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lundi, 05 décembre 2011

Quelques petites choses

Roman-théâtre

Du journal de Bêtie, personnage de roman-théâtre

Mes cinquièmes normaux n'ont pas de mémoire. Est-ce qu'ils le font exprès pour aller en SEGPA?

Je constate de plus en plus des défauts de mémoire, j'ai déjà donné deux fois les verbes sein et haben (être et avoir) au présent de l'indicatif à revoir depuis le début de l'année, et ils ne le savent toujoours pas, même les meilleurs élèves. Une des meilleures élèves (qui a cependant une mauvaise prononciation), confond toujours sagen et haben (dire et avoir).

Par ailleurs, ils n'ont pas la fibre logique, aucune logique grammaticale, seuls deux élèves auraient la fibre logique, et encore l'une l'a perdue. Alors que je me décarcasse à expliquer la phrase interrogative et la phrase déclarative simple, pas moyen de leur faire construire des phrases dignes de ce nom.

Chez mes adultes, j'ai du expliquer à une jeune ce qu'était un déterminatif, pourtant,si je regarde les grammaires françaises qu'elle aurait dû étudier en classe ( j'ai eu l'occasion de  consulter les manuels de français quand j'étais un an en doc), je me rends compte qu'on emploie en collège en français, les mêmes termes linguistiques que nous employons à l'université en allemand.Maintenant, je n'ai jamasi assisté à un cours de français de collège pour voir s'ils sont réellement employés par les professeurs de français (en principe, cette jeune fille aurait dû étudier le français avec des livres analogues en collège). Moi, je conseillerai aux élèves de collège de lire leurs manuels de français à la maion, de bout en bout, même ce qu'il ne font pas en classe.

Dans ce dernier cas,  j'ai pu constaté que c'était une lacune d'enseignement. Par contre pour "sein" et "haben", je les ai vus sur leur cahier de l'an dernier, donc ils devraient encore les savoir. Et s'ils ne le savent plus, c'est qu'ils ont des problèmes de mémorisation.

Sur les remplacements que j'ai fait l'an dernier (4 collèges différents), j'avais trouvé que les élèves étaient quand meme plus logiques.

Par aileurs, je suis obligée de leur donner des polycopiés pour pouvoir "faire le grogramme" de palier 1 de collège, et je leur prépare la civilisation pour qu'ils puissent la consulter sur ordinateur (civilisation de palier 1 de collège qui couvre la 6ème et la 5ème , que mes collègues de SEGPA prétendent être le palier 3),  pourquoi? Parce que mes élèves n'écrivent pas assez vite dans leurs cahiers, on met une heure pour copier dix lignes.. alors... je n'ai jamais vu des élèves qui écrivaient aussi lentement, ceux de mes remplacements de l'an dernier, même les sixièmes écrivaient plus vite. Il faudra leur donner un entraînement en écriture rapide. mais beaucoup de professeurs donnent maintenant des polycopiés sur lesquels il ne faut ajouter que quelques réponses, alors ça les ralentit en ce qui concerne l'écriture. Ils leur a fallu deux heures pour faire un DS prévu pour même pas une heure et certains réclamaient une trosième heure.

J'explique le livre avec les polycopiés, mais les élèves ne comprennent pas qu'ils doivent suivre sur les deux en même temps.

A moins qu'ils ne le fassent exprès pour avoir moins de choses à apprendre.

Bêtie

domino

 

dimanche, 04 décembre 2011

De l'origine de Hamburg (ancêtres de Doofie - suite)

Roman-théâtre

Doofie, mon personnage de roman-théâtre s'est levée tôt ce matin pour essayer de découvrir les origines d'elle-même, de Bêtie et de Dummie, car lointaines cousines, elles ont ce côté nordique en commun.

En effet, Doofie vient de découvrir leurs origines préhistoriques, datées par Tacite.

En effet, nos trois amies, non contentes de descendre de Geva Eynsteinsdatter, digne descendante des Ingvings, rois d'Uppsala (Suède), puis de Vestfold (Norvège), contemporaine de Charlemagne qui avait épousé un duc de Saxe, descendent d'une autre Geva, Geva de Hamaland, qui vécut au Xème siècle et épousa un ancêtre des comtes de Flandres.  

