mardi, 04 décembre 2007
420 Euros perdus sur mon salaire.... à cause d'un paperboard
Souvenez-vous le 14 mai 2007 (c'est souvent le 14 mai, que m'arrivent des malheurs : autres problèmes avec l'autorité hiérarchique ou accident de voiture, comme par hasard, souvent juste avant les résultats d'écrit d'agrégation externe...), je constate juste après son passage, qu'un ouvrier
(0P qui dans un rapport fait sur moi s'est dit être d'une fonction supérieure à celle qui était écrite sur la liste du personnel à la rentrée, je ne sais plus laquelle exactement, mais personnel ATOSS titulaire, en tout cas il mériterait d'être titularisé pour ce qu'il a fait contre moi),
je constate donc juste qu'après le passage d'un ouvrier dans la pièce contigue au CDI, qui n'était autre que la salle de lecture - et les portes entre la salle de lecture qui contenait une partie des livres du CDi et la salle du CDI proprement dite restait toujours ouverte, mais il y avait comme je le disais dans un autre article, un angle mort provoqué par les murs intermédiaires, donc la surveillance de cette salle à partir du CDI était restreinte aux seuls endroits visibles, endroits dans lesquels je plaçais habituellement les élèves, mais les deux portes extérieures de cette salle, donnant sur le couloir, ouvrables par une clef de classe tout comme la deuxième porte du CDI, étaient invisibles du bureau du CDI.
Tout de suite, quand le lendemain, j'ai signalé à la principale le problème de la disparition du paperboard, on m'a accusée d'avoir accusé cet ouvrier dont je ne connaissais même pas le nom à l'époque, donc, dont j'étais incapable de citer le nom, d'avoir volé le paperboard.
C'est vrai que les apparences sont trompeuses, que la présence de cet ouvrier qui semblait faire la ronde du soir, alors que d'habitude c'était la concierge qui le faisait, était très trompeuse. Mais je n'ai personnellement pas fait le rapprochement entre les deux. Il aurait pu avoir besoin du paperboard pour son atelier et l'avoir ramené ensuite. Ou bien, il l'a peut-être déplacé pour faciliter la jointure des grilles de l'exposition que ma collègue et moi avions dressées à grand déploiement de force physique -presque trop fort pour moi - ; en fin d'après-midi, après appel téléphonique aux ouvriers il avait d'ailleurs été décidé que l'on fixerait ces grilles le lendemain matin.
Peut-être ne faisait-il pas la ronde, peut-être était-il venu pour voir les grilles qu'il fallait fixer ensemble. Parce que j'avais demandé de venir le plus vite possible parce que les grilles non fixées pouvaient être dangereuses et tomber. Peut-être que j'ai cru qu'il faisait la ronde parce qu'il ouvrait toutes les portes du CDI, comme la concierge le faisait tout les soirs en me chassant (elle le faisait aussi à la salle des profs où quelques profs tapaient rapidement leurs notes sur les ordinateurs, car un collège fermé à 17h 45 quand les cours se terminent à 17h30, c'est un laps de temps très court pour que les profs aient le temps de se retourner. Certains quittaient leurs classes où il préparaient leur matériel pour le lendemain en courant pour ne pas être surpris par la fermeture. Je l'ai déjà raconté ici d'une façon plus humoristique (articles qui prouvent que j'ai travaillé au CDI de ce collège aussi en juin...).
Peut-être que contrairement à ce qui était écrit sur les rapports faits par la principale, la concierge n'était pas absente ce jour-là et que l'ouvrier aurait pris le prétexte de la ronde pour expliquer son entrée dans le CDI. Mais s'il venait voir les grilles d'exposition, il aurait pu me le dire.
Bref, le 15 mai, dissenssion avec la principale à laquelle je fais remarquer qu'elle me fait des reproches sur un service de documentation, alors que de ma vie, je n'ai jamais été documentaliste, mais toujours professeur titulaire, et pas un peu titulaire, d'allemand. C'est encore ce qui est écrit sur les papiers que je reçois actuellement. Et que par conséquent, je n'avais pas de compte à lui rendre sur un service qui normalement pour les TZR est basé sur le volontariat, mais qui m'avait été imposé par elle (Par la suite, la principale m'a dit qu'elle ne m'avait rien imposé, qu'elle avait trouvé qu'il était seulement plus intéressant pour moi d'aller au CDI putôt que de passer 18 heures en salle des profs, chose qu'en tant que titulaire (en attendant une suppléance), je n'étais pas obligée de faire. Mais le fait d'"être plus intéressant pour moi", elle ne me l'a jamais dit en début d'année. Au moins en salle des profs, j'aurais pu travailler sur mon agrégation, tout en rendant de menus services aux élèves qui frappaient à la porte disant "Mme ou M. Untel m'a demandé de venir chercher des dictionnaires, ... les livres de français (ils ont trois livres de français, un chez eux et deux qui restent à la salle des profs).
Suite à cette dissenssion, je fais savoir à la principale que si elle me fait des reproches sur un service qui n'est pas le mien, je peux, selon le statut des TZR rentrer chez moi, ce que je fais...
Immédiatement rapport envoyé au rectorat sur mon "absence".
Alors que un mois et demi plus tard et alors que je suis revenue quand même au CDI depuis longtemps (la principale m'avait dit que finalement elle se renseignerait si ce que je disais, concernant le service des TZR basé sur le volontairat au CDI, était vrai, et elle en a eu confirmation en ce début d'année). Mais le rapport sur mon absence (rattrapée en juin par prudence et largement et plus que rattrapée), la machine administrative, une fois emballée, suit son cours, et une convocation à la médecine du rectorat arrive pour le début des vacances d'été.... Je n'y vais pas avec la bénédiction de mon syndicat.. Mais j'aurais quand-même plus de 100 Euros enlevés pour cet 'Convocation valant ordre de mission non honorée" et plus de 100 Euros supplémentaires enlevés pour la convocation du 28 août alors que le syndicat m'avait spécifié que je serais sans doute reconvoquée après la rentrée.
Je spécifie que je n'étais pas en congé-maladie pendant les grandes vacances et je ne le suis toujours pas -je suis Titulaire en Zone de Remplacement d'allemand, en train de préparer mes cours en vue d'éventuels remplacements en Collège et en Lycée et en train de continuer à me former dans ma matière, active dans les comités de jumelage avec l'Allemagne, pour la promotion de ma matière, ce qui est le travail normal des titularies remplaçants dénomés maintenant TZR quand ils n'ont pas de remplacements.
