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mercredi, 26 septembre 2012

La semaine des quatre jeudis

Du jounal de Sottie, mon personnage de roman-théâre :

Il y a des expressions qu'on employait quand on était jeune, et qu'on emploie plus guère aujourd'hui : tiens, en voici une : "Attendre 107 ans", c'est particulièrement ma mère, qui était d'origine alsacienne qui employait cette expression, en disant : "Je ne vais quand-même pas attendre 107 ans", alors que mes copains et copines disaient plutôt : "Attendre le dégel", et les professeurs aussi : "Alors, quoi, t'attends le dégel?"

La première fois qu'à 100 km de chez moi, j'ai dis aux élèves "Je ne vais pas attendre 107 ans", ils m'ont regardé bizzarrement, ont ri un a dit : "Pourquoi justement 107 ans, madame?" Ce qui m'a mise passablement en colère, et j'ai répondu "107 ans, mais enfin, c'est une expression du langage courant!" Car, j'ai pris cela pour une effronterie. Mais ces élèves, manifestement, n'avaient jamsis entendu cette expression. Généralement, les professeurs, plus ironiques, disent : "Pas tous ensemble!" ce qui veut dire que s'ils par hasard se réveillent, ils ne doivent pas répondre tous ensemble.

Une autre expression était très courante à notre époque, jusque dans les années 60, quand nous avions notre journée de congé le Jeudi à l'école primaire, dite élémentaire aujourd'hui, et le mardi à l'école secondaire, appelée aujoud'hui collège et lycée. C'était "la semaine des quatre jeudis".

En quoi consistait cette expression et biien, je ne me souviens plus très bien, mais en gros c'était "Tu vas le faire la semaine des quatre jeudis?" ou bien "C'est pour la semaine des quatre jeudis?", En fait, cette expression a disparu, lorsqu'un ministre de l'éducation nationale a décidé, pour rééquilibrer la semaine de l'écolier, qui n'avait plus cours le semedi après-midi de remplacer, comme jour de congé hebdomadaire, le jeudi par le mercredi.

Alors, moi, j'avais proposé de dire "la semaine des quatre mercredis", mais la nouvelle expression n'a pas fait souche.

Par contre, la semaine scolaire s'est de plus en plus amenuisée, l'élève du secondaire n'ayant généralement plus cours le samedi matin, surtout dans les lycées où il y a un internat, mais certains lycées remplacent le samedi matin, par des devoirs sur table (ou devoirs surveillés dits D.S, dans certains établissement on dit des "contrôles"). Les parents qui ne travaillent pas le samedi ont contribué à cette évolution, souhaitant partir en week-end dès le vendreidi soir.

Savoir maintenant si la semaine non-stop est bonne pour les élèves, allez vous le demander. Quand fait-il son travail personnel, surtout s'il habite loin et rentre tard par les transports en commun. J'ai enseigné dans un lycée, où les cours se terminaient à 18 heures et où les élèves rentraient parfois chez eux entre 19 et 20 heures. (Les professeurs aussi...) La pupart des élèves habitant loin, mais pas assez loin pour être à l'internat, ou dont les parents ne voulaient pas qu'ils soient à l'internat, étaient défavorisés sur le plan du travail. Je sais que nous, on apprenait nos leçons dans les autobus, mais ce n'est pas le cas dans cette région.

Actuellement, je travaille dans le train. Je veux dire, pas sur le champ, mais à l'heure actuelle..

Mais bref, en Allemagne, où l'on avait jusqu'ici un système idéal où l'élève qui va en classe 6 jours par semaine termine à 13 heures tous les jours (les français  qui disent que l'après-midi éaiit réservée au spot scolaire et à la musique ont tort : en effet, le sport est dans l'emploi du temps du matin et la musique aussi et ce sont seulement ceux qui veulent, qui pratiquent le sport ou la musique l'après-midi dans des clubs ou à l'école de muisque ou chez un professeur particulier pour la musique. Ces cours sont bien entendu payés par les parents), bref, en Allemagne, on a maintenant tendance à copier la France, pour amener l'âge du bac à 18 ans au lieu de 19 ans. Mais actuellement, beaucoup de jeunes français qui ont redoublé durant leurs scolarité, passent le bac entre 19 et 21 ans. Je pense que pour arriver au niveau de l'Abitur en Allemagne, il y a plus de barrières et que seuls les meilleurs arrivent dans cette classe, sans jamais avoir redoublé. Comme nous qui en Allemagne en terminale à l'âge de 16 ans (17 ans en fin d'année scolaire) sommes passées lors de notre séjour de Pâques en Allemagne, en classe de Terminale, pour des génies. Ma correspondante était en Oberprima et était aussi un génie puisqu'ele avait 18 ans au lieu de 19.

Enfin, je m'éloigne du sujet, ce bon temps du jeudi est bien révolu, depuis au moins trente ans : les rentrées le 1er Octobre à l'école primaire, vers le 23 septembre, à l'école secondaire (déjà quand je suis devenue prof après 5 ans d'université, la rentrée était le 13 septembre). Les rentrées au goût d'automne avec les premières feuilles qui tombaient des arbres... le jeudi à la maison, puis dans le secondaire, le jeudi après-midi. Les samedi qui finissaient un peu plus tôt : pas d'étude le soir après les cours le samedi, avec la joie de souffler un peu le dimanche,  on allait à la "messe des paresseux", celle de midi. Ce qui nous permettait de faire la grasse matinée une fois par semaine. Les trois journées de congé à la Toussaint, les vacances de Noël et les vacances de Pâques (pas de vacances en février). C'était le bon temps... comme a toujours dit ma mère. Mais un bon temps pas si bon que ça, si on juge du travail que devait fournir un enfant ou un adolescent. Et les longues périodes de travail, mais les grandes vacances, trois mois.. c'était vraiment des grandes vacances, des journées délicieuses passées avec maman quand papa travaillait pendant deux mois de ces grandes vacances.

