lundi, 23 avril 2012
Rien ne doit rester inachevé
Roman-théâtre
Du journal de Dummie :
Il y a une devise que je me suis faite dans la vie : c'est que rien ne doit rester inachevé. Si vous avez commencé un projet, des études, un travail, il faut l'achever un jour ou l'autre, même si ce sont des années après l'avoir laissé tomber. C'est pourquoi on devrait toujours donner aux étudiants la possibilité de reprendre des études laissées inachevées plus tard, par exemple. Car toute chose inachevée laisse un besoin et un manque dans notre esprit. On a toujours alors l'impression d'avoir râté quelque chose.
Parfois on abandonne quelque chose : la lecture d'un livre, la composition d'un morceau (combien de "Symphones inachevées..."?, des études après l'échec d'une année, un tricot, parce que juste au moment où vous alliez réussir et achever votre projet, quelque chose vous en empêche, un blog ... alors reprenez un à un tous vos projets, par exemple quand vous serez en retraite, apprendre à fond une ou pluseiurs langues, si vous les avez commencé durant votre phase d'activité professionelle, pour les merner à bien.
Bien sûr, agés, vous ne pourrez réaliser tous vos projets, si vous êtes âgés. Si apprendre une langue à fond est du domaine du possible pour la plupart des gens, finir de lire un livre, finir un trico est possible, écrire 1000 billets dans un blog est possible, , on ne va pas demander à un retraité qui commence la musique d'aller jusqu'a l'écriture d'une symphonie!
Moi, j'ai laissé beaucoup de choses en plan à cause des autres : par exemple, des études incachevées à un chouïa près : Une deuxième médaille de solfège trois fois de suite, échouée à 79,75/100 alors qu'il fallait 80/100 pour avoir la première médaille. Il y a des tas de petits diplômes et de plus grand où il me manquait pas grand chose pour finir : une UV bloquante d'harmonie pour monter en 3ème année de musicologie par exemple... (une UV bloquante, c'était une UV indispensable, sans laquelle vous ne pouviez pas être à cheval sur 2 années, j'avais toujours tout bon à la basse donnée, mais je n'arrivais pas à faire (par manque de temps, le temps de l'épreuve, un devoir de niveau prix d'harmonie à faire en quatre heures alors qu'il se faisait en dix heures au conservatoire) ) le chant donné. (L'harmonie est plus compliquée que les maths).
A propos de musique : l'autre jour j'arrive derrière un collègue de musique et je regarde sa partition, la parcourant en quelques secondes des yeux (il me suffit de quelques secondes pour voir tout ce qu'il y a dedans), et je dis au prof : "Mais, ils chantent tous la même chose à cet endroit là!" et il me répond, "Il faut bien qu'à un moment, ils chantent la même chose" Je n'ai pas pensé à une réplique, car j'aurai dû dire "Ah, oui, c'est comme rendez-vous à la Coda, là au moins, ils sont ensemble!"
Bon, j'aurai voulu aller jusqu'à la Coda de tout ce que j'ai entrepris dans ma vie. On ira jusqu'à la Coda. Encore quelques années et je pourrai reprendre chacun de mes livres et le lire jusqu'au bout, écrire tout ce que j'ai laissé en plan, jusqu'au bout, terminé tous mes cycles d'études commencés jusqu'au bout, peut-être même avant d'être en retraite, terminer plein de choses inachevées.
Allez... encore du travail en perspective, la suite de ma vie sera bien remplie
Et Doofie? Hallo, ma petite Doofie, quelque soit le nom de notre pays, Sarpénie (mais pas Marpénie ni Laplumie!) ou Françoisie, Hollandie, on pourra rester chez nous et ne pas nous exiler à l'étranger! Encore 5 ans de répit et dans 5 ans on se demandera à nouveau s'il faut préparer un grand déménagement.. Il faudra dire la Françoisie, parce qu'il y a déjà la Hollande et si on dit la Hollandie, on pourrait les confondre. On pourra dire aussi La Francelandie. La Francelandie, ça sonne bien! ça ressemble à la France, un pays qui existe chez les personnages réels qui ne sont pas des personnages de roman comme nous.