Trouvant le nom de Hamaland très joli, Doofie a fait sa petite enquête pour retrouver ce Hamaland et voici ce que nous dit la chronique :

Le Hamaland est situé aux confins de  l'Est des Pays-Bas et du Münsterland (région de Münster-en-Westphalie).

Attention les deux Geva, ne sont pas contemporaines, elles ont deux siècles d'écart et n'ont pas les mêmes parents. Geva Eysteinsdatter étant l'une des premières princesses de Suède et de Norvège a descendre sur le "continent", pour épouser un roi ou duc continental, de Saxe, mais qui a pris le nom de Westphalie (Vestfold? par sa femme?).L'autre Geva a ses ancêtres jusqu'à la 6ème génération qui s'appellent de Hamaland, puis de Saxe en remontant dans le temps. Donc, la deuxième Geva pourrait descendre de la première.

Comment du Xème siècle arrive-t-on à l'âge de bronze?. Et bien, nous apprenons tout simplement que le Hamaland existe depuis longtemps et était jadis le siège de la tribu germanique des Chamavi. Dans le mot C-ham-avi, on retrouve le ham de Hamaland. Ce 'ham" voulant tout simplement dire home anglais)  ou Heim (allemand) ou heem (néerlandais), il s'agit donc d'une racine germanique, dérivée du proto-germanique "haimaz", home, Haim, heem, mais aussi Heimat...patrie.

Les Hamaland sont tout simplement alors de leur patrie, de leur propre pays.

Contrairement aux autres tribus qui migraient d'Est en Ouest, ou de Nord ou Sud-Est, vers le Sud-  le Nord-Ouest, les tribus germaniques migraient du Nord vers le Sud, en suivant les fleuves. Donc, nos Hams, qui installaient un peu partout des villes appelées Hamm ou Ham... sont venus du Nord, et il est possible que l'origine de Hambourg, qui serait tout simplement le château de ma maison, ou le château de ma patrie (burg : château, mais aussi bourg comme dans Bourgmestre, donc aussi bourg de ma patrie). Hambourg pourrait avoir été fondée par les futurs habitants du Hamaland.

Quand les Hamaland, se sont-ils installés dans les terres entre le Münsterland et les Pays-Bas (province de Groningue)? Il y a très longtemps si on en croit Tacite. Les Chamavi dont descendent étymologiquement les Hamaland, étaient installés, non loin d'un autre peuple, les Salii, ancêtres des Francs Saliens, sur la côte hollandaise, du côté du Zuydersee. A un moment les Chamavi furent assimilés au Francs Saliens et furent considérés comme francs, bien qu'ills en étaient différents. Sallii singifait "Peuple de l'eau salée". Quant aux Chamavis - C-ham-avi devenus les Hama du Hamaland, ils continuaient à se sentir chez eux en fondant des Hamm et des Ham.

Si les Salii, voisins des Chamavii, "étaient le peuple de l'eau salée (hommes de l'eau salée), les Chamavi, eux, étaient les hommes des "établsements", dans le sens anglais de Settlement ou allemand de Siedlung.

Notre Geva de Hamaland, descend donc de ce peuple déjà cité par Tacite; Et on nous dit que les Chamavi sont connus jusqu'à l'âge de bronze, il s'agit d'une tribu germanique de l'antiquité tardive, et de l'êge obscur européen, c'est à dire de la fin de la préhistoire germanique ou âge de bronze. Au XVIème siècle on assimila ce peuple à celui des Bataves (ancêtres de hollandais). En fait, les Chamavii vivaient entre les frisons et les hollandais ou bataves.

Les Chamvii luttaient contre les romains, ils étaient les défenseurs acharnés des tribus germaniques contre lesi Romains, mais furent finalement vaincus et durent payer des tributs en grain.

Si au départ, à l'époque de Tacite, les Chamaviis parlaient le proto-germaique, ils parlaient au Vème siècle le vieux francique de l'Ouest, tout comme les Francs Saliens.... avec lesquels ils avaient été assimilés. Un témoignage de leur langue d'alors est la Loi Salique. Loi selon laquelle on devait partager les biens à part  égale, ce qui a amené plus tard, le partage de l'Empiire de Charlemagne, en trois royaumes disctincs.

