Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 02 juillet 2009

Résultats

Cet après-midi les résultats de l'oral sont tombés. Moi, personnellement je m'en f.... , parce que je n'y étais pas. Alors, je n'ai pas ressenti le même serrement au coeur, qui précéde le moment fatidique où l'on fait apparaître sur le site des résultats, les académies, puis quand on passe la souris sur les lettres de l'alphabet pour voir s'il y a quelqu'un sous notre initiale. Et auparavant, la fébrilité de l'attente.

 

Mais voilà, même si je l'aime bien, ça ne m'aurait pas fait du bien, si celle qui avait peu préparé son option et n'avait pas suivi les cours avec moi pour les deux questions supplémentaires par rapport à l'externe, et n'avait pas travaillé ces deux questions, avait été reçue.

Alors quand j'ai vu que mon académie ne figurait pas au tableau d'honneur des académies ayant des lauréats, j'ai éclaté de rire (tu me pardonneras, chère amie, si tu lis ce blog et que tu me reconnais, mais le même a pu se produire dans d'autres académies). Alors j'ai éclaté de rire, je suis comme on dit en allemand, "schadenfroh" (cherchez dans le dictionnaire si vous voulez savoir ce que cela signifie...), j'ai éclaté d'un bon fou-rire de soulagement.

Il faut dire que depuis déjà trois semaines, j'imaginais ma collègue se voir offrir une chaire supérieure, un poste à l'université, des classes préparatoires, à elle qui est TZR comme moi. Je n'imaginais que des belles choses pour elle, en les voyant m'échapper.

Dans mon académie qui était dans les années 60/70 la deuxième académie pour l'allemand, il n'y a pas eu de reçu à l'agrégation depuis deux ans et demi.

La dernière en date, était une lauréate de l'interne en 2007. Il n'y a pas eu de lauréats dans l'académie ni en 2008, ni en 2009. Pourtant l'un des départements de l'académie représente 4% de la population de la France, et l'autre 2%. Si bien que l'académie fait 6% de la population française.

Jadis le palmarès était :

1) Strasbourg,

2) Mon académie,

3) Nancy-Metz,

4) Paris...

Actuellement le quatuor de tête est :

1) Paris - Créteil - Versailles,

2) Lyon,

3) Ex-aequo : Nancy-Metz et Montpellier.

Strasbourg, jadis vainqueur, a 1 admis tout comme 4 autres académies, dont La Réunion, qui a des reçus tous les ans.

Le paysage de l'allemand a beaucoup changé ces derniers temps.

Il y a 34 admis au lieu des 35 prévus.

Seulement 3 hommes, les autres sont des femmes.

Combien d'allemandes et d'allemands, attendez la suite, je vais compter.

Ou vous citer les prénoms allemands, ce sera plus simple....

 En plus cela vous fera de jolis prénoms si vous cherchez à baptiser vos enfants...

Heide, Andrea, Maria, Stefanie (avec un f), Irina, Sandra, Natalja, Franziska, Kathrin, Barbara, Helena, Frank, Malte (comme chez Rilke), pour les prénoms allemands assortis de patronymes allemand, car certains comme Sandra et Barbara sont des prénoms bilingues.  Soit 13 germanophones sûrs,... soit : Plus du tiers des lauréats sont germanophones, c'est à dire "native speakers".

C'est une mode que les "native speakers" se présentent maintenant aux concours de langues jadis réservés aux français, rendant plus difficile l'accès des français à ces postes de professeurs fonctionnaires dans leur propre pays.

On constate le même phénomène dans les universités au niveau des CLES où certains native speakers se présentent dans leur langue maternelle, à des examens de niveau B1 ou B2 (et aussi C1) selon de Cadre Européen pour les langues, ce qui leur permet d'acquérir facilement des crédits en points pour leur année d'étude.

C'est comme si nous passions à l'étranger  des examens de français pour tester notre niveau en langue française : est-ce que ça vous viendrait à l'idée?

A la rigueur, quelqu'un qui habite depuis longtemps dans le pays peut passer un concours d'enseignement de sa langue maternelle pour avoir du travail. En France aussi, il y a dans les universités des cours pour  des francophones qui veulent enseigner le français aux étrangers, en faisant par exemple en même temps de l'alphabétisation. On prend dans les écoles Berlitz et au Goethe Institut uniquement des professeurs alemands pour enseigner aux français. Mais je pense pour l'avoir vécu en classe qu'avoir beaucoup de cours avec un professeur français qui connait vos difficultés car il les a vécues lui-même étant petit, et moins d'heure avec un/une assistant/e ou un professeur locuteur natif, devrait suffire. Je ne sais pas si c'est une bonne chose que des professeurs qui sont tombés dans la marmite de l'allemand à leur naissance, enseigne leur langue de façon presque exclusive pour certains collèges où il n'y a qu'un professeur, sans savoir où sont les difficultés que rencontrent un élève français et les fautes récurrentes des élèves français.