Dummie
Pour Dummie,
domino
08:02 Publié dans La Philosophie de l'i-grimoire, la politique de mon i-grimoire | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 22 avril 2012
20 % de...
Rman-théâtre
Aujourd'hui, il y a eu des élections en Sarpénie, pays où habitent Dummie, Doofie et leurs amies et leurs chers maris, Rapidy, Schnelly et les autres maris de nos amis. Doofie est une dame très intelligente, prof d'allemand, parlant sept langues étrangères, 232 de QI alors que ses amies n'en ont que 132.
La journaliste : Alors, Madame Doofie, vous êtes le leader politique des héroïnes de notre roman... que pensez vous de ces élections.
Doofie : Et bien, Madame domino, voici ce que j'en pense, en Sarpénie, puisque notre pays n'est pas encore devenu la Hollandie ou la Françoisie,mais le sera peut-être bientôt il y a entre 18 et 20% de nazis! Ceux qui suivent Océane Laplume* sont des nazis, rien d'autre. Et vous voyez ce sont les 35-40 ans qui auraient voté pour elle, cette "No Future Generation" habillée en noir et écoutant des musiques synthétiques et techniques.
La journaliste : Et bien, merci Doofie de votre contribution aux avis sur ces élections. Mais tu es souvent habillée en noir, Doofie!
Doofie : Rien à voir, j'ai été longtemps en deuil de ma maman et de mon cousin...
La journaliste : 20% pour Océane Laplume, cela fait-il beaucoup, Doofie?
Doofie : 20%, naturellement, cela voudrait dire qu'un sapénien sur 5 est un nazi ou une nazi, on ne sait jamais à qui l'on parle, un sarpénien sur 5, regardez là dans la rue, une personnes sur 5 de celles que vous voyez-là est nazie c'est énorme! Et quand la junte militaire viendra tuer 4 sarpéniens sur 5, où en serons-nous? De plus aimez-vous ce ton sec et cette voix rugueuse, dure?
La journaliste : Mais Doofie, Océane Laplume ne sera pas là au second tour!!
Doofie : Oui, mais 1 sarpénien sur 5 est quand même nazi, cela veut dire que même si notre pays devient la Françoisie, la belle Françoisie, notre pays aura quand même 20% de nazis qui agiront dans l'ombre. Méfions-nous d'eux!
Pour Doofie
domino
* Un nom créé dans notre roman, il y a déjà quelques années.
21:05 Publié dans la politique de mon i-grimoire | Lien permanent | Commentaires (0)
Les noms propres ont une orthographe
Du journal de Doofie (dans mon roman-théâtre)
Doofie, mon pesonnage de roman-théâtre, se pose des questions quand à l'orthographe des noms propres qu'elle juge très importante, alors que d'autres massacrent régulièrement son nom.
Tiens elle vous en donne quelques exemples, bien que vous pensiez que écrire Doofie, Dummie et Schnelly est facile.
"Je m'appelle Doofie Dummie épouse Schnelly; Et voilà, mes noms sont pourtants simples et pourtant, ils sont régulièrement mal orthographié et parfois dans des circonstances très importantes.
PAr exemple les 3 fois où j'ai jusqu'ici passé l'oral de l'agrégation.
Ceci dit, mes noms ont toujours été bien orthographiés par le ministère ou le rectorat car tout se fait électroniquement et on écrit mon nom de jeune fille "Dummie" comme je l'écris depuis toujours.
Seulement voilà, les secrétaires de l'oral sont moins regardant.
La première fois, mon nom était mal orthographié sur l'affiche avec les heures de passage (c'était l'interne et nos heures de passage étaient affichées d'avance cete fois-là), il manquait une lettre, il était écrit Dumie. J'ai râté cet oral, peut-être parce que sur ma convocation et mon papier d'identité figurait Dummie, ce qui est juste. Pourtant j'avais signalé le fait au jeune secrétaire qui était un étudiant de l'université locale.
