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vendredi, 14 septembre 2012

Nom marital et nom de naissance

Du journal de Doofie, dans mon roman-théâtre (pardoi transposé à la 3ème personne... car je parle de Doofie, et j'oublie que c'est elle qui écrit).

Actuellement il paraîtrait que hommes et femmes récemment mariés peuvent chosir leur nom d'usage parmi le nom de l'homme, le nom de la femme ou les deux réunis par un tiret, dans un sens ou dans l'autre.

Pour les couples mariés il y a longtemps comme le mien, le nom d'usage était et est encore le nom du mari Toutefois si la femme divorce, elle reprend son nom de jeune fille ou si elle devient veuve, elle peut soir garder comme nom d'usage le nom de son mari, soit reprendre son nom de jeune fille.

Donc, moi, qui n'est porté qu'un seul nom de naissance, dit de jeune fille, très rare, jusqu'à mon mariage dans les années 70 et ai réussi mes diplômes initiaux sous ce nom, j'ai dû obligatoirement prendre comme nom d'usage à partir de mon mariage, le nom de mon mari, donc, mon nom marital.

Beaucoup de jeunes actuellement, qui vivent en PACS ou dont les parents vivent en PACS ne le savent pas, même parmi les jeunes qui ont réussi les concours administratifs et travaillent dans les bureaux qui gèrent ma carrière par exemple.

Alors que jusqu'au début des années 2000, la sécurité sociale utilisait le nom de naissance, elle utilise depuis l'invention de la carte vitale, mon nom de mariage sur cette carte. Et même sur la carte internationale. J'ai trouvé cela bizarre, mais enfin...

Il vaut mieux que votre facteur soit au courant de votre nom de naissance, mesdames, sinon gare au courrier perdu, et même si vous lui dites, il y a parfois des remplaçants qui ne le connaissent pas.

En principe l'université pour la gestion des études et des diplômes et les concours admisnistratifs tels que les concours de recrutement de professeurs utilisent le nom de naissance ou nom de jeune fille qui sont d'ailleurs ceux donnés sur les listes d'admissibles et d'admis données sur Internet (c'est pour cela que dans ce coin de région où je ne suis pas née, et ou je suis connue uniquement sous le nom de mon mari, personne ne me félicite pour mes admissibilités à l'agrégation... et même quand je dis que je suis contente d'être admissible, les gens me regardent de haut en pensant : mais elle est affabulatrice, celle-là!).

Ce serait d'ailleurs gênant si au niveau des diplômes on utilisait le nom marital :

- La plupart du temps quand vous êtes jeune et faites vos études, vous ne portez pas les nom marital (que vous ignorez la plupart du temps si vous n'avez pas encore rencotnré l'âme soeur), et vous obtenez vos diplômes à votre nom de jeune fille ou de naissance. Il est impossible de la faire changer ensuite puique l'université ne délivre pas de duplacata. Si vous avez un "Totalschaden" (une avarie complète) sur votre maison : incendie, inondation qui passe par dessus l'étage ou cambriolage intégral, tant pis pour vous, vous n'êtes plus diplômé!).ou que vous perdez vos diplômes lors d'un déménagement.  

- Ensuite, si une fois mariée, l'on donnait vos diplômes à votre nom marital, qu'adviendrait-il si vous divorcez et reprenez votre nom de naissance.Votre nom marital sur vos diplômes serait-il alors reconnu? Alors que le nom de jeune fille qui est le premier qui figure en première ligne sur votre carte d'identité, et est le seul reconnu. Le nom marital figure au-dessous précédé de la mention épouse en lettres minuscules. Lors du renouvellement des papiers,   votre ancien nom marital ne figurera plus sur vos papiers et alors, si vous aviez eu des diplômes sous votre nom marital, ils ne seraient plus reconnus. Et il faudrait les recommencer (s'ils existent encore, car il y a des formations très spécifiques qui disparaissent ensuite!). C'est pourquoi l'université et les concours de fonctionnaires utilisent votre nom de naisance, et lorsque pour l'agrégation interne on fait des vérifications : "Est-ce que Mme Un Tel travaille bien chez vous?" On répond "Ah! non comme professeur d'allemand, nous avons Monsieur Machin et Madame Chose, mais nous n'avons pas Madame Un Tel!" Madame Un Tel, étant le nom de naissance de Mme Chose et elles ne forment qu'une seule et même personne. Et une PEGC de maths  ayant eu (elle est maintenant retraitée) un nom de jeune fille proche du nom de naisance de Mme Un TEl, en effet cette PEGC s'appelait TEL, on a répondu au jury qui vérifait les candidatures : "Vous voulez dire Mme TEL, PEGC d'anglais?" "PEGC, a dit le jury, alors elle ne remplit pas les conditions pour l'agrégation." Ils ne rempliraient actuellement les conditions que s'ils avaient un master 2).

- C'est pourquoi les endroits où vous travaillez devraient toujours utiliser les deux noms des femmes mariées avec un tiret au milieu. Ce qui était le cas quand Doofie était jeune.

Mais en ce qui concerne Bêtie, Dummie, Doofie et compagnie, leurs établissements scolaires refusent absolumment de prendre en compte leurs noms de naissance et ainsi ne la félicite même pas pour ses succès universitaires ou des admissibilités à l'agrégation.

Doofie préfère son nom de jeune fille, parce que

1) Il est moins idiot, on peut faire moins de jeu de mots avec.

2) Il est très rare (et en extinction sous cette orthographe) : toutes les personnes vivants en France et portant ce nom actuellement, sont de la famille proche de Doofie. Seul une personne est né de ce nom en France dans la première moitié du XXème siècle, le père de Doofie, trois personnes dans les années 40/50, Doofie, son frère et sa soeur, 3 personnes dans les années 70/80, les 3 enfants de son frère. 1 pesonne au début du XXIème siècle (pour le moment), une petite nièce. (Ce n''est pas un petit neveu!). Deux personnes le portent comme nom marital : une belle-soeur et une "belle" nièce.

3) Avec ce nom, il est difficile de me confondre avec une autre personne.

Le seul défaut : personne ne sait l'écrire et tout le monde l'orthographie mal, on ne sait pourquoi d'ailleurs, car il est assez simple quand même. Même des gens de la famille : frères et soeurs de ma mère, cousins, cousines.. ne savent pas l'écrire. Si vous saviez le nombre de lettres que l'on a reçu de la famille (avant que les e-mails existent) avec une orthographe fausse!

Pour Doofie

domino

mardi, 11 septembre 2012

Dispartitions d'objets : suite

Roman-théâtre

Ce matin Doofie cherche encore des livres qu'elle ne voit plus. Les piles de livres qu'elle a bougé hier soir à la recherche des quatre livres disparus, méthodes d'une langue assez rare, ont changé de forme, et des livres qui étaient au-dessus se sont retrouvés en-dessous. Mais l'ensemble fait moins haut qu'avant...