Par ailleurs dans les concours, les locuteurs natifs qui ont appris la littérature et l'histoire dans leur pays, sont tombés dedans aussi quand ils étaient petits, comparativement aux professeurs français qui ont découvert l'histoire et la littérature allemande tout doucement à partir de 12/13 ans quand ils ont étudié l'allemand en seconde langue, et ces concours sont beaucoup plus faciles pour eux.

Quand l'Europe a décidé d'ouvrir les concours de fontionnaires, y compris les concours de professeurs à tous les ressortissants de la communauté européenne, (vers 2000-2001, je crois), il aurait dû être fait une exception pour les locuteurs natifs des concours de langues.

Jadis, quelques bilingues de parents allemands et français se présentaient, mais avaient des familles franco-allemandes, alors qu'actuellement des purs représentants du pays de Goethe et de Mozart peuvent se présenter aux concours.

Je parle bien sûr en tant que francophone ayant toujours eu mon domicile familial en France et ayant appris l'allemand comme seconde langue à partir de l'âge de 12 ans en quatrième. Même si j'ai fait de l'allemand sans interruption depuis cet âge, c'est à dire depuis plus de quarante ans, j'estime que ceux qui ont fait de l'allemand depuis leur naissance et ont été à l'école en Allemagne, et de plus sont parfois depuis plusieurs années en France, pour ce qui est de parler français, sont plus avantagés que moi, dans ces concours.

Si dans mon académie, il n'y a plus de lauréats d'agrégation, ce n'est ni de la faute des professeurs de l'université, qui donnent beaucoup de leur temps pour nous, et qui souvent à ce niveau sont d'anciens jurys d'agrégation, voire même des jurys actuels, donc, savent de quoi ils parlent dans leurs cours, ni de la faute du QI des habitants, qui dans des statistiques récentes, ont été classés meilleure moyenne des QI de France, et le petit pays juste frontalier a le plus fort taux de membres de l'Institut Mensa au monde (association réunissant les plus gros QI), peuple héréditaire d'intelligences supérieures. Cette région possède aussi la ville ayant la plus forte concentration de grandes fortunes de France, battant largement la Côte d'Azur et ses villas de stars. Donc, ce n'est pas une région inintelleigente. C'est une région qui possède les plus grands musiciens de la Renaissance, les plus grands peintres, les plus grands inventeurs...  de grands romanciers, etc... Donc, c'est une région qui a les potentialités de réussir l'agrégation d'allemand, ce n'est pas une région de pecnauds, alors, quoi, c'est une injustice flagrante, pas vis à vis de moi, mais vis à vis de la région-académie... Et notre seule représentante à l'oral, n'était même pas originaire de la région. Alors, quoi, on nous boude, nous, les bâtisseurs d'ouvrages architecturaux capables de défier les grandes eaux...

Et les strasbourgeois qui sont aussi dans l'une des régions les plus intelligentes de France, eux dont la moitié de la population parle encore un dialecte qui ressemblent à l'allemand, euix qui n'ont qu'un fleuve à traverser pour aller en Allemange, ils n'ont qu'un admis...? Il y a quand même un problème, on suppose quand même que l'université de Strasbourg est une université de bons germanistes...

domino 

(Il y a quelqu'un qui ajoute des fautes dans mon texte au fur et à mesure que je le corrige pour faire croire que je serais mauvaise en français, et qui change même les chiffres, j'avais bien écrit B1 et B2 et je retrouve B2 et B2, etc...)

mardi, 09 juin 2009

Les linguistes moins bons....?

Parfois je me suis demandée si le fait que je sois admissible ou non à l'agrégation externe ne vient pas de l'option que j'ai choisie.

En effet j'ai choisi l'option linguistique.

Il y a toujours plus d'admissibles en littérature.

Alors je me demande si lors de l'établissement de la liste d'admissibilité on ne regarde pas les options.

Voici ce que je me suis imaginé (je dis bien que c'est dans mon imagination seulement, le jury n'a jamais dit cela):

Bon, celui-là a choisi la civilisation, on mettra une bonne note à la dissertation de civilisation.

Celui-ci a choisi l'option littérature, il aime la littérature, mettons lui une bonne note en littérature.

Ah! Il  a chosi l'option linguistique, il n'y a pas de disseration de linguistique, tant pis, il aura deux mauvaises notes en disserations, car il n'aime ni la littérature, ni la civilisation et il n'y a pas d'épreuve de linguistique.

Depuis ma jeunesse, je suis une férue et une fanatique de linguistique, même non allemande, puisque en plus de tous les Saussure, Jakobson et Cie obligatoires de ma jeunesse, je me suis enfilée des bouquins qui traitent de toute les langues du monde, et ceci sans obligation universitaire ou professionnelle.  

