je descends de Mérovée, donc de Merlin l'Enchanteur mais je ne sais pas si par des mariages je descends aussi d'Arthur, donc d'Attila et de Aetieus. Une chose est sûre je ne descends pas du sanglant Bléda! Mais de son père Ruga, peut-être.

Je cherche encore si je descends d'Attila-Aetius, donc du Roi Arthur. Mérlin se serait retiré à Camelot. Il y a près de Soissons, un Camelin, où certains monuments très ancines, comme un mégalithe christianisé, pourrait avoir vu Mérovée donc Merlin...

Quant à Arthur son sanguinaire frère Bléda allant se réfugier dans la plaine de la Tisza avec le reste de ses Huns à lui se serait lui retiré à Avallon, entre Neustie et Bourgogne (Austrasie, pays des francs qui ont donné un siècle plus tard le roi Gunter et sa femme Brunnhilde, qui a tué Chilpéric 1er, dont j'ai déjà prouvé qu'il était Siegfried, petit fils de Clovis. A ne pas confondre avec Childéric 1er, père de Clovis et fils de Mérovée.

Mais voilà le Nibelungenlied écrit en 1200, sur des sources antérieures, elle-mêmes basées sur des sources orales, et légendaires, auraient-elles mélangé deux époques distantes d'un siècle, ou pourrait superposer ces deux siècles en changeant la datation. Chacun sachant que le calendrier grégorien a été établi à cette époque, précisément à l'époque de la bataille des Champs Catalauniques notre grand Grégoire, chroniqueur, auteur d'un calendrier, et pape, ayant par l'invention de son calendrier, fait brouiller bien des choses, et alors Chilpéric 1er/Siegfreid, aurait été Childéric 1er, Clotaire, Clodion pouvant avoir été aussi une seule personne, les langues latines, franques et gauloises et peut-être la langue des Huns (le Basque pour les Huns d'Attila?) ayant alors fait que de nombreux noms se seraient ressemblés, mais aurait désigné une seule et même personne.

Et dans ce cas là, si on peut superposer le Vème (les années 400) et le VIème siècle (les années 500) il serait possible que le Nibelungenlied ait raison, et que l'histoire de Siegfried et de Gunter, serait antérieure à la bataille des Champs Catalauniques, cette bataille très sanglante, menée par Kriemhilde cherchant vengeance pour le meurttre de Siegfried, contre Etzel, Attila, qui alors serait Bléda, alllié aux goths de l'Est et peut-être aux francs austrasiens et à Gunter. Parce que  à la fin Kriemhilde, la veuve de Siegfried, promise à Etzel, tue aussi Gunter.

Je dois dire ici, qu'il est actuellement admis que la première partie du Nibelungenlied parle de Gunter et de Brunnhilde personnage historique, rois burgondes, donc d'Austrasie, ayait régné en même temps que Chilpéric 1er, roi des Francs neustriens (donc de France) tué à la chasse par un homme de main de Brunnhilde. Et que la deuxième partie parle de la Bataille des Champs Catalauniques.

En fait, les batailles du Roi Arthur, grand roi au repos, après avoir soumis de nombreux peuples, seraient la même bataille que celle de la deuxième partie du Nibelungenlied. Le Nibelungenlied étant la matière franque, tandis que le Roi Arthur de Chrétien de Troyes, racontait la même chose, en traitant la matière bretonne, soit le Roi Arthur, Attila-Aetius, généralissme romain, roi d'une partie des Huns et Chrétien de Trayes le même Aetius christiannisé par la foi bretonne et gaëllique.

Cependant,  Arthur-Etzel-Attila-Aetius, rien que des noms qui se ressemblent , qui a gagné la Bataille des Champs Catalaunique, aurait d'après ma théorie été ami de Merlin-Mérovée, roi de Neustrie, il se serait servi des pouvoirs magiques de Mérovée, son ami. Et aussi pour détourner les hordes de Bléda de Paris, des pouvoirs de la soeur (?) de Mérovée-Merlin Geneviève-Guenièvre, invedtie de hautes fonctions sur Paris, dont elle a exhorté les habitants à ne pas s'enfuir, Geneviève ayant fait pour les Parisiens-Lutéciens de grans miracles alors que la Reine Guenièvre, femme d'Arthur, avait de grands pouvoirs magiques et faisait de nombreux prodiges.

