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lundi, 03 novembre 2008

Madame, la doc, elle était mieux que vous...

Des élèves et leur prof agrégée d'espagnol

Ducobu : Madame, la documentaliste qui était là au mois d'octobre, elel était mieux que vous....

La prof agrégée d'espagnol : Ah! Non! Moi, je suis agrégée, elle, elle n'est que documentaliste. Il n'y a pas d'agrégés en documentation.

Boulard :  Non, Madame, elle est mieux que vous, parce que elle, au moins, elle sait farie deux matières, elle sait faire la documentation et l'allemand.

La prof agrégée d'espagnol : L'allemand, vous rigolez. Elle est moins bien que son collègue certifié. Si elle est prof d'allemand, çà doit être une MA, sion, on ne l'aurait pas mise en documentation.

Ducobu : Et non, Madame! Elle est mieux que le prof d'allemand, elle a son CAPES externe comme lui, mais en plus, elle est bi-admissible à l'agrégation.

La prof agrégée d'espagnol : Ce n'est pas possible, comment elle s'appelle, je ne vois pas de bi-admissible sur la liste du presonnel, la documentaliste est MA.

Boulard : Non, la MA, c'est celle qui est malade. La documentalste du mois d'octobre, elle est bi-admissible à l'agrégattion d'allemand, et en plus, comparativement à vous, elle sait faire a documentation. Vous, vous n'en avez jamais fait. Vous ne savez fare qu'une matière.

Ducobu : Il paraît que quand elle était jeune, elle a aussi fait la musique en sixième/cinquième, elle a même trois matières et vous, vous n'en avez qu'une.

Boulard : En plus, quelles langues parlez-vous?

La prof agrégée d'espagnol : Euh... Espagnol et un peu anglais.

Ducobu : Elle, elle parle : allemand, anglais, néerlandais et espagnol, elle a même fait du russe...

Boulard : Et du latin...

La prof agrégée d'anglais : Moi aussi, j'ai fait du latin. Mais de toute façon, je gagne mieux ma vie qu'elle parce que je suis agrégée. Donc, dans la société, je suis mieux considérée qu'ele. Et vos histoires, qu'elle est prof d'alleamnd, c'est du bidon! Sur ma liste, il est écrit...

Boulard : Mais, ce n'est pas celle de la liste, Madame, c'est une autre....

La prof agrégée d'espagnol : Vous serez collés tous les deux, et renvoyé en renvoi interné avec de l'espagnol à faire toute la journée.

Ducobu : Je suis germaniste...

Boulard : Moi aussi...

Titeuf : Deutsch ist klasse!

Ducobu : Alors, on viendra en colle deux jours, apprendre l'espagnol, comme on est en classe bilangue, on connîtra trois langues déjà, et on marchera sur les traces de la documentaliste du mois d'octobre et pas sur les vôtres qui ne connaissez bien qu'une seule langue.

(Fin de l'année scolaire)

Ducobu, Titeuf et Boulard (en choeur) : Vous ne savez pas Madame, la documentaliste du mois d'octobre , elle a réussi ses deux agrégations d'allemand interne et externe, maintenant elle est mieux que vous, parce qu'elle est deux fois agrégée!

domino

mardi, 21 octobre 2008

J'ai eu peur....

J'ai eu peur....

Ce matin, pendant quelques secondes, j'ai regardé ma journaliste sur un ordinateur du collège, et j'ai vu tout en haut en grosses lettres "Site bloqué". Je me suis dit que c'était à cause de la personne qui dans mes commentaires s'imagine avoir reconnu en moi une de ses collègues. Mais elle se l'imagine seulement. Et je me suis dit : "ça y est, elle a fait bloquer mon i-grimoire!".

Je viens de regarder chez moi, après une après-midi passée à l'université où j'ai respiré quelques bouffées d'air frais, et non, mon i-grimoire à l'aspect habituel.

Ouf!

domino

lundi, 20 octobre 2008

Pas de récréation pour la TZR d'allemand en doc!

Rappel : je suis TZR d'allemand, et pour un mois, on m'a donné de la documentation, quatre semaines de remplacement très exactement.

Normalement, cela fait 18 heures; bien sûr il arrive de temps en temps qu'il n'y ait personne en permanence* et que j'ai alors une heure pour réellement classer le courrier du matin et continuer les documentations demandées pour le projet d'établissement, etc..

