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lundi, 12 juin 2006

Maison de retraite anticipée (pas pour moi heureusement)

Nous avons vu ma mère il y a environ une semaine et demi dans sa maison, elle avait l'air heureuse et avait dit que "Bien sûr ,la maison de retraite ce serait pour plus tard, mais qu'elle ne voulait pas y aller maintenant". En Novembre, son médecin nous avait dit que pour le moment ma mère pouvait rester chez elle, et qu'il faudrait songer à la maison de retraite seulement s'il y avait une aggravation de son état. Or, depuis ce temps là ma mère allait beaucoup mieux et elle ne voulait pas quitter sa maison. Mais mon frère et ma tante qui a 80 ans voulaient se débarasser d'elle. Ils ont chercher une maison de retraite et ont extorqué à ma mère un "aveu" selon lequel elle se serait réjouit d'aller en maison de retraite. Elle n'osait pas les contredire. Comme ma mère serait tombée des escaliers il y environ 3 semaines (nous l'avons vue 3 jours après, et elle ne boîtait même pas et je n'aurais jamais vu qu'elle avait un pansement à sa cheville si je n'avais lu dans un journal intime que j'avais fabriqué et que j'avais apporté à ma mère., et que toute la famille remplissait sauf elle. Je lui avais dit de le mettre à coté de son lit et de le remplir pour elle et à la place quelqu'un l'avait amené dans la salle de séjour et tout le monde écrivait dessus tout ce que ne savait plus faire ma mère ou les courses éventuelles qu'ils avaient du faire pour elle (Nous on faisait des courses aussi, aller chercher des packs d'eau par exemple ce à quoi personne ne pensait jamais, parce que c'était plus important de renouveler sa machine à café, chose dont ma tante s'est occupée et qu'elle m'a seriné pendant deux ans dans les oreilles). Et les accusations de ma tante  que je ne m'occupais pas assez d'elle pleuvaient. On savait - et elle le disait elle-même- qu'elle avait de bonnes voisines et l'une d'entre elle venait la voir trois fois par jour. Une assistante de la ville faisait le ménage 4 heures par semaine (dans certaines périodes où j'avais beaucoup de travail, si je faisais une demi-heure de ménage par semaine chez moi, c'était beaucoup). Ma mère faisait encore elle-même sa lessive, son repassage, et sa vaisselle. Il y a environ 1 mois, elle se faisait réchauffer elle-même dans son micro-onde son repas de la ville deux fois par jour...  Depuis 2 semaines on a fait venir une dame de la ville pour surveiller si elle mangeait à midi parce qu'on la trouvait trop maigre, mais je sais que ma mère mangeait plusieurs tartines au petit déjeuner. Elle a été maigre toute sa vie. Il y a 7 ans, on avait diagnostiqué une hyperthyroïdie qui la rendait maigre, même si elle mangeait beaucoup (c'est le contraire de la maladie de la thyroïde qui fait grossir). Je l'ai dit (écrit sur mail ou dit au téléphone) cent fois à son frère, je l'ai écrit sur le "cahier de liaison" qu'ils avaient fait pour le médecin. Mais personne n'a jamais voulu me croire et m'écouter, alors que c'était écrit en toutes lettres dans un dossier médical qu'elle avait jeté, le trouvant inutile.

En ce qui concerne ce fameux cahier de liaison, il y a quelqu'un qui a écrit dessus, avec sa main gauche en faisant croire que ma mère ne savait plus écrire, alors que devant nous ma mère écrivait très bien et avait toujours sa belle écriture.

Nous habitons à 100 kilomètres de chez elle, alors que mon frère habite à 25 km et ma soeur à 20 km (mais en Belgique... C'est plus loin que à 100 km en France). Vous comprenez bien, pour quelqu'un comme ma tante qui me critique toujours et fait l'apologie de ma soeur J"en ai des preuves écrites- habiter à 25 km Belgique est plus loin d'une autre ville de France qu'habiter à 100 km, mais  en France, de chez ma mère. Ma soeur a son permis, mais elle ne conduit pas elle-même. pour aller chez ma mère.  Pourtant, elle est plus jeune que moi et en pleine forme physique. Elle se fait toujours conduire chez ma mère par son mari, alors que chez moi, c'est le contraire. Ma belle-soeur (la femme de mon frère) ne travaille pas, mais elle doit s'occuper de sa mère à elle qui est beaucoup plus jeune que la mienne et qui est en pleine forme.