Comme j'avais rattrapé en juin mes 5 journées (dont deux partielles) d'absences de Mai, -
nos profs d'université rattrappent bien entre l'écrit et l'oral c'est à dire en Avril Mai des cours que des étudiants ont fait reporter en Décembre, pour ne pas venir (et faire des centaines de kilomètres) pour que les étudants n'aient pas un seul cours dans la journée, quand d'autres profs sont absents pour colloques, par exemple -
comme j'avais rattrapé en juin mes absences de mai et travaillé en juin, je m'étais occupée d'un jumelage de primaire en juin, comme interprète, et j'avais bien cru ne plus jamais entendre parler de cette histoire de paperboard, d'autant plus que j'avais été voir un médecin spécialiste une semaine après l'évènement du paperboard, médecin qui m'avait fait un certificat m'autorisant à reprendre mes activités dans le domaine scolaire, et recopié en partie par la généraliste, certificat que j'ai donné en mains propres à la principale.
Après avoir été informé de la convocation à la médecine du rectorat fin juin, ce médecin spécialiste avait envoyé un fax à la médecine du rectorat, demandant d'enlever la convocation là-bas. Mais après discussion avec le médecin du rectorat il n'a pas pu, comme par le passé (il y trois ans environ) imposer sa volonté, alors qu'il est spécialiste, et qu'il n'y a aucun spécialiste de ce domaine qui travaille à la médecine du rectorat. Donc, l'avis de mon médecin spécialiste, que je vais voir parce que la médecine du rectorat qui m'avait mise en congé en septembre 2002
[-pour que l'on mette une MA pistonnée par l'inspecteur ou le proviseur pour le 3ème concours ou l'examen professionnel, à ma place,, ma place de certifiée, je suis devenue depuis bi-admissible -, je me demande d'ailleurs s'il n'y a pas quelque chose d'analogue cette fois-ci, car un de mes anciens élèves (je l'ai eu en première ou en terminale) a eu son Master 1 d'allemand, et se renseigne pour savoir où il y a des postes d'allemand de libre dans la petite région, il voulait déjà avoir un poste d'auxiliaire pour cette année, mais il a été pris comme surveillant, et il essaie aussi d'avoir le poste de mon mari, qui veut travailler jusqu'à 65 ans pour avoir toutes ses années pour la retraite, et mon mari commence à être harcelé par le remplaçant de son directeur qui est malade, on a apparemment l'intention de le faire partir plus vite, sour la pression des parents de cet ancien élève qui passe actuellement son CAPES avec le CNED et aussi peut-être son agrégation???!!!! Et est moins bon en allemand que moi, puisque l'an dernier encore, je lui corrigeais es fautes quand il m'adressait la parole en allemand à l'université. Il était dans la classe de Terminale STT où j'ai eu ma mauvaise inspection... Comme il a fait un Master 1 de linguistique, il risque encore de passer devant moi, à l'agrégation,tout en étant moins bon en allemand et d'avoir une meilleure note que moi en linguistique alors qu'il n'y connait presque rien et qu'il découvrait la linguistique l'an dernier. Je le sais parce que j'étais en cours avec lui et il ne comprenait pas grand chose.]
parce que en 2003 la médecine m'avait obligée à voir un psy, pour pouvoir reprendre le travail, ce qui fut fait dès l'année suivante après avoir attendu longtemps les convocations chez le médecin assermenté, parce que je sais pertinemment, que quand la médecine du rectorat vous met en congé, le médecin assermenté et le comité médical départemental ne sont pas obligé de vous donner le congé longue maladie qui vous permettra d"avoir votre salaire complet, et que vous pouvez ne jamais avoir le remboursement du demi-traitement que l'on ne vous paie plus au bout de trois moi... alors, si cela vous arrive un jour, ne signez surtout jamais les demandes de congé que vous présente la médecine du rectorat sous menace de sanctions administratives si vous ne signez pas.
Tout ceci parce que j'avais comencé l'année sur les chapeaux de roue.
C'est pour cela que je ne suis pas allée les voir.
Donc, en résumé, n'étant pas coupable d'avoir été absente puisque :
A- J'avais rattrapé mes heures non faites,
B- D'après le décret de 1980 sur le statut des TZR, non modifié jusqu'alors, le service que j'effectuais était facultatif puique basé sur le volontariat.
je ne devais pas être convoquée à la médecine du rectorat pour justifier de mon absence, d'autant plus que durant l'année scolaire, j'avais effectué beaucoup plus que les 18 heures requises.
en juin comme je n'allais plus à l'université, j'ai travaillé tous les jours de la semaine pour rattraper.
Par ailleurs,
A. Ayant téléphoné tout de suite après l'affaire du paperboard chez un médecin spécialiste qui ne pouvait me recevoir qu'une semaine plus tard,
B. Ayant consulté chez lui, une semaine après l'affaire du paperboard, et ayant eu sa permission de retourner au collège, et d'y poursuivre des activités, les médecins n'étant pas très au courant du statut des TZR,
C. Ayant été sur ses conseils montrer son certificat au généraliste qui m'en a recopié une partie pour que le certificat n'émane pas d'un spécialiste dont la spécialité est mal vue par les administrations. Malheureusement celle-ci a recopié que je pouvais reprendre "à condition de ne subir ni stress ni provocations", ces quatre derniers mots étant en trop, parce que c'est peut-être la source de ma convocation à la médecine du rectorat, alors qu'il ne s'agissait pas de stress dus aux élèves, mais de stress dus à l'administrations et de provocations de l'administration. J'ai remis ce certificat en mains propres, dans les mains de la principale.
Donc, le médecin spécialiste ayant permis ma reprise déjà une semaine et demi après l'évènement du paperboard (il y a eu avant ma reprise le lundi de Pentecôte où le collège était fermé parce qu'on avait rattrapé cette journée avant). Comme je ne travaillais que trois jours par semaine au collège et qu'il y avait eu des jours fériés, je n'avais manqué que même pas cinq jours, que j'ai rattrappé.
Donc, comme à la fois, mon absence sur un service que je précise facultatif et que je n'avais pas accepté de plein gré, avait été justifiée, et que le médecin spécialiste avait permis ma reprise, je ne devais pas être convoquée à la médecine du rectorat. Il fallait seulement demander à mon administration, dont je devais subir ni stress ni provocation, d'être plus gentille avec moi. CQFD
Or, on a fait exactement le contraire : colères réitérées de la principale à la rentrée (auxquelles j'ai répondu calmement), menaces de sanctions sur salaires exécutées en quatre exemplaires pour un même fait, sur une somme qui dépasse largement le trentième de salaire (un trentième de salaire étant 80 Euros, on m'en a retiré presque 110 par convocation à la médecine du rectorat, 110 Euros cela ferait quand même 700 francs, si on avait encore les francs... Cela veut dire que l'on m'a enlevé 2800 francs pour "service non faits" pour quatre demi-heure de consultations où je n'ai pas été, qui en fait n'auraient du être qu'une demi-heure en tout. Et si j'y étais allée la première fois, je serais actuellement en congé maladie, chose que je voulais absolument éviter.