Elle se dit : "Tiens je ne vois plus mes vocabulaires de cette langue et mes livres d'appentissage de cette langue très courante et internationale de niveau universitaire".  C'est vrai qu'elle en a réussi la plus haute certification l'an dernier, mais ce n'est pas parce qu'elle en a réussi la plus haute certification, qu'ele n'étudie plus cette langue, car une langue s'étudie toute la vie. D'autant plus que celle-ci est très courante et qu'elle est utilisée aussi dans les cours d'été d'autres langues comme langue d'explication et de communication.

Doofie ne s'énerve encore pas trop, car Schnelly qui est déjà parti au travail n'est pas là pour lui hurler "Ce n'est pas moi, ce n'est pas moi qui les ai pris". Mais qu'il ait voulu aider quelque autre personne qui étudie lou apprend serait bien possible... Il les a peut-être aussi pris pour les étudier lui-même car une fois il s'était acheté une grammaire de cette langue, de niveau univesitaire, beaucoup trop compliquée pour lui, car pour cette langue il n'en ai qu'aux rudiments et c'était trop drôle pour Doofie ce dernier moi de juillet, quand elle l'a vu tenter de se faire comprendre dans cette langue, d'étrangers qui n'étaient pas des locuteurs natifs de cette langue. Dans cette langue l'accent de locuteur natif allemand favorise généralement la communication, mais même s'il ne la parle pas "frenchie", son accent dans cette langue est quand même bizarre. Tout comme l'accent des habitants du pays où nous nous trouviions qui transforment tous les "th" en "d".

Mais s'il prend les livres de Doofie pour étudier lui-même, alors pouquoi il les emmène au dehors pour les étudier sur son lieu de travail, et pourquoi plusieurs d'un coup (tous les vocabulaires de cette langue ont disparu, Doofie en avait plusieurs.) Comme il va se coucher tous les soirs avec les poules, pourquoi il n'étudierait pas iic 10 minutes ou 15 minutes avant de se coucher, ce serait plus efficace.

Doofie prend bien ses livres à 'lextéieur pour étudier ou travailer, mais ce sont seulement les livres des langues qu'elle étudie à l'extérieur, et qu'elle prend sur la route du cours de même nom que la langue en question.

Peut-être que n'en ayant pas un besoin immédiat pendant les vacances, elle les aurait enfermés dans une boîte en carton "d'au dessus", en se disant, là je pourrai les reprendre faciclement si j'en ai besoin, mais je ne pense pas qu'elle ait fait cela.

Ses prières d'hier à St Antoine de Padoue, n'ont toujours pas fait d'effet.

Une collègue de Schnelly "Moi, je peux lui prêter les miens si elle veut."

Oui, mais Doofie veut les siens. à elle, ceux qu'elle a acheté pour elle-même. Car elle va peut-être encore passer d'autres certifications dans cette langue, non universitaire cette fois.

En principe, le matériel d'étude ou de travail appartient en propre à la personne, de même que les effets personnels. Bien sûr Schnelly ne pouvant faire la lessive, car il ne sait toujours pas distinguer un tissu synthétique (un tissu en plastique, comme il les appelle), d'un tissu en coton, et encore moins le repsassage au risque de faire des grands trous dans les nylons, Doofie est obligée de toucher à ses habits pour les nettoyer (et les ranger, car il ne sait toujours pas plier un T-shrit ou un pull et encore moins une chemise, il fait des boules avec tous les vêtements. Donc, Doofie est obligée de toucher à ses vêtements pour les laver, les plier (il les met lui-même à la corde à linge, quand même!) et les repasser. Et les ranger.... car si Doofie le laisse faire, il range tout sens dessus-dessous, mêle les vêtements aux livres et aux classeurs, avec force sachet en plastique. Elle ne touche en principe pas à ses affaires de classe, mais là, elle a trouvé que c'était long un tas de papier-sachets en plastique et vêtements qui grandissait et s'épaississait depuis huit ans (ses affaires actuelles n'étaient pas dedans sauf ses T-shirts au dessus du tas!) Alors, elle s'est attaquée au tas, qui a dégagé de fortes odeurs synthétiques lors du démontage, qui ont pollué l'atmosphère à Doofie. Si elle tousse on sait d'où cela vient...

Quand Doofie a besoin d'un livre d'allemand à Schnelly, elle le lui demande. Alors que lui ne lui demande pas pour prendre les siens. Car ils font tous les deux le même métier.

En principe, tout ce qui est destiné à un loisir personnel que personne d'autres ne pratique dans la famille, appartient à la personne qui pratique ce loisir. Par exemple, Doofie est musicienne et Schnelly ne l'est pas. Tout ce qui est instruments de musique, partitions, matériel (accordeurs, métronomes, etc..) lui appartient à elle. Si elle venait à  trépasser avant lui, alors il en hériterait parce qu'ils ont une donation entre époux; normalement Schnelly tous seul, n'a pas le droit de prêter les partitions de Doofie à autrui. Lui serait l'héritier des biens personnels de Doofie (en principe comme pour les parents, cette partie d'hétitage se fait sans passer par un notaire, car il n'y a que les murs des maisons et les comptes en banque qui passent par les notaires). Une fois qu'elle sera en terre, il sera libre d'en disposer comme il le veut, Doofie lui ayant conseillé de les vendre à des "Antiquariat" (bouquinistes allemands) pour en tirer de l'argent, et pour que les personnes qui els achètent soient vraiment intéressées (ceci bien sûr seulement au cas où elle ne serait plus de ce monde!). Car quand on donne quelque chose gratuitement, la personne à laquelle l'on donne n'est pas forcément intéressée. Et va peut-être ensuite jeter aux ordures ce que vous lui avez donné.

Alors cessez de demander à Schnelly : "Et ta femme, elle n'aurait pas ceci?" Car il vous ramène les choses sans prévenir Doofie et ensuite Doofie cherche après pendant des heures et il n'a pas le droit de vous les donner.

C'est drole parce que quand ils étaient jeunes, rien de ce qu'avait Doofie ne disparaissait. Mais en ce moment, on dirait que Schelly fait de la publicité à tout ce que fait Doofie... et ensuite, les jeunes veulent étudier les mêmes matières qu'elle et ils demandent à son mari de lui prêter les livres et autres matériels de Doofie.

Les disques et CD, sauf lordqu'il s'agit d'enregistrements personnels (les chansons et compositions de Doofie par exemple), font partie du matériel commun, par conséquent pour les prêter ou les donner, il faut le faire d'un commun accord.

