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samedi, 22 décembre 2007

L'horloge parlante....

Dans ma maison, il y a une chose que je déteste : C'est l'horloge parlante ambulante.

Vous n'avez pas d'horloge parlante ambulante, et bien moi, j'en ai une...

Quand je dois partir à 6h30 pour prendre le train  à 7h, l'horloge parlante me secoue à 4 heures 30 du matin tapantes :

"Eh! Dans deux heures il faudra partir!"

Moi : "Hein? C'est encore l'horloge parlante? Mais j'ai le temps, il y a encore deux heures, horloge parlante, ferme la lumière, s'il te plaît, je veux encore dormir!"

"Eh! Dans une heure et demi, il faudra partir!" me crie dans l'oreille, l'horloge parlante, en me secouant.

"Hein???? Mais il reste une heure et demi, je voudrais encore dormir..."

"Et dans une heure vingt-cinq il faudra partir", me crie dans les oreilles l'horloge parlante, réallumant toutes les lumières qui m'éblouisent, me faisant irrémédiablement mettre le nez et les yeux sous la couette.

"Et dans une heure vingt, il faut partir!", hurle l'horloge parlante.

"Eteins la lumière, horloge parlante, tu vois bien qu'en étant éblouie, je ne peux pas ouvrir mes yeux!"

"Et dans une heure dix-neuf, il faut partir!", tonne l'horloge parlante.

"Oui, horloge parlante, je vais me lever".

J'attends que l'horloge parlante ait le dos tourné, car pour moi, le lever est un acte primordial, qui doit être fait en toute concentration, le pied droit en avant alors que je suis à gauche du lit. Etirements des bras. Le pied gauche dehors, le pied droit, je me roule sur le lit, pour me lever en prenant appui sur celui-ci avec mes mains, c'est moins stressant pour le dos. Et puis voilà... je suis debout.

L'horloge parlante est contente. Petit déjeuner, lecture du courrier sur l'ordinateur, pourvu qu'il n'y ait pas eu une mise à jour automatique, sinon, l'horloge parlante va encore tonner, le temps que l'ordinateur se ferme. L'horloge parlante tourne autour de moi, vérifie que je ne fais rien d'autre que vérifier le courrier, que je ne regarde pas les commentaires d'i-grimoires, etc.... (ici, pas de problème, ils sont fermés).

Salle de bain, l'horloge parlante monte de temps en temps, il ne reste que 25 minutes avant de partir, habillement, il ne reste que 15 minutes avant de partir.

Je descends : "Où sont mes lunettes", pas dans l'étui douillet sur lequel il est écrit "Qu'on est bien ici!". Où sont mes lunettes, dis-je tout haut. "Là-bas dans l'entrée, je les ai préparées!" dit l'horloge parlante.

"Mon cartable... mon cartable..." Je cherche partout en haut, dans le rez-de-chaussée mon cartable dans lequel je devais rajouter un livre et en enlever trois avant de partir. Il fallait dix secondes pour le faire. Et mon cartable était ici près de la porte d'entrée, je l'ai vu tout à l'heure.

"Je l'ai descendu dans la voiture" répond l'horloge parlante qui remonte du garage après cinq minutes infrutueuses  de recherche de mon cartable.

"Ah bon!"

Je descends,  je commence à ouvrir la porte du garage, que depuis que l'horloge parlante attend, elle n'a pas ouverte.

"Laisse ça, je vais le faire' dit l'horloge parlante, m'arrachant des mains la poutre en bois qui sécurise la porte du garage, pour la mettre de l'autre coté de la voiture (j'allais la poser en un seul geste du bon coté), puis la reposer ensuite de ce coté là (elle sert aussi à tenir la porte du garage pour qu'elle ne se referme pas sur ma voiture à cause du vent, comme c'est déjà arrivé une fois).

Je mets le moteur en route, la porte commence à s'ouvrir. Merci, l'horloge parlante. Je sors la voiture du garage et j'attends. L'horloge parlante ferme la porte du garage, ça dure longtemps.

J'attends une minute, la lumière du garage se ferme enfin. Une autre minute, rien ne se passe, une autre minute, l'horloge parlante a allumé la lumière de la cuisine pour voir si tout est fermé, la lumière de la cuisine se ferme, s'allume, se ferme, s'allume, trois minutes ont passé.