Mon frère n'avait ni tutelle ni curatelle sur ma mère, mais il l'a forcé à prendre "sa" décision. Vous savez, dans ces cas là, quand on ne veut pas être accusé de non-assistance à personne en danger, mais juridiquement il n'était pas responsable de ma mère, on prend la décision pour les autres en disant "Ah! Oui! Elle avait du mal à prendre sa décision".

[Ils (pas ma famille) avaient  fait la même chose avec moi il y a quatre ans pour m'obliger à prendre un congé maladie dont je ne voulais pas, congé à cause duquel j'ai perdu ma place au soleil de l'enseignement, en disant "Ah oui, elle était fatiguée mais elle avait du mal à prendre sa décision", alors qu'on venait de rentrer (en septembre) et que j'étais en pleine forme. j'avais commencé l'année scolaire avec les élèves sut les chapeaux de roue Je voulais rentrer de 3 jours de congé pour un petit truc quand mon proviseur m'a fait dire par mon époux qui avait été voir s'il n'y avait rien de nouveau dans mon casier, m'a fait dire que si je rentrais, j'irais travailler au CDI pendant que la remplaçante ferait cours. J'étais depuis 10 ans dans ce lycée et j'étais très bien vue. On a dit pour moi, du moins des personnes ont dit de moi "Elle ne savait pas prendre sa décision" et ils ont fait pareille avec ma mère.]

Bon alors, voilà, plus de nouvelles depuis 5 jours. Le téléphone ne répond pas, je veux dire il sonne, ma mère n'a ni répondeur, ni messagerie. Mon mari ne s'inquiète pas (si cela tombe, il le savait). Nous avons téléphoné à la voisine de ma mère, celle qui venait la voir trois fois par jour, alors que d'après ma tante toutes ses voisines en auraient eu marre d'elle. Nous savons aussi que la voisine plus jeune de l'autre coté l'aimait bien aussi. La voisine d'en face était devenue depuis environ un an trop malade, plus malade que ma mère, elle marchait avec un déambulatoire et était encore chez elle. Alors que ma mère marchait bien. Ma mère tondait encore sa pelouse elle-même, qui va le faire maintenant qu'elle n'est plus là? Puisqu'elle est là-bas soi-disant à l'essai pour un mois et qu'en attendant, on ne vend pas la maison au cas où elle reviendrait.

Sa voisine d'à coté, donc, celle qui venait la voir trois fois par jour, nous a dit avec une larme dans la voix "Elle est partie, ton frère est venue la chercher un soir de la semaine dernière, mais nous ne savons pas où elle est". Comme mon frère était pressé, ma mère n'a même pas eu le temps de dire au revoir à sa voisine ! Sa voisine ne savait même pas où elle allait, et c'est un mail de mon frère disant qu'il avait été visité une maison de retraite avec ma mère et que ma mère serait soit disant enthousiasmée ("emballée" c'est son mot, alors qu'à nous, elle avait dit le contraire il y a deux semaines). Quand elle a appris que ma mère était en maison de retraite à l'essai, elle a eu des larmes dans la voix, et maintenant cette voisine, aussi relativement âgée,  doit être choquée. Elles se connaissait depuis 50 ans et habitaient l'une à coté de chez l'aute depuis 40 ans et étaient très amies. Ils ont choisi une maison de retraite dans sa ville pour que ma mère puisse revoir souvent ses amies, mais sa voisine ne savait même pas qu'elle était en maison de retraite.... Et sa voisine n'est pas jeune non plus. Elle venait peut-être parce que c'était à coté, mais elle n'ira pas plus de deux fois par semaine là-bas, car ce serait plus fatiuant pour elle que de faire quelques courses dans le quartier. Si sa voisine vient la voir une fois par semaine ou deux fois par mois, ma mère devra s'en contenter.Ma mère allait à la messe tous les samedi soirs avec cette voisine, la voisne chante dans la chorale, et elle aimait bien écouter, elle allait aussi à des réunions dans un groupe chrétien où elle se sentait bien. Je ne sais même pas si dans sa résidence de retraite, ils ont songé ce week-end à sa messe du Dimanche. On a téléphoné à la maison de retraite et on ne savait pas nous dire le numéro de sa chambre, si elle avait un téléphone, Ils ont dit de rappeler demain matin. Ils ont juste dit qu'elle était entrée la semaine dernière, mais ils ne savaient pas où elle était, si bien que l'on n'a même plus de liaison téléphonique avec elle (la solution serait de lui fournir un téléphone portable à condition qu'elle puisse s'en servir).