Cette loi salique qui amenait un trop grand morcellement des royaumes et empires, fut remplacée ensuite par le droit d'ainesse pour les rois et empereurs (l'aîné héritait du royaume tout comme dans les familles d'agriculteur, l'aîné hétitait de la terre, les autres devant chercher une jeune fille 'unique" s'ils voulaient hériter de la terre de ses parents.

Actuellement dans les héritages, nous en sommes revenus à la Loi Salique, c'est à dire au partage à égalité des biens entre les enfants.

Bon, mais ce n'est pas cela que je voulais dire... ce que je voulais dire, c'est que par la deuxième Geva, nos amies savent qu'en descendant des de Hamaland, elles descendent des Chamavii, tribu dont on suit les traces jusqu'à l'âge de bronze...

Pour Doofie et Cie

domino

vendredi, 02 décembre 2011

Les OVNI d'aujourd'hui ... et Doofie naturellement!

Roman-théâtre

Aujourd'hui,  on ne sait pourquoi, ah si, Doofie faisait aussi un stage de PAF, et aussi un stage de TICE, il arrive qu'à l'autre bout de la France, bien que très proche de Dummie, Bêtie vive une vie quelque peu parallèle à celle de Bêtie...

Doofie, en passant au même endroit que la dernière fois a vu encore quelque chose. Cette fois, la lumière était une grosse lumière rouge, clignotante, comme posée sur un pilone dans le noir, à quelques dizaiens de mètres du train, tantôt cachée par les arbres. La lumière était d'un rouge comme les feux rouges de circulation, mais plus corail et plus intense à la fois.

Doofie, s'est dit qu'à cet endroit ça pouvait être une élolienne qui signalait sa présence aux avions, mais il y a trois ou quatre ou cinq éoliennes dans ce coin, et elle n'a vu qu'une lumière clignotante, qui après qu'elle ait disparu derrière une longue rangée d'arbre qui bordait la voix de chemin de fer, sembla s'éloigner.

Bon, un peu plus loin, là où le paysage se découvre et que l'on voit en contrebas les lumières de la ville, ce qui est d'ailleurs très joli, Doofie vit une autre lumière rouge un peu au dessus du talus, masi cela pouvait être un feu de signalisation pour les trains. Bien que c'était du côté de son train et que celui-ci ne s'est pas arrêté. A une dizaine de mêtre en arrière, mais cete fois au dessus de la pature derrière il y avait un deuxième feu rouge, mais celui-ci était trop éloigné de la voie ferrée pour être un feu de signalisation ferroviaire. On aurait dit un spot incliné tourné vers l'arrière de Doofie et du train. Bizarre..

Ce soir, à sa première correspondance, Doofie a vu un véritable avion. Il avait une lumière blanche au mileu et deux clignotants blancs en bas, et lorsqu'il faut passé, on entendit distinctement le bruit d'un avion à réaction en décalage par rapport à l'avion. Tout à fait normal, donc.

Bon, Doofie entre la deuxième et la troisième gare a vu Deux grosses, énormes lumières blanches à environ 1 km du train, au raz du sol, mais ça devait être des gros projecteurs comme on en fait maintenant (il n'y avait pas d'aéroport à cet endroit). Tout à coup elle vit une grosse lumière semblable se déplacer rapidement dans le ciel, en sens inverse du train, elle alla rejoindre une rangée de lampadaire blancs, le long d'une route, un peu moins lumineux...  Camouflage s'est dit Doofie, ils se camouflent de la couleur la plus fréquente dea lampadaires envionnants. Ici, dans ma région , il y a beaucoup de lampadaires oranges et ils sont oranges et là-bas,dans l'ex-zone limitrophe qui fait partie de ma zone (mais je suis nommée TZR à l'année, alors les zones de remplacement... les lampadaires sont en nombre égal, orange ou blanc. Dans le temps, il y en avait des jaunes qui avait une lumière blafarde...

Bon, Doofie et les OVNIS, quatre sur la même journée et deux sortes différentes, ça fait quand même beaucop Doofie

Doofie à son auteure domino : Mais j'essaie de trouver des phénomènes rationnels : éoliennes, lampadaires élevés...

Domino : Bon, mon personnage de roman-théâtre, je te pardonne, tu n'as pas trop d'illusions d'optique si tu crois que ce sont des réverbères  ou des lampes destinées à signaler les éoliennes.

