mardi, 13 juin 2006
Les chiens à roulettes
Lorsque j'étais adolescente et puis étudiante, j'avais une correspondante allemande avec laquelle je suis restée en relation. Ma correspondante était allergique à tout, et en particulier encore plus que moi aux piqûres de moustique. Lorsque nous étions jeunes elle habitait avec ses parents dans un appartement qui était presque en centre-ville. Ils n'avaient pas d'animaux. Puis, elle se maria et habitait juste près de la gare de cette ville de 300 000 habitants. Ils n'avaient pas d'animaux. Ses deux filles grandissaient et il fallu trouver une maison plus grande que l'on acheta dans un Orststeil, un village englobé dans la ville. A la périphérie de celle-ci. Le village englobé dans la ville était séparé de celle-ci par un bois.
Ses filles voulurent des animaux. On acheta deux grandes perruches qui étaient presque de la taille de perroquets et dont j'ai oublié le nom, et ces bêtes-là que ses filles adoraient, étaient, aux dires de ma correspondante bruyantes et salissantes (pas les filles qui étaient très sérieuses, mais les deux oiseaux). Non contentes d'avoir chacune dans leur chambre ces deux animaux bruyants qui s'appelaient sans cesse l'un l'autre sans se voir, ses filles voulurent avoir un chien. On prit un petit modèle, pas un Yorkshire, mais un petit caniche blanc qui aboyait bien et gardait bien la maison. Finalement, le fait que la maison de ma correspondante avait été cambriolée une fois, hâta l'acceptation d'un chien dans la maison.
Mais c'est alors que je fis la connaissance du petit bois qui se trouve entre le village englobé dans la ville et le centre-ville. En effet, la promenade du Dimanche est une tradition en Allemagne, mais ici il s'agissait de la promenade du Dimanche matin et cette promenade était plus particulièrement destinée aux chiens. Non pas seulement au chien de ma correspondante, mais à tous les chiens de la ville. Dans ce bois avaient lieu également les rassemblements de chiens d'une même race. Et c'est ainsi que faisant la promenade du Dimanche matin avec ma correspondante, l'une de ses filles si mes souvenirs sont bons, et leur petit caniche blanc, nous fûmes les témoins des moeurs canines de ce bois.
Voilà une premier type de promeneur de chien. C'est tout simplement le propriétaire de 1 à 4 chiens, tenant ses chiens en laisse (et oui, pas de liberté pour ces heureux toutous dans ce bois, il ne faudrait pas qu'ils s'étripent les uns les autres). Les chiens à bout de laisse se saluent, se reniflent et les propriétaires des chiens font un brin de causette.
Voici le deuxième type de promeneur de chien. Il s'agît de celui qui va à un rassemblement de race canine. Tous les chiens de la même race arrivent dans le bois. Mais attention ! Il y a autant de chiots qui ne savent pas encore marcher assez vite, et de vieux chiens handicapés, que des dames et messieux âgés qui marchent en s'aidant d'une canne. Les chiots sont assis trois par trois dans des espèces de petites charettes qui ressemblent à des autobus, et les chiens qui sont trop âgés pour marcher sont également traînés dans des charettes, tandis que les chiens qui savent gambader, toujours tenus en laisse parfois à 5 ou 6 chiens identiques au bout d'une laisse, gambadent autour de leur maître.
Voici une troisième type de promeneur de chien. Celui-ci tout essouflé court derrière son chien. Alors que son chien le devance de beaucoup, puis à un moment arrête de courir et batifole dans l'herbe. C'est alors que le propriétaire du chien, vraiment très essouflé, aux muscles de mollets bien sculptés nous explique : "Ja, ja, das ist nun mal so... Le vétérinaire m'a dit que ce type de chien là doit pour être en forme courir deux heures par jour, donc je cours devant lui pour l'entraîner". "Et vous courez deux heures par jour ?" "Oui, oui, il le faut bien, c'est pour la santé du chien !".
Alors que j'avais concocté des petites scénettes pour mes élèves du comité de jumelage ayant trait à cette ville, je leur parlais de ce bois phénoménal. Lorsqu'un de mes élèves me répondit : "Ah oui, il y a une voisin de ma fille" (Sa fille habite en Allemagne) "qui a un chien paralysé des deux pattes de derrière. On lui a trouvé quelque chose pour qu'il puisse continuer à marcher. On lui a accroché une espèce d'attelage à l'arrière train avec des roulettes. Ils appellent cela des chaises roulantes pour chien."