Tiens? L'heure tourne... L'horloge parlante va râter son train. Je ne vois plus rien qui bouge, la lumière de l'entrée est allumée. La persienne de la porte d'entrée se soulève. L'horloge parlante pase la tête. J'entends, par dessus le jardinet : "Tu prends ton cache-nez violet?"

- Non, j'en ai un autre (c'est un châle, mélangé de mauve, de vert et d'autres couleurs).

- Et ton manteau vert?

- Tu vois bien que j'ai déjà, un manteau vert, j'ai trois manteaux verts.

La porte de referme, mais que fait donc l'horloge parlante?

Je mets le moteur, je commence à m'apprêter à quitter la rue, je mets la voiture dans le bon sens pour partir.

Dix minutes que je suis dehors. C'est parfois un quart d'heure...

L'horloge parlante ferme la porte et la persienne de la porte, ouf: l'horloge parlante descend l'escalier en courant... Pourvu qu'elle ne tombe pas! Que ferais-je sans horloge parlante?

Et alors, l'horloge parlante, entre dans la voiture, installe ses affaires, ferme, rouvre les portières, les referme, ouf! On peut y aller.

"Mon train part dans 10 minutes", tonne l'horloge parlante.

Aujourd'hui, c'est mardi, à je n'ai cours que l'après-midi. Tant mieux, je serai à l'avance, me dis-je.

"Dépêche-toi, le train est dans dix minutes, neuf minutes", gronde l'horloge parlante.

"Tiens, un vélo!"

"Double, hurle l'horloge parlante, si, tu as le temps!"

"Moi, non, jamais le temps, je reste derrière le vélo, il y a une ligne blanche, Môssieur Horloge Parlante".

"Plus que 5 minutes pour mon train", gromelle l'horloge parlante.

"Arrête-toi devant la gare!" hurle l'horloge parlante.

"Peux pas, tu vois bien que je ne peux pas stationner ici."

Je vais un peu plus loin, l'horloge parlante descend en trombe, ouvre la porte de derrière, arrache son cartable, reclaque tout.

Ouf, le tourbillon de l'horloge parlante est parti. Je rejoins le parking habituel, je change de chaussures, prends mes affaires tranquillement, vérifie les fermetures de la voiture, et hop, je vais à la gare, j'ai un train dans 30 minutes, OK, qui me fera arriver deux heures à l'avance. Merci l'horloge parlante, j'ai encore le temps d"aller au kiosque à journeaux avant le train.

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Et quand on ne doit partir que l'après-midi ou le soir, l'horloge parlante dit dès le matin :

"N'oublies pas que cet après-midi, on doit partir à 15 heures!"

Une heure plus tard :

N'oublies pas que cet après-midi on doit partir à 14 heures"

L'horloge parlante fonctionne toutes les heures.

Deux heures et demi avant l'heure, elle fonctionne toutes les demi-heures.

Une heure à l'avance, toutes les cinq minutes. Pratique, n'est-ce pas, vous aimeriez avoir une telle horloge parlante, ou elle vous stresserait ? C'est surtout la façon dont l'horloge parlante me parle : "N'oublies pas que dans trois heures.... N'oubliez pas que dans deux heures 30.... n'oublies pas que dans 2 heures 15, il faudra partir". Un vrai compte à rebours, on dirait que je vais devoir prendre une fusée pour l'espace.

Dix minutes à l'avance, toutes les 30 secondes, elle me poursuit dans mes derniers préparatifs, m'en faisant oublier la moitié.

Elle me prend les affaires des mains, mets trois fois plus de temps que je l'aurais fait à emballer les affaires dans un sac.

Cinq minutes avant le départ présumé, j'attends dans la voiture. Puisque qu'il fait jour, je ne vois pas dans quelle pièce est l'horloge parlante.

Les cinq minutes sont passées.

Dix minutes sont passées, l'horloge parlante amère un sac supplémentaire dans la voiture.

Quinze minutes sont passées, l'horloge parlante amère deux sacs supplémentaires dans la voiture.