En licence, je faisais l'option linguistique.

En C2 de maîtrise j'ai fait linguistique, je l'avais réussi avec mention Bien. J'avais comme devoir de C2 déjà écrit un "devoir" et pas un mémoire de 70 pages sur Landesprache de Hans Magnus Enzensberger. Noté 15/20.

Ensuite je n'ai pas eu le temps d'écrire le mémoire. J'avais 22 ans, j'ai travaillé en septembre, mon père ne voulait pas que je me marie avant d'avoir travaillé au moins un an avant le mariage pour pouvoir nous "installer".  Le mémoire, ça devait être "Le vocabulaire politique et social" dans Berlin Alexanderplatz d'Alfred Döblin. j'ai commencé à faire mes petites fiches en juillet, après avoir passé une première fois le CAPES que j'ai réussi trois ans plus tard tout en étant salariée. Mais le 13 septembre, j'ai fait ma prérentrée (la rentrée était plus tardive que maintenant) et le 15 septembre j'étais devant ma première classe, des premières A LV2.

Je l'ai fait par la suite, mais malgré toute la linguistique que j'avais lu en amateur, je n'ai plus eu d'aussi bonnes notes. Il a fallu que je me remette au goût du jour en linguistique allemande, car la linguistique avait pas mal évolué entre temps, surtout dans la grammaire uniquement allemande.

J'ai dû me réapproprié les courants linguistiques qui étaient aparus depuis mes études universitaires, car j'en étais restée au structuralisme et à la grammaire générative et transformationelle, j'avais lu Tel Quel, Derrida et Julia kristeva, des écrits auxquelles , à l'âge de 21/22 ans, je comprenais ce que pouvais,  alors je me suis plongée dans Culioli et les théries de  l'énoncé et de l'énonciation.

Mon livre de linguistique préféré a toujours été un écrit sur la linguistique et la musique, avec des comparaisons entre les deux, mais chut! Je ne veux pas trahir mes secrets.

Tout cela pour vous dire, que je n'ai pas choisi la linguistique par défaut, mais par passion.

Ors, depuis que je choisis l'option linguistique, on me dit que je ferais "de mauvaises disserations", qu'il y a certainement un défaut de conception dans mes dissertations, etc...

Or, la linguistique aide :

1) A structurer sa pensée,

2) A comprendre la structure des textes, et à en comprendre mieux la forme.

Donc, la linguistique est une aide pour comprendre la littérature, en particulier la linguisitique textuelle, donc, on ne peut pas être "mauvais' en littérature, parce qu'on a choisit l'option linguistique.

En plus, moi-même poète (vous en avez quelques exemples dans ce blog), moi-même auteure de quelques textes littéraires, comment pourrais-je être mauvaise en littérature. En particulier sur Heinrich Mann, j'ai fait appel dans ma dissertation à de nombreux exemples dans lesquels je faisais entre autre référence à la forme, alors que penser?

Moi, j'écris des poèmes (souvent très structurés),

Moi, j'écris des textes littéraires,

(le Moi n'est pas là pour me vanter, c'est un Moi philosophique),

Mais je suis mauvaise en littérature.

Pourtant en classe j'étais bonne, bonne en maths et bonne en français...

En maths, je n'avais pas besoin de travailler, avec mon QI d'Einstein, j'écoutais une fois les démonstrations que l'on faisait au tableau et ensuite je m'ennuyais pendant que les autres posaient et reposaient des questions, en pensant "Mais comment se fait-il qu'elles (on était que des filles) ne comprennent pas cela, c'est pourtant évident!".Et je me disais "Mais comment ça se fait qu'elles ne comprennent pas, c'est pourtant facile!".

En français on vantait ma finesse d'analyse, ma capacité à trouver les nuances des textes, etc...  et mon expression poétique, mon style.

Alors, non, quarante ans plus tard,

je ne suis plus bonne en littérature.

Alors, qu'est-ce qui a changé en littérature? Qu'est devenue la littérature pour que je ne la comprenne plus (d'après les correcteurs de l'agrégation) ?

Cette année, j'aimais le programme de civilisation sur le pacifisme et le programme de littérature sur la Neue Sachlichkeit (dont Döblin). En fait, lors de mes études on n'utilisait pas le concept de Neue Sachlichkeit (nouvelle objectivité), mais on parlait je crois de la littérature de la République de Weimar, une période passionnante qui n'est jamais au programme de civilisation du trons commun de l'agrégation. De même que le Vormärz et la période 1815-1848 n'est jamais au programme. A la place on s'est battu pendant deux ans contre Napoléon!

Bon, voilà, tout cela pour vous dire que lorsqu'on vieillit, on n'est plus considéré que comme un vieux croûton qui n'a plus sa place dans le monde littéraire et linguistique actuel.

domino 

J'avais eu peur...