Quelle ne fut pas ma stupéfaction en rentrant chez moi, alors que je feuilletais une revue allemande que mon élève avait aussi, de voir un article sur les chiens à roulettes. Avec une superbe photo d'un chien qui peut continuer à batifoler sur sa pelouse ou du moins sur celle de ses maîtres, grâce à l'attelage muni de deux roulettes qui soutient son arrière-train. Une belle histoire !
Les allemands qui sont autant aux petits soins pour leurs animaux qu'ils le seraient pour leurs enfants, n'arrêtent pas le progrès en matière de médecine vétérinaire.
(Notes ajoutées :
- le nom allemand des oiseaux, qui vient de me revenir en tête, est Nymphensittich, je ne connais pas le nom français.
- renseignement pris, mon élève n'avait pas lu la revue avant de parler de chiens à roulettes, la présence de ces chiens dans une revue ce jour là et la concordance avec ses dires sont un hasard.)
domino
18:05 Publié dans Les animaux de mon i-grimoire. | Lien permanent | Commentaires (2)
domino seize pages
Quand j'étais adolescente, puis étudiante, j'écrivais de tellement longues lettres à ma copine de Bretagne que j'avais reçu un surnom là-bas. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque allant passer quinze jours de vacances chez elle à l'âge de 20 ans, tous mes copains et copines m'appelèrent "domino seize pages" ou me souhaitèrent la bienvenue en me disant "Ah! Voilà! domino seize pages".
domino
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Update du 5 novembre, même année : Ils m'appelaient réellement domino, c'était mon surnom réel.
17:40 Publié dans Les Mémoires d'une i-grimoirienne | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 12 juin 2006
Maison de retraite anticipée (pas pour moi heureusement)
Nous avons vu ma mère il y a environ une semaine et demi dans sa maison, elle avait l'air heureuse et avait dit que "Bien sûr ,la maison de retraite ce serait pour plus tard, mais qu'elle ne voulait pas y aller maintenant". En Novembre, son médecin nous avait dit que pour le moment ma mère pouvait rester chez elle, et qu'il faudrait songer à la maison de retraite seulement s'il y avait une aggravation de son état. Or, depuis ce temps là ma mère allait beaucoup mieux et elle ne voulait pas quitter sa maison. Mais mon frère et ma tante qui a 80 ans voulaient se débarasser d'elle. Ils ont chercher une maison de retraite et ont extorqué à ma mère un "aveu" selon lequel elle se serait réjouit d'aller en maison de retraite. Elle n'osait pas les contredire. Comme ma mère serait tombée des escaliers il y environ 3 semaines (nous l'avons vue 3 jours après, et elle ne boîtait même pas et je n'aurais jamais vu qu'elle avait un pansement à sa cheville si je n'avais lu dans un journal intime que j'avais fabriqué et que j'avais apporté à ma mère., et que toute la famille remplissait sauf elle. Je lui avais dit de le mettre à coté de son lit et de le remplir pour elle et à la place quelqu'un l'avait amené dans la salle de séjour et tout le monde écrivait dessus tout ce que ne savait plus faire ma mère ou les courses éventuelles qu'ils avaient du faire pour elle (Nous on faisait des courses aussi, aller chercher des packs d'eau par exemple ce à quoi personne ne pensait jamais, parce que c'était plus important de renouveler sa machine à café, chose dont ma tante s'est occupée et qu'elle m'a seriné pendant deux ans dans les oreilles). Et les accusations de ma tante que je ne m'occupais pas assez d'elle pleuvaient. On savait - et elle le disait elle-même- qu'elle avait de bonnes voisines et l'une d'entre elle venait la voir trois fois par jour. Une assistante de la ville faisait le ménage 4 heures par semaine (dans certaines périodes où j'avais beaucoup de travail, si je faisais une demi-heure de ménage par semaine chez moi, c'était beaucoup). Ma mère faisait encore elle-même sa lessive, son repassage, et sa vaisselle. Il y a environ 1 mois, elle se faisait réchauffer elle-même dans son micro-onde son repas de la ville deux fois par jour... Depuis 2 semaines on a fait venir une dame de la ville pour surveiller si elle mangeait à midi parce qu'on la trouvait trop maigre, mais je sais que ma mère mangeait plusieurs tartines au petit déjeuner. Elle a été maigre toute sa vie. Il y a 7 ans, on avait diagnostiqué une hyperthyroïdie qui la rendait maigre, même si elle mangeait beaucoup (c'est le contraire de la maladie de la thyroïde qui fait grossir). Je l'ai dit (écrit sur mail ou dit au téléphone) cent fois à son frère, je l'ai écrit sur le "cahier de liaison" qu'ils avaient fait pour le médecin. Mais personne n'a jamais voulu me croire et m'écouter, alors que c'était écrit en toutes lettres dans un dossier médical qu'elle avait jeté, le trouvant inutile.