Doofie : Merci, domino, de me comprendre...

domino

Sur le quai

^Roman-théâtre

Bêtie est allée à son stage de TICE dans le département voixin, elle est revenue par trois trains et deux correspondances. A la deuxième correspondance, il fallait attendre une demi-heure sur le quai tout au bout de la gare.

Un autre train s'arrêt tout d'abord avant et part dix minutes avant celui-là. Il y a deux bancs et du monde sur les bancs, mais Bêtie avait, malgré le froid qui commençait à tomber, trouvé une place au bout du deuxième banc.

Un homme bizzarre et âgé non loin de là, qui ressemblait un peu au père de Rapidy, muni d'un vélo plein de paquets, d'un gilet sur lequel était écrit sécurité, et d'un pantalon resséré à une jambe par un bracelet sur lequel était écrit SNCF, sans doute destiné à éviter que le pantalon ne se prenne dans les pédales du vélo, avait l'air d'attendre aussi le train. Je me demande si c'était un original - il y a pire que mes amies, héroïnes de mon roman-théâtre - - ou vraiment un homme de sécurié.

Toujours est-il qu'il prenait son rôle au sérieux, jusqu'à un certain point seulement... Il alla d'abord fustiguer un jeune qui fumait sur le marchepied du train, jusque là, Bêtie  était d'accord avec lui, puisque tout comme moi, l'auteure de ses jours, elle ne fume pas. Bon, le jeune finit par terminer sa cigarette. L'homme lui avait dit que c'est pour la sécurité du train qu'il n'a pas le droit de fumer, mais je sais pertinemment qu'avant on fumait dans les trains avec des compartiments fumeurs et non fumeurs, et qu'il ne s'agit pas de sécurité, si on a interdit de fumer dans les trains, mais des incommodations provoquées aux usagers non fumeurs. Car même entre les compartiments, surtout dans les trains qui n'en ont plus, la fumée allait jusqu'à l'habitacle des non fumeurs et les gênait, sans compter que parfois pour trouver une place assise, il fallait traverser le compartiment des fumeurs, ce qui était très gênant pour Bêtie et tous ceux qui comme moi sont non fumeurs, surtout en temps de rhumes en hiver.

Après avoir fait la morale au jeune homme, cet homme passa non loin du banc de Bêtie, en allumant, ô le comble, une cigarette et en envoya de pleines bouffées à la figure de Bêtie, avant d'aller s'installer debout à trois mêtres d'elle avec la fumée qui prenant le sens du vent, arrivait droit sur Bêtie. Alors celle-ci ne pu s'empêcher de faire la réflexion : "Monsieur, pourriez vous aller deux mètres plus loin, pour éviter de m'envoyer votre fumée dans la figure, car je suis non fumeuse!"

"Comment cela, mais on n'a pas le droit de fumer dans les trains, mais sur le quai, si!!" "Mais monsieur, je ne vous demande pas grand chose, de seulement vous déplacer de quelques mèters, pour que votre fumée n'atteingne plus mon nez!" "Comment cela, j'ai le droit de fumer ici!"

Alors, Bêtie dit, alors c'est moi qui vais m'éloigner, car je ne peux vraiment pas supporter votre fumée, mais vous m'obliger à me lever pour aller plus loin, alors que je suis aussi âgée!" Et d'ajouter : "Les quais de gare sont des lieux publics".

D'ailleurs j'ai remarqué qu'à grande métropole régionale, il y a des panneaux "Interdit de fumer" sur les quais de la gare, mais ces panneaux n'ont pas encore été apposés dans les petits gares, et à grande métropole régionale plus personne ne fume dans la gare.

Tandis que Bêtie s'éloignait pour se poster debout à l'autre bout du quai, l'homme très galant, qui avait obligé Bêtie à se lever, continuer à crier tout seul "On a le droit de fumer ici, on a le droit de fumer!"

Sur son chemin, Bêtie passa devant un contrôleur et lui expliqua que ce monsieur qui criait là-bas tout seul après elle, avait copieusement grondé des jeunes qui fumait sur le marchepied du train précédent, pour ensuite allumer lui-même une cigarette et m'en envoyer la fumée dans la figure". ça a fait sourire le contrôleur.

Puis l'homme tandis que Bêtie était à l'autre bout du quai, s'approcha  du contrôleur et lui cria : "Hein Monsieur, qu'on a le droit de fumer sur le quai! Hein, monsieur! " et il continua ainsi pendant cinq bonnes minutes, le contrôleur hocha de la tête pour lui donner raison, sans conviction.