J'aimais bien aller voir ma mère dans "sa" maison, mais je n'aime pas les hôpitaux et les maisons de retraite et si j'allais la voir deux fois par semaine quand elle avait saigné du nez en septembre, et ceci jusqu'à Noël, 400 km par semaine en train le mardi, cela faisait 50 euros de train pour nous deux pour un aller retour. Si j'allais la voir deux fois par mois ces derniers temps, je ne sais pas si j'aurais le courage d'entrer souvent  dans une maison où il risque d'y avoir beaucoup de cas difficiles à supporter (peut-être pour elle aussi);

Si je pouvais, je la prendrais chez moi, mais ma maison n'est pas assez bien pour elle et je ne pourrais pas prendre ses meubles non plus; parce que si elle va en maison de retraite définitivement, pour elle, c'etait avec tout le contenu de sa maison. alors, à quoi cela lui sert-il d'aller en maison de retraite?

Voilà ce que je crains pour notre avenir à nous. D'après le standing de la maison de retraite, elle doit coûter aussi cher que sa pension de reversion qui est environ l'égal de mon salaire. Elle coûte peut-être plus cher que sa pension de reversion. Ma mère a des économies. Elle va d'abord prendre sur ses économies. (Mon frère ne m'a même pas dit le prix de la maison de retraite). Elle a dit qu'elle vendrait "sa" maison, dont elle est usufruitère. Avant la moitié de sa maison nous appartenait déjà de son vivant. D'après les nouvelles lois, ce n'est plus qu'un quart de la maison qui appartient, aux trois enfants (= la moitié divisé par trois pour chacun) de son vivant, mais mon père nous avait tous déclaré héritiers. Si nous avions été de mauvais enfants comme ma tante l'a prétendu, nous aurions demandé notre dû juste après la mort de mon père, il y a 25 ans, nous y aurions été gagnant, car si un jour nous devons payer pour la maison de retraite de ma mère, nous aurions pu réinvestir cet argent dans ce paiement sans devoir prendre sur nos futures retraites qui seront bien moins fortes que celles de ma mère. Il y a une certaine longévité dans la famille de ma mère, une cousine de ma grand-mère est morte à 97 ans, et une autre de ses cousines était encore vivante à 97  ans ! Nous n'avions pu eu de ses nouvelles ensuite.

Imaginons que ma mère vive 106 ans, quand elle aura 105 ans, si je vis encore j'aurai 77 ans et mon frère 80 (Ma soeur n'aurait que 72 ans). Mon mari a décidé dans les circonstances actuelles qui sont l'éventualité de la disparition complète de mon héritage dans  le paiement de la maison de retraite de ma mère, décidé de jouer les prolongations jusqu'à 65 ans, pour avoir sa retraite complète. Moi même, à 60 ans je n'aurai en gardant le temps complet -mes trois années d'auxilaire dans un autre type d'enseignement ne comptant pas dans ma retraite- que 30 ans d'ancienneté. Et même à 65 ans je n'aurai pas ma retraite complète. On aura à deux, à supposer que nous restions tous les deux vivants qu'environ l'équivalent des 2/3 de sa pension et ma mère a toujours dit  :"Oh, de toute façon, si je ne peux plus payer ma maison de retraite, vous êtes trois enfants, vous paierez pour moi !" Donc , si je comprends bien, pour payer pour ma mère, on devra travailler jusqu'à 80 ans ! " C'est pourquoi, moi tout comme elle, j'aurais préféré qu'elle reste chez elle; Cela aurait été économie pour plus tard. J'avais vu dans ses papiers que chez elle, elle ne dépensait que la moitié de sa pension. Avant, ce n'était pas le cas, car elle a beaucoup voyagé.