Et arrétez de dire à Schenlly : "Si, si, Doofie m'a dit qu'elle était d'accord pour me donner cela." Schnelly devrait quand même savoir que ces personnes n'ont rien demandé du tout à Doofie.

C'est je crois la raison pour  laquelle beaucoup de collègue sont célibataires. Certains de mes collègues ont été mariés pendant trois mois à un an,, ou deux ou trois ans et ont divorcé, simplement parce que le conjoint disposait trop facilement de leurs affaires si tendrement aimées, et qu'il les prêtrait ou les donnait.

Au début de leur mariage, pendant au moins vingt ans, rien de ce que possédait Doofie ne disparaissait. Ce n'est que depuis une dizaine d'année que les affaires disparaissent.

Une partie de leur matériel d'allemand est commun, il n'a pas le droit d'ememner "hors les murs de la maison" ce matériel sans la prévenir.

Schnelly a comme je vous l'ai déjà dit tendance à dire "Ma maison" et "Ma voiture", lorsqu'il parle de "notre maison" et de "notre voiture". Ou  de "la vieille voiture de Doofie". "Tu en vends pas ta voiture? Tu ne t'en sers pas beaucoup?" "Non, je ne vends pas Ma voiture." répond Schnelly, très misogyne.

Quelqu'un (un copain de Schnelly qui ne sait pas qu'il est marié) entre dans le vestibule. Doofie stocke des livres dans l'entrée près de son ordinateur. Tiens tu fais de la langue ouralo-altaïque? Non... répond Schnelly. Alors que fait ce livre-là? Il n'est pas à moi, répond Schnelly, sans parler de Doofie. Alors je vais le rendre à son propriétaire, dit le copain en emportant le livre. "Doofie!" Je la vois demain! (Il croit que Doofie est Doofie2, leur collègue commune, à lui et à Schnelly. Schnelly ne dément pas, car il ne veut pas parler de Doofie qui dort en haut).

Tu me prête TON livre? dit le copain en montrant le livre de Doofie. "Oui, répond, Schnelly, qui n'ose pas dire non.

Quand Doofie parle à quelqu'un par contre, pas moyen d'avoir une conversation personnelle, si Schnelly est là, il se mêle toujours de la conversation et interrompt la conversation en cours pour faire sa conversation à lui. Schnelly s'approprie tout, même les amis à Doofie qui deviennent ses amis et prennent à 'l'occasion parti contre Doofie, faisant cause commune avec lui.

A la maison, quand Doofie était jeune, il y avait :

- les affaires de toute la famille,

- les affaires des parents (avec parfois une distinction entre les affaires de maman et les affaires de papa),

- les affaires des enfants en commun,

- les affaires de chaque enfant séparément.

Par exemple pour les disques, il n'y avait qu'un seul électrophone au début. Donc, les disques restaient en bas, dans le meuble de l'électrophone, mais il y avait les disques de papa (du jazz ou du classique ou des chanteurs de variété anciens), les disques de maman (des opérettes, du piano), les disques des enfants (les chansons pour enfants de ma soeur plus petite, des chanteurs et chanteuses pour moi et un disque de Chopin et un disque de Noëls allemands que j'avais eu lors de ma première année d'allemand). Plus tard, mon frère a eu une platine et j'ai récupéré un vieil électrophone et nous avions nos disques dans notre chambre, moi Joan Baez (mon père m'en avait amené deux d'Amérique qui n'étaient pas encore publiés en France, ils le furent beaucoup plus tard), et mon frère Pink Floyd. Mais on écoutait les disques sur sa platine, et j'allais souvent m'asseoir dans le fauteuil de sa grande chambre pour écouter mes disques ou les siens qu'il posait lui-même sur sa platine, c'était comme un salon d'éoute.

Pour les livres, je n'en avais pas beaucoup avant d'être étudiante. Il y avait les livres des parents qui étaient dans une bibliothèque en bas ou dans leur chambre. Certains étaient plus à ma mère, d'autres plus à mon père, certains étaient au deux ou à tous le monde. On avait mille recommendations quand on prenait un livre dans la bibliothèque, il fallait le lire dans le salon ou sur la table de la salle de séjour, s'il était trop volumnineux pour le garder en main. On n'avait pas le droit de les emmener dans notre chambre.

Par ailleurs, il y avait quelques livres communs pour les adolescents : en particulier 'L'album des Jeunes" était à nous trois et on le laissait dans la salle de séjour, on ne le montait pas dans les chambres.

Quand on était petit dans l'ancienne maison (celle où j'ai vécu jusqu'à l'âge de 10 ans), on mettait nos livres personnels dans le coffre à jouets qui étaient dans la salle de séjour. Ce coffre avait deux énormes tiroirs, l'un était à mon frère, l'autre à moi. On y rangeait les jouets et les livres. Chacun avait ses livres adaptés à son âge : des Martine et des contes pour moi, des Tintin pour mon frère et d'auters livres de la bibliothèque verte.

Quand nous avons déménagé, nous avons pris chacun les livres qui se trouvaient dans notre partie de coffre et nous avons donné le coffre à ma petite soeur qui l'a eu dans sa chambre. Comme j'entrais en sixième ma bibilothèque s'est agrandie de quelques livres par an, de beaucoup plus à partir de la seconde, où ils étaient sur deux rangées dans deux rayonnages des meubles qu'on avait acheté quand ma correspondante est venue. Quand je me suis mariée, mes parents me les ont amenés dans notre nouvel apparement.

A un moment Schnelly, quand on était fiancés, m'avait amené quelques un de ses livres et disques à garder. Nous les avons emmené avec nous lors du mariage.

En fait, en gros, quand on lisait un livre, on devait rester dans la pièce où ils se trouvaient. Ma soeur collectionnait les Club des Cinq, les Alice, les Clan des Sept, les Fantômette... et les livres de la collection Alsatia. Elle fit même le concours de cet éditeur à douze ans avec son roman "Les Boute-en-Train". Je relisais son livre pour corriger les éventuelles fautes d'orthogrphe ou de style. Elle le tapait sur une vieille machine Olivetti qu'on lui avait acheté d'occasion. On lui a répondu avec des encouragements qu'elle était trop jeune pour gagner le concours, c'est un garçon de plus de vingt ans qui l'avait gagné avec un roman de science-fiction.

Ensute, ma soeur, déçue, n'a plus écrit de roman. D'ailleurs une fois mariée, elle a fait des enfants, mais n'a plus rien fait de ce qu'elle faisait avant, elle n'a plus chanté, plus écrit des livres. Elle a fait de la moto encore jusqu'à la naissance de son premier enfant, mais c'était leur loisir commun. Bref, elle s'est fait bouffée par son mari et sa famille.