En ce qui concerne ce fameux cahier de liaison, il y a quelqu'un qui a écrit dessus, avec sa main gauche en faisant croire que ma mère ne savait plus écrire, alors que devant nous ma mère écrivait très bien et avait toujours sa belle écriture.
Nous habitons à 100 kilomètres de chez elle, alors que mon frère habite à 25 km et ma soeur à 20 km (mais en Belgique... C'est plus loin que à 100 km en France). Vous comprenez bien, pour quelqu'un comme ma tante qui me critique toujours et fait l'apologie de ma soeur J"en ai des preuves écrites- habiter à 25 km Belgique est plus loin d'une autre ville de France qu'habiter à 100 km, mais en France, de chez ma mère. Ma soeur a son permis, mais elle ne conduit pas elle-même. pour aller chez ma mère. Pourtant, elle est plus jeune que moi et en pleine forme physique. Elle se fait toujours conduire chez ma mère par son mari, alors que chez moi, c'est le contraire. Ma belle-soeur (la femme de mon frère) ne travaille pas, mais elle doit s'occuper de sa mère à elle qui est beaucoup plus jeune que la mienne et qui est en pleine forme.
Mon frère n'avait ni tutelle ni curatelle sur ma mère, mais il l'a forcé à prendre "sa" décision. Vous savez, dans ces cas là, quand on ne veut pas être accusé de non-assistance à personne en danger, mais juridiquement il n'était pas responsable de ma mère, on prend la décision pour les autres en disant "Ah! Oui! Elle avait du mal à prendre sa décision".
[Ils (pas ma famille) avaient fait la même chose avec moi il y a quatre ans pour m'obliger à prendre un congé maladie dont je ne voulais pas, congé à cause duquel j'ai perdu ma place au soleil de l'enseignement, en disant "Ah oui, elle était fatiguée mais elle avait du mal à prendre sa décision", alors qu'on venait de rentrer (en septembre) et que j'étais en pleine forme. j'avais commencé l'année scolaire avec les élèves sut les chapeaux de roue Je voulais rentrer de 3 jours de congé pour un petit truc quand mon proviseur m'a fait dire par mon époux qui avait été voir s'il n'y avait rien de nouveau dans mon casier, m'a fait dire que si je rentrais, j'irais travailler au CDI pendant que la remplaçante ferait cours. J'étais depuis 10 ans dans ce lycée et j'étais très bien vue. On a dit pour moi, du moins des personnes ont dit de moi "Elle ne savait pas prendre sa décision" et ils ont fait pareille avec ma mère.]
Bon alors, voilà, plus de nouvelles depuis 5 jours. Le téléphone ne répond pas, je veux dire il sonne, ma mère n'a ni répondeur, ni messagerie. Mon mari ne s'inquiète pas (si cela tombe, il le savait). Nous avons téléphoné à la voisine de ma mère, celle qui venait la voir trois fois par jour, alors que d'après ma tante toutes ses voisines en auraient eu marre d'elle. Nous savons aussi que la voisine plus jeune de l'autre coté l'aimait bien aussi. La voisine d'en face était devenue depuis environ un an trop malade, plus malade que ma mère, elle marchait avec un déambulatoire et était encore chez elle. Alors que ma mère marchait bien. Ma mère tondait encore sa pelouse elle-même, qui va le faire maintenant qu'elle n'est plus là? Puisqu'elle est là-bas soi-disant à l'essai pour un mois et qu'en attendant, on ne vend pas la maison au cas où elle reviendrait.