Puis, le train arrivant, l'incident fût clos, je ne sais d'aileurs pas si cet original est montré dans le train avec son vélo! Et son bracelet SNCF au pied, qui lui tient lieu d'épingle à vélo. Je me souviens avoir porté des épingles à vélo à mes pantalons pat d'éph, en velours côtelé, quand je faisais 22 km par jour AR à vélo pour aller travailelr, car il n'y avait pas de bus entre l'endroit où nous habitions, jeunes mariés et mon lieu de travail. C'était l'époque où j'étais encore sportive, fine et musclée.

Bon, voilà un épisode amusant que Bêtie a vécu aujourd'hui, ce qui l'a distrait un peu de ses soucis.

domino

Ce que j'aimais de la vie..

Ce que j'aimais de la vie...

c'était le souffle doux des soirs de printemps et d'été,

c'était les pétales de fleurs qui jonchaient le sol,

Les coeurs de Marie, les muguets,

Et aussi les pâquerettes que je cueuillais en juin et que je tressais dans mes cheveux..

J'aimais le soufflle du vent sur les crêtes de montagnes...

J'aimais la brise entre le bois des sapins,

Leur odeur de résine parfumer l'air des cîmes,

Les paysages lontains que l'on découvre là-bas,

Le roulement des vagues sur la plage de sable déserte,

L'anneau d'émeraude autour du lac autrichien,

La limpidité des eaux turquoises...

Le roulis des vagues sur le sable mouillé,

Mes pieds qui poussaient les feuilles d'automne sur les avenues de la ville aux hauts arbres altiers,

Le soleil qui brillait au travers des rideaux,

Le rayon d'or qui se posait sur ma peau à la fin de l'hiver,

J'aimais sentir la vie, la vie qui bruissait légèrement dans les bruits lointains de la ville..

J'aimais sentir la pulsion de la vie, le roulement de la vague, le bruissement des feuilles..

Et les chants d'oiseaux, quand ils étaient encore si nombreux..;

Et regarder les étoiles quand on les voyait encore..

 

J'aimis le son des instruments à cordes pincées, J'aimais le contact de mes doigts sur les cordes,

Et le son doux des flûtes et des flûtiaux,

Le son des voix ineffables qui chantaient l'indicible,

J'aimais promener mes doigts sur la touche de pallissandre ou d'ébène,

J'aimais enfoncer les cordes et les faire sonner...

J'aimis les harmoniques aux sons si cristallins,

J'aimais les voix des femmes, leurs voix de crystal velouté,

J'aimais de la vie ce qui vibre, et qui bruisse et qui chante..

J'aimais le son mélodieux..;

 

J'aimais le son et la couleur..

La couleur des aurores, des aurores bleues, des aurores roses, des aurores rouges,

Les clochers des villages se détacher dans le levant,

La couleur des crépuscules, des crépuscules roses, des crépuscules oranges, des crépuscules rouges, ds crépuscules pourpres...

J'aimais la couleur des crépuscules

Les clochers des églises qui se détachaient sur le couchant..

J'aimais tout cela..

J'aimais de la vie les sons et les couleurs,

Les couleurs et les sons et la vie..

La vie tout simplement..

 

J'aimais voir jouer le petit enfant,

J'aimais voir le grand enfant satisfait et souriant d'avoir appris quelque chose aujourd'hui,

J'aimais entendre les histoires que racontaient les vieux

Les histoires du temps ancien

Qui ne sont pas écrites dans les livres d'histoire,

Qu'ils me racontaient leur vie, leurs peines, leurs amours d'antan..