A l'agrégation, la dissertation dure sept heures, c'est bien connu. Sauf quelques fois où je n'avais pas vraiment préparé, mais c'est vieux, c'était dass les années 80....  et où je n'étais restée que 6 heures, 6 heures et demi (et j'avais d'ailleurs eu de meilleures notes que 2/20, c'est paradoxal, mais au moins on travaille, meilleures sont les notes).

Cette année, je dois dire que j'ai eu peur. Contrairement à l'habitude, on  a pu se placer où l'on voulait, et on amenait notre étiquette de table une fois que l'on était assis. C'est sans doute à cause des réclamations de l'agrégation interne, les SVT sont descendus de leur étage en faisant un boucan monstre, ceci après 5 heures d'épreuves, en parlant tout haut et en descendant l'escalier de fer comme des pachydermes, ceci en un grand groupe d'environ une centaine de personnes....  A l'agrégation interne, j'étais dans le fond, près de la porte et pas loin des toilettes; pendant une heure, les talons des surveillantes ont fait du bruit, pendant que les surveillants se précipitaient à l'extérieur en courant pour faire partir des candidats qui arrivaient trop en retard. La porte volait dans tous les sens, j'avais froid.

Au bout d'une heure, ce fût le défilé aux toilettes. Il y en a qui exagèrent, je ne suis pas allée aux toilettes pendant sept heures...

Les trois quart des environ deux mille candidats qui se trouvaient dans ma salle (toutes matières confondues, 2000, c'est mon estimation), pasaient derrière mon dos, en me frôlant parfois, parfois en me bousculant...

La candidate qui était devant moi, qui avait des chauds et froids, mettaient et enlevait son manteau, en le jetant derrière elle, il a même atérri sur ma table, menaçant de faire tomber mes stylos. Elle a été edmissible!

En tout cas il faisait froid, surtout au bout de deux heures et demi, quand les candidats ont eu le droit de sortir (on peut rendre sa copie au bout de deux heures et demi). La porte située à dix mêtres de moi n'arrêtaient pas de s'ouvrir et de se fermer, provoquant de grands courants d'air. N'oubliez pas qu'on était en janvier/février et qu'il gelait...

Alors, ce fût un ballet incessant, de candidats qui passaient près de moi en me frôlant, de candidates et de surveillantes qui faisaient claquer leurs talons hauts, de la porte donnant sur l'extérieur qui s'ouvrait et se fermait, de chasse d'eau qui était tirée, des portes des toilettes qui claquaient, de ma voisine de devant qui enlevait et mettait son manteau, et moi, dans tout cela qui essayait de me concentrer et qui ait quand même pondu un 10,25 en traduction (moins qu'à l'externe cependant, où j'ai fait un demi-point en plus).

J'espère bien qu'à l'avenir, déjà, les surveillants et surveillantes devront mettre des chaussures silencieuses....

Bon, à l'externe, ce n'était pas pareil, il y avait une feuille accrochée à une table sur laquelle il était écrit allemand, c'est là que commencçait notre rangée.

Nous n'étions que cinq, dont une qui n'a composé qu'en traduction, je ne la connais que de vue, elle s'était assise juste derrière moi.

J'étais derrière ceux qui faisaient italien.

Mis à part ma collègue qui n'a fait que la traduction, les autres s'étaient installées dans le fond, mais comme dans cette salle là, qui n'était pas la même que celle de l'externe, les toilettes sont dans le fond, je me suis mise plus devant, comme cela moins de candidats passaient à côté de moi pour aller aux toilettes.

A la dissertation en français, j'ai eu peu, d'un seul coup je regarde devant, toutes les candidates d'italien qui avaient une dissertation de sept heures avaient disparu.

Je me dis "Mais quelle heure et-il". Je regarde ma montre : 15 heures 30 (on finissait à 16 heures), je regarde la grosse horloge devant (15 heures 30), je regarde derrière moi, stupéfaction : plus personne. A côté de moi, c'était une autre matière que les langues, ils étaient encore là.

Je me refaisais le calcul mentalement, début de l'épreuve à 9 heures du matin, première heure 9 à 10 heures, deuxième heure, 10 à 11 heures, troisième heure, 11 à 12 heures, quatrième heure (l'heure du milieu, celle où l'on commence à se dire, il faut que j'élague çà et cà si je veux avoir le temps de relire, l'heure aussi où l'estomac commence à crier famine et où l'on a pas le temps de manger), 12 à 13 heures, cinquième heure, 13 à 14 heures, sixième heure, 14 à 15 heures et septième et dernière heure, celle où l'on s'affole 15 à 16 heures.

Je me dis : "Si je dépassais le temps, on me le dirait quand même". Alors en demandant une énième copie au surveillant qui passe, je lui demande s'il reste bien une demi-heure. "Oui, oui", me répond-t-il? Et je rajoute : "Et les autres ?"" Et bien, ils sont partis", me répond-t-il.