Sa voisine d'à coté, donc, celle qui venait la voir trois fois par jour, nous a dit avec une larme dans la voix "Elle est partie, ton frère est venue la chercher un soir de la semaine dernière, mais nous ne savons pas où elle est". Comme mon frère était pressé, ma mère n'a même pas eu le temps de dire au revoir à sa voisine ! Sa voisine ne savait même pas où elle allait, et c'est un mail de mon frère disant qu'il avait été visité une maison de retraite avec ma mère et que ma mère serait soit disant enthousiasmée ("emballée" c'est son mot, alors qu'à nous, elle avait dit le contraire il y a deux semaines). Quand elle a appris que ma mère était en maison de retraite à l'essai, elle a eu des larmes dans la voix, et maintenant cette voisine, aussi relativement âgée, doit être choquée. Elles se connaissait depuis 50 ans et habitaient l'une à coté de chez l'aute depuis 40 ans et étaient très amies. Ils ont choisi une maison de retraite dans sa ville pour que ma mère puisse revoir souvent ses amies, mais sa voisine ne savait même pas qu'elle était en maison de retraite.... Et sa voisine n'est pas jeune non plus. Elle venait peut-être parce que c'était à coté, mais elle n'ira pas plus de deux fois par semaine là-bas, car ce serait plus fatiuant pour elle que de faire quelques courses dans le quartier. Si sa voisine vient la voir une fois par semaine ou deux fois par mois, ma mère devra s'en contenter.Ma mère allait à la messe tous les samedi soirs avec cette voisine, la voisne chante dans la chorale, et elle aimait bien écouter, elle allait aussi à des réunions dans un groupe chrétien où elle se sentait bien. Je ne sais même pas si dans sa résidence de retraite, ils ont songé ce week-end à sa messe du Dimanche. On a téléphoné à la maison de retraite et on ne savait pas nous dire le numéro de sa chambre, si elle avait un téléphone, Ils ont dit de rappeler demain matin. Ils ont juste dit qu'elle était entrée la semaine dernière, mais ils ne savaient pas où elle était, si bien que l'on n'a même plus de liaison téléphonique avec elle (la solution serait de lui fournir un téléphone portable à condition qu'elle puisse s'en servir).
J'aimais bien aller voir ma mère dans "sa" maison, mais je n'aime pas les hôpitaux et les maisons de retraite et si j'allais la voir deux fois par semaine quand elle avait saigné du nez en septembre, et ceci jusqu'à Noël, 400 km par semaine en train le mardi, cela faisait 50 euros de train pour nous deux pour un aller retour. Si j'allais la voir deux fois par mois ces derniers temps, je ne sais pas si j'aurais le courage d'entrer souvent dans une maison où il risque d'y avoir beaucoup de cas difficiles à supporter (peut-être pour elle aussi);
Si je pouvais, je la prendrais chez moi, mais ma maison n'est pas assez bien pour elle et je ne pourrais pas prendre ses meubles non plus; parce que si elle va en maison de retraite définitivement, pour elle, c'etait avec tout le contenu de sa maison. alors, à quoi cela lui sert-il d'aller en maison de retraite?
Voilà ce que je crains pour notre avenir à nous. D'après le standing de la maison de retraite, elle doit coûter aussi cher que sa pension de reversion qui est environ l'égal de mon salaire. Elle coûte peut-être plus cher que sa pension de reversion. Ma mère a des économies. Elle va d'abord prendre sur ses économies. (Mon frère ne m'a même pas dit le prix de la maison de retraite). Elle a dit qu'elle vendrait "sa" maison, dont elle est usufruitère. Avant la moitié de sa maison nous appartenait déjà de son vivant. D'après les nouvelles lois, ce n'est plus qu'un quart de la maison qui appartient, aux trois enfants (= la moitié divisé par trois pour chacun) de son vivant, mais mon père nous avait tous déclaré héritiers. Si nous avions été de mauvais enfants comme ma tante l'a prétendu, nous aurions demandé notre dû juste après la mort de mon père, il y a 25 ans, nous y aurions été gagnant, car si un jour nous devons payer pour la maison de retraite de ma mère, nous aurions pu réinvestir cet argent dans ce paiement sans devoir prendre sur nos futures retraites qui seront bien moins fortes que celles de ma mère. Il y a une certaine longévité dans la famille de ma mère, une cousine de ma grand-mère est morte à 97 ans, et une autre de ses cousines était encore vivante à 97 ans ! Nous n'avions pu eu de ses nouvelles ensuite.