La deuxième fois , mon nom était bien orthographié sur les listes d'affichage, c'était le président du jury qui les avait tapé lui-même sur son ordinateur, les listes de passage en tirant les heures au sort. Mais voilà, le secrétaire, un vieux monsieur qui m'a raconté ensute qu'il avait travaillé tout d'abord comme prof, puis dans une pharmacie, puis je ne sais plus où, mais qu'il faisait toujours partie de l'éducation nationale, a écrit mon nom moins une syllabe sur mes enveloppes de sujet, et il fallait donner notre enveloppe dans la salle au jury en montrant convocation et pière d'identité, et comme le secrétaire avait écrit que je 'm'appelais Doofie Dumm et pas Doofie Dummie comlme est mon nom de naisance, le nom de l'enveloppe ne correspondait pas à mes papiers. J'ai râté encore mon oral, bien que l'on m'ait interrogée normalement. Le bon monsieur qui faisait le secrétariat a dit : "Les noms propres n'ont pas d'orthographe", avec un accent du midi bien marqué. Mais monsieur, c'est un nom très simple pour qui connait l'allemand! Je n'ai jamasi fait de langues germaniques, a-t-il décrété!
La troisième fois, c'était l'externe, le jour de la réunion, nos noms et nos heures de passage ont été affichés, tout me semblait normal. Le lendemain, quand je suis venue passer ma première épreuve, une voyelle avait chané et il était écrit que mon nom de naisance était Doofie Demmie. J'ai signalé le fait à l'étudiant qui faisait l'accueuil, qui a été cherché le président du jury, l'étudiant a dû retaper la feuille, mon nom sur la feuille éatit maintenant bon, mais je ne sais pas s'il a changé les feuilles des jurys, parce que il m'a semblé qu'ils prononçaient Demmie et pas Dummie, mais je n'en suis pas sûre. Par ailleurs , les feuilles étaient inversées sur le tableau lorsque l'étudiant les a fixé à nouveau et notre groupe était affiché avant le groupe de la veille. Si bien que si on avait suivi les affiches, nous n'aurions fait que trois épreuves et eux cinq! En plus il y avait deux fois le même numéro de groupe! Alors, j'ai dit à l'étudiant, regardez, il y a encore une erreur, là! Alors il est reparti avec la feuille, a changé le numéro et l'a bien replacée... et a dit "Je vous retiens, vous!" alors que je n'avais fait que faire corriger des erreurs. D'ailleurs c'est stressant quand vous venez passer un concours et qu'il y a une faute dans votre nom; L'étudiant a rétorqué qu'il n'avait jamais fait de langues germaniques, mais de l'espagnol, alors je me demande comment ils se fait qu'on recrute des personnes ignares dans les langues germaniques pour faire le secrétariat de l'agrégation d'allemand. Je n'ai pas eu mon troisième oral!
A l'agrégation externe surveillance et secrétariat étaient effectués par de jeunes étudiants d'une université locale (un job d'été?), alors que dans notre académie, l'écrit est toujours surveillé par des personnes relativement agées, spécialisées dans les surveillances de concours.
Je sais bien que mon arrière-grand-père avait 36 orthographes pour son nom, mais c'est tout juste s'ils savait signer, et depuis le XVIIIème siècle l'état-civil a écrit "Dummie"!
Doofie Schnelly-Dummie
Pour Doofie domino
20:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 19 avril 2012
La rumeur
Roman-théâtre
Vous avez tous que les rumeus enflent petit à petit et que les évènements, surtout locaux se trouvent déformés. Vous savez aussi que Doofie, Dummie et ses amies ont quitté la région de Bêtie (et leur région) il y a presque deux ans et que c'est dans leur nouvelle région, quelque part à l'autre bout de la Sarpénie,qui pourrait bientôt, selon les résultats des élections changer de nom, car l'Empereur Entreboue ne sera peut-être pas réélu, mais on ne sait pas exactement où, que se déroulent les faits suivants.
Alors la rumeur la voilà...
Alors que Doofie travaillait sur un ordinateur du Centre de Documentation et d'Information de son collège, elle entend des élèves qui non loin d'elles sont en train de parler d'une prise d'otage dans un train local, précisément un train qui roule une heure après le train habituel de Schnelly et à l'heure où Schnelly prend le train lorsqu'il râte son train habituel... et sur son trajet...
Doofie dresse l'oreille : mon Dieu, une prise d'otage? Dans le train de Schnelly? Mais il ne m'a rien dit hier soir, est-il au courant que son train est dangereux.