Ah! Les semaines des six jeudis et du dimanche, les grandes vacances... pendant lesquelles on s'ennuyait parfois... pas de télé à l'époque, seulement la radio et des livres, et le journal local qu'on lisait aussi. Parfois des après-midi au cinéma et la piscine quand on est devenu plus grands et le mois de vacances avec la 2CV qu'on appelait pas encore la Deudeuche. On aurait pu faire beaucoup plus de choses pendant notre enfance, de la muisque (que j'ai dû arrêter à la nasisance de ma soeur, le pianon faisait peut-être trop de bruit),  apprendre des langues... apprendre plein de choses... mais on avait bezaucoup de temps libre pendant les vacances, mais jamais pendant l'années scolaire, car le soir on apprenait par coeur les leçons, les fameux résumés de grammaire, les règels d'arithmétique, les résumées d'histoire et de géographie et des sciences naturelles, et parfois, on avait aussi des devoirs, souvent même. .. bref, quand des parents nous reprochent de donner trop de travail en cinquième, cela me fait rire, en cinquième, je faisait ma version latine tous les jeudis après-midi, ce fameux jeudi après-midi de liberté...

Sottie

Pour Sottie, son auteure, l'auteure de ses jours romanesques, domino

Europe Centrale : Mitteleuropa

Dummie, mon personnage de roman-théâre, écrit dans son journal..

Un problème se pose maintenant : Qu'est-ce que l'Europe Centrale, pour nous Occidentaux, et surtout pour nous,les déjà anciens,  qui avons été habitués à la divistion entre l'Europe de l'Ouest, affiliée à l'Otan, et l'Europe de l'Est, affiliée au Pacte de Varsovie, durant 40 ans, pendant la guerre froide  (1946-1989, qui a failli éclater en guerre chaude en 1987 avec les fusées Persching )? Les deux grands de l'époque auraient volontiers sacrifié l'Europe, pour gagner cette guerre, qui doublée par des insurrections à l'Est, n'a pas eu lieu (c'est comme la guerre de Troye...)

L'Europe Centrale, dont on parle de plus en plus, comprend, n'en déplaise à vous-même, français bien occidentaux, des pays très proches de chez nous. Allez, pendant la guerre froide, on voyait passer pas loin de chez moi, le train Moscou-Paris (qui n'existe plus, doit dit en passant, pas plus que le Paris-Varsovie, sinon, je le prendrais pour aller exercer mes langues slaves 2 et 3. Parce que c'est bien d'avoir des trains sans correspondances. Et la raison pour laquelle nous nous étions installé là-bas, dans l'académie de Bêtie, c'était parce que finalement, ces trains sans correspondances étaient très pratiques, par exemple pour les jumelages scolaires.

L'Allemagne, faisait à l'époque, encore partie de l'Europe Centrale...  en voici la preuve : les bons vieux wagons allemands, marqués DR (Deutsche Reichsbahn), car le siège de la Reichsbahn était à Berlin Est,  contrairement aux trains d'Allemagne "de l'Ouest", apparteneant à la  Deutsche Bundesbahn (DB) avaient gardé l'ancien sigle. Les wagons restaurants et les wagons-lits portaient eux, en plus du sigle DR, la marque de la MITROPA, qui était la compagnie de wagon-lits et de wagon-restaurants est-allemands.  Ce qui est bien la preuve que l'Allemagne dite "de l'Est" fait partie de l'Europe Centrale et donc aussi l'Allemagne "de l'Ouest".

L'Allemagne entraîne dans son sillage tous les pays de langue allemande : la Suisse et le Luxembourg compris et bien sûr l'Autriche, bien située au centre. En gros les ex-empires allemands et autrichiens du XIXème siècle, sont l'Europe  Centrale, et vous ne le savez peut-être pas, l'Empire autrichien comprenant la Hongrie, la Bukovne (maintenant en Ukraine...) Et la Transylvanie où l'on parle encore aujoud'hui hongrois et tchèque dans certaines régions. Il y a donc en Europe Centrale des petits pays comme la Slovénie, pays de montagne situé au Sud de l'Autriche et le Nord de la Croatie, assez montagneux et dont le style des villes ressemble à celui de l'Autriche du Sud. En particulier, la forme des églises est la même, alors que celles des autres pays de l'ancienne yougoslavie font plus méditéranéennes. Et le reste de l'ex-Yougoslavie fait partie des Balkans. L'Europe Centrale est essentiellement de religion chrétienne, catholique et orthodoxe à l'origine, mais plutôt catholiques, les pays à écriture cyrillique n'en faisant pas partie, et aussi protestante depuis le XVème siècle (réforme hussite en Tchéquie, bien que 70% des Tchèques sont, suite à la période communiste, devenus athées.

L'EUrope Centrale comprend donc des pays entiers et des morceaux de pays, mais politiquement parlant, plus que géographiquement parlant, la Suisse et le Luxembourg n'en ferait pas partie et politiquement parlant, comme il existe aussi une Europe du Sud, différente de l'Europe balkanique et comprenant aussi l'Italie et l'Espagne, l'Europe de l'Ouest est maintenant réduite au Bénélux, à l'Angleterre, à la Grand-Bretagne et à l'Irlande.

Historiquement parlant, l'Alsace et la Moselle, feraient aussi partie de l'Europe Centrale. Metz a d'ailleurs été longtemps la capitle de la Burgondie, de l'Austrasie (différente de la Neustrie ou Francie dont les capiteles ont été Soissons, puis Paris) et de la Lotharingie, partie centrale de l'Empire de Charlemagne, octroyée à Lothaire lors du partage de son empire, puis cette région a fait aussi partie de la Bourgogne, dont les ducs étaient opposés au roi de France et régnaient aussi sur les Flandres, puis a appartenu aux Habsbourg, sous Charles Quint et Philippe II.

