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samedi, 28 novembre 2015

Espions en interaction

Roman-théâtre

Du journal de Doofie

Ma petite fille (vous la connaissez, agrégée d'allemand à 18 ans, un QI qui ne fait que monter et s'approcher du mien qui est de 234... ce n'est pas pour me vanter, moi, mais parce que je suis en admiration devant elle...),  a vraiment l'impression que quelqu'un agit en interaction avec elle sur son ordinateur, comme quelqu'un qui serait sur une classe pupitre.

Je me demande qui peut vraiment lui faire cela, mais par exemple, elle était en train d'envoyer une réponse à un mail. L'envoi bloque, mais le mail est quand même sur les mails envoyés. Par contre, le mail auquel elle a répondu a disparu de la boîte de réception au moment de l'envoi.

Par ailleurs, elle avait peut-être reçu des mails de ses professeurs d'université (un devoir corrigé et une réponse à une question qu'elle attendait), mais elle ne sait pas car peut-être que plusieurs mails ont disparu en même temps que celui-là.

J'écris en ce moment de son ordinateur et j'ai dû m'y reprendre à deux fois pour me connecter ici car la page avait été rabattue, comme si quelqu'un essayait de m'empêcher de venir écrire.

Quand je fais mes réponses à mes commentaires de Glouglou Moins, il s'ouvre une petite fenêtre en haut à droite de mon écran où je peux répondre, mais assez souvent, la fenêtre se rabat pendant que j'écris, et le commentaire disparait de l'écran  en même temps que ma réponse. Alors je le cherche sur le Glouglou Moins lui-même, mais avec la nouvelle version, je n'arrive plus à répondre  car les commentaires déjà faits défilent en clignotant et il n'y a plus d'espace pour répondre.

Pareil quand je suis sur des forums sur l'ordinateur de ma petite fille. Cela saute avant que j'ai fini mon intervention.

Mais qui peut donc comme cela espionner ma petite fille et l'empêcher d'envoyer certains courriers?

Doofie

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domino

 

 

Qu'est-ce que c'était ?

Roman-théâtre

Ce que Bêtie a reçu en recommandé? Un nouveau dossier de retraite. Et pas une sanction, ou un blâme ou un retrait de salaire.

En effet, on lui dit qu'elle aurait dû envoyer son dossier en Mai 2015. Alors que la secrétaire de son établissement lui a donné son dossier en juin, en lui disant que ça ne pressait pas, et qu'elle pouvait le rendre en janvier. 2016.

Alors Bêtie se demande si ce n'est pas son mari, qui, pressé qu'elle prenne sa retraite (mais on se demande s'il n'y a pas un peu de jalousie parce qu'elle est encore prof d'allemand), qui a été dire au rectorat que sa date anniversaire c'était avant le 1er septembre 2016 et que par conséquent,elle devait prendre sa retraite plus tôt.A propos de la limite d'âge, beaucoup confondent l:a) L'âge possible de départ à la retraite et..b) L'âge limite de départ à la retraite. J'ai vu beaucoup de collègues partir à la retraite à l'âge de 60 ans, et obtenir des retraites de misère parce qu'ils n'avaient pas toutes leurs années, parce que un bruit courait que la retraite était à 55 ans pour les PEGC ancien instituteurs, et à 60 ans pour les certifés et agrégés, donc les profs du secondaire.

Depuis que les profs du primaire passent un concours de niveau CAPES, ils sont tous à la même enseigne, donc à 60 ans minimum (âge possible). Ce sont les syndicats qui poussent aussi  à ce que tous les profs prennent leur retraite à 60 ans pour faire de la place aux jeunes.

On peut demander un départ à la retraite plus tardif :

1) Si l'on a des enfants à charge

2) Si l'on a pas tous ses trimestres de cotisations (40 ans pour moi, soit 160 trimestres).

En effet depuis les réformes de l'époque de l'empereur Entreboues, il me faut 40 ans de cotisation pour mon année de naissance.

Mais 34 ans 1 mois et 6 jours, d'ancienneté de fonctionnaire que j'aurai à ma date anniversaire, plus ces 3 années là, je n'arrive qu'à 37 ans 1 mois et 6 jours.

