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jeudi, 26 octobre 2006

Pot aux roses

Aujourd'hui, on a découvert le pot aux roses pour une de nos camarades de formation. On est venu lui rendre son dossier universitaire, en lui demandant de le compléter, car elle avait fourni les papiers pour une réinscription, alors qu'elle n'avait pas été inscrite à l'université depuis 2 ans. Et alors là, on en était tous baba ! L'année dernière, je n'étais pas là, mais j'ai appris par oui-dire qu'elle avait suivi les cours toute l'année; et l'année d'avant , j'étais là et jai constaté de mes yeux et de mes oreilles, que non seulement elle a suivi les cours toute l'année, mais qu'encore elle avait rendu tous les devoirs, se les étaient fait corrigés par les professeurs, avait fait force exposés et explications de texte à l'oral devant tout le groupe, etc... elle a d'ailleurs aussi été deux fois admissible.

Le pire dans tout cela, c'est qu'il y a un peu moins de deux ans, on m'a renvoyée juste avant Noël et le tsunami, en me disant et en m'envoyant une lettre que l'on a fait mettre dans mon dossier professionnel, selon laquelle je serais soi-disant venue à l'université sans être inscrite, alors que je l'étais, en bonne et du forme avec paiement de quelques deux cent ou trois cent euros de droits universitaires....

J'ai réussi à revenir à l'université en ne manquant qu'un ou deux jours... Mais on ne m'interrogeait jamais en version orale et presque jamais en thème oral. Alors que la candidate non inscrite était portés aux nues par les professeurs qui l'interrogaient à qui mieux mieux.

On se demande vraiment où est l'honnêteté dans ce monde....

A moins qu'elle avait seulement oublié de s'inscrire, c'est d'ailleurs elle qui, en 2005, avait oublié sa convocation pour l'écrit : comme elle n'habitait pas loin du centre d'écrit, elle est retournée la chercher et est arrivé trop tard pour composer. C'est cette année là que j'ai été pour la deuxième fois admissible, pas grâce à d'elle, parce que j'avais un point d'avance sur le seuil d'admissibilité quand même.

domino

mercredi, 25 octobre 2006

Pas assez d'air !

Il y a une chose qui est vraiment ennuyeuse à l'université... C'est qu'on ouvre jamais les fenêtres et qu'il n'y a pas assez d'air dans les salles... Quand on ouvre les fenêtres, les autres crient tout de suite qu'ils ont froid...

Pourtant quand on n'ouvre les fenêtres qu'aux intercours, voilà ce qui se passe en sachant que les cours magistraux durent 1h 30 et qu'il n'y a pratiquement pas de pause entre eux, si bien qu'on a 4h 1/2 de cours d'affilée. Gratti, Gratta, Grattons, c'est gratifiant !

Voilà ce qui se passe quand on n'ouvre pas les fenêtres. La masse des étudiants et des stagiaires d'agrégation (je veux dire les profs du secondaire qui passent l'agrégation interne) produit du CO2 (traduisez du gaz carbonique...). Tout cela s'accumule juste au dessus de nos têtes,... Et bientôt, nous nous assoupissons parce que nous n'avons pas assez d'oxygène.

Cela arrive quelque soit l'intérêt du cours, et même si le cours est interessant ,environ après 3/4h de grattage de papier.

Tout à coup mes paupières deviennent lourdes, lourdes, lourdes, et le sommeil commence à me gagner, ma tête penche en avant, mon  stylo arrête d'écrire et une tâche d'encre se forme à l'endroit où il est resté sur place, quelquefois je me réveille en sursaut et tout le monde autour de moi se demande de quoi j'ai eu peur... Mais je ne suis pas la seule, les autres semblent s'endormir aussi.