Doofie a réussi à présever son jardin personnel pendant des années, mais depuis quelques années, Schnelly est en train de la bouffer. Et de lui imposer son désordre (avant elle rangeait tout en classant par exemple, les disques par époque, au point qu'une de ses collègues s'était moquée d'elle... en diant qu'elle était trop minutieuse). Je trouve qu'au contraire la minutie est une qualité et l'ordre aussi.

A propos de jardin : Doofie avaait planter une forsythia et un arbre à papillons qu'elle avait planté elle-même et Schnelly dit "Mon forsythia" et "Mon arbre à papillons", comme s'ils étaient à lui tout seul. Après tout, ils ont leur vie propre et il devait dire "Le forsythia" et "l'arbre à papillons (buddeïa))". Heureusement qu'ils ont des racines, sinon Doofie les aurait trouvé dans le tas de Schnelly, dans un coins de la salle de séjour...

Pour Doofie que j'essaie d'aider.

domino

 

Nouvelles disparitions d'objets

Roman-théâtre

Décidément, chez Doofie et Schnelly, mes pesonnages de roman-théâtre, les objets continuent à disparaître, d'autant plus que Doofie a commencé les grands rangements, ce qui représente pas mal de chambardement.

Mais voilà, Doofie s'est dit, je vais laisser dehors ce sont j'ai besoin pour la rentrée, et puis vlan, elle cherche quatre livres annéexes dont elle a besoin pour ses études et ne les trouve pas. Elle se souvient qu'elle les a déjà cherché fin juin sans les trouver. Sachant à peu près où elle les avais mis et sachant qu'elle ne les avait pas mis dans un carton, endroit de rangement provisoire pour ce qu'elle va reclasser ensuite, elle regarde au dernier endroit possible : quelques piles de livres qui se trouve derrière sa chaise à la salle de séjour : rien. Peut-être qu'ils sont tombés dans le trou qu'elle a laissé derrière la pile de cartons. Comme elle est trop petite pour aller les repêcher, elle appelle Schnelly qui dormait déjà et descend en grommelant et grommele  comme à son habitude quand on demande son aide pour chercher quelque chose : "Quoi? Tes livres? Ce n'est pas moi qui les ai pris", se sentant tout de suite visé par cet avis de recherche lancé par Doofie.

Quatre livres assez épais qui vont ensemble, sont de la même matière et vu leur épaisseur en peuvent quand même pas disparaître comme cela...  Doofie avait bien sûr fait le rapprochement dans sa tête avec le fait que Schnelly lui avait raconté qu'une de ses connaissances (une ancienne élève ou un ancien du chantier international) allait justement apprendre ces matières-là à l'université. Alors, elle s'est dit : Il les a peut-être prêté par derrière mon dos à cette personne-là.

Je connais Schnelly : Tiens Schnelly, ta femme fait cette langue-là, cette matière-là, elle n'aurait pas par hasard des livres que mon fils/ma fille puisse lire pendant les vacances???

Tellement content de faire plaisir, Schnelly emporte les livres de Doofie en se disant qu'elle en les regardera pas avant la rentrée (mais cela fait deux mois et demi qu'elle les cherche! Depuis bien avant qu'elle a commencé ses rangemetns dans les cartons). et il les apporte à son ancien élève qui lui fait une sourire si grand, que ça lui fait plaisir à lui Schnelly, mais ce sourire n'a d'égal que les larmes de Doofie.

Pourtant, cela faisait à peu près quinze jours que Schnelly était soudain devenu gentil et calme, mais dès que Doofie lui parle d'une chose disparu tout de suite il s'énerve, trépigne, fait des yeux tels que Doofie croie qu'il va la tuer, et cris "Ce 'n'est pas moi! Je n'ai rien fait!" Il aide quand même Doofie à chercher, va chercher quelques livres qui sont tombés dans le trou et dit : Je n'arrive pas à attraper ceux du fond. Comme Doofie n'a pas le cou assez long pour voir ce qui reste dans le trou, elle prend son appareil de photo qu'elle tient à  bout de bras et photgraphie le fond du trou (les cartons qui se trouvent devant seraient trop longs à bouger). Elle examine la photo : Rien ne ressemble aux livres recherchés : pas de turquoise (deux livres turquoise) et pas de blanc et marron clair avec des lettres rouges et son deuxième tome aux couleurs inversées.

Bon, c'était, puisque je ne les ai pas mis dans les cartons, le dernier endroit où ils pouvaient se trouver.

"Non, je ne les ai pas prêté à cet élève, maugrée Schnelly" auquel Doofie avait poliment fait savoir qu'il lui avait raconté il y a deux jours, qu'un de ses anciens élèves...

Bon, ces livres là, il les avait achetés relativement chers. sur commande de Doofie . Schnelly et Doofie ont un compte commun...Doofie gagne aussi sa vie... Schnelly n'a pas le droit de prêtre ou de donner leusr affaires communes sans son consentement, et un livre d'étude dans une matière que Schnelly n'a jamais apprise est même un livres de Doofie toutes seule. Doofie se demande ce qu'ils sont devenus. Ce ne sont pas directement les livres de cours, mais ils étaient intéressants. Doofie se demande ce qu'ils sont devenus...

Hier dimanche, elle a trié le grand tas de Schnelly qui était dans un coin de la salle de séjour : un fouillis indescriptible appuyé entre une armoire et le mur : des sachets en plastiques dont le contenu pouvait être  : des livres, des bonbons, des stylos, des papiers... des habits entre les deux... de la poussière entre deux surtout vers le bas de tas.. Doofie y a retrouvé plein d'anciens livres à elle, même des dessins à elle... des écrits à elle... des lettres qui lui étaient desitnées, de gens qu'elle a perdu de vue, c'était le tas de Schnelly... et plein de vieux journaux, jusqu'en 2002.Il y a d'autres tas de Schnelly. Elle n'a d'ailleurs pas fini de le trier,car il y a un deuxième petit tas à côté.  

Elle est revenue en arrière jusqu'en 2002. Des vieux souvenirs qui remontent... des papiers adminsitratifs... des souvenirs douloureux souvent, parfois agréables, des petits voyages... des photos... l'une de dernière de leur couple tirée par sa mère qui était encore en forme à l'époque, aujourd'hui décédée. On était encore à l'époque de l'argentique. Doofie n'était pas si grosse que maintenant à l'époque. Pourtant on lui avait déjà demandé de maigris, elle pesait 30 kilos de moins que maintenat, comme quoi, demander de maigrir à quelqu'un ne fait pas maigrir à long terme.

Bon, bref... Doofie retrouve tout... de tout... sauf les quatre livres qu'elle cherche depuis la mi-juin environ.