Donc, récapitulons, mettons que dans 8 ans, ma mère aura rogné peut-être "sa" maison et ses économies ; je mets "sa" entre guillemets, car pour la vente, je devrai signer aussi et ils ont oublié ce détail d'importance, Alors nous devrons intervenir pour elle (une solution serait alors de lui trouver une maison de retraite moins chère que sa pension de reversion.Sa pension devrait suffire à couvrir sa pension et les à-cotés (vêtements, menus cadeaux, etc...). Dans 8 ans mon époux aura 66 ans. Au meilleur des cas (financièrement), il sera en retraite depuis un an, au pire depuis six ans. Moi-même, je serais en retraite au pire des cas depuis 3 ans. Dans le cas où nous prenons notre retraite à 60ans, à deux les 2/3 de sa pension de reversion en étant optimiste. Si nous travaillons jusquà 65 ans (en prenant le boulot des jeunes paraît-il puiqu'ils nous poussent dehors, nous aurions dans 10  ans environ les 3/4 de ce que gagne ma mère en pension de reversion et ceci en total de nos deux retraitesx). Quelle sera la solution? Peut-être à 70 ans, je vais devoir commencer à chanter dans des concerts de bienfaisance pour la masion de retraite de ma mère pour payer celle-ci, avec une voix qui sera peut-être devenue chevrotante. Si ma voix à cet âge-là ne suit pas, je pourrais toujours faire des concerts de guitare, mais les plus agés que moi, n'écouteraient pas, car ce ne serait pas de leur génération.

Heureusement que nous avons fini de payer de notre propre maison, parce que cela nous permettra quand-même si nous devons donner la moitié de notre retraite pour payer la maison de retraite de ma mère, de vivre sous notre toit avec peut-être des difficultés pour payer le chauffage.

Nous n'avons pas d'enfants qui pourront pour combler le vide qui sera laissé dans notre budget, pour payer la maison de retraite de ma mère, intervenir financièrement pour nous.  Les neveux et nièces devront peut-être intervenir financièrement pour mon frère et ma soeur (la femme de mon frère n'a jamais eu d'activité professionnelle et il y a trois ans, il était au chomâge, il a retrouvé du travail depuis). Donc, si je comprends bien à cause d'une mère et grand-mère qui voit plus  que son standing, et d'un frère et d'une tante qui voient plus rands que le standing de ma mère,  alors qu'elle aurait pu rester dans sa maison, qu'elle aurait pu rester dans une maison qui était plus grande que la mienne, mais ni trop grande ni trop petite pour elle où elle était le jour en plein pied par rapport à son jardin, voyait les oiseaux et les chats et ses fleurs... une maison pour laquelle de plus, mis à part les grand-travaux qu'elle y effectuait et les grands travaux qu'elle faisait effectuer dans son jardin, elle ne dépensait pas grand-chose par rapport au prix d'une maison de retraite.

Mon frère disait qu'elle se faisait arnaquer par des personnes qui passaient dans la rue. Comme beaucoup d'anciens, elle ne faisait pas la différence entre les euros et les francs. Mais, je crois que dans ce cas, c'est aussi à la ville de surveiller les quartiers où il y a des vielles personnes pour repérer les arnaqueurs et les semoncer et empêcher qu'ils reviennent dans ces quartiers. Ils pourraient mettre des personnes en civil en faction dans des voitures qui repèrerait les marchands de fleurs et autres bricoles qui vont arnaquer les personnes agées. Il faudrait aussi mettre bien en évidence près de la porte un tableau de correspondance entre les francs et les euros, Et apprendre aux personnes agées à le regarder à chaque fois qu'ils donnent quelque chose à quelqu'un qui fait du porte à porte  ou qu'ils donnent le dimanche à leurs petits enfants.