Je commence à m'inquiéter franchement. Finalement, j'ai rendu ma copie avec deux ou trois minutes d'avance, vers 15 heures cinquante sept alors que j'avais jusqu'à 16 heures, parce que j'avais vraiment peur que par rapport à mes collègues qui n'avaient composé que cinq ou six heures, on me compte un retard, alors que les autres étaient parties à l'avance. J'ai demandé trois fois à la surveillante à laquelle j'ai apporté ma copie, si j'étais bien dans les temps. "Oui, oui, m'a t-elle répondu, il n'y a pas de souci" (C'est comme cela que l'on dit maintenant, c'est une expression à la mode : "Pas de souci!"

J'étais la dernière à rendre ma copie.  Alors, je me suis fait du souci, mais j'ai une (mauvaise) note, plus mauvaise que celle de mes collègues non admissible comme moi, même si j'ai eu plus en traduction, et certaienement plus mauvaise que lcelle de la collègue admissible.

J'avais quatre, cinq copies à chaque dissertation (entre 15 et 17 pages), il paraîtrait qu'on ne met des bonnes notes qu'en dessous de trois copies, bon, mais maintenant, j'"écris assez grand et si vraiment on limite l'ampleur d'une dissertation, il faudrait doner un nombre de mot plus ou moins 10 %, comme on fait pour le bac et les CLES et pas une nombre de copie. En effet, je mets 5 à 7 mots par lignes et d'aurtres écrivent juqu'à 12 mots par ligne, alors on a l'impression que leurs 2 copies et 8 pages sont très concises, alors qu'elles ne le sont pas plus que la mienne

Apparemment il n'y a qu'en allemand, où l'on demande de ne pas dépasser trois copies, les candidats de français peuvent écrire 20 copies s'ils le veulent et sont notés en qualité + quantité d'information, et pas en "concision".

Alors, si vous voulez avoir de bons résultats, n'utilisez pas vos sept heures de dissertation!

Bizarre, à l'interne, les mêmes candidates ont dit que le temps était trop court, pour un sujet moins difficile.

Une autre demande au jury : Que parmi les deux disserations d'externe, au moins l'une des deux ne soit pas prise dans le programme d'interne, mais dans les deux questions de programme supplémentarie pour l'externe.  Par égard pour les candidats d'interne et d'externe qui n'ont pas fait d'impasse sur les questions d'externe et les ont travaillées durant toute l'année par rapport à ceux d'interne qui ont passé l'externe "au cas où..." et n'ont pas .préparé les questions d'externe pour l'écrit.

domino

Pas la doyenne

L'année dernière, je n'étais, malgré mon grand âge, pas la doyenne de l'agrégation externe d'allemand. En effet, il y avait un candidat "classé" né en 1948.

Ceci est écrit dans les statistiques qui se trouvent au début du rapport de jury.

Donc, c'est bien ce que je disais, il n'y a plus de limite d'âge à l'agrégation. Evidemment, si vous voulez que votre agrégation soit prise en compte financièrement au niveau de la retraite, il faut compter avec la période de stage après l'agrégation.

Il n'y a plus non plus depuis belle lurette d'engagement quinquennal. Donc, on peut passer l'agrégation un ou deux ans avant sa retraite.

Personnellement, j'en ai eu maintenant confirmation je peux, si je veux, ne prendre ma retraite qu'à 65 ans et même après.

On nous dit que tant d'hommes et tant de femmes ont été classés à l'issue des épreuves écrites. Est-ce qu'avec un prenom mixte, je suis condidérée comme un homme ou une femme? Je pense avoir été classée puiqu'aucune de mes notes n'étaient un 0, cependant, les places de classement des non-admissibles ne sont plus écrites ne sont plus écrites sur les bordereaux de notes, c'est dommage, car on ne sait plus où l'on se situe.

Venir nous dire qu'il faut absocument une maîtrise pour réussir l'agrégation est un leurre : dans l'annexe publiée dans un BO spécial de 2003 (et pas de 2002, les conditions de concours, en particulier en ce qui concerne les candidatures multiples ayant complètement changées entre ces deux années-là), la liste des diplômes a été publiée entièrement. D'une manière générale il faut (du moins il fallait jusuq'à cette session-ci des modifications étant encore en cours pour les années à venir) :

- ou un diplôme de Bac +4 quel qu'il soit,

- ou le CAPES complet (avec stage réussi)

- ou être professeur certifié

- ou avoir rèussi sa 4ème année d'université et être inscrit en 5ème année (ce qui implique que ceux qui ont une première année de Master soitent inscrits en 2ème année de Master, or l'entrée en 2ème année étant sélective, ceux qui ont la mention AB en Master 1, ne pouvant pas s'inscrire en Master 2, les étudiants actuels qui n'arrivent pas à s'inscrire en Master 2 seraient bloqués pour passer l'agrégation, ce qui expliquerait qu'il y ait moins de candidats. Parce que le Master 1, contrairement à la maîtrise, n'est pas considéré comme diplôme complet.