Donc, même à l'époque où il fallait 37 ans et demi, j'aurai dû demander une prolongation de 5 mois et avec les 40 ans, il me manquerait encore environ 3 ans.

En résumé :

- l'âge possible : 60 ans.

- l'âge limite : 65 ans.

- les prolongations

a) Si l'on a des enfants à charge

b) Si l'on a pas toutes ses années d'ancienneté, c'est pourquoi j'ai reçu aussi un dossier de report de la limite d'âge. Le report peut faire 10 trimestres, soit deux ans et demi.

Si on compte aussi mes années du secteur privé cela me ferait presque le total voulu au bout des dix trimestres.

Normalement, à partir de 60 ans, on n'a plus le droit de vous donner des servives d'enseignement difficiles. Donc, les remplacements qu'on m'a fait faire il y a deux et trois ans dans plusieurs établissements avec des longues routes étaient totalement illégaux. C'est sans doute pour cela que l'on ne m'a pas payé mes frais de déplacement et mes indemnités de SEGPA quand j'ai eu des SEGPA pendant un an. Parce que en fait, c'était illégal de me faire travailler en SEGPA et de me faire faire des déplacements difficiles au-delà de 60 ans.

En fait au delà de 60 ans on peut être payé comme prof, sans travailler mais en faisant des services d'aide ou en aidant pédagogiquement les autres; Ce que je faisais dans mon cours du samedi. Ou ce que je fais en faisant des blogs et des sites d'aide sur internet ou des vidéos de chansons allemandes. On peut aussi faire du FLE, de l'alphabétisation ou des choses comme cela. Suivre des fprmations (pas PAF forcément) qui peuvent être utiles aux autres.

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Pour Bêtie, Doofie et Dummie et Cie

domino

vendredi, 27 novembre 2015

Toujours des ennuis

Roman-théâtre

Du journal de Bêtie

Comme personne ne veut croire qu'il y a eu un accident en face de chez Foolie et que même si elle a été courageuse en appelant le 15 en voyant le sang qui ruisselait sur la tête de l'homme, dans les 30 secondes qui ont suivi l'accident,  nous avons pris le partie de ne plus croire tout ce que disent les journalistes. En effet, ce qui s'est passé une semaine et demi après que nous ayons relaté cet accident d'élagage sanglant ne peut pas être une simple coïncidence. Mais un harcèlement contre notre auteure domino qui relate la plupart du temps des choses vraies sous forme romancée. Alors que d'autres relatent des choses fausses sous forme vraie. En tout cas, le lendemain des évènements j'ai vu dans la nécrologie du journal qu'un ouvrier agricole du coin était mort à l'âge de 59 ans (c'est à peu près l'âge du gars qui a été assommé par une branche en face de chez Foolie). Et on se demande encore si c'est lui ou pas. Car si ce n'était pas grave, personne ne nous a informé de la suite de cet accident et nous sommes encore dans l'expectative et Foolie dans l'incertitude est toujours choquée. S'il est vivant, on aimerait le savoir.

Deux jours après l'accident, le 15 avait été enlevé du téléphone (des appels envoyés) et les appels reçus échangés avec les appels envoyés. C'est encore du harcèlement moral. Une façon de faire comprendre à Foolie qu'elle est folle et que l'accident n'a jamais existé, qu'elle a rêvé. Ou donner l'honneur à un voisin ou une voisine d'avoir appelé le 15 et de l'avoir félicité(e) pour son sang froid.

Comme il s'était relevé, peut-être qu'il a  voulu renrtrer chez lui et qu''il est mort chez lui.

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Avant-hier, on reçoit un papier pour le relevé d'eau, mais il était bizarre.. Un papier bleu ciel avec des dessins, assez joli. On ne pense pas que ce papier peut émaner d'un organisme sérieux comme la compagnie d'eau. Je me suis dit que cela devait être un faux, mais beaucoup de choses changent, par exemple, même Gaz de France aurait changé de nom au point que Rapidy se demandait si c'était son abonnenment de téléphone mobile ou la facture de gaz qui était arrivée. Comme on en consomme plus de gaz, on fait la cuisine à l'électricité et on se chauffe avec des petites souffleries, parce que le chauffage est en panne depuis que la voisine qui venait avant avec son camion Gaz de France Seitha (elle ne vient presque plus, le voisin qui ne venait que le week-end semble avoir une nouvelle copine ou une colocataire à la Mélanie Thombno qui a écrit un livre dans lequel elle parle d'une colocataire qui est en fait une locataire (la cousine généalogique de Dummie et Doofie).