Je n'ai pas d'enfants qui pourront, dans un avenir que j'espère lointain, m'aider à payer une maison de retraite pour moi, mais l'avantage à cela, oui, le gros avantage, c'est qu'ils ne pourront pas décider à ma place et de cette façon, je pourrai rester chez moi, gros avantage sur ma mère, qui se croit obligée d'obéir à mon frère et à ma tante ! Mes voisins ne m'aideront pas non plus. Mon frère et ma soeur ne m'aideront pas dans la mesure où mon frère trouve déjà que, si on avait mis ma mère dans une maison de retraite près de chez moi, cela aurait été trop loin pour venir la voir !

domino

 

Commentaires

Tu as encore "mangé" du clavier. Tu vas voir la note que j'ai préparée pour mercredi, elle sera longue mais pas aussi longue que la tienne.
Voilà donc les problèmes qui commencent pour ta mère. Pourvu qu'elle ne reste pas dans cette maison de retraite. Mes parents, âgés de 84 et 78 ans, vont essayer de retarder le plus possible ce moment car on n'est pas libre en maison de retraite. Où vas-tu trouver une maison de retraite moins chère que sa pension de reversion ? En Blegique ?
J'avais des collègues de travail (bénévoles et plus âgés que moi) qui étaient proches de la retraite et tous les deux handicapés (béquilles et fauteuil roulant). Quand ils se sont renseignés sur les prix pour rentrer en maison de retraite ensemble, le salaire mensuel du mari était totalement absorbé par le prix de la maison de retraite et c'était le même prix, à peu de chose près, partout. C'était il y a 16 ans / 13 000 Frs par mois pour les deux. Le mari était avocat à la retraite. C'était le montant de sa retraite. Inutile de te dire qu'ils ont renoncé. Je ne sais pas ce qu'ils sont devenus et quelle solution ils ont trouvé.
Les histoires de famille, c'est difficile à régler car les traumatismes de l'enfance remontent (jalousies, chamailleries, etc) et en plus tu te trouves à 100 kms de là. Tu vas te faire du souci .... Je te souhaite quand même bon courage et que tout rentre dans l'ordre pour ta mère.

Écrit par : elisabeth | lundi, 12 juin 2006

En ce qui concerne la longueur de ma note le problème est que je suis toujours obligée de publier avant d'avoir fini, si bien que les personnes qui arrivent sur mon blog pendant ce temps ne la lisent qu"à moitié en se demandant pourquoi cela est coupé au milieu d"une phrase, et avant que j'en ai corrigé les fautes.
En ce qui concerne ma mère, le problème pour moi, c'est qu'elle n'a pas décidé elle-même d'aller en maison de retraite. Une semaine avant, elle nous a dit "Quoi, ton frère (ou bien "mon fils", elle a dit son prénom,) veut me mettre en maison de retraite, ah non, pas tout de suite, je veux encore rester à ma masion, en plus c'est l'été et elle aurait pu profiter de son jardin qui était très bien entretenu par à la fois elle et un jardinier. Je restais plus longtemps que lui et ma tante chez elle si bien que je me rendais bien compte qu'ils exagéraient lorsqu'ils décrivaient son état (ils décrivaient un état de démence profonde, alors qu'elle savait encore faire plein de choses). D'après ce que j'ai compris, mon frère criait toujours sur elle lorsqu'il cherchait un papier, car c'est lui qui depuis six mois s'occupait des finances, parce qu'elle avait oublié de régler une ou deux factures (cela arrive à tout le monde).
Quant à la Blegique, je ne sais pas où c'est, par contre je sais où est la Belgique (j'espère que tu ne m'en voudras pas). A un moment il était question qu'on lui cherche une maison de retraite là-bas, mais pour "plus tard", seulement j'ai lu sur un blog qu'en Belgique une loi sur l'euthanasie est passée, une loi qui permettrai d'euthanasier les personnes mineures handicapées ou malades mentales sans leur avis, mais avec l'avis seulement de leurs enfants ou parents. Celà m'a complètement guérie de mettre ma mère en Belgique, si j'y avais seulement pensé par l'insistance de ma famille à dire "Cherche une maison de retraite de ton coté", mais après mon frère a changé d'avis parce que c'était trop loin pour aller la voir ! Mais la région lilloise n'est pas trop loin pour moi aller la voir deux fois par semaine comme entre septembre et décembre quand on a fait toute une histoire pour un saignement de nez.
Je suis sûre que j'ai déjà saigné du nez aussi fort sans avoir été chez le médecin. Quand j'étais jeune je saignais souvent du nez quand il faisait froid. Une fois dans un train, c'était au mois de février et on partait en vacances chez ma belle mère qui était à 370 km. Je me suis assise dans le train qui heureusement était vide à cette heure matinale où il faisait -15° dehors et d'un seul coup il ya eu une marre de sang à mes pieds, et un contrôleur qui passait juste à ce moment-là est allé cherché un morceau de coton tout en longueur pour le mettre dans mon nez.
L'autre jour, je l'avais d'ailleurs écrit dans mon blog, j'avais saigné du nez pendant une demi-heure mais je n'ai appelé personne.
J'ai saigné du nez aussi une fois longtemps par un jour de grande chaleur chez ma mère, pendant au moins une demi-heure. Elle s'était affolée et m'amenait toujours des mouchoirs en papier en me disant "C'est pas encore fini?".Comme cete fois là, je m'étais assise sur le seuil de sa porte, je me suis demandée si les quelques gouttes coagulées que j'ai trouvée là presque deux ans plus tard étaient du saignement de nez de ma mère ou du mien.
domino