(Personnellement on m'a refusée plusieurs années de suite en Master 2, parce qu'il "vaut mieux que je résussisse d'abord l'agrégation, c'est plus important pour mon métier", mais en attendant, je râte régulièremet l'agrégation, sans avoir de Master.)

Ceci dit ayant

- une maîtrise,

- un CAPES complet avec stage réussi,

(le stage réussi après le concours du CAPES (il n'en existait que d'un seul type, donc il s'appelait tout simplement CAPES et n'avait pas de qualificatif particulier, mais en fait, c'était l'externe) s'appelait CAPES pratique*)

et

- étant professeur certifié (bi-admissible à l'agregation),

je remplis triplement les conditions de diplôme... alors, je me demande pourquoi je ne suis plus admissible.

Cependant, en épluchant le rapoort de jury on apprend qu'un seul professeur certifié a été admis à l'agrégation externe de 2008, par contre une bonne dizaine de candidats d'Ecole Normale Supérieure et les trois "Docteurs", les trois candidats possédant un doctorat, ont été admis, eux, sans exception.

Alors, on se demande si le jury tient compte des diplômes dans les résultats. Peut-être que les "Docteurs" en allemand, sont admis d'office!

Je me demande aussi si étant à la fois professeur certifiée et titulaire d'une maîtrise, je suis classée dans les statistiques comme professeur certifiée ou comme titulaire d'une maîtrise, à moins que je sois comptée deux fois ou pas du tout dans le classement. Peut-être que dans leurs calculs un diplôme annule l'autre?

Le jury nous dit aussi que sur les 75 admissibles, 69 étaint présents au concours, donc 6 étaient absents, dont 4 qui se sont désistés parce qu'ils avaient réussi l'agrégation interne à la même session  (ce qui est bien la preuve que l'on peut se présenter aux deux concours, malgré ce que ma affirmé  encore un syndicaliste qui se réfère à des BOs antérieurs à 2003).

Mais, à mon avis, les candidats ayant réussi l'interne, ne sont pas obligés de se désister. Mieux vaut réussir les deux, parce que cela vous ouvrira davantage de portes : pédagogie, université, etc... Je pense qu'aucune réglementation n'oblige les candidats à se désister quand ils ont réussi le concours interne à la même session. En effet, au niveau des CAPES, dans les matières où il y a des CAPES autres que l'externe, des candidats réussissent en effet plusieurs CAPES la même année et choisissent ensuite celui qu'ils gardent.

Rien dans le BO n'empêche le candidat de réussir deux agrégations la même année.

Maintenant, dans la mesure où ces candidats se sont désistés (de leur plein gré?), on se demande si six autres candidats (les suivants sur la liste) ont été convoqués à leur place, ce qui serait normalement tout à fait dans la logique des choses. Jadis, on faisait une liste complémentaire dans laquelle on puisait de nouveaux admissibles et admis en cas de désistement. On se demande pourquoi cette liste complémentaire n'est plus éditée alors que la mention "liste complémentaire" existe toujours sur Publinet.

Voilà, en ce qui me concerne, j'estime qu'avec 10, 75 en traduction cette année, j'ai largement le niveau en langue requis pour l'agrégation et cependant, le jury ira se plaindre dans son rapport que "certains candidats (il s'agit de l'oral) présentent un niveau de compétence linguistique gobalement insuffisant", "un nombre croissant de candidats, y compris parmi ceux qui ont été déclarés admissibles, présentent de graves faiblesses, celles-ci touchent à la maîtrise, voire à la connaissance d'une ou des deux langues".

Et le rapport de jury cite (pour les oraux) :

- fautes de genre récurrentes (pour le commun des vivants, cela veut dire, qui reviennent souvent),

- déclinaisons audacieuses (ironique...?),

- conjugaisons incertaines ou improvisées,

- constructions aléatoires...

Est-ce que cela veut dire que les non-admissibles comme moi, ont de graves lacunes à la fois en allemand et en français?

Avec 10,75/20 en traduction, la seule épreuve où l'on fait vraiment appel aux connaissances linguistiques des candidats, je ne pense pas. D'ailleurs mes professeurs sont généralement unanimes, soit ils n'évoquent pas ma connaissance de l'allemand lorsqu'ils me font un corrigé de colle orale, parce qu'il n'y a rien ou presque rien à redire, soit ils me disent que c'et bien. Et je pense aussi parler et écrire un bon français (on m'a déjà félicitée pour mon français sur ce blog, bien sûr émaillé parfois de quelques fautes de frappe, mais il me semble que l'espion qui ajoutait des fautes où il n'y en avait pas soit parti). En lecture, donc en prononciation, accentuation, prosodie, mon professeur de version orale m'a encore dit il y a deux ou trois semaines que c'était parfait.