La famille de Luxembourg a régné plus sur l'Euoper Cetnrale que sur l'Ouest, puisqu'elle a donné quelques rois à la Bohême (en république tchèque).

 Quel pays et régions comprend donc l'Europe Centrale ?

Et bien géographiquementet historiquement  on met en Europe Centrale :

- L'Allemagne,

- L'Autriche,

- Le Luxembourg,

- la Suisse,

- la Pologne,

- la Hongrie,

- la République Tchèque (néologisme maintenant accépté : Tchéquie),

- la Slovaquie,

- la Slovénie,

- le Nord-Est de la Croatie,

- la Transylvanie (en Roumanie),

- la Bukovine (en Ukraine),

- l'ex-clave russe de Kaliningrad (Königsberg),

- les Pays Baltes (Lithuanie, Lettonie et Estonie),

Politiquement, on ne met en Europe Centale que les pays entiers cités ci-dessus, moins les Pays Baltes, qui font alors partie de l'Europe du Nord, bien que très différents sur la plan architectural et historique, et moins l'ex-clave (contraire d'enclave) russe de Kaliningrad qui fait partie comme la Russie de l'Europe de l'Est, qui comprend alors, la parie européenne de la Russie (jusqu'à  l'Oural), l'Ukraine et la Biélorussie. Historiquement cette ex-clave russe était allemande jusqu'en 1945.

Actuellement, il s'est formé dans l'Union Européenne, le groupe de Visegrad, dit d'Europe Centrale et comprenant la Pologne, la Tchéquie, la Slovaquie et la Hongrie.

Voilà dont, ce que l'on appelle en gros l'Europe Centrale : pays germaniques et pays slaves, Hongrie, sauf la Russie et sauf les pays slaves qui faisaient partie de l'Ex-URSS : la Biélorussie et l'Ukraine.

Dummie

 

(pour Dummie, son auteure :  domino)

 

lundi, 24 septembre 2012

Ecrit du nouveau CAPES : De la rigolade?

Roman-théâtre

Du journal de Doofie, ma personnage de théâtre.

Quand je vois les épreuves écrites du nouveau CAPES, je me dis que c'est franchement de la rigolade : 2 épreuves écrites au lieu de quatre à notre époque, et pas de dissertation.

Quand j'ai passé et réussi le CAPES dans les années 70, j'avais quatre épreuve d'écrit :

- dissertation en allemand sur l'une des quatre questions de programme (prises dans le programme de l'agrégation), coefficient 2.

- version

- thème

- commentaire dirigé en français d'un texte du programme, texte en allemand (de l'une des quatre questions prises dans le progarmme d'agrégation).

NB : Le thème et la vesion étaient notés sur 20 séparément.

Maintenant il ne reste de ce programme que deux épreuves et plus de dissertation :

- Commentaire dirigé en français d'un texte allemand hors programme.

- Thème et version, comptés ensemble et plus courts que ceux de notre époque.

Les professeurs stagaires certifiés rentrent directement dans la carrière et ne font plus de stage (mais ils sont dit stagiaiers pendant un an).

A notre époque, notre cinquième année d'études était un stage divisé en trois trimestres : on passait le premier trimestre dans un lycée avec un conseiller pédagogique, le deuxième trimestre dans un collège avec un autre conseiller pédagogique et le troisième trimestre dans un deuxième lycée avec un troisième conseiller pédagogique. Durant le dernier mois on se partageait entre le collège et l'un des deux  lycées, où l'on prenait deux classes, une classe de chaque et à l'issu de ce mois on était inspecté deux fois, une fois en lycée et une fois en collège. Cette double inspection était en réalité un examen, qui nous donnait ensuite la qualité de titulaire. Il y avait trois "inspecteurs" dans notre classe, un IPR ou un IG et deux assesseurs qui étaient deux conseillers pédagogiques '(un des nôtre, plus un deuxième venu d'un autre lycée). Donc, un jury de trois personnes.

J'ai eu la chance d'avoir mon stage du premier coup (mes amies dont Bêtie aussi, on lui a même dit qu'elle aurait eu une mention, si elle avait chanté avec sa guitare en collège) , ceux qui ne l'avaient pas devaient refaire (redoubler) leur stage et s'ils ne l'avaient pas la deuxième fois, il fallait recommencer le concours.

Les deux inspections avaient lieu le même jour quand c'était dans la même ville et deux jours d'affilée quand c'était dans deux ville différentes. Elle faisait l'objet d'une notation globale, c'est à dire qu'on réussissait les deux ensemble ou rien du tout. C'est cet examen inspection un an après le concours du CAPES que l'on appelait CAPES pratique (on pourrait le donner dans les listes des titres admis pour passer l'agrégation, sur la liste au même titre que la deuxième année d'IUFM ou le PLC2. (Ne pas confondre avec PLP2)

On m'a conseillé de faire plutôt le collège parce que je chantais et que je jouais de la guitare, alors que je préfère toujours le lycée, et j'y ai aussi généralement meilleure presse. Plus tard, c'est en lycée que ma note administrative a augmenté le plus.

Autrement dit, le CAPES de notre époque, côté écrit de concours était une mini-agrégation, ce qu'il n'est plus maintenant Bien sûr, il faut un master 1 pour s'y présenter (pas forcément de la même matière), à l'époque, il fallait une licence en quatre certificats, on m'a dit un jour qu'en réalité c'était la maîtrise d'avant la réforme. Et que la maîtrise était alors un master. Mon grand frère a fait une maîtrise en quatre certificats (en scientifique) qu'il a commencé en 2ème année, il a commencé l'univesité en même temps que moi (j'avais de l'avance!).