Écrit par : domino | mardi, 13 juin 2006

A propos des jalousies, c'est surtout dans la famille de mon mari qu'ils ont été jaloux de nous. On allait chez eux pour voir sa mère. Quand on était tous jeunes ils étaient sympathiques, mais après ils ont été jaloux de notre métier. Il est vrai qu'ils doivent se baser sur les salaires des profs allemands qui gagnent deux fois plus que nous et je suis sûre que l'un de mes beaux-frères qui est chef d'équipe dans une usine compliquée en Allemagne tout en vivant en France, doit gagner une salaire qui est le triple du nôtre. Ils ont pris la mère de Paul (qui est maintenant décédée, assez jeune, 76 ans) chez eux. C'est vrai qu'ils ont eu du courage parce quà la fin de sa vie elle était grabataire et demandait beaucoup de soins. Mais au début, qu'elle était encore jeune, elle faisait la cuisine et s'occupait du ménage et c'est surtout l'une de ses petites filles qui avait environ 20 ans qui s'est occupé d'elle. Comme ils étaient plusieurs dans sa maison, il y avait touours quelqu'un pour s'occuper d'elle. Elle était rarement seule. C'est mieux que les parents soit pris par leurs enfants quand il y a des petits enfants. presque adultes. A la fin, elle avait même un arrière petit enfant si bien que 4 générations vivaient sous le même toit.
Seulement ma belle-soeur en compensation s'est servie sur les comptes de sa mère et Paul n'a eu que 400 euros d'héritage. Elle nous a reproché ensuite de ne l'avoir jamais prise chez nous, ne serais-ce que pour les 2 mois de vacances d'été... Nous ne partions pas plus de 3 semaines en vacances, mais à la place de cela il aurait fallu rester ici. Ma mère aussi juste après la mort de mon prère voulait venir en vacances avec nous, mais on campait pour des raisons financières, ce qui ne lui convenait pas, et la tente et le matériel de camping prenait tout l'arrière de la voiture. On l'aurait mise sur le toit !
domino

Écrit par : domino | mardi, 13 juin 2006

Moi, j'avais pensé que comme ma soeur a une grande maison en Belgique (au moins quatre à six fois la taille de la mienne), qu'ils ont un grand rez-de-chaussée en plein pied avec le jardin, que l'étage n'est pas très haut et que comme leur fille vient de prendre leur indépendance, et vit en concubinage, ils avait sa chambre qui est restée libre. C'est une chambre qui fait à peu près la taille de ma salle de séjour, ils auraient pu la prendre chez eux au moins une semaine de temps en temps pour décharger la voisine. En plus, ils sont encore jeunes et plus en forme physiquement que nous. Ils ont un grand jardin et ma mère aurait certainement été plus heureuse là-bas qu'en maison de retraite ou même que chez nous. Or, ma tante disait toujours, que c'était nous qui devions la prendre chez nous, elle n'a jamais pensé à ma soeur, qui habite plus près, qui a deux grandes chambres libres la semaine (son flis est étudiant) et une le week-end. Nous, on a les deux toutes petites chambres occupées par les bureaux, un ordinateur et des bibloithèques. Mon beau-frère travaille en télé-travail, et ma soeur rentre le midi donc il y a presque toujours quelqu'un chez eux.
domino

Écrit par : domino | mardi, 13 juin 2006

Erratum :
Mon beau-frère travaille en télé-travail...
J'ai corrigé dans le texte.
domino

Écrit par : domino | mardi, 13 juin 2006

Je n'avais pas vu que j'avais fait une faute à Blegique. C'est de la Belgique que je voulais parler. J'ai tapé vite car il était tard mais pour mon patron je fais attention car ce sont des documents juridiques.