Aux intercours qui ne durent qu'1 mn, je m'empresse d'ouvrir la seule fenêtre de la salle, je cours aux toilettes me mettre plein d'eau froide sur la figure, et j'avale une demi bouteille d'eau fraîche. Rien à faire, si des petits malins ont refermé la seule fenêtre de la salle... au bout de 3/4 d'heures, je m'endors. Rien à voir avec les professeurs, ils sont vivants, font mille efforts pour nous tenir eveillés en faisant devant nous des performances dignes des acteurs les plus chevronnés. Mais rien à faire, le manque d'air dans la salle et la chaleur ont vite raison de tous mes efforts et alors, c'est comme si pendant 1/4 d'heures, je ne suis plus là... Je comprends mieux nos élèves : "Et alors, tu n'as pas écouté?". Ce n'est pas forcément de leur faute, ni de la mienne. Si!  "Macht bitte die  Fenster  auf!" "Ouvrez les fenêtres, s'il vous plaît !.(Oui, le pluriel c'est die, le singulier c'est das, mais dans la salle à la seule fenêtre qui s'ouvre, on devrait effectivement dire das).

Bon, voilà, quand pendant un cours on a oublié de fermé la fenêtre pendant le premier quart d'heure, j'ai aussi gagné un quart d'heure d'éveil et je suis présente d'esprit à 1h de cours sur l'heure et demi.

Les profs doivent en prendre ombrage lorsqu'ils voient leur étudiants bailler, s'étirer, se mettre des bâtons d'allumette devant les yeux pour tenir leurs paupières ouvertes (bon, on ne fait quand même pas cette troisième action anti-sommeil matinal), mais qu'ils se le disent , ce n'est pas de leur faute, mais de la faute de quelques étudiants frileux qui ne veulent pas qu'on garde les fenêtres ouvertes !

Na, bonsoir, tertous et tertousses !

dimanche, 22 octobre 2006

Le dictateur

Le sbire du dictateur :

- Nos sujets ont-ils le droit de critiquer le gouvernement ?

Le dictateur :

 -Mais, s'ils ne critiquaient pas le gouvernement, il n'y aurait pas de politique et sans politique, je ne serais jamais arrivé à ce poste !

(Oui, cette blague est de mon invention).

domino

De l'autorité...

Pourquoi se plaint-on d'une recrudescence de violence de la part des élèves ? On prétend que quoi que l'on fasse, les professeurs n'auraient plus d'autorité sur eux...

Et bien, voilà mon avis sur la question : si les professeurs n'ont plus d'autorité, c'est que , dans bien des endroits, l'on ne les investit plus d'autorité.

L'infantilisation des professeurs par leurs administrations et les inspecteurs en est la cause. Et les notes que l'on donne aux professeurs aussi.

On se demande d'ailleurs pourquoi on donne encore des notes et des avis à des professeurs qui, en ayant passé de durs concours, sont par essence courageux et travailleurs.

Dans les administrations, les notes administratives et autres ont été inventées pour disicipliner le fonctionnaire, faire en sorte qui'il ne passe pas trop de temps à boire son café et qu'assis à son bureau, il travaille vraiment...

Mais, le professeur lui, qui doit arriver devant les élèves avec un cours, a certainement travaillé et le juger, non sur sa displine à lui qui de toute façon ne peut qu'être bonne, mais sur la discipline de ses élèves est un leurre.

Les professeurs se rendent d'ailleurs compte entre eux qu'ils ont la plupart du temps les mêmes problèmes avec les mêmes élèves, Boulard ou Ducobu.

Entendre des élèves indisiplinés dire de façon érronée (parler régional) que le professeur n'a pas de discipline, quand c'est eux qui font du bruit, est une aberration !

Revenons-en à l'infantilistation.

Cela commence en début de carrière quand le chef d'établissement ou son adjoint plus vieux, demande sans cesse au jeune professeur qui aurait eu sinon de l'autorité "çà va avec vos élèves? Si vous voulez, on peut vous aider..." Jusqu'à l'infantilistion complète lors de l'entretien d'octroi de la note administrative (sil y en a un, dans les lycées aux nombreux effectifs, on vous envoie la note toute préparée d'avance). On vous convoque et on vous dit : Cette année (la plupart du temps ces 5 derniers mois), telle et telle chose n'ont pas marché et on vous en fait une énumération, ce qui vous traumatise. La plupart des chefs d'établissement ne soulignent jamais le positif.

