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mercredi, 25 octobre 2006

Pas assez d'air !

Il y a une chose qui est vraiment ennuyeuse à l'université... C'est qu'on ouvre jamais les fenêtres et qu'il n'y a pas assez d'air dans les salles... Quand on ouvre les fenêtres, les autres crient tout de suite qu'ils ont froid...

Pourtant quand on n'ouvre les fenêtres qu'aux intercours, voilà ce qui se passe en sachant que les cours magistraux durent 1h 30 et qu'il n'y a pratiquement pas de pause entre eux, si bien qu'on a 4h 1/2 de cours d'affilée. Gratti, Gratta, Grattons, c'est gratifiant !

Voilà ce qui se passe quand on n'ouvre pas les fenêtres. La masse des étudiants et des stagiaires d'agrégation (je veux dire les profs du secondaire qui passent l'agrégation interne) produit du CO2 (traduisez du gaz carbonique...). Tout cela s'accumule juste au dessus de nos têtes,... Et bientôt, nous nous assoupissons parce que nous n'avons pas assez d'oxygène.

Cela arrive quelque soit l'intérêt du cours, et même si le cours est interessant ,environ après 3/4h de grattage de papier.

Tout à coup mes paupières deviennent lourdes, lourdes, lourdes, et le sommeil commence à me gagner, ma tête penche en avant, mon  stylo arrête d'écrire et une tâche d'encre se forme à l'endroit où il est resté sur place, quelquefois je me réveille en sursaut et tout le monde autour de moi se demande de quoi j'ai eu peur... Mais je ne suis pas la seule, les autres semblent s'endormir aussi.

Aux intercours qui ne durent qu'1 mn, je m'empresse d'ouvrir la seule fenêtre de la salle, je cours aux toilettes me mettre plein d'eau froide sur la figure, et j'avale une demi bouteille d'eau fraîche. Rien à faire, si des petits malins ont refermé la seule fenêtre de la salle... au bout de 3/4 d'heures, je m'endors. Rien à voir avec les professeurs, ils sont vivants, font mille efforts pour nous tenir eveillés en faisant devant nous des performances dignes des acteurs les plus chevronnés. Mais rien à faire, le manque d'air dans la salle et la chaleur ont vite raison de tous mes efforts et alors, c'est comme si pendant 1/4 d'heures, je ne suis plus là... Je comprends mieux nos élèves : "Et alors, tu n'as pas écouté?". Ce n'est pas forcément de leur faute, ni de la mienne. Si!  "Macht bitte die  Fenster  auf!" "Ouvrez les fenêtres, s'il vous plaît !.(Oui, le pluriel c'est die, le singulier c'est das, mais dans la salle à la seule fenêtre qui s'ouvre, on devrait effectivement dire das).

Bon, voilà, quand pendant un cours on a oublié de fermé la fenêtre pendant le premier quart d'heure, j'ai aussi gagné un quart d'heure d'éveil et je suis présente d'esprit à 1h de cours sur l'heure et demi.

Les profs doivent en prendre ombrage lorsqu'ils voient leur étudiants bailler, s'étirer, se mettre des bâtons d'allumette devant les yeux pour tenir leurs paupières ouvertes (bon, on ne fait quand même pas cette troisième action anti-sommeil matinal), mais qu'ils se le disent , ce n'est pas de leur faute, mais de la faute de quelques étudiants frileux qui ne veulent pas qu'on garde les fenêtres ouvertes !

Na, bonsoir, tertous et tertousses !

Commentaires

J'ai connu cela et quand on entre dans une salle ou un amphi, je sais que ça sent mauvais. Sans oxygène comment veulent-ils que le cerveau fonctionne ? Mais moi je ne m'endormais pas. J'étais écoeurée simplement...

Écrit par : elisabeth | jeudi, 26 octobre 2006

Le seul endroit où je ne me suis pas endormie aujourd'hui, c'est en linguistique où nous n'étions que 2 (c'est les vacances !, mais pas de vacances pour l'université !)

Écrit par : domino | jeudi, 26 octobre 2006

C'est vrai qu'une salle surtout sentait particulièrement mauvais. J'ai ouvert la fenêtre toutes grande en entrant !
Mais le prof l'a refermée quand il est entré !
domino

Écrit par : domino | jeudi, 26 octobre 2006

Excellent ! Tout à fait ! J'invite mes camarades lycéens à venir lire cet article qui leur fera peut-être saisir l'intérêt d'ouvrir les fenêtres avant l'arrivée du prof, pendant la pause (et en sortant, par politesse) et pourquoi pas pendant le cours (au moins entre-ouvertes !) !

Les cours d'histoire du mercredi sont un calvaire ! Nous passons après une classe qui doit s'agiter de façon assez intense et qui laisse donc derrière elle une odeur à en faire fuir plus d'un mais surtout une chaleur difficilement supportable pour un être normalement constitué. Mais ce n'est pas pour cela que les frileux de la classe feraient un effort ! Non, ils ne veulent pas qu'on ouvre les fenêtres !

Résultat : même si le prof fait tous les efforts du monde pour nous tenir éveillés, on s'endort un par un !

Article très efficace, Domino ! Je suis de tout coeur avec vous !

Écrit par : Max | jeudi, 28 décembre 2006

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