Genevière, Sainte Geneviève de l'histoire, serait-elle alors, la femme d'Arthur, donc du général Aetius, et donc d'Attila, si celui-ci est le même et en même temps de la famille de son ami Mérovée, le roi des francs, par exemple, sa soeur. Sainte Genevière faisait partie du conseil municipal de Paris, et Guenièvre, serait alors Sainte Geneviève, toutes les deux étanet doté, selon le point de vue dont on se place, légendaire, ou chrétien des pouvoirs magiques ou miraculeux.

Geneviève, d'après l'étymologie de son non, était d'origine franque son nom étant dérivé du althochdeutsch, où vieil haut allemand, donc sans doute une princesse franque la soeur de Mérovée aux pouvoirs magiques? donc la soeur de Merlin, c'est à dire de Mérové, et l'épouse d'Arthur ou du général Aetieus qui était peut-être aussi Attila. En ,effet, ces quatres personnages sont contemporains. Aetius, le général romain, Mérovée, le roi franc de Soissons Geniviève, la Sainte qui a protégé Paris, et Attila, l'ami ou le doublon d'Aetieus sont contemporains. l'un de l'autre.

J'arrive à déduire tout ceci par des recoupements de faits historiques, légendaires et littéraires, et des comparaisons entre les noms qui sont en fait plutôt des prénoms!

Mérovée a commencé alors qu'il déjà agé pour l'époque, son règne comme Roi des Francs, juste après la bataille des Champs Catalauniques de 452 à 457 alors qu'il avait déjà 40 ans, et on représente souvent Merlin et Arthur avec des barbes blanches. On sait que vers 45-50 ans, un homme peut déjà avoir une barbe blanche,  et ce que nous avons pris pour des vieillards, dans la légende d'Arthur,  sont en fait des hommes d'âge mûr. Il semblerait que Perceval (Parsifal?) soit le fils de Aetius, donc d'Arthur.

Ici, la matière franque, donc germanique, et la matière bretonne, donc française, se mélangent, et on voit ici, que même bien avant Charlemagne allemands et français ont eu les mêmes rois qui sont entrés dans leurs légendes sous différents noms.

Pourquoi aurait on alors situé le Roi Arthur en Bretagne ou en Grande-Bretagne, tout simplement, parce qu'on a pas tenu compte du fait qu'au 5ème siècle, la Gaulle mêm romanisée et envahie par les 'Barbares', était encore un pays celtique, dans lequel il y avait des bardes, comme MErlin, et des druides, Merlin-Mérovée ayant pu être les deux. La double origine des mérovingiens, serait peut-être alors l'alliance de la mythologie franque, donc germanique, et de la mythologie celte, avec les pouvoirs magiques des bardes qui à cette époque existaient encore, la Gaulle n'étant qu'aux début de sa christianisation.

Les "sorcières" poursuivies par l'Eglise au Moyen-Äge, et encore à la Renaissance, auraient alors été celles qui auraient perpértué les connaissances des druides, souvent à la campagne, puique les francs et les romains avaient investis les villes, tandis que les celtes gaulois s'étaient réfugiés dans les campagnes, devenant les serfs des rois, princes et chevaliers d'origine franque.

Les sabbts de sorcières seraient alors issus de courumes druidiques. Et les pouvoirs magiques des sorcières, des pouvoirs magiques des druides, leur connaissance des plantes, ayant été transmises oralement, depuis ces temps héroïques, de la naissance de la France.

Pour les besoins de la littérature chrétienne, la Gaulle aurait eu besoin pour le "chroniqueur" Chrétien de Troyes, - bien situé géographiquement, pour parler d'Aetieus et de Mérovée! - de christianisé, ces rois du temps des héros francs, et barbares, en leur donnant des pouvoirs miraculeux, l'Eglise ayant tranformé tout ce qui était magie de ces temps reculés (ou faits héroiques, comme la défense de Paris) en miracles.

Pourquoi alors cette littérature héroïque de la charnière entre le XIIème et le XIIIème siècle. Il est probable qu'à l'image des Grecs ayant eu leurs héros, mythiques, avec fondement historique ou pas, on ait cherché à donné des Héros à la France et à l'Empier romain-germanique... Et ces héros on les a trouvé parmi les premiers Rois de nos pays.