Imaginons que ma mère vive 106 ans, quand elle aura 105 ans, si je vis encore j'aurai 77 ans et mon frère 80 (Ma soeur n'aurait que 72 ans). Mon mari a décidé dans les circonstances actuelles qui sont l'éventualité de la disparition complète de mon héritage dans le paiement de la maison de retraite de ma mère, décidé de jouer les prolongations jusqu'à 65 ans, pour avoir sa retraite complète. Moi même, à 60 ans je n'aurai en gardant le temps complet -mes trois années d'auxilaire dans un autre type d'enseignement ne comptant pas dans ma retraite- que 30 ans d'ancienneté. Et même à 65 ans je n'aurai pas ma retraite complète. On aura à deux, à supposer que nous restions tous les deux vivants qu'environ l'équivalent des 2/3 de sa pension et ma mère a toujours dit :"Oh, de toute façon, si je ne peux plus payer ma maison de retraite, vous êtes trois enfants, vous paierez pour moi !" Donc , si je comprends bien, pour payer pour ma mère, on devra travailler jusqu'à 80 ans ! " C'est pourquoi, moi tout comme elle, j'aurais préféré qu'elle reste chez elle; Cela aurait été économie pour plus tard. J'avais vu dans ses papiers que chez elle, elle ne dépensait que la moitié de sa pension. Avant, ce n'était pas le cas, car elle a beaucoup voyagé.
Donc, récapitulons, mettons que dans 8 ans, ma mère aura rogné peut-être "sa" maison et ses économies ; je mets "sa" entre guillemets, car pour la vente, je devrai signer aussi et ils ont oublié ce détail d'importance, Alors nous devrons intervenir pour elle (une solution serait alors de lui trouver une maison de retraite moins chère que sa pension de reversion.Sa pension devrait suffire à couvrir sa pension et les à-cotés (vêtements, menus cadeaux, etc...). Dans 8 ans mon époux aura 66 ans. Au meilleur des cas (financièrement), il sera en retraite depuis un an, au pire depuis six ans. Moi-même, je serais en retraite au pire des cas depuis 3 ans. Dans le cas où nous prenons notre retraite à 60ans, à deux les 2/3 de sa pension de reversion en étant optimiste. Si nous travaillons jusquà 65 ans (en prenant le boulot des jeunes paraît-il puiqu'ils nous poussent dehors, nous aurions dans 10 ans environ les 3/4 de ce que gagne ma mère en pension de reversion et ceci en total de nos deux retraitesx). Quelle sera la solution? Peut-être à 70 ans, je vais devoir commencer à chanter dans des concerts de bienfaisance pour la masion de retraite de ma mère pour payer celle-ci, avec une voix qui sera peut-être devenue chevrotante. Si ma voix à cet âge-là ne suit pas, je pourrais toujours faire des concerts de guitare, mais les plus agés que moi, n'écouteraient pas, car ce ne serait pas de leur génération.
Heureusement que nous avons fini de payer de notre propre maison, parce que cela nous permettra quand-même si nous devons donner la moitié de notre retraite pour payer la maison de retraite de ma mère, de vivre sous notre toit avec peut-être des difficultés pour payer le chauffage.
Nous n'avons pas d'enfants qui pourront pour combler le vide qui sera laissé dans notre budget, pour payer la maison de retraite de ma mère, intervenir financièrement pour nous. Les neveux et nièces devront peut-être intervenir financièrement pour mon frère et ma soeur (la femme de mon frère n'a jamais eu d'activité professionnelle et il y a trois ans, il était au chomâge, il a retrouvé du travail depuis). Donc, si je comprends bien à cause d'une mère et grand-mère qui voit plus que son standing, et d'un frère et d'une tante qui voient plus rands que le standing de ma mère, alors qu'elle aurait pu rester dans sa maison, qu'elle aurait pu rester dans une maison qui était plus grande que la mienne, mais ni trop grande ni trop petite pour elle où elle était le jour en plein pied par rapport à son jardin, voyait les oiseaux et les chats et ses fleurs... une maison pour laquelle de plus, mis à part les grand-travaux qu'elle y effectuait et les grands travaux qu'elle faisait effectuer dans son jardin, elle ne dépensait pas grand-chose par rapport au prix d'une maison de retraite.