J"aimais quand des amis me racontaient leur vie

Mais mes amis m'ont abandonnée,

Et pourtant je ne les ai jamais trahis,

J'aimais de la vie le son doux des confidences,

J'aimais de la vie le son doux des chants,

j'aimais les couleurs du levant et du couchant,

J'aimais les couleurs, les sons et la vie tout simplement,

La vie toute simple, savoir que je respire

L'air du soir sur la terrasse en été

Qui m'apportait des effluves d'un ailleurs oublié

Cet ailleurs du fond des âges,

Cet ailleurs du passé, de l'avenir encore présent,

Cet ailleurs de mondes oubliés,

Cet ailleurs de mondes inconnus,

Cet ailleurs du monde qu'ont vécu mes ancêtres illustres ou inconnus,

Cet ailleurs de mondes à venir

Ailleurs du présent, du passé,

de l'avenir alors encore présent,

Ailleurs d'un monde qui existait encore pour moi,

Des ailleurs que je ne connaîtrais jamais

De contrées que j'aurais voulu visiter,

De contrées que je ne connaîtrais jamais,

Ailleurs, cet ailleurs des chants des montagnes et des plaines,

Cet ailleurs que m'apportaient des airs de musique

Ou des images dans les livres

Des images dans les films

Cet ailleurs qui était cet ailleurs de la condition humaine

Loin de l'ailleurs qui me tends maintenant les bras

Loin de ce grand gouffre noir inconnu

Sans savoir s'il y a quelque chose d'aussi beau à l'autre bout du tunnel

Que cet infini de la condition humaine

Où nous sentons palpiter le divin, dans la brise, dans la douceur d'un vent chaud,

Dans le roulis des vagues et le chant des oiseaux...

Ailleurs, ailleurs, où allons-nous quand on n'a plus d'avenir?

 

domino

(écrit aujourd'hui vers 4 heures du matin)

 

 

Licenciement de fonctionnaire de l'Etat dès aujourd'hui

Roman-théâtre

Aujourd'hui même, Bêtie, l'a appris hier dans l''après midi, le principal lui a amené sa convocation en plein cours de cinquièrme "normale", Bêtie est convoquée pour destitution au rectorat.

En fait, on lui reproche que sa classe a été souillée par des quatrièrme SEGPA, par des jets d'encre... on ne lui reproche même pas d'avoir reçu des marrons (des arbres) sur la tête et d'en avoir été à moitié assomée en plein cours en octobre... d'avoir reçu un projectile dans l'oeuil en octobre toujour, ça on s'en contref.. cimplètement. Le pire qu'il peut arriver dans cet établissement, c'est que votre classe - nickel et au sol brillant à présent que deux classes lui ont été enlevées - soit sale et alors ça vous vaut à vous, pfofesseur bi-admissible à l'agrégation, titulaire en zone de remplacement, une destitution de vos fonctions de professeur certifié bi-admissible à l'agrégation et de vos fonctions de fonctionnaire de l'état, surtout si vous êtes une future retraitée en attente de votre taux complet pour la rretraite qui ne devait intervenir que dans trois ans.

Tenir jusqu'en mai prochain, c"était avoir 100 € de pension par mois en plus jusqu'à la fin de sa vie

Tenir jusqu'én mai 2013, c'était avoir 200 € de pension en plus par mois juqu'à la fin de sa vie, donc additionnée  300 €

Tenir jusqu'en mais 2013, c'était avoir 200 € de pension encore en plus jusqu'à la fin de sa vie, donc additionné 500 € par mois en plus, les dernières années comptant le double des trente précédente pour le calcul de la retraite.

Donc non seulemnet 500 € en plus par mois dans les caisses de l'Etat, dont les primes versées à la rectrice, au chef du personnel du rectorat qui la convoque, à l'inspecteur qui a fait une mauvaise inspection l'an dernier, et au principal qui aura réussi la merveilleuse performance d'avoir mis à la retraite prématurée une merveilleuse professeure d'allemand.

Bon, convoquer en plus à 8 heures 30 du matin, une professeure qui habite à 100 km il faut le faire, en sachant que lorsqu'elle allait  à ses cours d'agrégation (lorsqu'ils existaient encore) dans l'université voisine, elle n'arrivait jamais avant  9 heures 30 du matin.

En sachant que Bêtie a un stage PAF commencé la semaine dernière et trois semaines en suivant...  dans une autre vielle , chef lieu d'un autre département et que celui-ci comence à 9 heures du matin, pour ces deux destinations différentes  un seul train possible, départ du train à 6 heures du matin, avec départ de son village à 5 heures et demi du matin et lever à 4 heures et demi du matin.

Donc, ce serait une Bêtie faitguée par un lever à 4 heures 30 du matin qui arriva là-bas.

