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mercredi, 28 mai 2008

La Tarentelle de Tedesco....

Dans cettte vidéo en lien ici (clic, clic), vous trouverez la Tarentelle de Castelnuevo-Tedesco.

Ici, ce n'est pas moi qui joue, mais un autre guitariste, inconnu de moi jusqu'ici.

Il la joue en 4 mn. Plus vite que Ségovia, j'avais chronométré le disque de Ségovia à l'époque où je la jouais, il la jouaiis en 5 mn, et moi je la jouais en 6 mn.

C'est avec ce morceau que j'ai mon plus émouvant souvenir de concert.

Au stage de Mérignac. Par coeur, et c'est bien là le hic, gare aux trous de mémoire, surtout dans un morceau où il y a des parties qui commencent par les mêmes mesures et finissent différemment.

En attendant mon tour (concert des stagiaires), je jouais dans le couloir (nous jouions tous dans le couloir en attendant notre tour, pour chauffer les doigts). Cela marchait super bien, la Tarentelle s'est envolée une dizaine de fois sans poblème et sans trou de mémoire. Un jeune stagiaire (pas celui de 16 ans qui me portait mes affaires parce que j'avais mal dans le dos, mais un autre), était assis en tailleur à mes pieds et buvait ma Tarentelle, pâmé d'admiration et pourtant, il jouait aussi bien, voire mieux que moi.

Au moment d'entrer sur la scène (il y avait de grands guitaristes dans la salle, nos professeurs), le guitariste organisateur m'a poussé affectueusement en mettant sa main sur mon épaule et en disant "Bon courage!", j'ai bien joué la moitié, pendant 3 minutes environ, puis l'inévitable est arrivé, j'ai joué la suite d'une phrase avec une autre partie du morceau, j'ai essayé de rattrapé en improvisant (c'est ce qu'on fait quand le public ne connait pas le morceau, on joue dans le même style en attendant que la suite revienne), mais force était de constater que le trac avait eu raison de ma mémoire, alors j'ai arrêté de jouer et il y eu un tonnerre d'applaudissement. Dans ma tête, j'avais retrouvé la suite, mais je ne pouvais pas jouer, tellement les applaudissements étaient bruyants, alors j'ai repris une ou deux phrases avant le trou, le silence se fit immédiatement et j'ai joué jusqu'au bout le reste de la Tarentelle.

Les trois minutes suivantes, et les applaudissements crépitèrenent à nouveau à tout rompre, tandis que je saluais.

J'ai gardé de cette soirée un souvenir ému.

L'une des grandes guitaristes qui étaient là, m'a dit que j'étais très courageuse d'avoir joué ce morceau.

L'été suivant, je suis allée à un stage de lutherie, sur le lieu d'un stage de guitare où j'allais tous les ans depuis 1994.  On nous montrait comment était faite une guitare, tout en mettant la main à la pâte. J'ai construit alors ma guitare baroque.

Au concours des stagiaires, j'ai voulu jouer la Tarentelle, mais comme je participais au stage de lutherie et pas au stage de gutare, je n'avais plus d'entraînement et j'ai abandonné au bout de quelques mesures : c'était l'horrible trou de mémoire qui cette fois-ci était là beaucoup trop tôt, plus moyen de retrouver la suite, le trac complet! On a applaudi quand même, moins fort qu'à Mérignac.

Cependant, tandis que je chauffais mes doigts avant le concours, assise sur un muret à l'extérieur, l'un des stagiaires qui portait comme prénom le nom latin d'un dictateur, mais n'était pas dictateur lui-même, avait fait comme l'autre stagiaire de Mérignac, il s'était assis en tailleur à mes pieds et avait écouté la Tarentelle pendant au moins une demi-heure et répétait toujours : "Qu'est-ce qu'il est beau ce morceau là!". Comme quoi, ce n'était pas moi que l'on écoutait, mais les harmonies de Tedesco qui étaient encore plus belles quand le morceau est joué un peu plus lentement que sur la vidéo en lien.

Même si ce soir-là, j'ai joué moins bien qu'à Mérignac, l'écoute de ce guitariste avant le concours m'est restée comme une petite chaleur dans le coeur.