On a entendu un gros moteur devant la maison. Nous avons fait du bruit en pleine nuit, s'est dit Doofie, avec mes appels, puis Schnelly qui s'est fâché en disant "Ce n'est pas moi, je ne t'ai rien pris..."

On a entendu le chien de la voisine aboyer. Hmm! s'est dit Doofie, la voisine a appelé la police déjà... et non, il ne semble pas, c'était elle qui rentrait, déposée par l'un de ses enfants mariés, avec son chien qui jappait joyeusement.

Bon, je vais faire une prière à St Antoine de Padoue, c'est ce qu'on faisait quand on était petit quand on avait égaré quelque chose, généralement, cela marchait... on le retrouvait en principe, dans les 5 minutes qui suivaient. Doofie a fait une prière à St Antoine de Padoue il y a bien deux heures, mais ça n'a toujours rien donné!

'St Antoine de Padoue, aide-moi à retrouver mes livres, s'il te plaît!"

Et bien alors, St Antoine, tu te dépêches, dit Doofie...

Bon, nous verrons si sa prière finira par marcher ou pas...

 

Pour Doofie et Schnelly

domino

mercredi, 05 septembre 2012

"Repasser le bac? Elle ne l'aurait plus..."

Bonjour,

le baccalauréat est un diplôme qui se conserve toute sa vie. Même si à 80 ans, vous devenez complètement gaga, on ne viendra pas vous demander de rendre votre diplôme de baccalauréat!

C'est comme quand vous avez le permis de conduire, et que vous ne conduisez pas, on ne reprend pas votre permis, tout au plus, il serait souhaitable, car conduire sans savoir, c'est vraiment dangereux, plus dangereux que de s'inscrire pour la première fois à l'université avec un bac datant de 30 ans auparavant , il serait souhaitable de reprendre quelques leçons de conduite avant de coduire de nouveau.

Mais certains disent et on entend cela même chez des collègues professeur  "Si je devais repasser mon ac, ce n'est pas sûr que ej l'aurais". Mais ce n'est le cas de Bêtie qui a fait ses calculs.

Elle avait une option maths au bac, il est sûr que pour réussir de nouveau cette optin avec 14/20, il faudrait retravailler un peu; mais pour avoir un bac littéraire pas de problème :

- elle pourrait, comme prof dallemand, prendre allemand de spécialité,ce qui lui donnerait deux excellentes noes en coefficient 8 (4+4).

- elle a réussi récemment son CLES d'anglais 3, soit un niveau C1 en anglais, largement supérieur à ce qu'on exige en 2ne langue, elle pourrait prendre donc anglais 2ne langue et avoir une notre appréciable en LV2.

- Comme elle connait 5 autres langues, elle pourrait prendre deux options faculatatives en langues vivantes. En chosissant ses deux meilleurs, les pints au-dessus de la moyenne contenraient dans sa note.

- En philo, elle avait eu 12/20 à son époque, mais il est probable qu'elle aurait plus maintenant dans la mesure où l'on note plus large qu'à son époque et dans la mesure où elle a retravaillé dans les texte allemand des philosophes comme Kant pour l'agrégation d'allemand.      

- En   français, elle   connaît toujours bien tous ses classiques, car elle a fait ses étuides secondaires à une époque où l'on étalait l'histoire de la littérature sur 4 ans de la 3ème à la Terminale : avec les fameux Lagarde et Michard et Castex et Surer, assortis de nombreux petits classiques Larousse et Bordas et de Livre de Poche et Folio en quntité industrielle. S'étant inscrite au "recyclage littéraire" conseillé par le CNED dans les années 90 à ceux qui passaient les agrégations de langue, elle avait pu constater que le programme de ce recyclage qui était un cours commun avec le DEUF de français, n'était rien d'autre que le programme qu'elle avait fait entre la 3ème et la Terminale!

Donc, avoir fait du français dans le second cycle secondaire dans les années 60 revient au même qu'à avoir passé un DEUG de français dans les années 90.    Il semblerait qu'à l'époque une terminale littéraire valait une deuxième année de Lettres Modernes  actuelle en université.

Bêtie n'a rien oublié de sa littérature française faite dans ses années lycée; Littérature que l'on comparait parfois aux textes anglais et allemands que l'on étudiait, car en première elle étudiait aussi des poèmes d'Edgar Allan Poe ou des poètes des lacs anglais, et des poèmes de Theodor Storm et de Mörike dans le texte. Ils étaient à la fin du Chassard et Weil de première, mais on avait le livre de première langue alors qu'on était en seconde langue.

- Bêtie qui a poussé des études de  musique à fond dans les années 80 pourrait faire muisque en facultatif, ce qui lui amèrnetait encore des points supplémentaires.

- Bêtie qui s'est toujours passionnée pour la géographie et les cartes géographiques (elle a eu 17/20 au bac en histoire-géo), n'aurait aucun mal à avoir beaucoup de points en géographie;

- Bêtie qui s'est intéressée tardivement à l'histoire, mais qui grâce à la généalogie que lui a appris Bêtie, a fait de gros progrès dans cette matière récemment, n'aurait aucun mal à avoir une bonne note dans cette matière.

- Pour remplacer les maths, elle pourrait prendre l'option 3ème langue (elle a un CLES de néerlandais et un CLES d'espagnol, alors elle aurait l'embarras du choix pour cette 3ème langue....)

Bon, bref, Bêtie aurait maitenant son bac, non plus avec mention AB (et 13 de moyenne quand même qui correspondent avec les coefficients de la fin des années 90 à un 13,5/20, soit presque une mention B et avec un an d'avance en plus). Mais elle le réussirait avec mention B presqe TB ou avec mention TB. A moins qu'elle tombe sur des collègues qui la connaissent et la descendraietn en flêche!

Parce qu'ils verraient arriver une vieille, et diraient "Oh celle-là, elle ne doit pas être bonne!"

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Programme des études secondaires de français dans les années 60 :

6ème à 3ème : langue française : dictée, grammaire, et questions... rédaction.

6ème à 4ème  : littérature fançaise : choix de texte, dans les Lagarde et Michard de collège, quiressemblaient à ceux du lycée, mais couvraient toutes les époques. Bêtie se souveitn avoir travaillé sur un poème de Théophile Gautier parlant de l'obélisque de Louxor transféré à Paris "Sur cette place je m'ennuie, obélisque dépareillé,...." et aussi avoir travaillé sur Le Grand Meaulnes d'Alain Fournier, tout ceci à 10 ans.

Quelques oeuvres complètes : Le Cid de Corneille, le Bourgeois Gentilhomme de Molière...