Doofie

 

Bon, ce sont les idées de Doofie, pas forcément les miennes, mais que voulez-vous, l'esprit de Doofie travaille à la vitesse grand V, par recoupements en tous genres. Mais bon, je ne suis pas Doofie, mon personnage de roman-théâtre, n'est-ce-pas?

domino

 

 

mercredi, 28 octobre 2009

Camelin, centre du monde.... Moyen-Ageux (2)

Sur le chemin de leurs chalets  de camping (chauffés en hiver) Doofie s'excuse, Camelin n'est pas dans l'Oise, mais dans l'Aisne... comme c'est près de Soissons, je me suis trompée, mais pas de beaucoup, ici, on est à la limite entre les deux départements.

Entrée dans le chalet, Doofie se connecte vite à son ordinateur portable et tape.. Camelin...

ça y est, je tiens le bon bout, 's'exclame Doofie en consultant la page Wikipédia de Camelin, rien que des choses très anciennes....

- église du XIème siècle..

- la plus petite église de France, en fait une sacristie, à Lombray, lieu rattaché à Camelin.

Mais surtout .... "la Croix au Héros, près d'un "camp Cerbin" (un castrum romain???? J'ai trouvé, j'ai trouvé, le château du Roi Artur, s'écrit Doofie!!!!) sarcophage en pierre (le tombeau du Roi Artur? Le sarcophage du Roi Artur????). La croix serait une sorte de "mégalithe gravé", donc une pierre druidique, les druides étaient encore présents aux temps du Roi Artur, gravée de 4 têtres (les 4 point cardinaux indiquant les quatre cathédrales.... une pierre druidique christianisée.... l'auteur de Wikipédia la fait remonter aux Vikings (avec point d'intérogation) et moi qux romains chritianisés et aux premiers rois francs, à Aetius Flavius et à Artur, puis à Clodion et Mérovée....

Bref, notre Camelin axonnais a beaucoup plus de chances d'être Camelot que le lieu breton désigné comme tel sans preuves tangibles.

Doofie est heureuse, elle a trouvé Camelot, simplement par intuition.

Mais en matière d'interprétation de la littérature arturienne tout est à refaire, se dit Doofie... et l'université n'acceptera jamais de se remettre en question...

Doofie continue à consulter Internet, la page du Quid internte dit de Camelin (alors, là attention, tenez vous bien! Restez assis!)

- "Substruction gallo-romaines au lieu-dit Château-Mégret."

(...)

- Hameau du Fresne (fusionné avec Camelin dans la commune de Camelin) fut donné à l'abbaye St Médard de Soissons par le Roi Eudes en 893.

Donc, Camelin a une longue tradition royale....

Aetieus Flavius, le héros arturien, était pour Chrétien de Troyes, celui qui avait délivré la France du fléau d'Attila. Donc, un héros à chanter. Et Chrétien qui habitait à Troyes, pas très loin de Camelin devait connaître cette pierre druidique christianisée, et en avait fait le lieu d'habitation de son héros qui était peut-être personne d'autre qu'Aetius Flavius dont il avait pu lire l'histoire chez Grégoire de Tours, l'historien des Vème et VIème siècles français. Et qui lui savait encore sans doute que ce Camelot était près de Soissons, où avaient siègé ces premiers rois, à Camelin...

Mais la question que se pose Doofie est 'Pourquoi Aetius Flavius et Attila ont des noms qui se ressemblent? Et qui ressemblent tous les deux à celui d'Artus ou Arthur?

Peut-être qu'à un moment Attila s'était emparé de la France, et avait été déclaré général romain... comme beaucoup de chefs barbares à l'époque, puisque Aetius était d'une origine barbare non déterminée. Et il aurait feint ensuite d'avoir été l'ami d'Attila, en fait lui-même parce qu'il le connaissait trop bien et connaissait trop bien l'enfance d'Attila, sa propre enfance.  Apparemment, ce n'est pas Attila qui aurait amené les Huns vers l'Ouest, puisqu'il était encore enfant, lorsque ses troupes sont arrivées jusqu'en Espagne. Mais il serait devenu le chef des Huns ensuite. A la bataille des Champs Catalauniques, il se serait battus avec des alliés barbares dont les Francs (on retourne l'histoire!) contre les Romains, et grand coeur après sa défaite il aurait installé un Roi Franc, Clodion sur son thrône, et se serait retiré ensuite à Avallon et non pas en Hongris, tandis que ses hordes rentraient en Hongirie seules. Et le château de Etzel des Nibelungen serait à Avallon, mais l'auteur de 1200 aurait situé ce château beaucoup plus loin.