Mais la plupart du temps, j'ai les élèves. Comme Vendredi : 5 heures de présence officielle, 5 heures d'élèves.

5 heures avec pratiquement tous les élèves de la permanence, pendant que les pions vont réviser pour leurs examens au bureau des surveillants, mais moi je n'emmène même pas mes affaires d'université au collège, car je sais que même entre midi, je n'aurai pas le temps d'y toucher.

Les élèves, cela veut dire :

"Madame, je peux faire ci? Je peux faire là?"

"Madame, sur l'ordinanteur, je ne sais pas faire ceci."

"Madame, l'ordinateur s'est coincé."

"Madame, je n'arrive pas à avoir Internet."

"Madame, comment on dit ça en anglais?"

"Madame, je peux imprimer...?"

"Madame, vous avez des feuilles pour imprimer?" (Je les donne au compte-goutte).

"Madame, je peux aller faire une photocopie au bureau?"

"Madame, je peux aller chercher une feuille pour mon affiche au bureau" (C'est pour les exposés.)

"Madame, je ne trouve pas de livre sur les chevaux."

"Madame, les images Google, elles sont toutes blanches."

"Madame, je voudrais emrprunter ces livres".

Etc...

Et à la récréation ?

Vendredi matin, j'ai fermé pour décoincer un ordinateur que deux filles avaient coincé en appuyant plusieurs fois sur la touche d'allumage, alors je voyais la poignée de la porte fermée à clef bouger sans arrêt actionnée par les élèves qui attendaient dans le couloir. Mais j'ai réussi à réparer l'ordinateur.

Vendredi après-midi, j'ai ouvert à la récréation : retours et prêts, des élèves en profiitent pour ré-allumer les ordianteurs déjà éteints, l'horaire officiel se terminant au milieu de  la récréation, à 15h 30.

Ils sont nombreux, je dois surveiller les deux salles en même temps, tout en ayant mon nez plongé dans les fiches (j'enregistre les prêts au calme sur l'ordinateur prof après le départ des élèves). Il faut surtlout faire attention qu'ils ne se bousculent pas, car ce sont des collégiens généralement turbulent et quand c'est la récréation, ils se sentent en récréation.

Qu'ils n'aillent pas ouvrir leurs téléphones portables dans l'angle de la salle de lecture que je ne peux pas voir ni de mon bureau, ni de la première salle, car l'utilisation des mobiles est interdite pour les élèves dans le collège, pour qu'ils ne fassent pas des photos des profs.

A la fin de la récréation, un grand arrive et me dit : "vous êtes documentaliste, hein, Madame? On nous a dit que vous faisiez un remplacement pour un moi." "Non, je suis remplaçante en allemand" "C'est pas vrai, Madame, ça se peut pas, vous êtes documentaliste!"

Il m'énerve... Il part dans le couloir en hurlant (c'est la récréation!) "Madame la documentaliste!"

Qu'ont-ils encore dit lors des réunions de parents, des conseils d'administrations, de la réunion avec les inspecteurs d'anglais qui a eu lieu au collège jeudi?

Jusqu'à ces réunions de parents, j'avais beaucoup d'autorité, je sens qu'elle diminue depuis, car certains commence à me dire :

"Hein? Vous êtes remplaçante? Hein, vous êtes/vous n'êtes pas documentaliste"

On m'a fait croire au début de l'année qu'il y avait une agrégée dans le collège, ce n'est pas vrai, pas de trace d'elle sur la liste des profs.

Je suis la seule bi-admissible à l'agrégation, la prof la plus gradée du collège.... Et la moins bien vue, car je ne suis QUE remplaçante.

Qu'ont-ils divulgué aux parents de mon dossier : l'inspection de 2002, l'histoire du paperboard?

.../....

domino

 

 

 

 

 

 

 

 

 

* Pour l'étranger francophone ou non : Salle d'études pour les élèves, où les élèves restent sous la surveillance d'un ou de plusieurs surveillants, pour faire leurs devoirs quand ils n'ont pas de cours, ou qu'un professeur est absent.

samedi, 11 octobre 2008

Des côtes de livre....

Quand ma principale a téléphoné et qu'elle m'a dit que le remplacement que j'avais était en documentation, j'ai pleuré, pleuré, pleuré.....