Mais maintenant ma licence n'est plus reconnue que comme une licence et ma maîtrise comme une maîtrise. A cette époque, je pense que les étudiants d'allemand étaient meilleurs que maintenant. J'ai vu effectivement des étudiants obtenir licence et master, alors que je ne leur aurais jamais donné, vu les fautes de grammaire qu'il font encore et leur manque de vocabulaire de base (vie quotidienne ignorée, alors qu'ils connaissent tout le vocabulaire philosophique, il ne savent pas dire un poireau, mais ils savent comment on dit "la critique de la raison pure".

Bon, voilà, je ne veux froisse personne, mais l'écrit du nouveau CAPES, c'est de la foutaise.

En fait, on avait crée le concours prestigieux de l'agrégation à la fin du XIXème siècle, puis, un peu comme con avait inventé le CAPCEG dans les années 60, pour faire des professeurs de collège en augmentant l'horaire de trois heures (les PEGC avaient 21 heures et les certifiés 18, ce qui avait provoqué la colère d'une de mes collègues PEGC sur mon  premier poste après le CAPES : elle était obligée de travailler trois heures de plus que moi alors qu'elle avait trois filles en bas âge), un peu comme cela, on a créé le CAPES qui était une mini-agrégation, une agrégation allégée, avec 3 heures de cours en plus (18 au lieu de 15) dans le courant de la première moitié du XXème siècle.

Ensuite, le CAPES a été galvaudé, bradé. Encore prestigieux dans les années 60/70, il a été doublé par un CAPES interne allégé dès les années 80 (le CAPES interne aurait encore une dissertation? et serait donc devenu mieux que le CAPES externe?). Ou peut-être déjà à la fin des années 70. Puis il a fait des jeunes : CAPES spécifique, réservé, 3ème concours, si bien qu'on s'est retrouvé, certainement inutilement, avec 5 types de CAPES. Pourquoi, puisque le CAPES externe a maintenant des épreuves de type interne, ne pas additioner les postes mis aux concours des 5 CAPES et n'en faire qu'un seul?)

Le problème est que quelqu'un qui a réussi le prestigieux CAPES de mon époque, est mis sur le plan de la rémunération sur le même plan que celui qui a réiussi un CAPES réservé ou spécifique ou un 3ème concours.

Bon, je vous ennuie avec tout cela.

Doofie, professeur certifiée par CAPES ancien et prestigieux à quatre épreuves d'écrit, admissible 5 fois à l'agrégation (3 fois à l'interne et 2 fois à l'externe).

Pour Doofie, qui se prend à elle toute seule pour un syndicat,

domino

samedi, 22 septembre 2012

Expérimentation en langues vivantes : enseignement trilangue

Roman-théâtre

Du journal de Dummie

Voilà un peu plus de trois ans que mes amies et moi, nous sommes lancées dans une expérimentation d'apprentissage trilangue en apprenant nous-même trois nouvelles langues (nous connaissions déjà quatre langues étrangères, allemand courant bien que francophones, anglais C1, néerlandais et espagnol B1, tous ces niveaux étant attestés par l'université).

Pour faire cette expérimentation, nous avons choisi trois langues qui ne font pas partie des systêmes latins et germaniques, pour que ce soit entièrement nouveau pour nous, mais écrites en écriture latine.

Bien sûr, il y a des étudiants plus doués que nous à l'univesité qui apprennent le japonais et le chinois en meme temps, ou bin le chinois et le saskrit, ou alors le persan, le japonais et le russe et la langue des signes. Mais enfin, même si Doofie avec ses 232 de QI aurait pu le faire, comme nous faisions l'expérimentation avec elle et atteingons seulement 132, nous avons choisi des langues en écriture latine, et en fait, on ne les a pas choisi uniquement pour cela, mais aussi pour les villes dans lesquelles nous avons des jumelages tri-ou quadriparties. Et il faut dire que peu à peu nous tombons amoureuses de ces belles langues.

Voilà les langues que nous avons apprises :

Débutées il y a trois ans : langue slave 1 et langue ouralo-altaïque.

Débutée il y a deux ans : langue slave 2.

Il faut ajouter à notre expérimentation que nous avons eu parfois du mal à assister  aux cours entièrement pour des raisons d'emploi du temps.

- Particulièrement en langue slave 1 et en langue ouralo-altaïque, les cours se chevauchaient souvent, des cours de deux heures dont la deuièxme heure de l'une et la première heure de l'autre tombaient en même temps, ou étaient rigoureusement à la même heure comme lors de la 2ème année. Et des problèmes énormes pour suivre les cours de langue slave 2 : en première année, ils se chevauchaient avec les deux autres langues et en deuxième année, en raison de notre emploi du temps de professeur, nous ne pouvions assister qu'à 20 minutes de cours sur les 2 heures, nous arrivions toujours en retard après un voyage de 120 km. C'est pour cela que nous redoublons notre année. Mais nous avions aussi demandé à redoubler pour avoir une meilleure mention au diplôme en troisième année et avoir de meilleures bases.

- Quand le cours se chevauchaient, nous nous sommes arrangés avec les professeurs pour sortir à l'avance de l'un et arriver en retard dans l'autre cours. Mais ils n'etaient pas toujours contents que l'on assiste pas entièrement au cours. A un moment la professeure de langue ouralo-altaïque a demandé au professeur de langue slave 1 qu'il nous libère plus tôt pour qu'on ait plus du cours de lague ouralo-altaïque.