Doofie trépigne d'impatience, on ira voir Camelin sur le chemin du retour, déclare Doofie à Schnelly.

Si tu veux, dit Schnelly, qui ne semble pas désintéréssé par cette histoire, il aime le mystère....

domino

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voir aussi la note au même titre comportant le numéro 1.

Lien sur l'article Camelin wikipédien.  Ici.

 

Camelin, centre du monde.... Moyen-Ageux

Roman-théâtre, oeuvre de fiction. Toute ressemblance avec une réalité quelquonque est totalement fortuite.

(Doofie ses amies, et leurs maris, sont redescendus sur cette côte du Sud inondée de soleil, pour faire provision de vitamine D avant l'hiver, déjà frisquet dans leur région.... Doofie est de nouveau sur son transat, emmitouflée dans son duvet bleu comme le ciel, un peu moins coloré qu'en été, et rêve du roi Arthur et de ses chevaliers tout en lisant un roman de l'époque en allemand, tandis que ses copines qui ont mis leurs pulls sont attablées autour d'une table buvant des thés bien chauds. Elles ont un peu froid...)

Brr... Il fait frisquet, s'exclame Dummie, ce thé va nous réchauffer.

Tu n'as pas froid, Doofie, demande Foolie, sans bouger sur ton transat.

Moi? répond Doofie, même tenue en été et en hiver, mon duvet me tient chaud, tu sais,,,, pas besoin de chauffage!

Ah, dit Sottie, tu ne changeras pas...

Camelot, Camelot..., dit Doofie qui pense souvent à mi-voix, avant de partir, j'ai trouvé cinq Camelot, des lieu-dits en France, mais aucun n'est assez près de la région des premiers rois de France.

Schnelly arrive justement avec un Atlas routier de la France.

Tiens, dit-il en tendant l'Atlas à Doofie qui le pose sur ses jambes repliées, ce qui fait comme une montagne sous le duvet, si tu veux trouver Camelot il y a un index ici!

L'index contient 36 000 entrées et même plus, puiqu'il y a 36 000 communes en France, et que de plus, des lieux-dits et des quartiers de grands villes, sont répertoriées.

Là, j'ai vu un Camelot dit Doofie.

Où ça, s'exclament les autres en s'exclaffant et en regardant autour d'elles, Quelle camelotte va-t-il nous vendre?

C'est peut-être Schnelly, assure Sottie....

Mais Doofie regarde l'Atlas, perplexe, ce Camelot là est trop loin de la région où je le cherche. Voyons, les numéros des départements, sont derrière les noms, il faut parfois chercher des noms qui ressemblent, les noms ont parfois été déformés par le temps, ça y est je le tiens, c'est là, 60, c'est l'Oise.!

Ses amies accourent et se massent autour de la tête de Doofie pour regarder la carte avec elle.

Vite, Doofie tourne les pages et regarde où est Camelin.... dans l'Oise. Exactement ce qu'elle cherchait, une région vallonée, non loin du premier siège des rois de France, Soissons...

Si Artus ou Artur est Aetius Flavius, ce lieu là doit être situé sur une voie romaine, la route entre Soissons et Noyon est droite, il doit s'agir d'une ancienne voie romaine....

Et puis, regarde, Camelin est à environ 25 km de Soissons où il y a une cathédrale, siège des premiers rois des Francs, à 12 km de Noyon où plus tard a été bâtie une cathédrale, à 45 km de Laon et à 45 km de Compiègne. Camelin est dans une espèce de quadrilatère sacré. Si Aetieus a siégé là, et qu'il a permis ensuite au père de Mérovée, Clodion, qui était alors à Tounai, d'avancer jusqu'à Soissons et de devenir roi de France, c'est peut-être que, ne pouvant lui-même être empereur romain à cause des jalousies des autres généraux romains, il se serait  déclaré roi de cette région, la Neustrie, et avant de se retirer à Avallon près du Morvan (sur la même voie romaine entre l'Angleterre et Rome), aurait cherché un successeur digne, en la personne du roi des Francs Clodion, puique pour gagner la bataille contre les Huns, il s'était allié à plusieurs peuplades "barbares", dont les Francs, et aurait ainsi mis un allié franc sur son thrône, créant du même coup la France, en son coeur.

Camelin, même si ce bourg (que je ne connais pas, mais nous y sommes peut-être passés lors de départs en vacances par les routes de traverse), semble aujourd'hui insignifiant, a peut-être été jadis le siège de la première royauté de France, celle d'Aetieus-Artus, un général romain sans sang romain...