On démarre... Ah non, l'horloge parlante n'a pas fini. elle remonte, referme la porte de la maison derrière elle, ressort cinq, dix, quinze minutes plus tard avec quelques bricoles.

On peut partir. Tu vas pas emmener toute la maison avec toi?

Oui, on y va, dit l'horloge parlante, prenant son téléphone, pour prévenir qu'on sera en retard.

Je démarre, laissant l'horloge parlante faire nos excuses.

domino

mardi, 20 novembre 2007

Rap (suite)

Bien que chez moi les trains ne passent plus,

Je n'habite pas à Soins-Perthes-les-Hurlues.

Et sans être une huluberlue,  

Bien que j'ai de l'allure,

Je n'habite pas à Somepy-Tahure,

Je n'habite pas à La Hérie-La Vieville,

Et j'habite assez loin de Lille,

J'habite à Trifouillies-les-Andouillettes,

Car je suis gentille et honnête.

domino

 

lundi, 15 octobre 2007

Des hommes en gris....

Tout à l'heure sont passés les hommes en gris et ont voulu m'emporter dans une poubelle!

 

Il y a environ trois quart d'heure mon époux ferme la lumière de la cuisine et la lumière de l'entrée où je travaille. Ben, oui, la prise de téléphone étant dans l'entrée et comme je n'ai pas encore installé le Wi-Fi intra-muros et le fil du modem n'étant pas très long, je joue du clavier d'ordinateur dans l'entrée qui s'est transformée en bureau n°3.

 

Bref, mon époux ferme la lumière de mon entrée, et mon petit ordi envoie une lumière toute blafarde sur le mur d'en face.

"Pourquoi tu éteins la lumière?", est-ce que* je lui demande....

"Il y a de drôles de bonshommes dans la rue", me répond-t-il.... "avec des porte-documents."

"Ah bon!", et je risque un oeil par dessus le brise-bise de la cuisine... "Peut-être une secte?" que* je lui réponds.

"Ah! En voilà un... Il a une blouse grise..." "Et quelque chose de grand dans ses mains.."

"Peut-être que ce sont des ouvriers qui font évacuer le quartier, lui dis-je, tout en pensant à des ouvriers du gaz, il est trop tard pour qu'ils viennent faire un relevé de compteur, ce n'est plus l'heure du travail".

Nous voyons aller et venir ces bonshommes dans la rue, plusieurs, ils n'ont pas l'air stressés, ne crient pas que l'on doit sortir.

"Ils sont chez les voisins" qu'il dit mon cher et tendre.

"Puis chez les autres voisins...."

"Et ils ne viennent pas chez nous?" que* je lui fais....

"Et bien non, on a éteint la lumière, ils croient qu'il n'y a personne...."

"Ah.... " que je fais... Puis soudain j'ai une idée... "Ce sont peut-être les éboueurs qui passent déjà pour les étrennes.... et les porte-documents, ce sont les calendriers...."

"Ah...." qu'il fait, je vais aller voir discrètement. "En sortant par le garage".

Il descend l'escalier, j'entends du bruit en bas, je jette un coup d'oeil à la fenêtre, je ne vois plus personne....

Je repars à l'ordinateur, sans lumière au plafond, seul mon écran éclaire le clavier...

J'entends du bruit dans la cave et le garage, plus de bruit.... Pourvu qu'il ne disparaisse pas... Pourvu que les hommes en gris ne rentrent pas dans la maison par le garage....

Ah... J'entends monter l'escalier de la cave... C'est son pas....

"Et alors?" que je fais, en voyant emmerger sa tête par la porte de l'escalier de la cave.

Tu avais raison.... C'était les éboueurs....

Et on a rallumé la lumière.

"Oh! Qu'il est jooooolllliliiiiiiiii le calendrier 2008!"

domino

*Régionalismes...

samedi, 13 octobre 2007

Moins de branches coupées

Ah! Celle qui voulait me transformer en bûcheronne, limite le nombre de branches à couper, elle ne désire que je n'enlève que ses commentaires qui sont sous un seul article (trop personnel, me dit-elle...). Bon, j'en avais déjà enlevé sous d'autres articles, vais-je devoir les réécrire? Pour le moment, cela me fera moins de travail, heureusement que je me suis endormie sur mon ordinateur hier soir, sinon, le carnage serait déjà fait, et un arbre aurait été coupé ici. Chacun de mes commentateurs étant un arbre dans la forêt de mon i-grimoire.