Écrit par : elisabeth | mardi, 13 juin 2006

Ne t'en fais pas. Moi aussi, je fais des fautes de frappe. Dans les établissements scolaires où j'ai travaillé les secrétaires en faisaient aussi. Quand j'ai passé mes oraux d'argrégation à chaque fois il y avait une faute à mon nom de jeune fille : la première fois, sur les horaires affichés dans le centre, la deuxième fois c'était le secrétaire de l'oral qui ne savait pas l'écrire, il oubliait toujours une syllabe et quand je le lui faisais remarquer, il me répondait toujours :"Oh! Les noms propres n'ont pas d'orthographe". C'était quelqu'un du midi qui ne comprenait pas les noms flamands du Nord. Heureusement, sur les listes du rectorat et du ministère, sur mes attestations d'admissibilité et sur mes relevés de notes, l'orthographe était bonne. Je n'ai peut-être pas eu mon oral l'année dernière parce que ce secrétaire avait peut-être oublié une syllabe à mon nom et ceci n'aurait plus correspondu à ma carte d'identité et à mes diplômes.
En tout cas je ne suis pas passée à la place de quelqu'un d'autre, car sur les listes d'admissibilité et sur ma convocation, mon nom de jeune fille était bon.
domino

Écrit par : domino | mardi, 13 juin 2006

Moi, aussi j'ai fait un jour une faute dans le nom d'un élève, mais ce n'était pas sur des papiers officiels. C'était une étiquette de cassette que je mettais au laboratoire de langue, et je relevais ensuite pour corriger leur travail. Donc, mes cassettes ne servaient que pour ma correction, et du moment que le nom était bien écrit sur les bulletins qui servaient à tout le monde, cela suffisait. L'élève s'est mis une colère noire parce qu'il manquait un i à son nom. Et comme je lui ai demandé de patienter une minute, car je terminais de régler un problème technique sur le labo, il tirait sur le boîtier de la cassette pour la corriger lui-même et j'ai du tout lâcher ce que je faisais pour éviter qu'il ne casse le boîtier de sa place et le lui ouvrir par une manoeuvre à partir de la console.

Écrit par : domino | mardi, 13 juin 2006

Il était vraiment malade cet élève, il devait se faire soigner...

Écrit par : elisabeth | mardi, 13 juin 2006

Je suis entièrement d'accord avec toi, mais avec le p.v.s.r. (ajouter les voyelles) que j'avais et qui donnait toujours raison aux parents et aux élèves, c'est lui qui a eu raison et cet incident doit être relaté en ma défaveur sur mon dossier professionnel et c'est certainement pour cela que l'on a mal orthoraphié mon nom sur les affiches d'oral (la deuxième fois, c'était sur les enveloppes de sujet, il y avait aussi une enveloppe sur laquelle le nom d'une autre personne qui passait en même temps que moi était barré et remplacé par le mien. Bizarre ! (On avait du échanger les horaires au risque de faire faire des erreurs au jury).

Écrit par : domino | mercredi, 14 juin 2006

En tout cas, Bona est bien tranquille tout seul dans son atelier. Il n'a pas de collègues de travail avec qui se disputer, ni de supérieur hiérarchique. Il vit dans son monde à lui, de poésie, de peinture. Il voyage et ne rencontre pas toujours les mêmes imbéciles....

Écrit par : elisabeth | mercredi, 14 juin 2006

Pourquoi ? Il est pas marié? Je le voyais comme Jean-Sébastien Bach, avec 20 enfants autour de lui....

Écrit par : domino | mercredi, 14 juin 2006

Je n'en sais rien mais en tout cas il ne doit pas se disputer avec des relations de travail...

Écrit par : elisabeth | jeudi, 15 juin 2006

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