Alors pourquoi ne pas faire à l'écrit une barrière linguistique plus importante, en donnant de nouveau un coefficient plus important à la traduction et en ajoutant une épreuve de linguistique, comme il y en a une en anglais et faire par exemple une épreuve de compréhension orale dans les deux langues (en français aussi pour mettre les germaphones sur un pied d'égalité), de type CLES. Dans certaines académies, les candidats d'agrégation ne sont pas nombreux et les locaux des universités sont tout à fait équipés pour ce genre d'épreuves.

Personnellement, je pense que j'ai les connaissances linguistiques suffisantes, que je parle et que j'écris bien les deux langues, mieux le français que l'allemand cependant, car en allemand, je n'ai peut-être pas encore le niveau d'un écrivain, bien que j'écrive chez un autre hébergeur un blog en allemand, à propos duquel aucun allemand ne se rend compte que je suis française.

Alors si le jury ne veut pas de plaindre du mauvais niveau linguistique des candidats (que l'on trouve aussi en français, chez des française, une certaine année, une étudiante française qui avait été admissible alors que je ne l'étais pas, faisait des fautes du style "J'ai courri" au lieu de "J'ai couru", "il vainqua" au lieu de "il  vainquît", etc... Bon, ceci dit, cela - oh là là, je vais être méchante - est peut-être dû à l'influence de nos professeurs allemands qui font des fautes de français en parlant....  fautes dont ls ne toléreraient pas que nous les fassions en allemand! (Mais j'ai même décelé ce type de fautes chez des néo-certifiés de français)

Parfois, je me demande si les étudiants ne pénètrent pas dans les bureaux des profs pour changer les codes-barres sur les copies???!!!!! A moins que des copies ne disparaissent et que l'on mette ensuite des notes bidons aux candidats pour ne pas devoir refaire les épreuves.

En tout cas, si le jury ne veut plus se plaindre du mauvais niveau en langue d'une partie des candidats admissibles, il faudra mettre une barrière linguistique plus importante à l'oral.

 

J'ai aussi des propositions à farie pour un meilleur contrôle des copies, mais ma note commence à être longue, alors j'arrête là.

Dominique

 * Certains prétendent que mon "CAPES pratique" ne serait pas un diplôme valable (c'est pour cela que tardivament, j'ai terminé la maîtise), or dans les années 70, le CAPEs pratique était la réussite à l'année de CPR qui correspond à la deuxième année d'IUFM, donc à un bac +5. Ce Capes pratique était délivré un an (pour certains deux ans, ou pas du tout, mais je l'ai eu en un an), après la réussite au concours et l'année de stage, sur la base de deux inspections, une en collège et l'autre en lycée, soit la même journée, soit sur deux jours, si le lycée et le collège étaient dans deux villes différentes ce qui était mon cas.

 

vendredi, 29 mai 2009

Ttrop vieux? Jamais!

Siac : Guide concours (Site du ministère)

 

Agrégation externe : "Aucune condition d'âge n'est imposée".

 

Alors, vive les vieux reçus à l'agrégation!

 

 

par domino

 

 

mardi, 01 juillet 2008

Honte à nous.....

Première nouvelle, je n'ai pas ma mutation. Il y avait un poste vacant à 200 mètres du bahut où travaille mon mari, mais c'est apparemment queqlu'un d'autre qui l'a eu, peut-être une mesure de carte scolaire, peut-être quelqu'un que je connais, il y avait des mesures de cartes scolaires dans ma zone de remplacement, et ils ont 1500 points d'avance sur les autres, alors on peut avoir beaucoup plus d'"ancienneté totale qu'eux, pas la peine d'essayer de leur farie concurrence. Avec mes quelques 150 points (10 poins par échelon = 100 points, et 10 points par année d'ancienneté sur ma zone de remplacement = 50 points). Je ne pense pas que je pouvais demander un rappochement de conjoint pour la ville où je suis déjà rattachée, mais de toute façon, je crois que ça ne fait que 1000 points, et  c'est toujours insuffisant pour concurrencer les mesures de carte scolaire.

Mais ce n'est pas pour cela que je dis "Honte à nous!!"

"Honte à nous!" parce qu'il n'y a aucun reçu dans l'académie à l'agrégation d'allemand, ni à l'interne, ni à l'externe. Enfin, nous ne sommes pas la seule académie dans ce cas!  Mais nous sommes une académie très peuplée. C'est pourquoi je dis : "Honte à nous!" M'enfin! On ne pourra pas me reprocher de ne pas avoir réussi l'agrégation! Et m'empêcher de rester prof d'allemand à cause de cela!