Je préparais cette Tarentelle pour le supérieur de l'UFAM, mais je ne l'ai pas passée car je n'étais pas prête, en revenant de Mérignac, le portillon du métro de la gare Montparnasse à Paris a compté ma guitare comme une personne, et moi qui la suivais comme une personne indésirée (je n'avais pas un deuxième ticket pour ma guitare), et le portillon s'est refermé sur mon épaule. La RATP n'a rien voulu savoir, et je n'ai eu aucun dommages et intérêt pour cet accident, pourtant je n'avais sur moi qu'un sac à main, et ma guitare, et ils m'ont dit que les bagages à main n'étaient pas souhaitables dans le métro (pourtant un tas de gens prennent le métro pour leurs correspondances entre les gares...) et que c'était ma guitare qui avait provoqué l'accident, alors s'il faut payer un ticket en plus pour la guitare (j'avais composté le mien), qu'ils le disent avant. C'était mon mari qui portait les bagages et pasait par le portillon d'à coté avec un autre ticket (nous ne sommes pas des resquilleurs!). En fait, c'est un détecteur électronique qui avait compté ma guitare  que je tenais à l'écart devant moi pour une personne.

Comme j'ai eu mal au bras et à l'épaule pendant un mois, et particulièrement pendant le reste des vacances de Pâques qui auraient du me servir à mémoriser le troisième morceau (une étude de Villa-Lobos), j'ai du abandonner le concours, que j'ai été voir cependant. 

Heureusement, qu'il n'y a pas de portillons à Grande Métropole Régionale parce qu'avec la lenteur de mes jambes, j'aurais été coincée 1000 fois, bien que je paie toujours.

domino

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Test de la Tarentelle de Tedesco

Encore plus vite : Shin-Ichi Fukuda (vidéo enlevée du profl de l'usager You Tube, désolée pour vous et pour lui)  (mais dans la partie lente quelques ralentis nous font bien entendre l'harmonie, sonorité un peu dure.

Mieux : belle sonorité (comme la mienne) en 4mn 15, Craig Lake, probablement un amateur, mais les amateurs recherchent la beauté parce qu'ils aiment et pas la virtuosité, le morceau sonne comme celui que j'entendais sous mes doigts. Craig Lake, après avoir regardé son profil est un étudiant en guitare qui a gagné quelques compétitions.

La précipitation même, sonrité un peu dure, Margerita Escarpa. 1mn seulement, coupée au bout d'une minute, encore une virtuose.

Ici la sonorité de la guitare, mais ça vient de la guitare, peut-être est une peu raide dans l'aigu, beaux graves, jolis contrrastes. José Antonio Guasque. 4mn 41, environ la vitesse de Ségovia, qui pourtant a la réputation de jouer trop vite. Cette vitesse permet mieux de faire de la musique, que celle des virtuoses à tout crin qui la joue en 3mn. Un accelerando me gêne un peu vers la fin.

Une amateur 4mn 11, les passages graves un peu précipités, mais comme amateur, elle joue mieux que certains virtuoses cités précédemment. Guitar Girl qui reste anonyme, un peu comme moi. La fin est plus belle que le début trop précipité; Belles terminaisons de phrases aigües. Si, son nom est caché en dessous, c'est Katrin Edrikat. Elle étudie la guitare et a gagné beaucoup de compétitions.

Il y a peut-être d'autres interprétations intéressantes de la Tarentelle, mais je ne vais pas écumer tout Internet à leur recherche. Que les oubliés m'excuse. Si un jour j'ai le temps de réapprendre ce morceau, je vous en servirais un exemplaire (à chercher sur Internet, pas ici, car je reste "anonyme" pour cette journaliste.

Généralement les étudiants en guitare participent à de nombreuse compétitions pour les mettre sur leur curriculum vitae. Et trouver ensuite des concerts. Mais c'est très difficile de perceer dans la gutare, et nombre de guitaristes pourtant connus gagnent moins qu'un professeur certifié.

domino

Et il y a eu encore...

Je devais vous raconter beaucoup de choses cet hiver... Mais je ne l'ai pas fait pour deux raisons :

1) La panne d'ordinateur;

2) Le fait que je ne voulais pas raconter que j'étais à l'université, pour préparer l'agrèg, c'est à cause de ceux qui sont venus ici m'ennuyer au moment de l'agrèg, en me parlant de l'agrèg...  et des détracteurs et autres individus bizzares qui se sont promenés dans mes commentaires, et des choses bizzarres que j'avais rencontré sur les listes d'admissibles (certaisn portaient le prénom rare (en deuxième prénom) de certains de mes commentateurs les plus gentils.