Au moins on ne confondait pas un obélique et Obélix, puisqu'Astérix et Obélix n'existaient pas encore...

A l'époque on ne faisait pas de bandes dessinées en classe, on ne regardait pas de film, on traitait les enfants de sixième dans leurs études, comme des adultes.

3ème à Terminale : Du Moyen-Age au 20ème siècle, disertations à partir de la seconde.

On voyait ce programme sous trois angles : histoire littéraire, appuyée par le Castex et Surer et les introduction du Lagarde et Michard, études d'extraits dans la Lagarde et Michard, études de textes complets : petits classiques, livre de poche en texte intégral...  et on faisait des dissertations qui regroupaient souvent plusieurs auteurs de la même époque ou un courant littéraire. On pouvait avoir aussi des dissertations sur un auteur  comme "Le comique chez Molière", en DS, sans documents bien sûr. De véritables mini-agegations. En 1ère j'avais des notes qui étaient bonnes pour l'époque, toujours entre 11 et 13/20. On avait appris toute la technique de dissertation : introdcution parfaite, transitions entre les parties, et conclusion parfaite... (Du reste, on faisait tous nos DS qu'on appelait des "compositions" sans documents,ni documents d'appui, il fallait apprendre...)

3ème : Le Moyen-Age : La chanson de Roland, les fabliaux, les mystères...

2nde : Le XVIème et le XVIIème siècle, avec en particulier l'intégrale des 3 grands classiques : Molière, Corneille et Racine, mais on avait aussi lu "Les Essais" de Montaigne.

1ère : Le XVIIIème et le XIXème siècle avec étude en détail de la poésie symboliste : Baudelaire, Rimbaud, Verlaine,, Mallarmé et comparaisons avec Edgar Allan Poe. Et déjà de la philo : Voltaire, Diderot et Jean-Jacques Rousseau (plusieurs livres complets). Et en gros toute la philosophie du XVIIIème siècle: Bayle, Fontenelle, et aussi Chateaubriand (Attala, René et les Mémoires d'Outre-Tombe, en entier, Les poèmes de Victor Hugo et les Misérables, Lamartine, Théophile Gautier, etc...

Terminale : le XXème siècle en français (avec les 8 heures de philo en plus, on voyait Camus sous les deux angles : La Peste et l'Etranger en  littérature et le Mythe de Sysiphe en philo, entre autres...). Nous avons lu Mauriac, Malraux, Camus, Sartre, Claudel, Saint-Exupéry, Pascal (plutôt en philo) et j'en passe... "j'ai fait un exposé noté 17/20 sur Appolinaire, pas un poème seulement, mais une oeuvre complète" dit Bêtie. On a étudié aussi le nouveau roman avec Nathalie Sarraulte parce que ça passionait ma prof. Bien sûr, nous n'avons pas fait les auteurs des années 70, 80, 90 du XXème siècle ni les auteurs du début du XXième siècle, car ils n'avaient pas encore écrit leurs oeuvres, mais il faut dire qu'avec une formation pareille, j'ai suivi l'actualité littéraire à l'âge adulte...

Il n'y avait pas de bac de français à la fin de la première, ni d'épreuves anticipées (je suis tombée dans ces années-là), on passait toutes nos épreuves en terminale.

En philo on travaillait

a) Sur des textes en oeuvre complète;

b) Sur les auteurs, biographies, résumés de la philosophie de chaque auteur, et textes choisis de chaque auteur.

c) Sur les questions philosophiques telles qu'on les présente en terminale : la Volonté, la Liberté, etc...

d) Sur la psychologie : en particulier Sigmund Freud, vu en détail, et toutes les évolutions de la psychologie, les tests de Rohrschach, car beaucoup de mes camarades se sont trouvées une vocation pour la psychologie quand elles sont arrivées en terminale. Il s'agissait essentiellement de latinistes, d'anciennes "sixièmes classiques", les anciennes sixièmes modernes qui avaient été moins bonnes à l'examen d'entrée en sixième étant en scientifique, car c'était avant l'épque des bons élèves en scientifique. En effet, nous étions la première fournée après la disparition des bacs "Philo", "Sciences Ex" et "Maths Elem", la première fournée de bac A avec des options obligaoires telles que "Langues Vivantes et Mathématiques", "Latin et Langues Vivantes", "Latin et Mathématiques", "Latin et Grec" "3 Langues Vivantes". La plupart d'entre nous étions bonnes en maths, parfois meilleures que les scientifiques, car on était issus de la meilleure classe de sixième., la sixième classique (on appelait classique la sixième des latinistes, et moderne la sixième qui ne faisait pas de latin).

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Notre programme d'histoire-géographie  (années 60)

Bien qu'aimant la géographie, je ne me souviens plus beaucoup de ce programme, mis à part que j'ai fait Les pays d'aurope en quatrième, et la Climatologie en seconde avec force démonstrations mathématiques ou physique pour le sens des alizés (j'étais la seule de la classe à comprendre, et j'ai dû faire une démonstration au tableau) et le système des moussons. Et en terminale, la géographie économique mondiale, avec l'apperntissage de noms russes très compliqués, en gros toutes les villes industrielles de Sibérie, et les noms des iles japonaises : Hondo, Hokkaïdo, Shikok et Kiu-Shiu. Mon prof qui avait voyagé beaucoup avec ses filles (l'aînée était la meilleure de notre classe et a eu les doigts dans le né, l'agrégation d'histoire-géographie, dans le cours de ses études et non après), bref, notre prof qui avait beaucoup voyagé, nous passait des diapositives des différents pays qu'il avait visité, je me souviens particulièrement des séances de diapositive sur l'URSS et sur la Chine. Avec celles que projetait mon père toutes les semaines lors de séances de diapositives entre amis sur son voayge professionnel aux Etats-Unis, il avait été à New-York, à Chicago et dans l'Etat du Maine, ça me faisait un bon complément.

En histoire le programma était el suivant :

- En 6ème : Sumer, La Mésopotamie, l'Egypte et la Grèce (Athènes et Sparte). La diférence de société entre Athènes et Sparte et aussi l'appetrissage des noms de l'Egypte ancienne, dont les noms des pyramides. Une camarade de classe m'avait prêté un très gros livre sur L'egypte où l'on expliquait tout sur Isis et Osiris, livre que j'avais lu entièrement.

- En 5ème : Rome, et toutes ses formes de gouvernement, ce qui nous a apporté beaucoup sur le plan politique et social, et le Haut Moyen-Age, les "invastions barbares", Clovis... la fin de l'Empire Romain, les francs...

- En 4ème, la suite du Moyen-Age et la Rennaisance, mais je ne suis pas sûre que l'on comencçait la Renaisance en 4ème. Je me souviens qu'on a parlé de l'Empire Romain-Germanique et du Chemin de Canossa. Mais en 4ème je préférais l'allemand, les mathématiques et la géologie.