Voici la rumeur... Des prisonniers dangereux se seraient échappé de la prison locale située à 20 km de là, mais en Sarpénie (alors que le journal parle d'une prison Flawalle dont le nom commence aussi par A). Et auraient pris le train pour s'évader. Arrivés près de la ville où Doofie travaille, ils auraient pris en otage tous les passagers du train partant à 9 heures, de la gare où Doofie et Schnelly prennent souvent le train, et la police ou la gendarmerie serait intervenue à la gare de la ville près de laquelle Doofie travaille, et aurait arrêté les malfrats qui seraient retournés vite fait bien fait dans leur prison.
Doofie posent quelques questions : Ils étaient armés.
Oui, dit un élève, armés juqu'aux dents.
Doofie : Mais comment ils ont pu avoir des armes dans leur prison? Ils ont pris celles des gendarmes qui surveillent la prison
Pas de réponse.
Doofie sait que les prisons sont surveillées pas seulement par des surveillants de prison mais aussi par des gendarmes parce qu'il y a quelques années, elle a surveillé un prisonnier d'origine slave pour le baccalauréat. Une journée entière, avec passage au lycée entre midi pour prendre les sujets de l'après-midi, et la prison était surveillée par des gendarmes, somme toute le candidat était correct, et elle est restée toute la journée seule avec lui dans la salle de classe du bloc école et infirmerie, avec un gendarme dans un bureau sur le palier. Mais vous savez que Doofie n'a pas froid aux yeux et puis, elle avait plus peur aux feux rouges avec ses sujets de bac, une demi-heure avant les épreuves, peur qu'on lui les vole sur la route, que dans la prison.
Doofie pense d'ailleurs que le collège où enseigne Bêtie est plus dangereux que cette prison.
Doofie a trouvé que c'était une journée très intéressante de visiter une prison de l'intérieur, elle a dû passer 7 grilles pour atteindre la salle de classe où elle surveillait le bac, alors elle se demande comment les prisonniers font pour s'évader. L'après midi il y avait de l'ambiance dans la cour, des prisonniers jouaient au foot ce qui à cause des fenêtres ouvertes par cette belle journée de juin (ouvertes sur la cour entourée d'un grand mur, bien sûr), était un peu ennuyeux pour le candidat, et ils ont dû fermer la fenêtre pour ne pas entendre les bruits du match.
Doofie n'a jamais su quel crime avait commis ce prisonnier.
D'ailleurs, on faisait confiance à Doofie, on l'a envoyé aussi un mercredi après-midi (alors qu'elle avait des cours à l'université) surveiller le berbère et le turc (les épreuves anticipées du bac, épreuves de berbère et de turc qui se déroulaient en mars). Dans le berbère il y avait trois dialectes, dont le riffain, c'était celui où il y avait le plus de cnadidats et le schleuh et aussi le kabyle) et il ne fallait pas se tromper entre les sujets pour les dialectes... pourtant, Doofie ne connait pas ces langues, pas plus que le collègue de SVT qui surveillait avec elle, seul un autre collègue venant d'un lycée de la région où l'on enseignait le berbère s'y connaissait. Ils n'étaient que trois pour surveiller cette salle bien "chaude" (il n'y avait qu'un seul candidat en turc). Plus la proviseure adjointe, qui venait de temps en temps voir si tout allait bien mais enfin, ça a bien marché. Et tout s'est bien déroulé.
Une autre fois Doofie alors qu'elle travaillait dans un autre lycée, avait été appelée pour faire l'interprête en allemand, car on venait de prendre un trafiquant récidiviste à la frontière...
Trois missions difficiles dont Doofie s'est acquitté facilement, usant de l'autorité naturelle qu'elle avait alors.
Bon, Doofie, retournons, après avoir parlé des missions difficiles dont Doofie a été chargée, à nos moutons, la rumeur...d'aujourd'hui.
En fait, entre midi, Doofie profite de sa pause pour téléphoner à Schnelly et voir si celui-ci n'avait pas, la veille été pris en otage dans un train... mais pas de réponse...