Alors que l'on ne vienne pas me dire que je présenterais mal, que je n'aurais pas de beaux habits, puisque l'on m'enlève l'argent avec lequel je pourrais m'acheter de beaux habits....
Que la médecine du rectorat ne vienne pas me chanter que je devrais couper mes cheveux -qui comparés à maintenant étaient très courts à l'époque, ce qui me donnait une tête affreuse - et que je devais les teindre en auburn, ma couleur d'origine - elle avait du me confondre avec quelqu'un d'autre, car mes cheveux qui étaient blonds quand j'étais petite, n'ont jamais été autres que châtain doré, une jolie couleur, et légèrement grisonnants maintenant que j'approche des soixante ans. J'ai eu mon premier cheveu gris à quarante ans, mais il a eu du mal à faire des jeunes.
N'oubliez pas que alors que je ne devais subir ni stress ni provocations de l'adminstration, l'administration m'a envoyé de nombreuses lettres recommandées dont le ton était de plus en plus menaçant, la première convocation faisant seulement était de "problèmes de santé". La deuxième covocation pendant les vacances me menaçant de retrait de salaire (ce qui fut fait, même pour la première convocation pendant les vacances), la troisième me menaçant de retrait de salaire et de sanction administratives (je ne sais pas ce qui a été mis, car je n'ai jamais été cherché la suivante, rien que la troisième lettre qui m'a été envoyée deux fois en recommandé, et le bordereau du facteur (j'étais en train de me former dans ma matière de prédilection l'allemand, dans un vénérable établissement, quand le bordereau est arrivé), m'ont fait pâlir, on fait que j'ai senti du coton dans ma tête et que j'ai failli m'écrouler, mais ceci n'est pas une maladie, c'est un réaction à un stress et à une provocation) .Donc, pas besoin de me re-convoquer à la médecine du rectorat parce que j'ai pâli à la réception de leur lettre et à la réception du bordereau de recommandé. Depuis mon mari ne me donne plus les bordereau de recommandé et ne va plus chercher les lettres, d'autant plus que la partie expéditeur n'est même pas remplie sur les bordereaux annonçant des recommandés, que cela vienne du rectorat ou de mon collège.
Tout ceci pour vous dire que la convocation à la médecine du rectorat n'avait pas lieu d'être.
Que consécutivement, les retraits de salaire n'avaient pas lieur d'être.
Que consécutivement, les sanctions administratives n'avaient pas lieu d'être données.
Je constate en relisant cet article que certains mots que j'avais écrits sont retirés pour rendre mes phrases incompréhensibles et me faire passer pour "ayant des propos incohérents". N'oubliez pas que pour vous introduire dans un espace qui n'est pas le vôtre, sans autorisation, vous pouvez encourir jusqu'à cinq ans de prison.
Et maintenant ils vont peut-être me convoquer parce que je dis qu'il y a des intrus sur mon i-grimoire,
Et maintenant ils vont peut-être me convoquer parce que j'ai failli tomber dans les pommes quand j'ai reçu leur recommandé à eux la médecine du rectorat, etc....
Peut-être que je suis sujet d'expérimentation, que l'on essaie de voir quel effet font des lettres recommandées et des sanctions administratives sur une personne que la médecine du rectorat a déjà mis par le passer "en dépression" comme dit le rectorat.
Car "mettre en dépression" est une expression qui n'est pas dénuée de sens, même si c"est du mauvais français utilisé par un de mes collègues agrégés.
"Mettre en dépression" = "Faire faire une dépression". L'adminsitration scolaire et la médecine du rectorat se sont fait une spécialité expérimentale : "Mettre les profs en dépression", c'est à dire "leur faire faire des dépressions", c'est ce qu'ils font faire expérimentalement aux profs, même à ceux qui ont beaucoup d'autorité, car on ne m'a reproché aucun problème d'autorité l'an dernier; simplement sur délit de faire des expositions sur l'Europe qui ne plaisent pas aux anti-européens qui sont légions dans la région (je me surprends, quelle rime!
Il y a beaucoup de profs qui sont beaucoup plus déprimés que moi, rien qu'à voir la tête qu'ils ont quand ils sortent de cours et arrivent dans la salle des profs. Si la medecine du rectorat veut du travail, remettez moi en vigie dans la salle des profs, je ferai des signalements sur tous ceux qui paraissent fatigués en sortant de cours!!!!!!!
Je finis par me demander si, pour échapper à la médecine du rectorat, je ne devais pas demander ma mutation pour une autre académie (où y-a-t-il des académies sans médecine du rectorat???), mais c'est ici
1) L'académie où je suis née,
2) L'académie dans laquelle j'ai fait mes études primaires, secondaires et universitaires,
3) L'académie dans laquelle j'ai passé et réussi mon CAPES dans les années 70.
4) L'académie dans laquelle j'ai fait mon stage de CAPES (qui n'a duré qu'une seule année, j'étais bonne, je n'ai pas redoublé le stage que la moitié des stagiaires redoublaient),
5) L'académie dans laquelle j'ai toujours enseigné
6) L'académie où j'ai enseigné en collège, en lycée, en BTS,
7) L'académie qui m'a convoqée huit années de suite pour les choix de sujets de BTS,
8) L'académie où il y a encore six ans (avant l'inspection du 22 mars 2002, la cinquième de ma carrière de certifiée), j'étais une prof d'allemand bien vue et reconnue,
9) L'académie dans laquelle j'ai toujours passé l'agrégation,
10) L'académie dans laquelle j'ai eu mes deux admissiblités à l'agrégation,
11) L'académie dans laquelle a presque toujours travaillé mon mari (comme prof d'allemand),
12) L'académie dans laquelle nous avons acheté notre maison au prix d'au moins vingt ans de labeur,
13) L'académie dans laquelle je milite dans plusieurs comités de jumelage avec l'Allemagne,
et je devrais maintenant à cause de la principale d'un petit collège du bout de l'académie et de la toute puissante médecine du rectorat m'expatrier, pour échapper à la médecine du rectorat??????????????????
Ils ont été même jusqu'à prétendre que je n'avais pas de voix, ou pas une belle voix, et que je savais pas faire d'arpèges à la guitare, alors si vous trouvez quelque part mes enregistrements sur le web, vous m'en direz des nouvelles.
domino
13:55 Publié dans Colère i-grimoirienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : université, TZR, enseignement, documentation
vendredi, 31 août 2007
Et regardez si je mens...
Et regardez si dans mes notes précédentes j'ai menti :
Voir dans la page que je mets sur le mot ici en lien les commentaires de Nestya, TZR de lettres modernes mise en doc l'an dernier.