(On voyait le braoque français en musique (Rameau, Lully). Cn était plus (= plusse) en accord avec le programme de français, car on faisait l'histoire de la musique sur les 4 années de collège seulement, et par exemple Lully allait bien avec Le Bourgeois Gentihomme).

- En 3ème, la Rennaissance et on commençait "Les Temps Modernes" avec les Rois et l'Absolutisme, mais c'est ce que j'ai le moins aimé, ce programme s'étendait aussi sur la seconde... on enchâinait les batailles de Louis XIII à celles de Louis XIV à celles de Louis XV, plus pacifique que ses deux prédessesseurs cependant. On voyait tous les minsitres : Richelieu,  Colbert, les grands hommes de l'époque : Mansart, et ses  jardins, Vauban et ses remparts... bref, la culture classique française n'avait pas de secret pour nous, si j'aimais bien quand même étudier ces grands hommes, ce que j'aimais moins, c'était de retenir toutes les dates de batailles et qui avait gagné et perdu. Les autrichiens, les anglais, ou nous...

- La Seconde : on continuait l'époque des "Temps Modernes", ce qui collait bien au programme de littérature. Et je ne sais plus si c'est en seconde ou en première que j'ai vu la Révolution Française.

- La Première : Peut-être La révolution française, et sûrement, Napoléon et tout le 19ème siècle avec 1830 (Les trois glorieuses et pas les trente glorieuses), La révolution de 1848, 1870 et toutes les successions de rois et la 1ère républque, Napoléon III...

- La Terminale : A partir de la guerre de 14-18, jusqu'à l'époque du bac (années 60), et ceci de façon "internationale". : la République de Weimar, la Grande Dépression aux Etat-Unis, la crise de 29 (celle de 73 avec son choc pétrolier n'était pas encore arrivée), deux sujets qui m'ont passionnée, le Kuomintang en Chine et l'avènement de Mao-Tsé-Toung (avec le professeur qui avait été en Chine), la Révolution Russe, les différentes sortes de communisme (russe et chinois), ce fut l'année parssionante. On reliait cela à la littérature avec Malraux pour la Chine et La Condition Humaine. Les cours d'histoire nous aidaient à comprendre le cours de français. On a fait rapidement les deux guerres, apparemment ça ne passionait pas mon prof et comme c'était encore récent (mon grand-père avait été tué à Verdun, et mon père avait été prisonnier de guerre, 5 ans en Allemagne, comme soldat, il avait été dans les transmissions en morse), c'était de l'archi-connu. Et ensutie la civilisation, le gouvernement anglais, le gouvernement américain, le gouvernement allemand, en fait toutes les formes de gouvernement existant à l'époque. On avait fait le gouvernement français en instruction civique en seconde.

 

 Vous allez me dire que faire la Révolution, Napoléon et les 2 guerres seulement en première c'est tardif, mais il n'y avait à l'époque pas le collège unique, pour ceux qui bifurque après la troisième, mais l'enseignement long et l'enseignement corurt, et ceux qui dès la sixième étaient destinés à la seconde, étaient quasiment sûrs de voir la programme chronologiquement sur 7 ans.

Mais nous avions déjà ingurgité toutes les dates principales de l'Histoire de France, à l'école primaire où l'on avait déjà vu l'ossature de tout ce programme d'histoire.

 

domino

 

 

Agrégation en France et en Belgique... (pas la même chose!)

L'agrégation en France et en Belgique ne sont pas du tout la même chose.

Bêtie, mon personnage de roman-théâtre,  professeure certifiée française, par CAPES, bi-admissible à l'agrégation, que dis-je? 5 fois admissible à l'agrégation!, fait du   bénévolat le samedi  dans une association européenne, dont le président (et peut-être aussi les secrétaires) est belge. Bêtie a en effet un CAPES complet. CAPES = à son époque, un an de préparation après la licence, donc Bac + 4, + toujours à son époque un stage de pédagogie d'un an en collège etlycée avec double inspection-examen en collège et lycée, et cours de didactique, donc Bac + 5.

Après la fête qui a suivit l'assemblée générale, Bêtie déclare : "La semaine prochaine (ou dans 15 jours, je ne me souviens plus), je serai absente au cours du samedi, car je passe l'oral de l'agrégation interne;

"Ah! Elle passe seulement l'agrégation!" se disent les invités belges...

En effet, en Belgique, l'agrégation n'est pas notre prestigieuse institution nationale (et devenue maintenant internationale, puisque tous les européens  détenteur d'un bac + 5 ont le droit de s'y présenter (bac + 4 pour les plus anciens, à condition d'être déjà certifié), redoutable concours dont pour lequel l'oral est centralisé, dans une ville de province pour l'interne, et à Paris pour l'externe.

En Belgique, il existe plusieurs types d'agrégation :

Tout d'abord pour accéder à l'enseignement supérieur, il faut faire ses "humanités" dans une "Athénée Royale", ce qui sonne bien, mais traduisez par là en français de France, faire un second cycle secondaire dans un lycée... Les humanités ne sont pas couronnées par un examen final comme notre baccalauréat (qui sert en même temps d'examen d'entrée à 'l'université et est le premier grade universitaire), mais ce sont les résultats de l'année qui comptent (une espèce de contrôle continu).

Alors, si vous parlez à des belges, dites : J'ai fait mes humanités à l'Athénée républicaine Jules Ferry, plutôt que de dire, j'ai fait mo second cycle de lycée au lycée Jules Ferry. Votre interlocuteur belge comprendra mieux.

En ce qui concerne l'agrégation, il existait jadis (j'en ai entendu parler, mais je n'en suis pas sûre) une agrégation au niveau bac moins un... qui correspondait à notre premier bac pour ceux qui se destinaient par exemple à être instituteur.

Une autre agrégation était intégrée dans la formation des "régents", qui sont des "bacheliers", donc des personnes ayant terminées leurs humanités, se destinant à enseigner. Cette agrégation correspondrait en gros à ce qu'était les IPES jadis. Mais sans la rémunération, je crois.

L'AESI ou "agrégation de l'enseignement secondaire inférieur" permet d'enseigner dans les trois classes inférieures de l'enseignement secondaire, ce qui correspond à notre statut de PEGC en gros, le concours (national frnaçais) de PEGC qui pouvait se passer avec une 2ème année d'université, permettait d'enseigner de la 6ème à la 3ème, la classe des PEGC est en extinction chez nous, ce concours n'existant plus et même les professeurs des écoles primaires sont recrutés par un concours passé après bac +4.L'AESI permettait donc d'enseigner de la 6ème à la 4ème.