Bon, continuons, l'après-midi les 5ème de Doofie ont un autre son de cloche : pas de prise d'otages dans un train, mais la police qui a surveillé leur quartier avec plusierus voitures, et a fouillé les jardins à la recherche de voleurs à main armée très dangereux, de quoi faire bien peur à nos jeunes élèves qui en sont encore terrorisés.
Bon, venons en maintenant au journal que Schnelly a fait lire ce soir à Doofie, pas de prise d'otages non plus... mais... des personnes dans un quartier souvent cambriolé, à l'opposé de l'endroit où circulait le train présumé, attendaient dans une Mercedes, semblant vouloir observer quelque chose.. peut-être le moment propice pour commettre un cambriolage. Ils se seraient échappé d'une maison d'arrêt de Haute Alémanie. Poursuivis sur 10 kims par les gendarmes de la ville des cambriolages, ils sont arrivés en Mercedes dans la ville près de laquele Doofie travaille. Et ratrapés par les gendarmes qui les ont dépassés (d'après le web, empêchés de reculer par une autre voiture de gendarmerie qui leur barrait la route), ils ont foncé dans des "bornes de stationnement" et ayant cassé leur voiture ont poursuivi à pied vers la gare... ont-ils pris le train et des otages?? Hmm! Il semblerait que non, car on les aurait vu sauter au dessus de plusieurs clotûres et passant par des jardins atteindre la voix ferrée sur laquelle ils se sont échappés.
Les trains passant par là ont alors reçu l'ordre de rouler au pas pour ne pas les renverser.
Dans la rue qui court parallèlement au train, une voiture aurait été volée dans l'après-midi et dans la ville du départ de la poursuite, une serbe, pris sur le fait, aurait volé une voiture. Le slave est en garde à vue, mais on ne sait pas s'il fait partie du gang.
Bref, les journalistes sont aussi évasifs que la rumeur...
Pour Doofie
domino
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dimanche, 15 avril 2012
Histoire de chaussettes
Roman-théâtre
Du journal de Doofie
Si vous avez lu le blogom de domino depuis le début, vous devriez savoir que j'ai déjà eu des problèmes de chaussettes il y a quelques années.
En effet, les chaussettes de femmes n'étant pas assez grandes pour moi, car je chausse du 41-42, j'avais opté un moment pour ce qui était à la mode à l'époque chez les hommes, des chaussettes à jolis motifs : des fleurs, des écureuils et des feuilles d'automne, bref, des motifs évoquants la nature, tout beaux et tout mignons, et ces chaussettes toutes douces que j'achetais toujours dans la même grande surface m'allaient à merveille.
Et puis voilà, à chaque lessive comme depuis toujours, des chaussettes, mais quelques unes seulement, ne retrouvaient pas leur soeur, mais généralement, elles s'étaient perdues dans un autrre tas de mon triage, et je les retrouvais et je les réassortissais à la lessive suivante.
Seulement, voilà, un jour, j'ai commencé à ne plus du tout trouver les chaussettes soeurs, ni dans les autres tas de lessive, ni dans les armoires, toutes mes chaussettes, au moins une trentaine de paire avaient perdu leur jumelle, alors j'ai dit à Schnelly, comment cela se fait-il que de toutes mes paires de chaussettes je n'en ai plus qu'une seule de chaque et que je n'arrive plus à retrouver l'autre.
Oh! Tu les as sûrement égaré, a-t-il dit... Tu vas les retrouver un jour à un endroit où tu t'y attends le moins..
Alors, j'ai pensé que des gens rentraient dans ma maison et venait me voler mes chaussettes, mais pourquoi une sur deux. Je me suis dit alors qu'il devaient en faire quelque chose de délictuel comme les mettre sur le lieu d'un larcin, pour me faire accuser à leur place, comme cela on aurait retrouvé le double chez moi et j'aurais été accusée à leur place, maintenant comme il s'agissait de chaussettes d'homme, mais avec des motifs féminins, c'est peut-être Schnelly qu'ils voulaient faire accuser.
Mon père m'a dit quand j'était petite que quand on perd sa carte d'identité, il faut tout de suite en faire la déclaration, car des gens malhonnête pouvaient la mettre sur le lieu d'un vol ou d'un crime pour te faire accuser à leur place. Il donnait de bons conseils.