Mon frère disait qu'elle se faisait arnaquer par des personnes qui passaient dans la rue. Comme beaucoup d'anciens, elle ne faisait pas la différence entre les euros et les francs. Mais, je crois que dans ce cas, c'est aussi à la ville de surveiller les quartiers où il y a des vielles personnes pour repérer les arnaqueurs et les semoncer et empêcher qu'ils reviennent dans ces quartiers. Ils pourraient mettre des personnes en civil en faction dans des voitures qui repèrerait les marchands de fleurs et autres bricoles qui vont arnaquer les personnes agées. Il faudrait aussi mettre bien en évidence près de la porte un tableau de correspondance entre les francs et les euros, Et apprendre aux personnes agées à le regarder à chaque fois qu'ils donnent quelque chose à quelqu'un qui fait du porte à porte ou qu'ils donnent le dimanche à leurs petits enfants.
Je n'ai pas d'enfants qui pourront, dans un avenir que j'espère lointain, m'aider à payer une maison de retraite pour moi, mais l'avantage à cela, oui, le gros avantage, c'est qu'ils ne pourront pas décider à ma place et de cette façon, je pourrai rester chez moi, gros avantage sur ma mère, qui se croit obligée d'obéir à mon frère et à ma tante ! Mes voisins ne m'aideront pas non plus. Mon frère et ma soeur ne m'aideront pas dans la mesure où mon frère trouve déjà que, si on avait mis ma mère dans une maison de retraite près de chez moi, cela aurait été trop loin pour venir la voir !
domino
19:35 | Lien permanent | Commentaires (13)
samedi, 10 juin 2006
Précision
A propos de Turn, Turn, Turn, attribué à Pete Seeger, je dois préciser qu'il n'a fait que la musique, et a pris son texte dans la Bible (Livre de l'Ecclésiaste). (Source : the Judy Collins Songbook).
domino
00:20 Publié dans L'i-grimoire du Folk | Lien permanent | Commentaires (1)
vendredi, 09 juin 2006
Appel à commentaires ...
Chers lecteurs,
J'ai commenté moi-même quelques uns de mes articles, pour vous montrer comment... commenti.... commentons.... la commentatrice par excellence fait des commentaires.
Je vous invite donc, chers lecteurs, à venir commenter bien à propos mes articles (il y a encore d'anciens articles à commenter).
domino
13:10 Publié dans Humour i-grimoirien. | Lien permanent | Commentaires (26)
Mot d'enfant (1).
Un enfant dont les parents n'avait jamais bu d'alcool et qui vu son jeune âge n'en avait jamais entendu parler , ouvrit des grands yeux lorsque le professeur dit :
- Prenez exemple sur une famille de la ville où ils n'ont pas bu depuis trente ans.
L'enfant, qui avait l'esprit plus éveillé que les autres, car il n'était pas embrumé par l'alcool qu'auraient bu ses parents avant sa naissance, s'ils en avaient bu, leva le doigt et dit :
- Mais, M'sieur, ils sont pas morts ?
-Morts, pourquoi? répondit le professeur, au contraire, ils sont en meilleure santé que les autres !
-Mais, M'sieur, s'ils ne boivent pas, ils doivent être morts de soif !
Arrivé chez lui, l'enfant refusa de boire le verre de jus de fruit que sa mère lui tendait.
Elle lui dit :
-Mais tu n'as pas soif?
-Non maman, ils ne faut plus boire, si on boit on ne sera pas en bonne santé, on aura des cyrrhoses du foie, on perdra la mémoire quand on sera vieux...
- Mais qui t'as dit cela ? Si tu ne bois rien, tu vas mourir de soif!
- Non maman, au contraire, si nous ne buvons pas, nous serons en meilleure santé
L'enfant ne mourrut pas de soif, car la mère qui n'avait pas pensé à l'alcool, car celui-ci était bani de sa vie depuis fort longtemps, alla voir l'instituteur.
- Mais, Monsieur, vous méconaissez totalement les lois de la biologie, depuis hier mon fils ne veut plus rien boire, il va mourir de soif.
-Tant mieux Madame répondit le professeur, il ne sera pas un alcoolique comme vous !
La dame se vexa, déposa une plainte de la société des anti-alcooliques dont elle faissait partie; et expliqua à son enfant que c'était de l'alcool qu'il ne fallait pas boire, que c'était cela que le professeur avait voulu dire, et qu'il n'y avait aucun risque en buvant du lait, de l'eau, des jus de fruits biologiques, et de la soupe.
- Et l'enfant accepta avec grande suspicion de boire quand même un verre d'eau.
domino
08:40 Publié dans Humour i-grimoirien. | Lien permanent | Commentaires (1)