L'AESS ou "agrégation de l'enseignement secondaire supérieur" correspond en gros à notre CAPES. Elle se passe en 5ème année d'université au niveau MASTER, depuis la réforme de Bologne et se passait en 4ème année d'enseignement supérieur avant la réforme de Bologne. Ce qui correspond au niveau de notre CAPES. Notre CAPES se passait effectivemetn en 4ème année d'université avant la réforme européenne et se passe actuellement en 5ème année d'univesité en même temps que le Master enseignement, mais le Master enseignement seul n'ouvre pas droit à la titularisation en France, par contre le CAPES seul (pour ceux qui sont déjà enseignants auxiliaires ou ont râté leur CAPES lors de leurs études univesitaires) suffit à être titulaire, sans Master 2 enseignement, donc a plus de poids pour l'éducation nationale française que le Master 2 enseignement.

Mais revenons à la Belgique avec son agrégation : l'AESS permet d'enseigner dans les 3 dernières années d'enseignement secondarie, ce qui corespond en gros à notre lycée.

Le CAPES français permet d'enseigner en collège, en lycée, et en enseignemetn supérieur de l'ysée, soit les années après bac comme les BTS (Brevets de Technicien Supérieur). Dans certains cas, le CAPES permet aussi d'enseigner en université dans des classes de non spécialistes, par exemple en langue vivante  pour des mathématiciens ou des historiens (ce qui s'appelle des "non spécialistes"). 

L'agrégation française permet d'enseigner en université, même à des spécialistes, avec le statut de PRAG (professeur agrégé délégué à l'université). Mais pour enseigner à l'université, il y a une commission chargée de recruter le professeur selon son "profil" et il n'est pas évident d'entrer comme einseignant à l'université comme PRAG, sans travaux de recherche comme la thèse de doctorat. Mais généralement les PRAG sont en même temps doctorands (c'est-à-dire étudiants en thèse).

 L'agrégation française se passait soit après la maîtrise, soit après la CAPES complet avec stage réussi, avant la réforme, actuellement l'agrégation française se passe après le master 2 recherche ou enseignement, qui sont deux filières différentes), ou si l'on est déjà enseignant titulaire, le titre de professeur certifié (ou son équivalent sur le plan de la rémunération : professeur des écoles (mais pas instituteur), PLP2 (professeur des lycées professionels 2), professeurs titulaires d'un CAPET (CAPES pour les lycées techniques). ect... sans obligation alors d'avoir un Master 2. Car lors de l'inscription à l'agrégation, on demande dans le menu déroulant "diplôme ou titre", et vous ne pouvez cocher en même temps "Master" et "Certifié", mais seulement l'un des deux. Si on a les deux, il faut choisir sa case.

Donc, l'agrégation française est actuellement Bac + 6.

Notons que jusqu'à la réforme univesitaire européenne, les études belges étaient moins longues que les études frnaçaises : un ingénieur n'étudait que 4 ans après les humanités (bac + 4) au lieu de 5 ans en France. Un architecte n'étudiait aus 4 ans après les humanités,  bac, au lieu de 6 ans en France.

Les admissibilités françaises à l'agrégation sont donc actuelelment déjà d'un niveau supérieur à Bac + 5. Donc, un bac + 5,5 ou bac + 6. Car il est très difficile dans ce concours national dont l'oral est centralisé pour toute la France (et tous les Euopéens qui ayant un diplôme de bac + 5 désirent le passer), d'obtenir l'écrit de l'agrégation). Et seule l'obtention de l'écrit donne le droit de passer l'oral (c'était d'ailleurs le cas pour toutes les années univesitaires que j'ai faites à mon époque, il fallait avoir lplus de 10/20 à 'écrit pour passer l'oral de chaque année univesiaire, même la première année, alors qu'actuelelment, on fait la moyenne entre l'écrit et l'oral.

Bêtie qui était déjà bi-admissible à l'agrégation avant la réforme, est maintenant 5 fois admissible, un niveau qui se confirme puisque 3 fois admissible en suivant : externe 2011, inrterne 2012, externe 2012. Donc, elle est maintenant bi-admissible à l'interne et à l'externe.

La bi-admissibilité est un titre s'octroye aux professeurs titulaires du CAPES, qui ont réussi deux admissibiltés à lagrégation, c'est à dire deux fois l'écrit, soit deux fois celui de l'interne, soit deux fois celui de l'externe, soit une fois l'interne et une fois l'externe (j'ai des collègues qui sont devenus bi-admissible après une réussite à l'inetrne et à l'externe).

Si on a des admissibilté à l'agrégation avant d'obtenir complètement son CAPES (avant l'année de stage) il faut garder ses attestations pour les faire valider une fois le CAPES complet obtenu et entrer dans la carrière comme bi-admissible, mais elles ne valent rien sans CAPES et sans titre de certifié; elles ne valent éventuellement que si vous devenez certifié.

Il n'y a pas de titre octroyé pour ceux qui sont admissibles (donc qui n'ont réussi que l'écrit) au CAPES, mais pour les MA, les admissiblités au CAPES apportent des points pour la titularisation dans le corps des certifiés. Mais je ne sais pas si ce type de titularisation par liste existe encore.

Réussir des écrits d'agrégation de France, était il y a quelques années quelque chose de prestigieux et Bêtie ne comprend pas pourquoi, personne, dans  son entourage professionnel, et parmi sa famille, mis à part Rapidy qui l'a vaguement félicitée, en se disant "Zut! Il va falloir encore dépenser de l'argent pour l'hôtel à Paris!" ne l'a félicitée pour ses récentes admissiblités. C'est sûr que déjà bi-admissible, elle aurait aimé avoir lagrégation complète, mais ce n'est pas donné... Même ses administrations ne l'ont pas félicitées, il est vrai que sur les listes d'Intenet, c'est son nom de jeune fille qui apparaît et non son nom marital, et que son nom de jeune fille est ignoré de tout son entourage professionnel sauf de monsieur JeSaisTout qui ne l'a pas féclicité non plus, alors qu'on avait fait des gorges chaudes de sa bi-admissibilité avant qu'il ne devienne certifié.

Seul une fois, alors qu'elle arrivait sur un remplacement dans la zone voisine (elle est titulaire en Zone de Remplacement, ce qui n'est pas un défaut, mais un luxe, puisqu'elle devrait percevoir en plus de son salarie, des frais de déplacement, quand elle travaille alileurs que sur son rattachement),  un principal a dit en regardant la fiche que Bêtie venait de remplir : "Ah bon, vous êtes bi-admissible! Mais c'est bien cela! Félicitations!" Quelques années après qu'elle soit devenue bi-admissible.

domino