Alors, devant mon désarroi avec l'histoire des chaussettes disparues, et après que j'eus acheté plusieurs fois des chaussettes de femme, toujours trop petites, soit elles serraient trop la cheville, soit elles passaient en dessous des talons par derrière, et qui continuaient à perdre leur soeur jumelle à chaque sortie de lessive, alors Schnelly a commencé à m'acheter des chaussettes d'homme, mais soient elles serrent trop au mollet, ou à la cheville et on finit par voir la trace des élastiques sur mes chevilles qui se creusent de plus en plus à l'endroit où arrivent les chaussettes. Alors il a acheté des chaussettes pour pieds sensibles, presque sans élastiques, mais je les perdais. En plus, il m'achetait toujours les mêmes couleurs, soit noires, soit blanches.
Un jour un élève m'a demandé si je mettais toujours les mêmes chaussettes, parce que je mettais toujours des chaussettes blanches. En fait, j'avais dix paires de chausettes blanches qui revenaient pour six ou sept d'entre elles par paire après les lessives, les chaussettes dépareillées étant moins nombreuses quand c'est Schnelly qui les achète que quand c'est moi.
Et voilà qu'il y a trois semaines environ, je vais pour la première fois depuis longtemps dans les grandes surfaces, parce que vous savez si vous avez lu ce blog, qu'on fait sonner les portiques à mon entrée en inspectant de fond en comble mon sac à main pour voir d'où cela venait et pour que cela ne sonne pas de nouveau à la sortie "dans mon intérêt". En fait, ils font sonner les portiques parce que j'ai une tête qui ne leur plait pas, et pourtant, je suis blanche de peau. Je les ai vu appuyer sur une espèce de tléécomande qu'ils ont dans leur main quand j'arrive. Cette fois-ci cela n'a pas sonné à l'entrée (ni à la sortie d'ailleurs), et je suis tombée au rayon femme sur des montagnes de chaussettes femmes 39-42, avec toutes sortes de jolies couleurs et de jolis motifs à fleur et elles avaient l'air douce, alors j'en ai acheté une trentaine de paires en promotion. Comme cela si j'ai un jour des chaussettes roses, le lendemain des bleues, le surlandemain des marron glacé et le jour suivant des pistaches, les élèves ne touveront plus que je mets toujours les mêmes chaussettes.
Et dès que je les ai enfilée, j'ai senti la différence, elles sont comme mes anciennes chaussettes, celles d'hommes à fleurs de l'époque d'avant 2002, douce, elles ne serrent ni trop fort, ni pas assez, mêmes si parfois, le haut de la chaussette descend dans le sillon creusé par les chaussettes que m'a acheté Schnelly, ce sillon diminue.
Et voilà aujourd'hui, je prépare ma lessive de chaussette et sur la vingtaine de paires que j'ai utilisées depuis mon achat, seules 5 ont leurs jumelles, 3 sont dans le tas de linge sans leur soeur et une douzaine ont carrément disparu.
En plus il a cassé depuis quinze jours l'imprimante qui sert à mes élèves du samedi, il a bouché les toilettes, mais les a débouché une journée après, il a cassé le plateau en verre de ma balance pour me peser, et m'en a racheté une autre. Tout cela en quinze jours de temps. On dirait le grand-frère qui casse les jouets de sa petite soeur.
Il m'a donné des sanwichs trop durs quand il vient me chercher à la fac aux cours du soir. Et il ne comprend pas que ça peut nuire à mes dents plus fragiles que les siennes. Je lui dit toujours "Des sanwichs avec du pain mou", mais il ne sait pas ce qu'est le pain mou.
Tout à l'heure il m'a regardé en train de préparer la lessive, pour la première fois depuis 40 ans que je fais la lessive (je la faisais déjà pour ma mère à la maison, pendant la période où elle avait été malade), je me suis trompée et j'ai mis la poudre à la place du produit doux! Parce qu'il me regardait. Et après il m'a rappelé soit disant que je me serais trompée de programme, mais je ne me suis pas trompée, c'était bien sur D que le l'ai mis comme d'habiture et il m'a dit 'il est presque déjà à E", mais il a dû croire qu'il fallait le metre à A, comme quoi, s'il faisait la lessive ce serait une catastrophe pour le linge. Non seulement, il ne connait pas les programmes de lessive , mais le pire c'est qu'il ne sait pas reconnaître un tissu synthétique, un tissu en coton ou de la laine.