Mode d'emploi : sur la page sur laquelle vous tombez vous cliquez sur l'adresse du déménagment http, etc..., sur cette page cliquez sur forum (en haut des forums), Re documentaliste Nestya (31/08/07, 16 heures 17), puis regardez aussi : "Arrgh! Les ordures!..." le 31/08/2007, 2005.
Elle a eu trois Très bien à sa note administrative.
Et pour son deuxième commentaire je sais maintenant pourquoi on a eu tant d'ennuis avec les ordinateurs, et c'était moi qui derrière restait des heures et des heures pour réparer les pots cassés au grand dam de l'agente d'accueil. Et dès qu'elle a été remplacée par une ouvrier (une seule fois un soir où elle n'était pas là, j'ai eu lee ennuis que vous savez qui me font maintenant convoquer au rectorat pour voir si l'absence que j'ai eue quand j'ai hurlé de desespoir était justifiée.
Le lundi j'étais avec cette TZR.
Le mardi avec elle encore.
Le mercredi en train de préparer l'agrèg à l'université.
Le jeudi comme le mercredi.(Elle faisait sa troisième journée ce jour là, mais moi je préfèrais suivre plus de cours et les TD et j'ai remplacé cette journée par le Vendredi).
Et le vendredi toute seule au CDI, y' avait rien qui bugguait, je mettais les livres dérangés le jeudi en place en arrivant, Je convoquais le surveillant expert en informatique pour m'installer des trucs pour lire CD-Roms et DVD parce que sinon on n'aurait pas pu les lire de toute l'année, elle ne s'en est pas occupée).
Elle faisait semblant de n'y connapitre rien aux ordinateurs alors qu'elle avait un certificat d'informatique pour l'enseignement.
domino
20:05 Publié dans i-grimoire de l'enseignement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, documentation
jeudi, 30 août 2007
Comme l'année dernière...
Je viens d'écrire une note TRES IMPORTANTE POUR MOI, vous expliquant que je ne sais pas encore quelles seront mes classes à la rentrée, si je vais avoir un remplacement ou pas.... (je suis TZR d'allemand, bi-admissible à l'agrégation, après avoir été jury de BTS en allemand pendant 8 années de ma longue carrière et "pilier de lycée", ma note est tombée au moment de la publication. Harcèlement moral????????
Je suis fatiguée, je vais aller dormir, je referais cette note que j'ai mis une demi-heure à taper demain. Ce n'était pas un problème technique car le "Enregistrez votre note" n'était pas encore apparu.
Trois inconnues pour moi pour la rentrée :
- Je suis rattachée au même collège que l'an dernier avec une principale qui m'en veux. Si je suis en rattachement : service de documentation pour TZR certifiée d'allemand depuis 30 ans, bi-admissible à l'agrégation interne d'allemand. Dans ce cas, je serai pleinement bivalente, sans jamais avoir pris un seul cours de ma "deuxième matière'", alors que d'après les médias, la bi-valence est très difficile à obtenir par concours....
Passez et réussissez des concours très difficiles d'allemand Messieurs, Mesdames et vous serez monovalents dans une autre matière que vous détestez : la documentation. Et ceci après 4 inspections d'allemand favorables à très favorables, suivie d'une inspection moins bonne en 2002, mais chacun sait que dans mon lycée j'étais la plus avancée en pédagogie et didactique et les autres sont restés sur leur poste. De jury de BTS, je suis devenue bouche-trou à cause d'une seule inspection.
- J'aurais peut-être un remplacement dans un autre établissement, dans ce cas je ne connais pas cinq jours avant la rentrée les classes que j'aurai, les manuels que j'utiliserai, etc...
- Soit je serais contre mon gré et contre ma volonté mise en congé longue maladie ou longue durée comme il y a cinq ans suite à mon inspection par la médecine du rectorat et dans ce cas je passerai mon temps à hurler de désespoir, parce qu'au lieu de terminer ma carrière en beauté à l'âge de 65 ans, je croupirai en congé maladie jusqu'à 60 ans, en hurlant de désespoir comme il y a cinq ans ou j'hurlais toutes les nuits (heureusement qu'il n'y avait pas de voisin d'un coté et que de l'autre coté ils ne disaient rien...) parce qu'on m'interdisait de reprendre le travail.
Je rappelle ici que je n'ai pas pris de congé maladie depuis 3 ans, et que j'ai rattapé mes 5 journée non faites en Mai à cause de ma principale avant par des heures supplémentaires non payées et après par des journées supplémentaires en juin. Donc, je n'ai pas manqué l'an dernier. Donc, on ne peut pas me mettre en congé rétroactivement sur l'année dernière puisque je n'ai pas manqué. J'ai rattapé toutes mes heures de volontariat en documentation. Il s'agissait d'un service de rattachement en documentation basé sur le volontariat, d'après le décret régissant le statut des TZR de 1980, ici un volontariat imposé par ma principale, puisque je n'étais pas volontaire pour faire de la documentation,
Je suis une femme active, j'ai besoin de travailler, déjà quand je suis en vacances comme cet été, je ronge mon frein d'ennui, faire de la doc sur mon service de rattachement serait un moindre mal quand même, faire de l'allemand près de chez moi serait la panacée. Faire de l'allemand un peu plus loin (pas plus de 40 km de mon domicile conjugal s'il vous plait, l'année dernière à 35 km pour mon service de rattachement en documentation, je m'endormais sur la route au bout de 20 km. Je devais m'arréter ensuite tous les 5 km pour boire du café....
Il y a un lycée à 8 km de chez moi, dans ma zone, mais alors que quand j'étais titulaire pendant longtemps d'un poste lycée je ne travaillais qu'à 15 km de mon domicile conjugal, depuis que je suis devenue bouche-trou TZR et que j'ai rajouté à mon palmarès en plus de mon CAPES d'allemand, deux admissibilités à l'agrégation, on m'a envoyée au minimum à 15, 20 km, même pour mes services de rattachement, à l'âge de 56 ans, on m'a envoyée toute l'année dernière faire de la documentation à 35 km...
Je vous signale que d'un bon poste lycée que j'avais depuis 10 ans et que j'avais obtenu après l'avoir demandé auparavant pendant 10 ans (j'avais choisi ce lycée parce qu'il avait une section musicale et que j'étais à l'époque musicienne, mais par dépit dêtre devenue TZR, j'ai abandonné complètement mon loisir préféré qui était la musique), d'un bon poste lycée je suis devenue TZR après l'avènement de la droite au pouvoir, après un congé maladie imposé juste au moment de l'arrivée de la droite au pourvoir il y a cinq ans.