Bon, je sens que le rectorat va me mettre un non lieu pour tout ce qui était "Mauvais rapports avec les agents de service", c'était parce que je m'étais endormie sur les ordinateurs des collèges et des lycées que je suis restée trop longtemps, c'est à dire, une ou deux minutes après l'heure de fermeture. Une fois je me suis fait enguirlandée à la bibliothèque universitaire parce que je ne sortais pas assez vite, j'avais du m'endormir sur les livres, c'est pour cela que là aussi, ils doivent me mettre un non-lieu.

A la bibliothèque d'allemand aussi, on m'a déjà mise dehors en criant "ça ferme!"- ça m'a fait sursauter - et en me faisant sortir de l"'histoire sans fin"* des livres d'allemand, là aussi on doit me mettre un non lieu, parce que c'est parce que* j'avais pénétré tellement loin dans le livre que je lisais, qu'il fallait longtemps pour en revenir.

domino dom domi*

*Allusion à Michael Ende qui portait mal son nom (ou son pseudo?). C'est comme Thomas Dörflein, pourquoi il s'appelle Dörflein et pas Bärlein, cela aurait moins problématique pour le nom de famille de son fils Knut.

*Quel style, mais c'est joli, parce que, c'est parce que que parce que, que parce que... style argumentatif par excellence.

*Allusion à Bastian Balthasar Bux, le héros de L'histoire sans fin, voilà un livre que l'on aimerait avoir pour l'agrégation d'allemand, tout comme "Am Anderen Ende der Sonnenallee" et d'autres comme ça, cela serait plus logique pour préparer un concours d'enseignement, bon, il vous nous remplacer la philosophie (dénommée plus prosïquement "Histoire des idées"), par la littérature de jeunesse de langue allemande????

09:30 Publié dans Arbres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : i-grimoire, arbres, humour

Arrête, bûcheronne...

"Arrête, bucheronne, arrête un peu le bras,

Ne vois-tu pas le sang, lequel dégoutte à force,

Des mots allemands qui vivaient dessous la virtuelle écorce!"

Pastiche d"après Joachim Du Bellay,

"Arrête Bucheron, arrête un peu le bras,

Ne vois-tu pas le sang lequel dégoutte à force,

Des nymphes qui vivaient dessous la dure écorce!"

J'ai appris cette poésie quand j'étais en seconde (seconde C, mais ensuite,  malgré mon 16/20 en maths, je suis partie en A),

Je me souviens l'avoir récitée debout, je mettais tellement le ton, que toute la classe en tremblait.

Enlever de si beaux commentaires en allemand, je n'enlèverai pas mes réponses, na! J'en traduirai la substantifique moëlle en français, c'est un peu comme si on coupait des arbres, je me sens bûcheronne sur mon i-grimoire.

domino

mercredi, 12 septembre 2007

Ils ont perdu le rugby, hi, hi!

Les français ont perdu le rugby, et le foot, et bien je dis ouf! Tant mieux! Pourquoi? Quoi? Je ne suis pas chauvine? Je n'ai pas de patriotisme? Mais, non, ce n'est pas cela!!!!!!   Je n'avais pas envie de me coltiner des heures de commentaires de sport à la radio, à entendre des speakers hurler: "ça y est, ils vont marquer un... non! c'est passé à coté!" Pas envie de me taper tout ce tin-touin, tout ce tintamarre dans les oreilles!

Alors je suis contente qu'ils ont perdu, les journeaux arrêteront de ne parler que de cela et redeviendront normaux avec des articles variés.

Ah! ils ont fait trop de tintamarre avant, c'est pour cela qu'ils ont perdu!

La prochaine fois, ils ne feront que des entrefilets discrets sur leurs entrechats sur gazon et ils gagneront. Trop de chauvinisme et de patriotisme, ça fait perdre les joueurs, surtout que certains n'en ont peut-être rien à faire de jouer dans l'équipe de France, quand ils ne sont pas eux-mêmes nés dans l'Hexagone.

domino