Pourtant les deux que je connasisais parmi les trois admissibles ont été à l'université toute l'année, aussi pendant la grève. Et ont passé colles sur colles au mois de Mai. environ une par jour, parfois deux. Et avaient en plus les cours du CNED. le problème est que ce type d'étudiant connait bien le programme des oeuvres au programme et de civilisation, le vocabulaire spécifique à la dissertation et les phrases types de dissertation, les mots compliqués, abstraits, mais ne connaissent pas l'essentiel : les mots de base de la langue, c'est à dire ceux qu'il pourraient devoir enseigner à des collégiens dès le mois de septembre, puisqu'ils étaient ne report de stage.

Dans Lycée_où-j'ai-travaillé-dix-ans, il y aurait eu cette année 8 germanistes, dont quatre agrégés, alors ce serait honte à moi, si je retournais là-bas  :

- Un ancien élève à moi, de ce lycée-là,  (je l'ai eu en première- terminale, en stt) qui y était pion et qui a eu son master 1 d'allemand l'an dernier.

- Trois agrégés sur les postes du lycée, dont celui qui m'a succédé quand j'étais en congé maladie (on m'avait mise en congé maladie, vous connaissez l'histoire du certificat médical perdu par l'administration après mon inspection , moi j'ai trouvé à ce moment là la zone de remplacement).

- Une certifiée par liste sur un poste lycée (elle était déjà là à l'époque).

- la proviseur-adjoint qui est une ancienne germaniste et qui n'était pas encore là à mon époque. peut-être agrégée également, donc cela en ferait cinq.

- Deux TZR dont une agrégée qui était dans le bahut privé concurrent de la même ville (vous savez ces éternelles querellels privé-public...), et qui serait devenu TZR du public en réussisant son agrégation, mais je ne l'ai jamasi vu sur les listes des lauréats à l'agrégation depuis qu'elle est passée dans le public et dans les deux années précédentes, alors je me demande si elle est vraiment agrégée, masi c'est monsieur Je-sais-tout qui le dit, et quand Monsieur Je-sais-tout- ce- qui- se- passe-.... La TZR certifiée d'allemand fait apparemment de la documentation depuis 3 ans, mais parce que ça lui plaît, la TZR agégée fait de l'aide individualisée en allemand.

A coté de cela, dans le lycée où j'ai été rattachée trois ans, jusqu'à il y a deux ans, il n'y aura plus à la rentrée qu'un seul prof titulaire d'allemand.  l'agrégé a eu une mesure de carte scolaire cettte année, et va sans doute atterir dans le lycée au poste vacant (départ à la rettraite du dernier prof d'allemand), qui est situé à 200 mètres du bahut de mon mari.

La vile aux huit germanistes dans le lycée, compte 7000 habitants. A mon époque il y avit 1300 élèves, masi je pense qu'il y en a moins aujourd'hui.

La ville où il n'y a plus qu'un prof dans chaque lycée, a 35 000 habitants (mauvaise politique pour l'allemand, donc!, mais surtout départs d'immigrés).

La prof qui reste dans le lycée est cetifiée par CAPES interne. En allemand, ce CAPES  n'existe d'ailleurs plus. Cette collègue est une amie de longue date.

Dans le lycée où j'ai été rattachée, il  y a aussi une autre TZR qui a eu son CAPES spécifique (qui 'n'existe plus non plus en Allemand),  c'est la collègue qui m'avait remplacée quand j'étais en congé maladie et dont le collègue avait dit qu'elle m'avait "succédé", mais en fait ensuite, elle avait du repartir alors qu'elle voulait avoir mon poste, ^parce qu'un agrégé d'une autre académie est arrivé sur mon poste.

Donc , si je compte bien il y a trois profs d'allemand pour 35 OOO habitants dans cette ville.

Et moi, minuscule petite TZR certifiée bi-admissible à l'agrégation, que deviens-je tout cela? Pas de mutation signifie rester dans ma zone de remplacement.

Je voudrais bien changer de rattachement à cause de ma principale, mais je ne sais pas si je trouverais mieux, avec le dossier qu'elle m'a fait et que l'on m'a fait .  Je vois déjà proviseur ou principal me dire quelques jours après la rentrée :   "Votre dossier est trop mauvais, je ne peux pas vous garder.

Bon, enfin bref, rien de très réjouissant en prespective. ... l'incertitude pour la rentrée pour ma sixième rentrée de TZR qui doit être ma trentième rentrée de prof d'allemand ou quelque chose dans ces eaux-là.  Et je ne sais pas si j'ai un remplacemant à partir de la rentrée   l'an prochain.

Bon, je m'endors que ce petit article, il vaut mieux que je l'arrête ici, sinon je fait des lapsus et on ne me comprend pas. Si vous voyez des incongruités faites-moi siavoir.

domino