J'ai à nouveau des ennuis et j'ai reçu en juillet une lettre selon laquelle serai de nouveau convoquée à la médecine du rectorat cournant septembre, médecine du rectorat qui veut détruire le peu qui me reste de carrière, m'enlever de mon tout petit, minuscule poste en zone de remplacement, qui veut me détruire moi, détruire ma personnalité, depuis que la droite a été réélue. A chaque fois la mise en congé, l'inspection ou le harcèlement moral qui provoque une crise de nerf chez moi, correspond à la première semaine après les élections.
Et pourtant avant les élections de 2002, je ne faisais pas de politique. C'est la droite qui m'a obligée à faire de la politique de gauche en me révoltant contres ses convocations à la médecine du rectorat et ses exactions.. C'est la droite qui s'acharne contre moi pour détruire ma personalité ! Qui veut me psychiatriser comme en 2002 pour me donner des médicaments qui détruiront ma mémoire et mon cerveau, et m'empêcheront d'écrire, de composer ou d'écrire de jolis poèmes, de trouver les rimes facilement, etc... Ils veulent me psychiatriser pour détruire ma mémoire et mon cerveau et mes 140 de QI. C'est un Goulag de droite. Et pourtant je ne suis pas étrangère, les langues "étrangères" que parlaient mes grand-mères étaient le flamand de France et une autre langue régionale.
domino
02:50 Publié dans i-grimoire de l'enseignement | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : enseignement, documentation
mercredi, 29 août 2007
Du respect vis à vis des collègues agés (2)....
Voici une autre histoire beaucoup plus récente qui s'est passé dans un collège l'an dernier :
Une jeune collègue de français, TZR et presque néo-certifiée, elle avait travaillé 1 an depuis son stage, choisit d'être en documentation pour revenir plus vite dans son académie, donc elle s'était portée volontaire pour faire de la documentation, elle atterrit dans un collège au fin fond du département voisin de celui où habitent ses parents, à environ, je dirais entre 70 et 100 km de chez eux.
Trouvant que le "bled" où elle a été nommée en tant que TZR de français en documentation, étant trop petit, s'installe à 70 kilomètres de là, faisant 140 kilomètres trois fois par semaine, puisqu'en tant que professeur non documentaliste, elle fait son horaire statutaire de 18 heures et pas une minute de plus. Elle devait souvent rentrer tôt pour s'occuper de son chat et faire les magasins. Elle s'était installée dans une grande ville pour profiter des magasins et faire du lèche-vitrine a-t-elle dit à sa collègue, la TZR d'allemand plus agée.
Dans le même collège une TZR d'allemand agée vient d'être rattachée seulement. Au début de l'année la principale la rassure : "On vous trouvera des heures d'allemand ici, ou en primaire, j'irai voir moi-même l'inspectrice du primaire, s'il le faut pour vous donner des heures." L'inspectrice répond que ce sont les professeurs des écoles qui font ces heures, le collègue d'allemand, lui même rattaché à 15 kilomètres de là, refuse de partager ses heures d'allemand, parce qu'il n'a pas assez d'élèves. La TZR se retrouve sans service de rattachement, mais est depuis le début de l'année au CDI avec sa collègue de français, dont elle est l'assistante et la servante, parce qu'elle n'y a pas été nommée par le recteur et que c'est l'autre qui est responsable du CDI, la collègue trente ans plus jeune qu'elle est responsable du lieu où elles travaillent ensemble.
Les deux collègues ont le même statut, ceritifiées, troisième échelon pour la jeune collègue, nommée par le recteur et la principale responsable du CDI, dixième échelon pour la plus agée, certifiée aussi, bi-admissible à l'agrégation. Elles doivent toutes les deux 18 heures, ce qui fait que le CDI est ouvert quatre jours par semaine, la collègue plus agée suivant une formation d'agrégation interne le mercredi et le jeudi et la collègue plus jeune qui ne fait plus d'études pour le moment, refusant de venir le mercredi pour des raisons que l'on ignore. Elle est célibataire, et n'a pas d'enfants, mais devait parait-il rentrer chez elle pour aider son petit frère dans son travail scolaire.
(Quand j'étais jeune prof, ma petite soeur faisait encore des études secondaires et à aucun moment je me serais permise de demander tel jour plutôt que tel autre pour aider ma petite soeur qui pourtant en aurait eu besoin. C'est mon époux qui lui donnait des cours d'allemand le mercredi pendant que j'allais à l'université préparer mon CAPES.)
La jeune collègue était donc responsable du CDI (Centre de Documentation et d'information du collège) pendant que sa collègue 30 ans plus agée qu'elle jour pour jour (une chose est incroyable, elles avaient leurs annivesaires le même jour) travaillait dans le CDI à classer, taper des données dans l'ordinateur, aider les élèves, les surveiller, faire la discipline, taper des données dans l'ordinateur en reprenant les élèves de français de sa jeune collègue qui donnait des cours de français sur ses heures de doc alors qu'elle était nommée officiellement en documentation, mais recevait les ordres de sa jeune collègue sur l'organisation du CDI.
Par exemple un dilemme concernait la classification Dewey. La collègue agée trouvait que cette classification ne convenait pas à des sixièmes-cinquièmes qui avaient du mal à s'y retrouver dans tous ces chiffres. La collègue agée decida donc de classer les documentaires par matière scolaire, avec une abondante signalétique. Après une passage de l'inspecteur de la vie scolaire qui eut lieu un jeudi pendant que la collègue agée était à ses cours d'agrégation externe, parce qu'elle passait les deux internes et externes, la collègue agée trouva tous les livres remis selon la classification Dewey, et toute sa signalétique détruite et mise à la poubelle.
En effet, la jeune collègue avait décidé que pour les inspecteurs de la vie scolaire, il fallait la classification Dewey... et avait reclassé les livres comme ils étaient au début de l'année, et détruit tout le travail de la TZR d'allemand agée, qui était davantage réaliste en ce qui concerne les possibilités des élèves.
Elle demanda : "Qu'a trouvé l'inspecteur?"
"Oh, rien, a répondu la jeune collègue, il a seulement trouvé que la signalétique n'étais pas suffisante dans les documentaires..."
Tiens... Tiens....