Elle m'a dit en me recevant quand je suis arrivée :

"Attention, les livres ont un code selon une classification internationale très précise, il est hors de question que vous classiez les livres autrement!"

En effet, il y a un an et demi, trouvant que les élèves étaient perdus avec cette classification, surtout les sixièmes, mais aussi les troisièmes, j'avais décidé de classer les livres un peu comme dans une bibliothèque de maison, quand ceus-ci dans une maison, sont classés....

Toute l'histoire par ordre chronologique, les rois étant dans leur époque, les guerres à leur place, les flibustiers dans l'époque où ils ont sévi le plus, ect....

Les dinosaures avec les animaux, c'est généralement là que les élèves les cherchent et pas avec les volcans et compagnie...

L'espace et l'astronomie, bien séparés de la géologie, etc...

Mon classement était impeccable, soudainement, les élèves ont fréquenté davantage le rayon des documents, savaimment où se trouvaient telles et telles choses, j'avais affiné le système des pancartes, mis des mots clefs sur le coté des étagères, etc...

Le principal-adjoint de l'époque, mon ancien collègue de Lycée où j'ai Travaillé Dix Ans, ... m'avait regardé trié mes documents sans rien dire et avec le sourire qui lui était habituel avant l'histoire du paperboard.

Seulement, voilà, ma collègue de français TZR chargée pour un an de documentation, alors que j'étais "en service de rattachement de TZR" (mais quand vous les syndicats irez vous écrire dans mes commentaires que les TZR de matières n'ont pas de service de rattachement en documetation à faire, que ce n'est que pour les auxiliaires), a appris qu'un inspecteur de la vie scolaire allait venir courant Mai, prise de panique et bien qu'ayant accepté jusque là mon classement, elle m'a dit : "Tu remettras tous les livres en place avant telle date", c'était un jeudi et je ne travaillais pas le jeudi comme elle, mais le Vedredi.

J'ai dit : "Je m'y prendrai deux jours avant, cela suffirat bien, d'ici là, les élèves trouveront encore les livres..."

Seulement l'histoire du paper-board est arrivée juste avant le jour où je devais remettre les livres en place selon la classification Dewey.

Alors, le fait que j'avais changé la classification s'est su.... car la collègue a remis les livres "en place" elle-même! Et a sûrement râlé au repas pris à la cantine en commun avec la principale.

Et c'est pour cela qu'elle m'a fait cette remarque. Alors que j'avais fait cette classification nouvelle pour que le travail des élèves soit plus efficace et qu'ils trouvent plus facilement ce qu'ils cherchent.

Mon classement commençait par des lettres : LIT FR = littérature française, HIST XIX = histoire 19ème siècle, etc...

A l'unviersité, toute la BU a changé, et on a repris la classification DEWEY à la lettre, et on n'y trouve plus rien, avant en philosophie, les auteurs étaient classés par ordre alphabétique, maintenant ils sont classés par spécialité : esthétique, métaphysique, etc... et on n'y trouve plus rien, Norbert Elias que j'ai cherché dans les philosophes juifs est en sociologie et en sociologie il y a une dizaine de rubriques différentes et ses livres se trouvent dans plusieurs rubirques différentes : à mon avis, les livres des grandes librairies sont mieux classés!

domino, TZR d'allemand, bi-admissible à l'agrégation d'allemand, chargée de documentation pour un mois.

 

Des côtes de livre aux Harry Potter...

J'ai lu l'histoire sans fin de Michael Ende, parce que c'est de la littérature allemande.

J'ai lu le Carnaval des Animaux de Erich Kästner parce que c'est de la littérature allemande, mais je n'ai jamais lu la Sorcière de la rue Mouffertard de je ne sais plus qui.

Dans mon CDI tous les auteurs ou presque sont français ou anglais ou américains : Rowling, Stine, Lewis, Desplechin, etc...

Quand j'étais en classe dans les années 60, j'ai lu depuis la 6ème les grands auteurs de la littérature française, Corneille, Molière, en 6ème on lisait les poèmes de Théophile Gautier et de Lamartine, je me souviens bien de celui qui commençait par :

"Sur cette place, je m'ennuie, obélisque dépareillé..." que l'on traitait en parallèle avec notre programme d'histoire sur l'Egypte ancienne où l'on apprenait par coeur le nom des pyramides, Khéops, Mykérynos, et... (mince, j'ai oublié la troisième...)....