Et puis à chaque fois qu'il touche à quelque chose à moi, ça tombe en panne, par contre il adore écouter la radio et ses postes de radio, très vieux, ont toujours marché à merveille, mais il n'éteint pas le poste quand il quitte la pièce, si bien que moi je perds du temps, car je suis distraite par la radio.
Doofie
Pour aider Doofie, domino, auteure du roman-théâtre et de ce blog.
19:49 Publié dans quotidien i-grimoirien | Lien permanent | Commentaires (0)
La Sarpénie va-t-elle durer?
Roman-théâtre
Du journal de Doofie
Vous savez que mes amies et moi, nous vivons en Sarpénie. Mais peut-être plus pour longtemps, ce pays va peut-être bientôt, grâce à des élections prochaines, changer de nom, car ce sont les électeurs qui en fonction du nouvel empereur ou de la nouvelle impératrice, vont choisir le nouveau nom.
A notre avis quatre noms sont possibles, soit le pays restera la Sarpénie, soit il deviendra la Marpénie, soit il deviendra quelque chose comme la Hollandie, mais il y a déjà la Hollande, alors, il faudra faire jouer son imagination pour trouver un autre nom, soit, il y a la petite qui monte et qui parle un peu comme le blog de domino,notre auteure,, l'auteur de nos jours de personnages de roman-théatre, bien que celle-ci ne pense pas faire de politique, mais pour les retraites, elle est d'accord avec elle qu'elles sont trop faibles, la Artaudie, à moins que écoutant notre coeur qui soutient les oiseaux, nous nous retrouvions dans le Pays Joly. On dit que notre pays est beau, alors si en plus, il était joli...
Bon, voilà, le pays va changer de nom, voilà ce qui va se passer s'il devient la Marpénie ou la Laplumie. L'impératrice Océane Laplume* a d'ores et déjà décidé ceci :
"Tous ceux qui ont des ancêtres étrangers juqu'à la quatrième génération devront quitter le pays, et pas seulement les étrangers d'autres continents, mais aussi les étrangers de ce continent.
Par exemple, Doofie, Dummie, Sottie, Bêtie et leurs amies devront quitter le pays. En effet, j'ai fait une enquête sur elles. Leurs arrière grand-parents pour quatre d'entre eux sur les huit étaient des étrangers et non des moindres, des Flawalles , d'un pays limitrophe de la Sarpénie, pardon, la future Marpénie, et pas des walles parlant français, mais des flames parlant hollandien. Ils sont arrivés dans le Nord du Pays lorsque ne trouvant plus de travail en Flawallie, ils ont envahi les villes textiles du Nord... c'était entre 1870 et 1880. Avant la naissance de ses grand-parents paternels qui sont donc marpènes, mais nous irons jusqu'à la quatrième génération.
Pour leurs grand-pères maternels, nous avons vu que son arrière grand père parlait un patois d'origine française et qu'il était français depuis une ou deux génrations, mais nous n'irons pas juqu'à la sixième génération...
Pour leurs grand-mère maternelles, le problème se complique, car la région dont elle est issue parle encore aujorud'hui dans ses villages, une langue éttrangère pour nous en Marpénie, j'ai d'ailleurs décidé que comme sous Fules Jerry, dans l'"école républicaine, ces langues étrangères seront interdites d'enseignement et les parents surpris à parler ces dialectes à leurs enfants iront en prison. Leurs grand-mères maternelles sont devenues françaises en 1918, mais auparavant, elles étaient bien germaines et dépendaient d'un empereur qui a fait la guerre à la future Marpénie ou Laplumie. Les pères de leurs grand-mères ont été peut-être français dans leur enfance car nés avant 1870, mais ils ont été très vite obligés dans leur enfance d'apprendre à l'école que des langues étrangères au français. En 1918, sa grand-mère qui ne parlait pas encore un mot de français a appris le français avec un dictionnaire, car elle est venue habiter à Paris. Elle en a gardé toute sa vie un très fort accent. Mais n'a pas parlé son dialecte à ses petits enfants (ni à ses enfants d'ailleurs:)
Comme Bêtie, Doofie, Dummie, Sottie et Cie ont six arrière-grand-parents que nous considérons comme étrangers, eles devront partir en Flawallie dans les 15 jours qui suivront mon élection. D'iailleurs leurs soeurs qui se sont mariées avec des Flawalles sont rentrées au pays depuis longtemps.