Lorsque la TZR d'allemand plus agée faisait des remarques du style : "Est-ce qu'on ne pourrait pas faire comme ci ou comme ça? Ne trouves tu pas que ce serait mieux de..." , et ceci se basant à la fois sur la longue expérience qu'elle avait de sa carrière sur des postes-établissament en lycée et en collège, et sur tous les CDI qu'elle avait connu jusqu'ici, en tant que professeur de matière à part entière, la jeune collègue répondait vertement, que où elle était l'année dernière dans la région parisienne, le CDI était comme ci et qu'il fallait qu'il soit comme ça ici aussi (sous-entendu qu'on n'avait pas à être inventif et créatif), et que de toute façon à la fin de l'année on devrait rendre le CDI avec les classifications où on l'avait trouvé, etc.... (Ceci sachant que l'ancienne documentaliste ayant obtenu une mutation à sa demande, ne reviendrait plus là). Et que de toute façon il était mieux rangé que quand on l'avait trouvé. C'est vrai que tous les soirs des trois journées où elle travaillait là, la TZR d'alemand agée rangeait les documentaires mal remis en place par les élèves, et relevait les rangées de livres qui étaient tombées sur le coté après quelques emprunts dans la bibliothèque.... ramassait quelques papiers tombés par terre, mais il y avait rarement et jamais plus de un ou deux, dans l'ensemble les élèves étaient propres.
En tout cas, la TZR de français montrait ses capacités, en brimant l'inventivité et la créativité de la TZR d'allemand agée, à faire un futur bon mouton de l'éducation nationale, c'est d'ailleurs tout ce qu'on nous demande, n'est-ce pas?
Dans l'ensemble, la TZR d'allemand agée "obéissait" à sa jeune collègue de français, moins gradée, mais responsable du CDI parce que nommée par le recteur. Avalant son chagrin de ne pouvoir faire ce qu'elle voulait en arrangement du CDI. En décoration. Par exemple une affreuse affiche représentait en dessin un garçon en moto qui se fracassait le crâne dans un tunnel bas, elle lui a dit : "C'est une affiche de la prévention routière, on n'a pas le droit de l'enlever". Une affreuse affiche représentait "L'ainé", une affiche à faire peur, la jeune collègue disait que L'ainé était à la mode, que c'était un livre formidable, etc....
Lorsqu'il fut question de remplir des fiches de CDI à défaut de cahiers de CDI refusés par le conseil d'administration "parce qu'ils coûtaient trop chers aux familles", la TZR d'allemand se vit opposer un refus de la jeune TZR de français. Mais cependant, même si quelques élèves paresseux râlaient parce qu'ils auraient encore à remplir çà, la TZR d'allemand agée persista à distribuer les fiches à remplir, car elle remarqua, après les avoir fait remplir pendant une journée, que rien que le fait que les élèves savaient que ces fiches seraient lues, ils travaillaient davantage et révassaient moins quand ils étaient en salle de lecture.
Mais la vieille TZR d'allemand, plus agée et expérimentée, se rendit ainsi impopulaire auprès des élèves les plus paresseux, car elle distribuait les fiches le Vendredi quand elle était seule avec les élèves, et les jours où elles étaient là toutes les deux, elle et la jeune TZR de français
(la moitié de la note est tombée au moment où je la publiais au brouillon, problème technique ou harcèlement? pourtant la fenêtre "Enregistrez votre note" était apparue seulement dans la seconde précédente... donc, à partir d'ici, il s'agit d'une deuxième version, moins spontanée que la première, donc, moins bien écrite....)
La jeune TZR de français, elle ne distribuant pas les fiches le Jeudi où elle était seule, se rendant ainsi populaire auprès des élèves qui ne voulaient pas remplir les fiches.... Mais la TZR d'allemand agée arrivait toujours à ses fins.... Les effectifs au CDI baissèrent un peu dans un premier temps, les élèves paresseux prétextant que ça leur prenait du temps sur leurs recherches alors que remplir la fiche leur coûtait au maximum une minute, ne vinrent plus. Mais le CDI s'enrichit ensuite d'une nouvelle sorte d'élève qui préféraient travailler au CDI "parce que c'était plus calme qu'en permanence....". C'était écrit sur leurs fiches.
La jeune TZR de français se permettait souvent de rejeter les propositions de travail et les idées créatives de la TZR d'allemand, en la rabrouant parfois devant les élèves. La TZR d'allemand agée, pas nommée par le recteur, mais seulement en rattachement, devait ravaler son chagrin, pour ne pas perdre la face devant les élèves, mais elle remarquait que certains élèves regardaient d'un air effaré la jeune TZR de français quand elle criait, "Ce n'est pas possible!" ou "ça va prendre trop de temps!" à la TZR d'allemand âgée, ces élèves lançant à la TZR d'allemand agée en même temps un sourire attristé. Avec l'air de dire : "Pour qui elle vous prend!" D'autant plus que la TZR d'allemand agée était une prof assez connue dans la petite région et qui avait eu lors des années où elle avait prof de lycée, bonne réputation, et c'était quelqu'un qui travaillait pour les jumelages du coin. Bref, la TZR d'allemand agée, mais pas encore décidée à prendre sa retraite, et pas encore tout à fait en âge de le faire, devait ravaler son chagrin à la fois de ne plus faire des cours d'allemand, mais en même temps parce que sa jeune collègue aux dents longues ne la respectait pas.
La TZR d'allemand agée a à un moment aidé la COP à ranger une armoire d'orientation, et avait aussi étudié pas mal de documents d'orientation pour chercher des sites sur Internet dont elle avait affiché les références sur le coté de l'armoire. Un jour un prof avait demandé à la jeune TZR de français, d'aider les élèves sur ordinateur pour l'orientation. Un élève cherchait des documentations sur le bâtiment et la TZR d'allemand agée avait affiché toute une série de sites sur le bâtiment. Elle dit à l'élève, tu peux noter les noms des sites que j'ai affiché là-bas... La jeune TZR de français s'est tourné vers la TZR d'allemand agée, en lui disant sèchement devant les élèves "Ah non, il faut chercher des documents sur un site de la région, pas ceux-là" (il y en avait justement un dans la liste, sur toutes les carrières de pierre du coin). Mais la TZR d'allemand agée a avalé sa réponse. Ne voulant pas être taxée comme l'année précédente de mauvais rapports avec les collègues.
La TZR d'allemand agée sauvait souvent in extremis des documents jetés par sa jeune collègue dans les poubelles, car malgré leurs belles photos instructives, "tous ces documents qu'on leur envoyait ne servirait jamais à rien" ou un exemplaire de ceux qu'elle mettait en salle des profs sans les mettre au cdi, parce que ça encombrait, et dont le surplus serait comme dans tous les collèges ou lycées où j'ai travaillé irrémédiablement jetés au bout de quelques jours par les agents de service.
Combien de fois, fréquentant les salles de profs n'a-t-elle pas vu de ces beaux prospectus destinés au professeur, enlevés des tables de salles des profs par la main d'une pesonne qui devait nettoyer la table et envoyés à la poubelle. Même des profs mettent ce que vous corrigez à la poubelle, tiens à la fin de l'année, la TZR d'allemand a commencé à mettre ces fameuses fiches de cdi classées en dossier par élève dans les casiers des profs principaux pour qu'ils puissent les regarder, et qu'a-t-elle vu? Un de ces paquets, mis par une jeune prof principale à la poubelle.
