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jeudi, 19 avril 2012

La rumeur

Roman-théâtre

Vous avez tous que les rumeus enflent petit à petit et que les évènements, surtout locaux se trouvent déformés. Vous savez aussi que Doofie, Dummie et ses amies ont quitté la région de Bêtie (et leur région) il y a presque deux ans et que c'est dans leur nouvelle région, quelque part à l'autre bout de la  Sarpénie,qui pourrait bientôt, selon les résultats des élections changer de nom, car l'Empereur Entreboue ne sera peut-être pas réélu,  mais on ne sait pas exactement où,  que se déroulent les faits suivants.

Alors la rumeur la voilà...

Alors que Doofie travaillait sur un ordinateur du Centre de Documentation et d'Information de son collège, elle entend des élèves qui non loin d'elles sont en train de parler d'une prise d'otage dans un train local, précisément un train qui roule une heure après le train habituel de Schnelly et à l'heure où Schnelly prend le train lorsqu'il râte son train habituel... et sur son trajet...

Doofie dresse l'oreille : mon Dieu, une prise d'otage? Dans le train de Schnelly? Mais il ne m'a rien dit hier soir, est-il au courant que son train est dangereux.

Voici la rumeur... Des prisonniers dangereux se seraient échappé de la prison locale située à 20 km de là, mais en Sarpénie (alors que le journal parle d'une prison Flawalle dont le nom commence aussi par A). Et auraient pris le train pour s'évader. Arrivés près de la ville où Doofie travaille, ils auraient pris en otage tous les passagers du train partant à 9 heures, de la gare où Doofie et Schnelly prennent souvent le train, et la police ou la gendarmerie serait intervenue à la gare de la ville près de laquelle Doofie travaille, et aurait arrêté les malfrats qui seraient retournés vite fait bien fait dans leur prison.

Doofie posent quelques questions : Ils étaient armés.

Oui, dit un élève, armés juqu'aux dents.

Doofie : Mais comment ils ont pu avoir des armes dans leur prison? Ils ont pris celles des gendarmes qui surveillent la prison

Pas de réponse.

Doofie sait que les prisons sont surveillées pas seulement par des surveillants de prison mais aussi par des gendarmes parce qu'il y a quelques années, elle a surveillé un prisonnier d'origine slave pour le baccalauréat. Une journée entière, avec passage au lycée entre midi pour prendre les sujets de l'après-midi, et la prison était surveillée par des gendarmes, somme toute le candidat était correct, et elle est restée toute la journée seule avec lui dans la salle de classe du bloc école et infirmerie, avec un gendarme dans un bureau sur le palier. Mais vous savez que Doofie n'a pas froid aux yeux et puis, elle avait plus peur aux feux rouges avec ses sujets de bac, une demi-heure avant les épreuves, peur qu'on lui les vole sur la route, que dans la prison.

Doofie pense d'ailleurs que le collège où enseigne Bêtie est plus dangereux que cette prison.

Doofie a trouvé que c'était une journée très intéressante de visiter une prison de l'intérieur, elle a dû passer 7 grilles pour atteindre la salle de classe où elle surveillait le bac, alors elle se demande comment les prisonniers font pour s'évader. L'après midi il y avait de l'ambiance dans la cour, des prisonniers jouaient au foot ce qui à cause des fenêtres ouvertes par cette belle journée de juin (ouvertes sur la cour entourée d'un grand mur, bien sûr), était un peu ennuyeux pour le candidat, et ils ont dû fermer la fenêtre pour ne pas entendre les bruits du match.

Doofie n'a jamais su quel crime avait commis ce prisonnier.

D'ailleurs, on faisait confiance à Doofie, on l'a envoyé aussi un mercredi après-midi (alors qu'elle avait des cours à l'université) surveiller le berbère et le turc (les épreuves anticipées du bac, épreuves de berbère et de turc qui se déroulaient en mars). Dans le berbère il y avait trois dialectes, dont le riffain, c'était celui où il y avait le plus de cnadidats et le schleuh et aussi le kabyle) et il ne fallait pas se tromper entre les sujets pour les dialectes... pourtant, Doofie ne connait pas ces langues, pas plus que le collègue de SVT qui surveillait avec elle, seul un autre collègue venant d'un lycée de la région où l'on enseignait le berbère s'y connaissait. Ils n'étaient que trois pour surveiller cette salle bien "chaude" (il n'y avait qu'un seul candidat en turc). Plus la proviseure adjointe, qui venait de temps en temps voir si tout allait bien mais enfin, ça a bien marché. Et tout s'est bien déroulé.

Une autre fois Doofie alors qu'elle travaillait dans un autre lycée, avait été appelée pour faire l'interprête en allemand, car on venait de prendre un trafiquant récidiviste à la frontière...

Trois missions difficiles dont Doofie s'est acquitté facilement, usant de l'autorité naturelle qu'elle avait alors.

Bon, Doofie, retournons, après avoir parlé des missions difficiles dont Doofie a été chargée, à nos moutons, la rumeur...d'aujourd'hui.

En fait, entre midi, Doofie profite de sa pause pour téléphoner à Schnelly et voir si celui-ci n'avait pas, la veille été pris en otage dans un train... mais pas de réponse...

Bon, continuons, l'après-midi les 5ème de Doofie ont un autre son de cloche : pas de prise d'otages dans un train, mais la police qui a surveillé leur quartier avec plusierus voitures, et a fouillé les jardins à la recherche de voleurs à main armée très dangereux, de quoi faire bien peur à nos jeunes élèves qui en sont encore terrorisés.

Bon, venons en maintenant au journal que Schnelly a fait lire ce soir à Doofie, pas de prise d'otages non plus... mais... des personnes dans un quartier souvent cambriolé, à l'opposé de l'endroit où circulait le train présumé, attendaient dans une Mercedes, semblant vouloir observer quelque chose.. peut-être le moment propice pour commettre un cambriolage. Ils se seraient échappé d'une maison d'arrêt de Haute Alémanie. Poursuivis sur 10 kims par les gendarmes de la ville des cambriolages, ils sont arrivés en Mercedes dans la ville près de laquele Doofie travaille. Et ratrapés par les gendarmes qui les ont dépassés (d'après le web, empêchés de reculer par une autre voiture de gendarmerie qui leur barrait la route), ils ont foncé dans des "bornes de stationnement" et ayant cassé leur voiture ont poursuivi à pied vers la gare...  ont-ils pris le train et des otages?? Hmm! Il semblerait que non, car on les aurait vu sauter au dessus de plusieurs clotûres et passant par des jardins atteindre la voix ferrée sur laquelle ils se sont échappés.

Les trains passant par là ont alors reçu l'ordre de rouler au pas pour ne pas les renverser.

Dans la rue qui court parallèlement au train, une voiture aurait été volée dans l'après-midi et dans la ville du départ de la poursuite, une serbe, pris sur le fait, aurait volé une voiture. Le slave est en garde à vue, mais on ne sait pas s'il fait partie du gang.

Bref, les journalistes sont aussi évasifs que la rumeur...

Pour Doofie

 

domino

 

 

 

 

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