L'obélisque s'appelait l'obélisque de Louxor et avait été amené en France au retour d'une campagne d'Egypte d'un certain Napoléon.

J'avais dix ans.

En cinquième on lisait la Chanson de Roland.

En quatrième on lisait Corneille, Racine et Molière.

Mais jamais, jamais, jamais, aui grand jamais, dans les années 60, je n'ai lu Rowling, Lewis et Roald Daehl (c'est comme cela que ça s'écrit????)

En quatrième j'apprenais par coeur, lors de ma première année d'allemand :

Am Brunnen vor dem Tore,

da steht ein Lindenbaum...

...

Mit dem Pfeil, dem Bogen,

Durch Gebirg und Tal...

...

Der Mond ist aufgegangen,

Die schönsten Sternlein prangen

Am Himmel hell und klar...

......

En troisième, j'apprenais par coeur :

Ich weiß nicht was soll es bedeuten,

daß ich so traurig bin...

.......

En seconde, je faisais avec l'assistante allemande, des explications de textes de poèmes allemands, j'avais 14 ans, je lisais tout le XVIème et le XVIIème siècle français, le Lagarde et Michard, le Castex et Surer, et tous les petits classiques Larousse correspondants. Je lisais les essais de Montaigne.

J'avais 14 ans.

Entre la seconde et la première, j'ai eu une liste de lecture gigantesque, je me suis tapée :

Toutes les Mémoires d'outre tombe de Chateaubriand (j'ai même demandé à mes parents de s'arrêter à Combourg sur le chemin des vacances en Bretagne). Tout les Misérables de Victor Hugo, plus les Châtiments et les Contemplations, Atala, René, etc... Tout le théâtre de Musset, les poèmes de Verlaine et Rimbaud et Mallarmé... Et le XVIIIème siècle, Candide de Voltaire, les Lettres Persanes de Montesquieu, les Rêveries du Promeneur Solitaire de Rousseau et la Nouvelle Héloïse, Rien que le titre Rêveries du Promeneur Solitaire, me faisait rêver, je caressais le livre, le tournait et le retournait, le serrais contre mon coeur avant de le lire... tout en écoutant sur le veiil électrophone alors neuf un 33 tours de ma chanteuse préférée que je venais de découvrir par J2 magazine et qui chantait d'une voix qui montait jusqu'aux étoiles des chansons de Dylan.

Je griffonais des cahiers de mon journal et j'écrivais des poèmes rimbaldiens.

J'avais 15 ans.

Durant toute l'année nous avons potassé le 18ème et le 19ème siècle français.

On philosophait déjà en compagnie de Fontenelle, Bayle, Diderot, Voltaire, et Rousseau, une philosophie qui en classe de première, dite de "rhétorique" (c'était l'époque où l'on faisait sa rhétorique, sa philosophie, et sa propédeutique, qui a été supprimée lors de mon arrivée dans l'enseignement supérieur, malheureusement...),

Et j'ai préféré cette philosophie là, expliquée par ma chère prof de français que j'ai eu en Troisième, en Première et en Terminale, une grande blonde aux cheveux frisés, qui metait toujours trois pulls fins superposés de trois couleurs différentes, un avec une encolure en V, le deuxième avec un ras de cou et le troisième en dessous avec un col roulé, dans des couleurs jaune d'or, bleu roi, rouge bordeau, et vert bouteille qui était superposée selon les jours dans des ordres différents, et avait un gros bracelet de style chaîne dont elle martelait son bureau au rythme de sa parole pour appuyer ses dires, penchée sur le bureau, la main explicative en avant.

 Je préférai cette philosophie là concrète et écrite avec une certaine légèreté, à celle de la terminale, ses grandes théories, les heures que l'on a passé sur la psychologie parce que les 3/4 de mes camarades de classe voulaient être psychologues, les réflexes de Pavlov, la théorie de l'insoncient, et tout le bataclan, que je me suis tapée à 16 ans.