Une Bêtie qui s'est mise à hurler en plein cours que c'est de la faute des élèves qui ne veulent pas travailler (ma collègue emmène les siens une heurs sur deux en classe pupitre pour les faire travaileler, sans classe pupitre et sans zappage, plus de salut dans l'enseignement). Mais Bêtie vieille prof traditionnelle n'aime pas zapper.

Ce stage est très important pour elle, elle a commencé un site web pour ses élèves d'allemand et les élèves du monde entier, et elel allait apprendre le langage HTLM pour l'agencer comme elle le veut.

Pour ces journées de formation continue (la formation continue est un droit tout au long de la vie), elle s'est inscrite au mois de juin et elle a reçu un ordre de mission valant convocation ou une convocation valant ordre de mission, alors que la convocation au rectorat est une lettre écrite de manière informelle et bizarre (avec un post-scriptum disant que l'inspecteur d'allemand sera présent à lentretien (pour lui dire  : je ne veux plus de vous dans l'enseigenemnt de l'allemand, alors qu'elle a encore été admissible externe  à l'agrégation l'année dernière...  alors qu'il avait écrit sur le rapprot d'inspection de l'an dernier de réfléchir aux bases de son enseignement).

Pour Bêtie réfléchir aux bases de son enseignement ce serait avori un manuel, dans lesquel il y aurait comme jadis 90 leçons pour l'année, une par cours, avec un texte ou un dialogue sur la page de gauche, le vocabulaire traduit sur la page de droite avec un paragraphe de grammaire et quelques exercices, un livre clair, progressif, pas un livre où l'on commence à la page 10 pour aller à la page 16 et revenir ensuite à la page 11, bref un livre actuel auquel les élèves ne comprennent rien et dont ils ne comprennent pas l'agencement. Bref un livre comme le Bodevin et ISler avec lequel Bêtie avait comencé sa scolarit en 4ème LV2, celui dans lequel il y avait une place avec une fontaine sur un dessin illustrant Am Brunnen vor dem Tore, et la chanson Alle Vögel sind schon da qu'elle sait encore aujourd'hui, et le poème Mit dem Pfeil, dem Bogen.. et où la permière leçon était la classe avec ses murs, ses fenêtres, sa porte, son plafond...  ou bien Die Deutschen avec lequel elle a commencé à enseigner avec Das ist Herr Neumann.. Ich bin Herr Neumann... et Ich bin der Papagei, ich bin der Papagei.. et Es schlägt zwölf... Es ist Mitternacht... eins, zwei, drei, vier.... zwölf... es schägt zwöllf, toutes leçons dont j'entends encore les timbres de voix de la bande magnétique dans ma tête. Et lle timbre des voix des élèves qui jouaient à chaque cours la scénette, "Ich bin der Papagei, Ich bin der Papagei" disait l'élève assis sur une table en guise de cage.

Bêtie  passait ses récréations à placer mes bandes magnétiques au bon endroit (la cassette a constitué en ce sens un progrès), toute les semaines un élève diférent était chargé de tourner les images du film fixe, et c'était el silence complet dans la classe, pas un bavardage et vingt doigts levés pour répondre.

Il y avait aussi Holderich, Wir lernen Deutsch, avec Rolf et Gisela, un peu moins rigoureux sur le plan de la progression grammaticale, les images parfois pas très esthétiques, mais plus réelles, mais un cahier de TD très bien fait avec ses exercices rigoureux et ses dictées de mots, pusi de phrases.

Au moins, là... c'était une époque où on pouvait enseigner un allemand rigoureux et grammatical et aussi idiomatique et où les élèves savaient où ils allaient.

C'étaient les années 70, les beles années de ma jeunesse, et maintenant on doit traîner dans le début de la vieillesse avec des élèves insolents, et du zapping dans les manuels et sur les ordinateurs..

Moi, comme Bêtie, je suis pour le retour à une méthode rigoureuse, leçon par leçon, une leçon par cours, bien stucturée...  pas des manuels pour lesquels il faut faire un constant colmatage par polycopiés. C'est à dire que l'on ajouté par polycopiés tout ce qui manque à la progression du manuel.

A l'époque quand un manuel n'était pas fini à la fin de lannée, car les manuels ont toujours été trop longs pour l'année scolaire, on le finissait l'année suivante avant d'aborder le nouveau, et cela évitait d'avoir des lacunes l'année suivante (c'est d'ailleurs ce que l'on ait à l'université dans l'enseignement des langues en grand débutant, on fait un manuel sur deux ou trois ans).