- Nous avons bien sûr signalé à l'µUFR que les cours tombaient en même temps, mais on nous a répondu qu'une fois les horaires faites on ne pouvait plus les changer (pour une raison de salles sans doute).

.............................

Ces préambules étant posés, voici ce que nous avons vécu dans cet enseignement, tout en sachant que nous ne sommes ni des lumières, ni des tarées.  Mais mis à part l'excellente Doofie, des étudiantes normales, titulairies d'un bac à 13/20 de moyenne, littéraires, avec option mathématiques et anciennes matheuses de 2C.  anciennes latinistes. (Et titularies depuis de nombreux autres diplômes et concours plus élevés).

Un voyage (séjour de cours intensif de trois semaines, doublé d'excursions culturelles et de séances de cinéma en VO (sous-titrés en anglais), et diverses autres activités, les courses dans la langue, les séances de restaurant dans la langue, mais certains restaurants donnaient leur carte en anglais ou en allemand...), dans le pays de langue slave 1 est venu couronné cette expérimantation qui n'est d'ailleurs pas terminées, puisque nous continuons à étudier ces langues. Le niveau acquis dans cette langue au bout de 3 ans est A2 et nous commençons le niveau B1. Enfin un bon A2 et un bon B1, comparé aux A2 que l'on octroie aux collégiens en fin de 3ème, des A2 qui ne vaudrait que des niveaux A1-1 de l'université.

En première année, nous avons posé les bases de la langue, il s'agit de langues très diférentes du français. Certains disent que nous étions avantagées car nous parlons une langue à déclianaisons : l'allemand, sans nous tromper dans les déclinaisons! Mais pour les deux langues slaves, les déclinaisons sont beaucoup plus compliquées qu'en allemant. En langue slave 1, il y a quatorze modèles de déclianisons de nom (on décline aussi les noms propres), et deux modèle pour les noms. Il y a sept cas, en trois genres (mais plusieurs modèles par genre pour les noms). Contrairement à l'allemand où il n'y a qu'une seule déclinaison au pluriel, en langue slave on distingue les 3 genres  aussi au pluriel et les noms ont leurs quatorze modèles aussi au pluriel.

Il existe un systême de locatif/drectif comme en allemand (prépositions régissant deux cas, selon qu'il s'agisse d'un état ou d'une direction, certaines prépositions régissent même trois cas différents selon leur signification), attention, le locatif est aussi le nom d'un cas, qui n'est pas toujours employé pour l'état car on peut aussi pour certains prépositions employer le génifif ou le datif et pour la direction,selon les prépositions, on emploie l'accusatif ou 'linstrumental! En voilà des choses à apprendre et à appliquer, car il ne suffit pas de se dire, là il faut employer tel cas, mais il faut savoir aussi quelle marque (terminaison)  employer selon la déclinaison du nom ou de l'adjectif. Alors, en parlant... bonjour!

En langue slave il existe un systême verbal très différent du systême des langues latines et germaniques : en effet, les aspects verbaux (accompli/non accompli) sont rendus par les verbes perfectifs et imperfectifs. Cela veut dire que pour le présent, on emploiera le verbe imperfectif (non accompli), et pour le futur le verbe perfectif (accompli), vous me direz que c'est bizarre qu'on emploi l'accompli quand c'est futur, mais enfin c'est comme cela et il existe en parallèle un temps futur des verbes imperfectifs. Au passé, cela dépend du sens du verbe, si l'action est accompli ou non au point de référence situé dans le passé. Ils y a aussi, surtout au présent, différents groupes de verbes comme en français; ce sont surtout la première personne du singulier et la 3ème personne du pluriel qui sont différentes selon les modèles de verbes et donnent le ton pour le reste du verbe qui sera conjugué avec un e, un i ou un a avant la marque finale. Tout ce qui est pronoms personnels ou non, adjectifs possessif se décline aussi selon les trois genres et sept cas. Mais victoire, il n'y a pas d'article!

Par ailleurs, la prononciation des langues slaves est assez difficile au niveau des consonnes, encore plus nombreuses qu'en allemand. Accoutiquement des voyelles viennent d'intercaler dans les amas de consonnes, mais il faut savoir lesquelles et où les placer. Dans sedm (7) et osm (8), on intercale un u (ou français), mais ailleurs, il se peut qu'on intercale un i ou un e.

Il y a aussi des variantes régionales; dans la région où nous avons suivi notre cours intensif, on allongeait extrêmement les voyelles longues en les arrondissant beaucoup, surtout en finale. Et nous aimons cet accent qui est bien que le débit est rapide, légèrement traînant. C'est un peu comme les Suisses lorsqu'ils parlent français. A l'Est du pays, l'accent est plus classique, bien que ce ne soit pas la région principale. Il paraît que dans la capitale, un certains snobisme fait que les gens changent les terminaisons des déclianaisons et inventent leurs propres déclinaisons.