J'ai entendu une fois quelqu'un raconter d'un collègue qui avait suivi un stage pour devenir personnel de direction, lui rapporter qu'on leur aurait dit au stage : "Vous ne serez un bon principal/proviseur que si cvous bouffez du prof".Et ensuite on reproche aux professeurs de mauvais rapports avec leur direction ! Il semblerait que ce serait alors plutôt le chef d'établissement qui aurait de mauvais rapports avec ses professeurs.

Revenons en à l'infantilistion :

Le professeur infantilisé, ne se base plus sur son autorité naturelle, mais sur ce que l'on attend de lui, en essayant de ressembler aux canons dictés par la hiérarchie, il perd de son naturel, devient guindé. Déstabilisé, il perd de son assurance vis à vis des élèves, assurance quil avait peut-être auparavant, mais qui maintenant  lui fait défaut parce que l'autorité hierarchique lui  fait croire d'emblée et dès ses premiers cours qu'il n'avait pas l'autorité nécessaire pour enseigner.

En réalité, il se sent en infériorité parce qu'il voit et sent que l'on ne lui fait pas confiance. Les élèves ressentent alors son manque d'assurance et abusent de sa gentillesse et n'écoutent pas parce qu'ils ont senti qu'il n'était pas sûr de lui, et pour cause, ses supérieurs l'ont désabilisé dès le départ.

Ce n'est jusqu'ici pas mon cas cette année.

Mais c'est le cas de beaucoup dans d'autres lycées et collèges où l'administration paternaliste infantilise les professeurs, même parfois plus âgés qu'eux.

Un professeur infantilisé est relégué par son administration au même rang qu'un élève, comment alors l'élève sachant que le professeur n'est non seulemnt pas soutenu, mais aussi relégué au même rang que lui, considéré le prof comme celui qui détient un savoir supérieur au sien qu dioit le lui communiquer ?

Voilà la question que je me pose depuis longtemps, pourquoi cette notation la plupart du temps infantilisante? Les professeurs ne devraient  être sous les ordres de personne et être seuls maîtres à bord, car c'est eux qui détiennent à la fois le savoir et  qui connaissent suffisamment leurs élèves et le niveau de ceux-ci pour les faire progresser. On dirait que l'on a touours besoin de les faire tomber à coup de massue lors des inspections ou des notations administratives. Or, le professeur qui a mis longtemps à devenir ce qu'il est, n'est pas quelqu'un qu'il faut contrôler et dire de quelqu'un qui a été si courageux qu'il en a réussi toutes ses études et des concours difficiles,  qu'il est une personne dont il faut contrôler le travail est aberrant.

Suivre des programmes non adaptés au niveau de connaissances et de maturité des élèves est aussi aberrant. Le professeur  qui a ce que j'appelerais un certain feeling pédagogique, sait mieux que quiquonque ce qu'il faut pour chaque élève.  Ce qu'il faut pour chaque classe. Ce n'est pas l'inspecteur qui débarque une fois toutes les tant d'années dans la classe, qui peut savoir mieux que vous, ce que vous avez à faire... Vous connaissez vos élèves et savez de quelle pédagogie ils ont besoin.

Quant à la note administrative, elle ne peut, pour ceux qui ont toujours les mauvaises classes, ne faire que remuer le couteau dans la plaie et déstabiliser encore plus le professeur. Et c'est alors un circulus viciosus qui s'amorce.

Et s'est-t-on déjà demandé si rapports d'inspection et notation administrative existent dans les autres pays Ou seulement par l'esprit cartésien de mes compatriotes ?

domino

 

 

Georges Brassens a dit ....

Georges Brassens a dit : 

"Un ptit coin d'parapluie,

Contre un coin d'paradis,

elle avait quelque chose d'un ange".

Eliot le pense aussi :

"Ah! Si la petite pixie

Etait près de moi

Et de mon coeur en émoi,

Sous son coin d'parapluie

Comme disait le grand Georges,

en chantant à pleine gorge

Ce serait l'paradis !"

domino (avec Eliot) (dans poèmes d'Eliot n°1).

 

 

Paganini a dit...

Paganini qui jouait à la fois du violon et de la guitare  et composait pour les deux instruments  a dit :

"Je suis le maître du violon, mais la guitare est mon maître."