L'interview
La journaliste : Et que faire alors des habitants de la région où sont nées les grand-mères maternelles de Doofie, Dummie, Sottie, Bêtie, et Cie? Là où l'on parlait un dialecte insupportable aux oreilles de Madame Océane Laplume?
Océane Laplume : Et bien les habitants de souche de la région, ceux dont les grand-parents et arrière grand-parents parlent ce dialecte et a forteriori...
La journaliste : Mais ovus parlez latin, Madame, c'est une langue étrangère...
Océane Laplume : A forteriori, disais-je, cessez de m'interrompre... quelle impertinence! Donc, ceux précédemment cités, devront quitter leur région et aller soit en Cantonie, soit en Germanie. Quant à la région, elle sera repeuplée par des bons Marpènes ou Laplumiens, comme Monsieur JeSaisTout, dont les parents avaient élu domicile là-bas, alors qu'ils n'étaient pas originaires de cette région, lui, originaire en réalité du grand ouest, là où l'on parle le bon Marpène ou le bon Laplumien, aura le droit de rester là-bas... ou de s'y réinstaller puisqu'il y a une maison héritée de ses parents et qu'il sera bientôt en retraite. C'est d'ailleurs son intention d'y retourner, même si je ne suis pas élue. Et de toutes façons, il soutient mon élection! C'est de notoriété publique.
.....................
Il n'est pas du même bord que nous, malheureusement... d'ailleurs on se demande parfois s'il ne travaille pas aux renseignements généraux, en plus de son métier de prof, étant chargé de renseigner ceux-ci sur les idées politiques de ses collègues... bref, nous savons que sans être du tout de ce bord là, il aime le KGB et la Stasi, les casquettes de Vopos, mais il aime aussi la CIA, et en règle générale tout ce qui est service de renseignements et uniformes "dictatoriaux". Et pourtant il est prof dans un pays qui est encore anti-raciste, et il parle de collègues "typés" et n'a jamais été sanctionné pour les idées qu'il véhicule. Il n'a pas beaucoup d'autorité et aime les régimes politiques forts. C'est lui même qui le dit publiquement ou qui le disait en salle des professeurs quand j'enseignais dans le même lycée que lui, je l'ai cotoyé dix ans, je le connais par coeur.
On voit bien que le pays où je vis est plein de contradictions, mon père était un bon Sarpénien, mais à l'époque la Sarpénie s'appelait la Gaulle, le bon empereur général qui avait sauvé la Gaulle de la diictature, mais est devenu pour certaines étudiants encore aujourd'hui, le symbole même de la dictature à cause de 68, révolution qui l'a fait se contredire, et moi je suis, sous le régime de l'empereur Entreboue, une mauvaise Sarpénienne, car je le vois à mes notes administratives et Cie..
Bon, alors Dummie, Sottie, moi, et Cie on apporte déjà nos affaires pas loin de la frontière de Flawallie, chez Bêtie, au cas où l'on devrait partir dans les 15 jours après les élections, mais même de la Flawallie, on pourra toujours écrire des blogs qui toucheront les Marpéniens ou Laplumiens.
On fera comme l'empereur de Gaulle a fait au milieu du siècle précédent, on sera la voix de la Gaulie!
Doofie
(Les idées de Doofie n'engagent qu'elle même, masi dans un certains ses, certaines choses dans ce qu'elle dit pourraient être vraies, sans que j'adhère totalement à tout..enfin, voyons... )
domino
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*Rien à voir avec l'une de nos connaissances récentes s'appelant Océane, car ce personnage était déjà crée dans mon roman-théâtre plusieurs années avant de faire sa connaissance.
16:43 Publié dans la politique de mon i-grimoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, élections, sarpénie, doofie