Au bout de la première année, nous avons trouvé la langue ouralo-altaïque plus facile que la langue slave. En langue ouralo-altaïque, qui est une langue agglutinante, on ne parle pas de déclinaisons, mais on ajoute des prépositions à la fin du mot, ces prépositions s'agglutinent à la marque de l'adjectif possessif qui est aussi postposé et éventuelellement à la marque de pluriel et collé au nom. Il y a deux systèmes de prépositions  : certaines prépositions ont deux syllabes et sont seulement postposées sans être "collées" au nom d'autres d'une syllabe générallement, sont "collées" au nom et subissent comme les marques de pluriel et les adjectifs possessifs une harmonisation vocalique : c'est à dire que la voyelle qui est au milieu de la préposition souvent formée d'une consonne + une voyelle + une consonne, va changer, selon le son vocalique du mot,  entendez par là selon les voyelles contenues dans le mot qui dans les polysyllabiques sont génaralement assez semblables : souvent les motes contienennt des i et des e, et des ü ou uniquement des e ou bien des a et des o ou uniquement des o, ou bien uniquement des voyelles à inflexion comme des ö et des ü, dans les harmonies vocaliques des suffixes on utilise généralement la voyelle dominante du mot, mais le systtêle a ses limites, car les prépositions n'acceptent pas toutes les mêmes voyelles, certains prépositions n'acceptent que deux voyelles différentes comme e et o (une seule voyelle par préposition, mais deux possibilités selon les mots), d'autres ont quatre voyelles possibles. Il faut alors choisir la bonne possibilité. On se fait assez vite à ce systême, à notre avis, plus facile que les déclinaisons slaves. C'est une question de jugeotte et d'oreille. Nosu avons même remarqué que dans l'accent un peu snob de certains couches de population de notre région (dans la capitale régionale), nous employons aussi sans le savoir l'harmonie vocalique, changeant parfois certains voyelles comme des a en e.

Bon,ceci dit lors de la première année, nous avons eu une meilleure note en langue ouralo-altaïque qu'en langue slave 1, en fait à 0,5 près... et deux mentions bien, donc plus que 14. Donc, malgré le chevauchement des heures, nous avions réussi à apprendre les bases à un bon niveau: à l'issu des cette année cependant, nous parlions mieux la langue ouralo-altaïque, arrivant à faire une présentation complète, à parler du temps qu'il fait, à dire notre métier, les langues que l'on apprend, les études que l'on fait, etc et à avoir de petites convesations simples, alors qu'en langue slave, nous avions une formation plus livresque, plus scolaire.

Lors de la deuxième année, nous avons ajouté à notre formation une deuxième langue slave : au début cela nous semblait plus facile au niveau de la compréhension que la langue slave 1 et encore aujorud'hui, nous comprenons mieux oralement cette langue que la langue slave 1, sans doute parce que le débit de parole est plus lent. Nous avons donc remarqué qu'au plus l'on va vers le Nord au plus le débit de parole est lent, est-ce que c'est parce que dans les hivers glaciaux et plus longs on aspire moins d'air pour parler? L'allemand est beaucoup plus lent que l'italien ou l'espagnol.

En fait, en étudiant la langue slave 2, nous nous sommes rendu compte de la similitude de certains mots avec la langue slave 1 mais avec des varientes et attention aux confustions : c'est en étudiant la langue slave 2 que nous avons commencé à dire jestem à la place de jsem en langue slave 1 ou à inclure dans notre langue slave 2 des mots de langue slave 1, la tendance étant d'inclure des mots de langue slave 1 dans la langue slave 2, lorsque les mots en langue slave 2 nous étaient inconnus.

Par contre, nous avons rarement confondu la langue ouralo-altaïque avec les langues slaves, mis à part que lorsque l'on parle l'une de ces langues au début du nvieau B, c'est à dire de l'utilisateur indépendant, et que l'on parle sept langues étrangèers les mots viennent parfois dans l'une des autres langues dans la tête, souvent dans l'une des langues apprises en même temps, ou en espagnol (mais pas dans en allemand, anglais et néerlandais que nous avons appris dans notre jeunesse), surtout en début d'une séance d'utilisation de la langue, en cours de séance ou dans le pays de la langue, les confusions se font plus rares, car la langue de la séance ou du pays, finit par dominer les autres langues apprises récemment, car le cerveau fait alors le tri par rapport à ce que l'on vient d'employer.

Il semblerait que le vocabulaire des langues en question se soit mis dans le cerveau au même endroit, en effet, normalement la grammaire entre dans le lobe temporal gauche en même temps que le vocabulaire de la langue maternelle, le vocabulaire appris plus récememnt entrant dans les deux hémisphères sur le haut du cerveau à différents endroits selon les langues, mais des langues apprises en même temps, peuvent s'inscruster au même endroit, le but étant de faire le plus de connections possibles dans le vocabulaire d'une même langue pour que les confustions se font moindres. Alors que la grammaire se met toujours au même endroit. Notons que nous sommes musiciennes et classées par conséquent comme ambidextres, bien que nous soyons droitères de naissance. Et que nous lisons la musique couramment (un autre systême graphique appris dès l'âge de 5 ans, clef de sol et de fa à 7 ans, à cinq ans, nous écrivions nos notes sous la portée en écriture latine).

Le fait d'avoir fait de la musique, peut nous favoriser sur le plan auditif au niveau de l'accent et de la prosodie.

Par contre, vite des difficultés se sont fait jour, les chiffres entre les langues slaves se reseemblent entre eux, mais sont différents, les accumulations de consonnes dans la nouvelle langue slave qui emploie moins les accents pour les consonnes que la langue slave 1, sont difficiles à orthographier, mais plus faciles à prononcer. Il faut copier les mots pour en retenir l'orthographe. Comme certains étudiants qui étudient avec nous (plus nombreux dans cette langue que dans les autres) sont locuteurs natifs (souvent par les grand-parents), les professeurs vont plus vite, dans l'enseignement de cette langue et expliquent même la grammaire dans la langue en question. Mais la compréhension est facilités par l'autre langue slave apprise avant. Un changement de professeur dans l'année dû à la formation d'un deuxième groupe permet d'entendre une autre voix autochtone. Mais nous avons retrouvé actuellement notre première professeur, très agréable aussi au demeurant.