L'enseignement actuel de l'allemand, c'est le zapping et l'enseignement lacunaire  Bêtie pense la même chsoe que moi, mais l'inspecteur écrira si Bêtie existe encore d'ici là et si elle réussit à faire opposition à la destitution rectorale, inscrira sur son prochain rapport d'inspection où Bêtie appliquera les consignes actuelels de l'enseignement de l'allemand... "Madame Bêtie Rapidy pratique un enseigneemnt lacunaire... elle zappe d'une activité à l'autre..."

L'année dernière Bêtie et moi, nous sommes allées à un stage où les professeurs se sont plaints de l'approche actionelle, disant que cela leur sapait leur autorité.

L'allemand est une langue rigoureuse, alors appliquons une méthode rigoueuse, avec des manuels rigoureux (qui n'existent plus) dans lesquels on avance lentement et sûrement dans le sens de la marche et pas en zapping. Et même les parents qui aident leurs enfants s'y retrouveront.

Bêtie destituée à cause des nouvelles méthodes d'enseignement de l'allemand.. et à cause d'une nomination en SEGPA où on veut lui faire faire de l'ensegnement bébé.

Avec la méthode Die Deutschen (Marin et Zehnacker), les élèves parlaient simplement mais courramment au bout de deux ans, avec un vocabulaire simple, mais avec le verbe bien placé, dans l'indépendante comme dans la subordonnée, et écrivaient des textes simples et sans fautes.

Actuellement, les professeurs d'université se plaignent que les premières années ne connaissent pas leurs déclinaisons et font d'énormes fautes de grammaire, il sont pratiquement obligés de reprendre toute la grammaire à zéro avec nos élèves qui arrivent du secondaire, ce qui n'était pas le cas il y a dix ans, avec les quelques élèves que je leur ai envoyé lorsque j'étais prof en lycée. Quelques uns sont maintenant profs d'allemand, et l'un des élèves de la classe dont l'inspecteur avait écrit que mes élèves balbutiaient est maintenant prof d'allemand dans un bon lycée privé de centre ville, d'une ville assez improtante.

Bon, Bêtie répondra à l'ordre de mission valant convocation reçu il y a quelques mois (le stage) et pas à la letre informelle  reçue en pleine classe hier après-midi, lettre qui a provoqué une crise de larmes devant les élèves, et un discours de Bêtie leur expliquant que le rectorat voulait tout simplement supprimer non seulement le 2ème poste d'allemand du collège (poste sur lequel elle exerce actuelement), et qui sera de toute façon supprimée puisque à partir de l'an prochain, les SEGPA ne feront plus d'lallemand, mais Bêtie a  vu en passant devant sa classe que le nouveau prof d'anglais de 5ème SEGPA est déjà chahuté; mais aussi et en même temps son porte de Titulaire en Zone de Remplacement. Evidememnt un élève a dit : Si vous êtes une titulaire en zone de remplacement, vous n'etes pas une bone prof parce que vous êtes une remplaçante. Et que bientôt notre prof de l'an dernier (qui a été mutée à sa demande plus près de chez elle, mais a omis de l'expliquer aux elèves en fin d'année, elle aurait pu, si elle avait peur d'être chahutée, si jamais ils apprenaient qu'elle partait, le dire à la fin du dernier cours de l'année, pour que les élèves fassent bon accueil au professeur suivant et ne disent pas que cet prof a usurpé de la place de celel de l'an dernier).

Bêtie a entendu aussi au conseil d'hier soir que l'élève qui avait voulu metre le feu à un aérosol, a été cité dans le tout de table, par tous les professeurs comme élève posant problème, et cet évènement a été cité dans le rapport fait sur Bêtie comme grave évènement survenu dans la classe de Bêtie, en fait, elle prend pour les autres. Deux des cinq filles qui lui restent comme ont été citée comme peu sérieuses.  Et l'élève qui s'était mis à rire quand elle avait pleuré et qu'elel avait par conséquent enguirlandé copieusement, pose également problème à tous les professeurs et a été cité plusieurs fois, de même que la fille qui lui avait fait une réflexion méchante, qui avait provoqué les pleurs, a été citée comme peu sérieuse.

Pour défendre Bêtie

domino