Bon, c'est pour cela que j'ai passé cette partie de ma vie sous silence et que je ne vous en parle que quand elle est terminée;

Mais il fallait le faire, aller à l'université cette année... :

En novembre-décembre, il y a eu les grèves, alors il fallait faire un immense détour pour pouvoir atteindre les salles de cours après avoir bravé les piquets de grèves intérieurs qui ne laissaient passer que le personnel de service, les ouvriers qui faisait des travaux, les professeurs de concours et les étudiants des préparations de concours.

Le premier jour, ils avaient fermé la porte juste devant moi, et ça a été terrible de retrouver un endroit pour passer.

Une ou deux de nos profs ne venaient d'ailleurs plus, on ne sait pas si elles étaient vraiment malades ou si elles avaient peur des grévistes, elles ont rattrapé leurs cours à la fin de l'année.

Enfin, du métro, il fallait faire un grand détour pour aller jusqu'au poste de contrôle, de là traverser un immense souterrain parking, ou parking souterrain, mais ça s'appelle le souterrain, puis passer dans un sas, dans lequel on était controllé par le piquet de grève, mais comme j'ai un air de femme de ménage, ils ne me demandaient jamais rien, puis à nous les étages.

Quand j'avais cours de linguistique (pour mon option) dans l'autre bâtiment, il fallait que je traverse touit le souterrain en sortant d'un bâtiment devant un piquet de grève, que je rentre dans l'autre bâtiment devant un autre piquet de grève, que je remonte un étage, et rebelotte dans l'autre sens après le cours.  Avec les quatre étages à monter.

Et avec tout cela, je n'ai même pas maigri.

Comme on ressortait du bâtiment par un autre endroit que l'endroit habituel, je me suis perdue une fois dans le quartier en prenant une rue pour une autre, je me suis retrouvée près de l'autoroute au lieu du métro, et j'ai fait le tour d'un bloc d'habitations, par des chemins piétonniers, sas savoir trop où j'allais pour retrouver le métro, en arrivant par l'autre sens, ce qui était bizarre, parce que ayant tourné trop tôt, je me suis retrouvée plus loin que mon but.

Bref, ce fut une  saison vraiment très dure, l'hiver, les grands détours à faire, plus d'escaliers à monter dans l'université, c'était vraiment très dur. La seule chose qui était bien, c'était que là haut, tout était calme, on était nos petits germanistes de CAPES et d'agrèg ensemble, dans une université vide et toute calme. Parce que d'habitude comme on est dans une salle à coté d'un palier, il y a souvent du bruit sur le palier.

Puis il y a eu  les policiers qui sont intervenus un soir alors qu'on était en train d"écouter le cours sur Lanzelet de Heinrich von Zakzikhoven. On a même appris à lire en Moyen-Haut allemand, c'est chouette, cà!

Bref, on était en train de s'initier ou de réviser les prouesses de Lancelot, chevalier de la Table Ronde, qui s'appelle en allemand Lanzelet, quand les centurions romains sont arrivés avec leur bouclier sur la place romaine.

Mais nous, on ne le savait pas. On ne les a pas entendu, pourtant ça devait faire du bruite, mais du haut de notre quatrième étage, tout affairés à entendre les aventures de Lancelot contées avec délectation par notre prof autrichien, en allemand bien sûr, on n'a pas entendu que des centurions nous faisaient revenir mille ans avant Lancelot, à l'époque romaine.

Avant le cours, je sentais mes yeux piquer, c'est vrai qu'il n'y a pas beaucoup de lumière à cette époque de l'année; Puis pendant le cours, alors que notre professeur racontait les aventures de Lancelot avec verve, jai atteint le pont où l'attention diminue (l'attention ne peut être soutenue que pendant un maximum de quarante cinq minutes, car dans la journée, nous avons des cycles de veille, inévitrable en fin de journée.

C'est alors que j'ai vu les deux - maintenant admissibles, un couple, ils vont être riches s'ils réussissent l'agrèg tous les deux -  se lever et le professeur dire qu'on faisait la pause. Les yeux me piquaient. Puis on est sorti un peu dans le couloir et j'ai sans doute comme à l'accoutumée passé mon visage à l'eau froide pour me tenir éveillée, un remède qui peut me faire tenir une demi-heure sans fermer les yeux, (si on me donnait un lit dans ces moments là, je m'endormirais tout de suite). Et puis on a écouté l'histoire de Lancelot encore pendant une heure, puis on est descendu.

