mercredi, 26 septembre 2012
La semaine des quatre jeudis
Du jounal de Sottie, mon personnage de roman-théâre :
Il y a des expressions qu'on employait quand on était jeune, et qu'on emploie plus guère aujourd'hui : tiens, en voici une : "Attendre 107 ans", c'est particulièrement ma mère, qui était d'origine alsacienne qui employait cette expression, en disant : "Je ne vais quand-même pas attendre 107 ans", alors que mes copains et copines disaient plutôt : "Attendre le dégel", et les professeurs aussi : "Alors, quoi, t'attends le dégel?"
La première fois qu'à 100 km de chez moi, j'ai dis aux élèves "Je ne vais pas attendre 107 ans", ils m'ont regardé bizzarrement, ont ri un a dit : "Pourquoi justement 107 ans, madame?" Ce qui m'a mise passablement en colère, et j'ai répondu "107 ans, mais enfin, c'est une expression du langage courant!" Car, j'ai pris cela pour une effronterie. Mais ces élèves, manifestement, n'avaient jamsis entendu cette expression. Généralement, les professeurs, plus ironiques, disent : "Pas tous ensemble!" ce qui veut dire que s'ils par hasard se réveillent, ils ne doivent pas répondre tous ensemble.
Une autre expression était très courante à notre époque, jusque dans les années 60, quand nous avions notre journée de congé le Jeudi à l'école primaire, dite élémentaire aujourd'hui, et le mardi à l'école secondaire, appelée aujoud'hui collège et lycée. C'était "la semaine des quatre jeudis".
En quoi consistait cette expression et biien, je ne me souviens plus très bien, mais en gros c'était "Tu vas le faire la semaine des quatre jeudis?" ou bien "C'est pour la semaine des quatre jeudis?", En fait, cette expression a disparu, lorsqu'un ministre de l'éducation nationale a décidé, pour rééquilibrer la semaine de l'écolier, qui n'avait plus cours le semedi après-midi de remplacer, comme jour de congé hebdomadaire, le jeudi par le mercredi.
Alors, moi, j'avais proposé de dire "la semaine des quatre mercredis", mais la nouvelle expression n'a pas fait souche.
Par contre, la semaine scolaire s'est de plus en plus amenuisée, l'élève du secondaire n'ayant généralement plus cours le samedi matin, surtout dans les lycées où il y a un internat, mais certains lycées remplacent le samedi matin, par des devoirs sur table (ou devoirs surveillés dits D.S, dans certains établissement on dit des "contrôles"). Les parents qui ne travaillent pas le samedi ont contribué à cette évolution, souhaitant partir en week-end dès le vendreidi soir.
Savoir maintenant si la semaine non-stop est bonne pour les élèves, allez vous le demander. Quand fait-il son travail personnel, surtout s'il habite loin et rentre tard par les transports en commun. J'ai enseigné dans un lycée, où les cours se terminaient à 18 heures et où les élèves rentraient parfois chez eux entre 19 et 20 heures. (Les professeurs aussi...) La pupart des élèves habitant loin, mais pas assez loin pour être à l'internat, ou dont les parents ne voulaient pas qu'ils soient à l'internat, étaient défavorisés sur le plan du travail. Je sais que nous, on apprenait nos leçons dans les autobus, mais ce n'est pas le cas dans cette région.
Actuellement, je travaille dans le train. Je veux dire, pas sur le champ, mais à l'heure actuelle..
Mais bref, en Allemagne, où l'on avait jusqu'ici un système idéal où l'élève qui va en classe 6 jours par semaine termine à 13 heures tous les jours (les français qui disent que l'après-midi éaiit réservée au spot scolaire et à la musique ont tort : en effet, le sport est dans l'emploi du temps du matin et la musique aussi et ce sont seulement ceux qui veulent, qui pratiquent le sport ou la musique l'après-midi dans des clubs ou à l'école de muisque ou chez un professeur particulier pour la musique. Ces cours sont bien entendu payés par les parents), bref, en Allemagne, on a maintenant tendance à copier la France, pour amener l'âge du bac à 18 ans au lieu de 19 ans. Mais actuellement, beaucoup de jeunes français qui ont redoublé durant leurs scolarité, passent le bac entre 19 et 21 ans. Je pense que pour arriver au niveau de l'Abitur en Allemagne, il y a plus de barrières et que seuls les meilleurs arrivent dans cette classe, sans jamais avoir redoublé. Comme nous qui en Allemagne en terminale à l'âge de 16 ans (17 ans en fin d'année scolaire) sommes passées lors de notre séjour de Pâques en Allemagne, en classe de Terminale, pour des génies. Ma correspondante était en Oberprima et était aussi un génie puisqu'ele avait 18 ans au lieu de 19.
Enfin, je m'éloigne du sujet, ce bon temps du jeudi est bien révolu, depuis au moins trente ans : les rentrées le 1er Octobre à l'école primaire, vers le 23 septembre, à l'école secondaire (déjà quand je suis devenue prof après 5 ans d'université, la rentrée était le 13 septembre). Les rentrées au goût d'automne avec les premières feuilles qui tombaient des arbres... le jeudi à la maison, puis dans le secondaire, le jeudi après-midi. Les samedi qui finissaient un peu plus tôt : pas d'étude le soir après les cours le samedi, avec la joie de souffler un peu le dimanche, on allait à la "messe des paresseux", celle de midi. Ce qui nous permettait de faire la grasse matinée une fois par semaine. Les trois journées de congé à la Toussaint, les vacances de Noël et les vacances de Pâques (pas de vacances en février). C'était le bon temps... comme a toujours dit ma mère. Mais un bon temps pas si bon que ça, si on juge du travail que devait fournir un enfant ou un adolescent. Et les longues périodes de travail, mais les grandes vacances, trois mois.. c'était vraiment des grandes vacances, des journées délicieuses passées avec maman quand papa travaillait pendant deux mois de ces grandes vacances.
Ah! Les semaines des six jeudis et du dimanche, les grandes vacances... pendant lesquelles on s'ennuyait parfois... pas de télé à l'époque, seulement la radio et des livres, et le journal local qu'on lisait aussi. Parfois des après-midi au cinéma et la piscine quand on est devenu plus grands et le mois de vacances avec la 2CV qu'on appelait pas encore la Deudeuche. On aurait pu faire beaucoup plus de choses pendant notre enfance, de la muisque (que j'ai dû arrêter à la nasisance de ma soeur, le pianon faisait peut-être trop de bruit), apprendre des langues... apprendre plein de choses... mais on avait bezaucoup de temps libre pendant les vacances, mais jamais pendant l'années scolaire, car le soir on apprenait par coeur les leçons, les fameux résumés de grammaire, les règels d'arithmétique, les résumées d'histoire et de géographie et des sciences naturelles, et parfois, on avait aussi des devoirs, souvent même. .. bref, quand des parents nous reprochent de donner trop de travail en cinquième, cela me fait rire, en cinquième, je faisait ma version latine tous les jeudis après-midi, ce fameux jeudi après-midi de liberté...
Sottie
Pour Sottie, son auteure, l'auteure de ses jours romanesques, domino
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