Heureusement qu'à coté il y avait Camus, le Mythe de Sysiphe, L'étranger, La Peste (mais je mettais toujours la couvertre à l'envers pour ne pas voir l'homme en ombre noire), ma prof de français, et quand même Platon et Descartes, Pascal en philo, Et en  français, la Condition Humaine de Malraux; je n'aimais pas trop Mauriac et Claudel, j'avais lu l'hisoire de la madeleine de Proust et tout A la Recherche du temps perdu pendant les vacances bretonnes, entre la première et la terminale (la liste de lectures estivales, donnée par la prof de français!).... et la liste de lecture estivale donnée par la prof d'anglais : Shakespeare : Hamlet, Macbeth, Midsummer's night dream, Steinbeck : Of mice and men,  Grapes of Wrath de... etc...

A la fin de mon livre d'anglais de première, il y avait :

My Old Kentucky Home que chantait John William, de sa grosse voix grave sur un disque en français, avec Si toi aussi tu m'abandonnes..; et Old man river...

Et Old Black Joe, dont j'avais appris la version française à l'école primaire... en écoutant chanter la classe d'à coté... cette chanson mélancolique, si mélancolique, que je me voyais plongée dans les étendues sans fin des plaines du Midwest.

Une amie de Bretagne m'avait fait aussi découvrir Agatha Christie et en un mois on avait dévoré tout ce que la librairie locale contenait d'Agatha Christie et la librairie de la station balnéaire  était bien achalandée. C'est tout en gros, ce que je connais du roman policier.

Je lisais la bibliothèque verte et la bibliothèque rose de ma soeur,huit ans plus jeune que moi, à chaque fois qu'elle lisait un livre, je le lisais aussi, et la collection Alsatia.

Avec les Contes de mon enfance, c'est tou ce que je connais de la littérature de jeunesse : le Club des Cinq, le Clan des Sept, et Alice, la détective.

En terminale, je lisais la reve Promesses et j'ai découvert Le Clézio, un homme alors grand, jeune et blond qui faisait rêver les jeunes filles de Terminale.

Et j'ai lu parfois des livres de littérature de jeunesse du Clézio, achetés dans des supermarchés.

C'est tout ce que je connais de la littérature de jeunesse.

Dans un thème d'agrégation  d'allemand, il y a longtemps, j'ai dû traduire un passage de Le Clézio. A la sortie du thème, 

-c'était l'époque où on était tellemnent nombreux, qu'on pouvait discuter entre étudiants sans crante que les surveillants essaient d'entendre notre propre avis sur notre réussite ou non, et à en tirer des conclusions hâtives pour une correction plus rapide des copies, et faciliter la tâche aux professeurs, et où d'autres candidats n'essayaient pas de savoir ce qu'on avait écrit pour que les profs rd'autres académies qu'ils connaissent repèrent notre copie et nous mettent une mauvaise note, actuellement, mieux vaut se taire sur le contenu de nos copies entre l'écrit et l'oral et ne pas dire aux camarades et collègues ce qu'on a écrit), -

à la sortie du thème tout le monde se demandait comment on disait la cigüe, une plante vénéneuse qui pousse sur les dunes africaines, depuis je n'ai pas oublié que c'est "...der Schierling".

Bon, Le Clézio, je le connais, j'aime bien les passages où il y a des enfants qui rêvent devant la mer, je pense à moi...

Je suis contente qu'il ait eu le Prix Nobel de Littérature, je vais pouvoir trouver ses livres facilement.

Mais dans mon CDI, il ya avait, il y a deux ans, des Harry Potter, que je n'ai jamais lu (je les avais acheté pour moi en anglais, mais je n'ai jamais eu le temps de les lire...), des Narnia, dont j'ai lu la deuxième partie pour faire le club de lecture d'il y a deux ans, des Eragon et des L'ainée (seulement l'affiche, le livre n'y est pas, la collection complète de Narnia n'y est pas..., Eragon est demandé mais n'y est pas, des 4 %Harry Potter d'il y a deux ans, seuls 2 sont encore là et déjà en circulation. La bilbliothèque des documents d'histoire en un an, a diminué de moitié... Où sont-ils passés? Mystère. La bibliothèque des bandes dessinées a doublé. Elles sont toutes plus ou moins affeusement dessinées, je ne connais que Tintin que ma collègue et moi avions acheté il y a deux ans, Astérix et les Stroumpfs. toutes les autres, je les regarde de loin, la plupart des dessins me dégoûtent.