C'est très persuasif, dit Foolie, je suis sûre que tu as raison!

Moi, je le pense aussi, mais l'université et les chercheurs arturiens, ne sont certainement pas prêtes à faire une telle remise en question.

Pour moi, c'est évident que Chrétien de Troyes a raconté des histoires de son pays, et n'a pas été les chercher aussi loin que l'Angleterre. Les chroniqueurs ne voyageaient pas tant , à l'époque.

A mon avis, il a dû raconter l'Histoire de France, et l'Histoire des ses premiers rois et de ses premiers chevaliers, dit Sottie...

Lui, a raconté cela, et le chroniqueur allemand, dans le Nibelungenlied, a raconté la suite de l'histoire ne se plaçant d'un point de vue allemand, celui des royaumes d'Austrasie et de Bourgogne, dit Doofie, mais dans les deux cas, il y a une allusion au brouillard.

Donc Chrétien de Troyes et ses romans Arturiens et le Nibelungenlied (oeuvres écrites vers 1170 et 1200), ça couvre combien de temps? demande Dummie.

Cela couvre une période allant de la fin du rrègne du Roi Arthur vers  450-à 475 environ, à la fin du règne de Siegfried ou Chilpéric 1er, Brunnhilde et Gunther vers 570, cela couvre un siècle environ... seulement et géographiquement ces évènement se passent dans un espace très restreint, entre la Picardie, l'Ile de France, et le Nord de la Bourgogne, peut-être aussi la Champagne pour la bataille évoquée à la fin de la deuxième partie du Nibelungenlied, bataille en fait antérieure à la première partie du livre.

Et à Camelin, que vont-ils dire, demande Sottie?

Pour Camelin, il faut d'aboird voir, s'il n'y a pas un oppidum ou une motte féodale, cela corroberait alors ma théorie... et sinon, s'il n'y a pas les restes d'un castrum romain, il faut faire d'urgence des fouilles archéologiques....

Ah oui, se dit Sottie, pourvu qu'ils y pensent...

Et les anglais qui avaient leur Camelot.... demande Foolie...

Tans pis pour eux, Camelin prendra les touristes du Camelot anglais.

Et l'Avalon mythique? demande Blödie, la nouvelle amie du groupe... Et la ville d'Ys?

La matière bretonne n'est pas forcément bretonne, il ne peut s'agit peut-être que d'une manière de conter à la bretonne, selon les traditions druidiques, les druides existaient encore à la fin de l'Empire Romain, vers 470, mais leur religion était en train de reculer devant la Chrétienté, explique la très cultivée Doofie. Alors je pense que la ville d'YS qui désigne peut-être le continent américain qui s'est éloigné peu à peu des côtes européennes, est peut-être basé sur un tradition orale druidique qui date de la nuit des temps, et que Chrétien de Troyes s'en est peut-être servi pour donner à son récit historique un aspect de roman légendaire ou mythique, ce qui aurait davantage attiré le lecteur, en transformant l'Avallon réel, la ville en haut d'une rocher de granit, en cet Avalon mythique, que certains ont pris pour l'Atlantide ou la ville d'Ys, alors que notre Avallon était tout simplement dans la partie de la Bourgogne la plus proche de l'Ile de France.... et Camelot, près de Soissons, lieu des premiers saccres des rois des Francs ou rois français.

Touit cela risque d'attirer du monde dans le petit bourg de Camelin... dit Dummie.

Peut-être dit Doofie, mais avant d'attirer les touristes et de se déclarer ville de la Table Ronde, et du Roi Arthur, ceux ci aurait intérêt à faire des fouilles archéologiques sytématiques, pour prouver qu'ils sont bien le vrai Camelot....

Glaces à vendre, Eskimos à vendre, crie Schnelly en s'avançant avec le second plateau sur lequel fume une théière...

 Ce qui étaye encore ma théorie, continue Doofie, c'est le fait que....  la Chrétienté a bâti, à l'époque où Chrétien de Troyes écrivait ses chroniques romancées, les cathédrales, en cercles concentriques autour de Camelin, le Camelot d'Artus ou d'Arthur ou d'Aetius.... continue Doofie, parlant seule, alors que le quatuor s'attable...

Bon, laissons le quintette, et leurs maris, à leuirs occupations et à leurs spéculations archéologiques et littéraires...

domino