Le fait d'appendre une deuxième langue de même famille a donc ses avantages et ses inconvénients : facilités pour le vocabulaire, mais attention aux variantes et qux faux-amis. Facilité pour la grammaire assez semblable. Quand on explique les verbes imperfectifs et perfectifs, ils n'ont plus de secrets sur la plan de la théorie. Mais attention encore aux variantes, certains verbes sont très différents, c'est surtout le vocabulaire de base  qui est semblable, ensute les langues ont évolué différemment. Les décliansons et les pronoms sont aussi légèrements différents, certaines marques de déclinaisons ou certaines marques de pronom sont les mêmes, d'autres différentes. Ce qui amplifie les difficultés et les confusions entre les deux langues et rend l'apprentissage plus compliqué qu'en apprenant qu'une seule langue slave à la fois.

Par ailleurs, le fait

- qu'il existe dans cette langue une licence complète et que nous avancçon au même rythme que la licence, même parfois plus vite, surtout au début...

- que beaucoup d'étudiants sont autochtones,

- que nous avons eu durant les deux années des problèmes pour suivre entièrement des cours qui ne sont pas le mercredi, (mais nous avons essayé de rattraper les cours autant que possible),

a fait que ce fut pour nous, même si nous avons progressé dans cette langue, ce fut un demi-échec, soldé par un redoublement l'année même où nous réussissions notre diplôme de troisième année, 'année même, dans les deux auters langues.

La conclusion est que l'on peut suivre facilement un enseignement bilangue, dans deux langues difficiles, de système différents de celles que l'on connait, et que l'on peut alors progresser à une vitesse normale (un bon A2 en 3 ans). Mais que l'ajout d'une langue ressemblant à l'une des deux en même temps peut s'avérer problématique au début.

Par contre, il est probalbe qu'un enseignement trilangue dans des systèmes déjà connus (germantique et latin pour nous), par exemple une langue scandinave ou deux et l'italien, serait beaucoup plus facile. Car certaines langues représentent des difficultés plus ou moins grandes pour nous francophones ayant acquis un bilinguisme dans une langue germanique et à la limite du trilinguisme avec l'anglais en C1, parlé presque couramment (il manque parfois du vocabulaire compliqué,ce qui n'est pas le cas en allemand, ou tous les mots sont connus).

L'enseignement trilingue et même multilingue existe en université par exemple en langue scandinave, où les étudiants étudient dès la première année suédois en dominante et danois en mineure, et en deuxième ou troisième année, alors que le suédois et le danois commencent à bien s'installer dans la tête, le norvégien.

En langues orientales, (école des langues orientales) il existe des licences multilngues concernant les langeus d'une région du monde : Europe de l'Ouest, du Nord, centrale, langues asiatiques, langues du Moyen-Orient, langues africaines, etc..)

Il va de soi que pour l'atribution des niveaux européens un certains nombre de compétences doivent être acquises, que la langue soit difficile ou non. Il est pour un franophone beaucoup plus difficille d'ateindre un niveau A2 an langue slave, qu'en  espagnol ou en italien. Ces diplômes dans les langues "difficiles", en trois ans, ne sont pas donnés à l'université et beaucoup abandonnent en route. Même si le niveau atteint en trois ans, ne semble pas extraordinaire, l'étudiant qui a appris une langue slave, une langue ouralo-altaïque ou tout autre langue d'un systême difficile en commençant au nvieau  0, est certainement plus méritant que celui qui a le même diplôme dans une langue latine et pour accorder le même diplôme dans une langue latine, il faudrait avoir des exigences supérieurs au A2 dans ces langues, par exemple exiger le B2 en fin d'études, plutôt que le AZ ou B1 en trois ans.

Signalons quand même que l'étudiant doit pour s'inscrire dans ces diplomes ne pas avoir étudié la langue dans le secondaire et présenter son relevé de notes de bac pour montrer qu'il n'avait pas ces langues au bac et était réellement débutant total.

Mainenant certains n'ont pas la langue en question sur le papier du bac, mais l'ont parlé à la maison, ou sont des locuteurs natifs.

On a remarqué aussi que dans les cours intensifs d'été que les russes, serbes, slovènes,  et autres slaves avaient des facilités pour apprendre les autres langues slaves, c'est évident et on était parfois en cours avec eux. Il y er a même une qui, au début du stage s'était fait passer pour une anglaise, et une autre pour une espagnole, auprès de la professeure, mais elles ont été mises quand même dans le niveau d'au-dessus.

Il y a deux ans, ne pouvant assister au cours de langue slave 1 de deuxième année le lundi durant une partie de l'année, nous avions suivi le cours de troisième années, et il y avait des étudiants Erasmus russes. Qui avaient des facilités pour leur matière d'autant plus qu'ils faisaient une licence de russe. Bon, il fallait qu'ils soient bons en français pour la traduction.

Allez, je vous quitte, je retourne toute cette après-midi à la langue de Goethe.

Dummie en son nom et au nom de Doofie, Bêtie, Foolie, Blödie et Sottie.

Pour les amies Dummie, Doofie, Bêtie, Foolie, Blödie et Sottie...

domino

jeudi, 20 septembre 2012

Droits d'inscription

Roman-théâtre

Doofie, qui a eu ses diplômes de Langue slave 1 et de langue ouralo-altaïque, s'est inscrite en langue slave 2, qu'elle n'a toujours pas fini.

Elle a payé le même tarif que pour la licence (entre 190 et 200 € pour l'année sans la sécu, puiqu'elle l'a déjà pour son travail). Mais voilà, pour le diplôme qu'elle fait, elle n'a que 2 heures de cours par semaine alors qu'en licence, il y a 15 à 20 heures de cours par semaine. Mais on y avance, au moins pour la langue, aussi vite qu'en licence. Et même parfois plus vite.

Mais comme Doofie a payé autant que pour une licence qui a dix fois plus d'heures de cours,elle estime pouvoir suivre 13 à 18 heures de cours dans la même UFR, du moment qu'elle ne dépassse pas le niveau licence pour les cours auxquels elle assiste.