Ce sont essentiellement les garçons qui viennent au CDI : "J'veux faire de l'ordinateur!".

Les filles viennent chercher des livres et quelques garçons aussi, je sais ce que les sixième aiment : Max et Lili et Walt Disney et les livres avec des chevaux. Le seul Walt Disney, je l'ai amené il y a deux ans, le Livre de la Jungle, il tourne bien, il en existe toute une collection, mais quand je demande combien il reste de crédits pour l'année civile, on me répond : "Ah! Je ne sais pas, il faut que je regarde...." déjà, depuis deux semaines, il faut que je regarde... Les sixièmes sont des enfants, ils aiment les histoires d'animaux...

 Mais la littérature de jeunesse actuelle, celle des bouquins de français et des lites de lectures conseillées, je n'y connais rien...

Alors, Monsieur le Rectorat, pourquoi ne prenez vous pas pour vos postes de documentation des jeunes profs de français qui ont lu ces livres là, les sorcières de la rue Mouffetard et compagnie dans leur jeunesse récente, et qui ont étudié cette nouvelle littérature de jeunesse dans leurs études, plutôt que d'imposer des études supplémentaires sur le tas aux TZR d'allemand qui préparent l'agrégation????????

Il faudrait quand même quand on nomme quelqu'un dans un CDI de collège, tenir compte de ses connaissances en littérature de jeunesse récente, et prendre quelqu'un qui a étudié le français pusique toute la salle de lecture est dédiée à cette matière.

Les profs d'allemand sont faits pour enseigner l'allemand, les profs de français de collège, le français, en sachant que ce n'est pas du tout ce que les enfants des fifties et le baby boom dont je fais partie a étudié dans sa jeunesse, car, nous on passait directement de la littérature pour enfants, les contes et la contesse de Ségur, à Théophile Gautier et Lamartine...

Dans un CDI de lycée, un prof d'allemand quinqugénaire, qui a fait ses études secondaires dans l'enseignement long classique, la classe de rhétorique en première et peut-être la propédeutique, se sentirait mieux qu'en collège, car le programme vu par les lycéens correspond mieux à ce qu'il connait.

domino,

TZR d'allemand bi-admissible à l'agrégation , chargée pour un mois , j'espère pas plus, de documentation. dans un collège.. et qui essaie de récupérer des élèves pour l'allemand par son action dans  les comités de jumelage avec l'Allemagne et en chantant le folklore allemand avec sa belle voix et sa guitare sur Internet ...

 

lundi, 29 septembre 2008

Les horaires...

TZR d'allemand, on m'envoie en doc dès demain (on voulait même que je prenne la route, alors que je travaillais en pyjama à mon ordinateur depuis le matin, en peignoir de bain, avec le shampoing dégoulinant sur la tête. (On pourra s'en inspirer pour la BD "Les profs", en mettant une petite étoile dans un coins de l'image,et ensuite une deuxième petite étoile en bas de page : inspiré de domino, la journaliste alternative).

Ma principale aurait pu regrouper mon horaire comme suit :

- lundi : 9 heures : 8 à 12 et 12h30-17h30. (De toute façon, il y a deux ans dans le même collège, la cantine m'ayant fait grossir de 15 kilos au premier trimestre, kilos que je n'ai pas entièrement reperdu, je ne mange plus à la cantine et je fais la journée continue avec un simple casse-croûte).

- vendredi : 9 heures : 8 à 12h et 12h30 à 17h30.

Et trois jours au milieu pour la fac, plus mon cours du samedi après-midi = libre que le dimanche.

(Eh non...

Même sans journée continue, ma principale aurait pu regrouper mon horaire comme suit :

- lundi : 8 heures, 8 à 12 heures, et 13h 30 à 17h30.

- vendredi : 8 heures 8 à 12 heures et 13h 30 à 17h30.

- mardi : 8 à 10 heures.

ça me laissait encore la possibilité d'aller à tous mes cours.

Eh non...

Voici mon horaire (je commence à 9 heures pour faire la route avec mon mari) :

-  9 heures à 12 heures et 13h30 à 15h30 les lundi. jeudi et vendredi.

-  9 heures à 12 heures que j'essaie de faire transformer en 8h à 11 heures, pour arriver à l'heure en fac à 140 km de là, le mardi A-Midi.

domino