Voici encore autre chose : Après les vacances de Noël, la jeune TZR de français a répondu à la vieille TZR d'allemand agée :
"Et toi, as-tu passé de bonnes vacances?"
"Oh, tu sais, j'ai eu beaucoup de travail", a dit la TZR d'allemand agée, "J'ai du aider pour commencer à sauver les affaires de ma mère qui est partie en maison de retraite. En plus, elle est agée, elle a des problèmes de mémoire, à 87 ans, elle veillit, etc...."
Sur le moment la TZR de français n'a pas parlé de sa famille, mais revenant de la cantine où la TZR d'allemand agée, faisant un régime amaigrissant, n'avait pas mangé, la jeune TZR de français a dit :
"Oh! Ma mère était malade pendant les vacances, j'ai du m'occuper d'elle, elle a apparemment quelque chose au cerveau. On m'a appelé au téléphone, je dois me dépêcher de rentrer ce soir, car je dois la conduire pour des examens médicaux. "
La TZR d'allemand a demandé : "Quelle âge a ta mère?" Elle a répondu "53 ans!" "Ah!" a fait la TZR d'allemand, "Elle est plus jeune que moi. Et elle a des enfants pour s'occuper d'elle..."
Cette façon d'inventer des histoires pour faire croire que c'est pareil chez vous que chez les autres, et que vous avez autant de malheur que les autres, cela m'horripile. Surtout pour dire : "Je suis jeune, mais j'ai les même problèmes que les plus agés!".
La TZR d'allemand agée connait l'histoire du "Moi aussi!" inventé de toute pièce, elle en a déjà parlé dans son i-grimoire.
La TZR d'allemand agée aurait pu ajouter - et c'était une histoire vraie - qu'à la fin de ses études univesitaires, lorqu'elle s'était inscrite à la fois en CAPES et en maîtrise, elle a du pendant plusieurs mois, faire le ménage et la cuisine pour cinq personnes, avec un père qui ne mangeait que des bifteks bien saignant, une petite soeur qui chipotait sur la soupe, parce que les légumes, ils avaient des fils (plus exactement des fibres visibles), un papa qui voulait ses chemises blanches lavées et repassées impeccablement, etc... Parce que sa mère, à l'âge de 51 ans, avait failli mourir d'une perforation de l'estomac et que cette année-là, ils n'étaient pas partis en vacances. Et que cette année là, elle a raté son CAPES (mais elle l'a réussi après son mariage), et qu'elle n'avait fait que le C2 de maîtrise, et qu'elle a rattrapé le mémoire plus tard. Mais la TZR d'allemand a préféré se taire et refouler son chagrin de voir sa collègue mentir ainsi.
La TZR d'allemand agée à la cinquantaine bien sonnée faisait 70 km aller-retour pour venir travailler, mais personne dans le collège ne la plaignait. Elle faisait ces 70 km pour ne pas quitter la maison achetée avec son époux au prix d'un dur labeur. C'était somme toute une distance assez normale.
La jeune TZR de français pas encore agée de trente ans et encore à un moment de l'être et 30 ans jour pour jour plus jeune que sa collègue agée faisait 140 km aller-retour pour venir travailler. Parce qu'elle n'avait pas voulu venir habiter dans ce "trou", et qu'elle préférait faire du lèche-vitrine dans une ville avec beaucoup de magasins. Et qu'il y avait plus d'animation dans une grande ville, que dans ce "trou". Tous les jeunes collègues et collègues moyennement agés la plaignait en disant "O ma pauvre, tu habites si loin!" Et disaient, parce qu'ils ne savaient pas où habitait la TZR d'allemand plus agée et ne lui avait jamais demandé "Oh! Elle, elle habite à coté!". Et ils disaient cela à table, devant la principale qui ne rectifiait rien, et ne remettait jamais la jeune collègue à sa place.
Ma conclusion :
Peu importe si ce que je vous raconte comme une fable est une histoire vraie ou non, je prends partie dans cette histoire pour la TZR agée en service de rattachement, menacée par sa principale d'être considérée comme démissionaire si elle ne faisait pas de service de rattachement, en documentation, alors que dans d'autres établissements on n'oblige pas les TZR à rester sur place quand ils n'ont pas d'heures dans leur matière; si bien que les TZR ne savent plus, concernant le service de rattachement, sur quel pied danser, d'autres ne font que quelques heures d'aide individualisée dans leur matière en restant chez eux ou en préparant des concours (l'agrégation pusiqu'ils sont au moins certifiés) ou des examens universitaires le reste du temps entre leur suppléances.
Si je vous ai raconté cette fable, c'est parce que notre ministre de l'éducation nationale, ce midi à la radio, a dit qu'il allait valoriser la carrière des jeunes professeurs. Et valoriser leur réputation. On peut le faire, mais il ne faut pas oublier que les professeurs de ma génération, ceux qui ont eu leur CAPES dans les années 70, n'ont pas eu les débuts de carrière rapides de ceux des années 80 et après. Nous étions au second échelon à la fin de notre stage et au troisième échelon au bout de trois ans de titulaire, les plus jeunes ont tous été au troisième échelon à la fin de leur stage de CAPES et au 4ème échelon deux ans après, ils ont gagné environ 4 ans d'échelon sur nous. Et on veut encore, une fois de plus, revaloriser leur carrière par rapport à la nôtre?
Sommes nous les professeurs agés qui n'avons pas bénéficié des avancements de carrière rapide dont ont bénéficié des professeurs plus jeunes, des laissés pour compte? Alors que par exemple les études secondaires étaient à l'époque où l'on devait obligatoirement tous passer un examen d'entrée en sixième et ou deux élèves par classe de CM2 seulement le réussissait, beaucoup plus difficiles... que pour les générations suivantes, c'était largement avant 68. Alors que 30% d'une classe d'âge arrivaient au niveau du bac, disent les statistiques, mais je crois que c'était seulement 10%, et que maintenant 70% arrivent en Terminale.
(La TZR d'allemand entendait parfois la TZR de français faire des fautes de français en parlant, et pourtant ce n'était pas une langue étrangère pour elle... Ses parents parlaient quand même français comme ceux de la TZR d'allemand, même si ses arrière-grand parents et deux des grands parents de la TZR d'allemand agée sur quatre, parlaient une autre langue européenne. Je vais vous donner un exemple au lieu de dire : "Asseyez vous aux tables là-bas", elle disait "Asseyez vous sur les tables là-bas". Mais les élèves qui étaient gentils, ont bien compris qu'ils devaient s'asseoir aux tables. Comme la TZR de français a dit plusieurs fois de s'assoir sur les tables, la TZR d'allemand agée a pensé que cela ne devait pas être un lapsus. c'est là qu'on se demande comment ils ont leur CAPES de français!)