 J'ai pris l'escalier juste à coté, pour descendre de nos trois étages, et je les ai vu là, les centurions habillés en bleu marine, sur la place romaine, de l'autre coté du sas vitré, comme tout était fermé, je suis descendue au sous-sol, repassée par le souterrain, puis au lieu d'aller directement au métro, je me suis dit que j'allais prendre ce petit chemin qui devait être un raccourci. Mal m'en a pris. Je me suis retrouvée enttre le RU et le forum, j'ai encore vu les centurions en ordre dispersé, en train de bavarder. J'ai longé discrètement le restaurant universitaire, pris la passerelle, et je suis allée au métro près duquel étaient massés les centurions romains qui discutaient avec les gens.

Puis je suis rentrée chez moi, le lendemain on rentrait dans l'université par le chemin normal, même si des montagnes de chaises empilées, montraient encore ce qui s'était a passé.

C'était cet hiver, j'ai fait tous ces parcours supplémentaires pour avoir mon agrégation : je l'ai râtée.

domino 

Lien à voir pour comprendre :

Clic, clic 1

Clic clic 2

Clic clic 3

domino

mardi, 27 mai 2008

Texte tombé..

On vient de me faire tomber un texte magnifique, à caractère littéraire,  que j'écrivais au brouillon derrière. Pourtant j'avais déjà cliqué plusieurs fois sur enregistrer, et tout à coup, même ce que j'avais enregistré est parti.... Je le cherche dans mes notes... Plus rien... Texte disparu. Ya des espions sur mon ordi? Même ce que j'avais enregistré est parti.

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Dix minutes plus tard : j'ai retrouvé le texte, puis il est reparti. 

domino

23:18 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bug

Rêve prémonitoire...

Cette année, j'ai fait un seul rêve prémonitoire sur l'agrégation...

C"était déjà vers octobre.

J'ai rêvé que l'une des candidates, très bien placée au CAPES l'an dernier, cherchait dans un  énorme tas de laine - c'était à une époque de l'année où nous étions tous recouverts de gros pulls et d'écharpes de laine - un tas de laine pas tricotée, toute de la même couleur, violette, mais cette laine semblait tricotée sans être tricotée , quelque chose. Elle enfonçait sa main dedans comme si elle cherchait vainement quelque chose, et alors je me suis réveillée, et j'ai tout de suite interprété mon rêve : elle n'aujra pas son agrèg. Et c'est exactement ce qui s'est passé.

domino

Un homme noir...

Hier, alors que  l' une de mes professeures de linguistique me faisait passer hier une colle (un oral blanc) de linguistique, en prévision d'un éventuel oral d'agrégation (les résultats venaient ce matin), et alors que la colle tirait à sa fin, j'ai vu passer dans le couloir un homme en noir, qui nous a regardé toutes les deux.... Puis, ma prof a conclu le corrigé de la colle et m'a dit "Reposez-vous bien!" Et alors, je me suis doutée que je n'étais pas admissible. J'ai pensé que cet homme était chargé de lui donner le résultat, et peut-être qu'il avait un costume noir si c'était négatif et un costume clair, si c'était positif. Je ne sais pas si c'était juste, mais c'est ce que j'ai pensé.

domino

J''suis une femme...

Il y en a qui, lisant la journaliste alternative, lisent trop rapidement, ils lisent "le" au lieu de  "la".

Et ils disent de moi :

"Qu'est ce qu'il est macho c'type-là!"

Ils croient que je suis un homme, et ils disent :

"Qu'est-ce qu'il est mysogyne, c'type-là!"

Mais non, bon sang, je suis une femme! J'suis une femme, moi, une femme! Ils savent pas lire, là haut c'est écrit "la" et pas "le", comme sur les moteurs de recherche allemands "der Journalist alternative", c'est pas moi qui fait la faute, hein! C'est le traducteur automatique. Nein, nein, und nein! Ich bin die, die, die, die alternative Journalistin!

Alors si vous ne me croyez pas, à cause de mon prénom mixte,  et si vous voulez vraiment que je sois un garçon, alors écoutez ma superbe voix de haute-contre féminin dans les archives de décembre 2005. bon, j'le sais, c'est pas la saison!

Clic, clic.

Bon, non, c'était une voix d'alto-mezzo qui devient soprano;

N'oubliez pas de cliquer sur une fenêtre qui vous demande de télécharger la licence, elle est gratuite et impossible d'écouter sans elle.

 Nan, mais, vous rigolez, j'ai commenté pendant deux ans un superbe blog allemand que je croyais écrit par une femme, et puis d'un seul coup, je me suis rendue compte, juste avant qu'il ne ferme son blog, qu'il était écrit sur le profil "männlich". J'étais effarée, pendant deux ans, j'avais pris un homme pour une femme.

Comme quoi on peut se tromper.

dominique