"Bien sûr, n'allez pas croire que je voudrais qu'on me rembourse ces droits, mais avec les droits de licence que j'ai payé, je m'arroge le droit d'assister à d'autres cours (en fait si vous êtes inscrits en licence, vous payez  60 € en plus pour le diplôme en 2 heures/semaine que je fais. Donc, je paie 120 € en plus que ce que je devrais payer parce que je ne suis pas inscrite en licence. Mais pour ces 120 € je suis deux formations du même type en plus sans examen puisque je les ai déjà. "m'a confié Doofie.  

Doofie a bien sûr d'autres diplômes et concours plus élevés : maîtrise, CAPES,  et cinq admissibilités à l'agrégation.

Si Doofie voulait encore s'inscrire à la préparation du CNED pour l'agrégation, comme il n'exite plus de formation d'agrégation dans cette université,  elle devrait payer dans les 600 € pour l'externe et 600€ pour l'interne, en sachant que le CNED use de moins en moins de papier et d'encre, dans la mesure où une bonne partie de la formatione est "en ligne" et qu'il faut l'imprimer soi-même, si on  ne veut pas s'user les yeux sur l'écran.

D'ailleurs c'est tellement cher que maintenant beaucoup de candidats achètent le formation collectivement et se la partage. Mais pour les devoirs, le CNED n'a qu'un seul nom.

Ceci dit, même si elle a été admissible aux deux, Doofie n'était inscrite nulle part au moment de l'écrit de l'interne l'an dernier et elle était moins loin de la réussite (queqlues points sur le gros total) à l'interne qu'à l'externe. Et avait pas mal d'avance à un écrit préparé seule.

Pour Doofie

 domino

 

vendredi, 14 septembre 2012

Nouvelle théorie...

Roman-théâtre

Vous savez que Doofie est assez originale, en effet, sa tendance à vouloir s'endormir partout : Concernant Doofie, e marchand de sable passe souvent quand personne ne s'y attend... elle s'emmitouffle dans des duvents très chauds en plein été, et elle s'entourent de vieux grimoire, certains disent de magie, elle prétend que c'est de la généalogie..

Foolie, dont on n'a pas beaucoup parlé jusqu'ici, elle, est encore plus orginale, même si cela n'apparait pas dans ses habitudes extérieures : vêtements, manies... etc..

Foolie élabore les théories les plus audacieuses.. et comme son amie Doofie s'intéresse beaucoup à la génalogie, elle a décidé d'élaborer une théorie scientifique de la généalogie, ou plutôt métaphysique.

Foolie croit en la réincarnation, c'est à dire que l'on vit plusieurs vit successive, notre âme se réincarnant dans une autre personne après sa mort. Cela se fait après que l'âme ayant erré quelque temps à la recherche de ses proches, cet âme plane au desus d'un couple aimant, et choisit le moment précis de la fécondation pour se ruer sur le foetus et se reincarner.

Voilà, seulement, Doofie a une conception tout à fait particulière de cela, elle pense que l'âme cherche un couple dont l'un des membres est l'un de  ses descendants, ou si elle n'a pas de descendants, dont l'un des membres est un descendant de ses frères et soeurs, si enfant unique, l'âme n'avait ni descendants, ni frères et soeurs, dans un descendants d'un frère ou d'une soeur de sa mère, etc...

Et lorsqu'elle trouve le descendant le plus proche, elle se réincarne dans l'enfant de ce descendant.. ;

Attention! L'âme reste parfois en suspension dans l'air pendant une dizaine, voire des dizaines d'années, elle se réincarnerait selon Foolie toutes les trois ou six générations. Ce qui laissrerait le temps aux plus anciens de vivre plus longtemps. Si on a vécu longtemps, et que l'on a des arrière petits enfants en mourant,on pourrait se réincarner dans un arrière-arrière petit enfant. Ou un arrière-arrière-arrière petit enfant. Ou arrière-arrière-arrièe petit neveu.

Doofie, elle, pense seulement que nous avons en nous, tout le vécu de nos ancêtres qui nous ont précédé, et ceux qui apprennent plus vite, seraient ceux dont les ancêtres auraient été plus cultivés. Si vous avez eu un ancêtre compositeur, vous n'aurez pas de mal à apprendre la muisque et à devenir compositeur vous-même. Si un de vos ancêtre a été César ou un général de Napoléon, vous excellerez dans les jeux de stratégie, et si votre ancêtre a été Charlemagne, qui a inventé l'école (Dummie a cinq fois Charlemagne sur ses branches ancestrales), vous serez un excellent pédagogue.

Foolie, elle, va plus loin que Doofie, elle pense que Charlemagne peut se réincarner dans certains de ses descendants. Mais il a tellement de descendants, qu'il ne sait lequel choisir. C'est difficile pour lui de trouver le deccendant qui lui donnera les meilleurs possibilités d'être aussi connu et apprécié par la postérité que Charlemagne. Par contre, si votre grand-père veut se réincarner, il n'aura pas tellement le choix.Surtout si certains de ses enfants n'ont pas eu d'enfants. Si votre arrière grand-père qui était cordonnier se réincarne en vous, vous pourres exceller dans la couture à la main par exemple ou la broderie si vous êtes une femme. Par exemple Foolie a eu le premier prix de couture en sixième, et son frère savait coudre à la perfection les voiles de maquesttes de bateau, ce qui faisait l'admiration de tous. Dans lequel des deux, Doofie ou son frère,  l'ancêtre cordonnier, s'est-il réincarné?

Voilà donc, les élucubrations que fait Foolie e sur la réincarnation des ancêtres...  Ceci est certainement une théorie tout à fait fantaisiste, je n'en doute pas.

Pour Foolie et Doofie,

domino