[Parenthèse sur la bi-valence :
Si le CAPES de français est trop facile, on peut le vérifier. Certains germanistes ont fait la même dissertation française que leurs homologues du CAPES de français pour avoir une bivalence. Y-a-t-il certains francophones (mais ce serait encore plus amusant si c'étaient des germanophones) qui ont eu 4/20 à leur commentaire d'allemand et....
(la seule épreuve qui est encore écrite entièrement en allemand, nous, dans les années 70, on avait une dissertation en allemand coefficientée 2 pour des coefficients 1 en thème et en version, comptés séparément, et en commentaire en français d'un texte allemand),
... et 14/20 à leur dissertation française identique à celle du CAPES de français? C'est du domaine du possible, ces dissertations étant corrigées de la même façon que celles des candidats au CAPES de français.
Voilà...
Un candidat au CAPES d'allemand échoue au CAPES d'allemand et a 12/20 à sa dissertation de français du CAPES de français (qui est faite en plus de la dissertation en français sur une question d'allemand du CAPES d'allemand où il a mettons 1/20, ce qui est une note courante dans ce genre d'épreuve dans les concours d'allemand).
Des candidats de français réussissant leur CAPES de français avec mettons 8/20 de moyenne et 6/20 à la même dissertation (celle où le candidat d'allemand a eu 12) corrigée de la même façon.
Qui va enseigner le français l'année même, le candidat de français ou le candidat d'allemand?
Même la dissertation de français bien réussie, le candidat d'allemand qui a échoué à son CAPES ne sera pas certifié, donc n'enseignera dans l'année, ni l'allemand, ni le français.... Même s'il est meilleur en français que le candidat de français, le candidat d'allemand devra attendre d'avoir son CAPES d'allemand pour enseigner le français, ou changer de matière.
[Autre exemple : Personnellement, étant bi-admissible en allemand, si je voulais changer de matière, je devrais obligatoirement passer une agrégation, car sinon, si je réussissais un CAPES d'une autre matière, je risquerais de perdre ma bi-admissiblité, je ne peux passer un concours d'un niveau inférieur à ceux que j'ai déjà. Et de toute façon je n'ai pas envie de changer de matière. J'ai passé toute ma vie à faire des séjours en Allemagne et en Autriche à mes frais, ce que ne font pas les profs de matières non linguistes. Mon investissement en séjours en Allemagne et en Autriche doit être rentabilisé jusqu'au bout de ma carrière]
Revenons à nos moutons et à la fable de la TZR d'allemand agée.
Pour qui prenez-vous position pour la TZR d'allemand agée ou pour la jeune TZR de français?
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Deuxième parenthèse :
On me convoque à la médecine du rectorat en septembre (j'ai reçu une lettre recommandée du rectorat début juillet selon laquelle on me reconvoquerait dans le courant de septembre) parce que il y a trois mois, j'aurais soi-disant vexé un agent de service en prenant une mesure de prévention sous forme de papier 21 x 29, 7 scotchées sur une table appelées exagérément "affiches" par ma principale, recopiées peu être pas exactement, dans les "affiches" jointes au rapport fait sur moi, par une autre main (j'ai une écriture beaucoup plus irrégulière quand j'écris vite que celle que j'ai vu sur celles jointes au rapport), et j'avais écrit vite, donc, ce n'était pas mon écriture, ni ma façon d'écrire les "n" et c'était une écriture plus carrée que le mienne.
J'ai été durant ma carrière souvent vexée, d'abord par des collègues plus agés quand j'étais jeune, puis par des collègues plus jeunes depuis que je suis plus agée, il n'y a que dans le mileu de ma carrière environ (années 90) que je n'ai été ni vexée par les jeunes, ni par les plus agés (quand j'avais entre 40 et 50 ans), comme à cette époque je paraissais plus jeune que mon âge, les jeunes me comptaient parmi les leurs, et les plus agés généralement me respectaient naturellement, parce qu'ils étaient d'une époque où l'on respectait les autres et parce qu'ils savaient souvent mon âge.
Bon, bref, je dois dire que même lorsque j'ai été vexée oralement ou par des écrits mis dans mon casier par des collègues, ou par de l'acharnement d'un collègue contre moi, comme raconté dans la note ci-dessous, je n'ai jamais été me plaindre au principal ou au proviseur par solidarité avec les collègues, même si je ne les aimais pas.
Bien sûr si un collègue prenait devant moi un élève par le collet et irait le fracasser contre le mur, j'irai le dénoncer, car il aurait commis une grosse faute, et on me demanderait sûrement de témoigner, mais ce n'est pas mon travail d'aller porter un billet mis dans mon casier et signé par un collègue qui ne cache pas sa bétise, avec des invectives, des ordres, etc... car il ne s'agit pas ici de protection de l'élève, mais seulement de moi. Je n'ai jamais fait de rapport nommément sur un.une collègue et je dois dire que cela ne me serait jamais venu à l'idée. Dans ce blog, ce n'est pas pareil, parce qu'il est anonyme, vous ne savez pas qui je suis, et je ne cite aucun nom de collègue, comme cette surveillante et cet agent de service qui ont écrit mon nom sans mon prénom (il ne le connaissent mêmes pas) tout au long de leur rapport envoyé au rectorat. Les coups volent bas. Et la petitesse n'a pas de limites.
Et j'ai été souvent vexée par des supérieurs hiérarchiques, comme la principale qui actuellement me traite de paranoïaque et d'hystérique...
domino
16:20 Publié dans i-grimoire de l'enseignement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, documentation
vendredi, 22 juin 2007
A la poubelle, en avant, toutes !
Ce soir je me demandais que faire des dossiers de CDI (fiches de lecture, de recherche sur ordinateur ou dans les livres, que j'ai fait remplir depuis février), je voulais faire une évaluation pour chaque élève et la donner au professeur de chaque classe. Puis faire mes statistiques : livres lus, recherches fates, etc..
Je n'avais pas fini, mais vu notre libération de nos fonctions abusives de documentalistes prématurée, j'ai décidé de mettre les paquets finis dans le casier des profs principaux, pour qu'ils puissent les rendre aux élèves (certains les réclamaient pour savoir leurs bonus de vie scolaire). J'ai mis un paquet de dossiers dans le casier d'une prof qui se prénomme comme un poème allemand.
Quelle ne fut pas ma stupéfaction lorsque revenue dans la salle des profs une minute après, je trouvais les dossiers dans une poubelle.
Les élèves et les profs, nous avions travaillé pour rien. J'ai repris les dossiers dans la poubelle. Je m'arrangerai pour les rendre à la journée Portes Ouvertes.
domino
01:25 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, documentation