Craignant que c'est un faux, on a mis le billet avec les chiffres du compteur sur la porte et à onze heures tapantes, ça frappe à la porte. Je n'ouvre pas, il n'a qu'à prendre le billet... et puis, il faudrait descendre au garage, l'ouvrir, et... et pour cela il faudrait réveiller Rapidy qui est retourné se recoucher et c'est trop compliqué. D'autant plus que ayant descendu une seule fois l'escalier de la cave et du garage aujourd'hui, j'ai déjà ravivé mes douleurs de genoux qui avec le repos forcé que je prends depuis le mois de septembre commence à ne  plus faire mal qu'au bout de quarante mètres de marche et je pensais bien le guérir.

Mais voilà, ce n'était pas le relevé d'eau mais le facteur. Pas de la voisine, car elle n'est adressée qu'à moi, et elle nous écrit à tous les deux quand elle se plaint de nos plantations et veut nous envoyer son expert qui devait venir aujourd'hui mais ne viendra qu'en janvier. Ce qui nous laisse le temps d'élaguer nos plantations si toutefois il faisait moins froid, si Rapidy voulait bien m'acheter un casque et un masque protecteur, parce que je ne peux pas sortir en acheter dans les magasins, sans compromettre la convalescence de mes genoux, car je n'ai pas envie de mourir aussi sous une branche et en sachant que je ne peux pas travailler dans le jardin plus de cinq minutes d'affilée à cause de mes genoux et encore cinq minutes, c'est beaucoup!

Et prendre un élagueur ou un jardinier pour qu'il se tue aussi?

La dernière fois que j'ai élagué un peu le jardin, je me suis sentie mal au niveau de la haie derrière : ma tête est devenue toute rouge et a gonflé : comme c'était le printemps, c'était peut-être une allergie, mais c'est ennuyeux quand même.

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Ma retraite est prévue pour la campagne de 2016-2017, je suis en train de préparer le dossier pour être en retraite un peu après la prérentrée prochaine. On ne peut pas prendre sa retraite avant 60 ans, ni entre 62 et 65 ans (lois du travail) .Un professeur a même le droit de travailler jusqu'à 68 ans.

Je n'ai pas eu la lettre... Qu'est-ce?

Je reconnais l'écriture de la secrétaire d'établissement sur l'enveloppe.

- Un remplacement : je serais obligée de me mettre en congé maladie au bout de deux jours, tellement j'aurai mal aux genoux. Ou d'aller chercher les élèves dans la cour avec des béquilles et au pas d'escarggt. Une fois j'ai dû remplacer une collègue qui devait se faire changer une broche dûe à un accident de ski. Alors qu'elle gambadait devant moi en montant allègrement les escaliers et m'attendait sur les paliers, je montais péniblement devant elle.

Prendre un congé maladie jusqu'à ma retraite dans 9 mois, cela voudrait dire aller chez les médecins assermentés, alors que je me soigne moi-même par les médecines douces. et je devrais alors prendre des traitements lourds qui me fatigueront encore plus et m'amèneront à l'article de la mort. Peutêtre même à être amputée comme mes deux oncles victimes du sarcome des os. Qui sont morts peu de temps après l'amputation.

- Une lettre du recteur m'enjoignant de prendre ma retraite. Minute! Même à la date prévue, il me manquera encore quelques trimestres de cotisation pour avoir une retraite complète. Il faut même pour les fonctionnaires au minimum 40 ans selon les années d'âge et j'arriverai péniblement à quelque chose comme 35 ans d'ancienneté. J'ai eu cinq ans de disponibillitié : une au début des années 80 pour convenances personnelles et une autre de 84 à septembre 88 pour raison familiale, ce qui diminue considérablement mon nombre de trimestres. Car ayant eu mon CAPES à 25 ans, je n'aurai que 35 ans d'ancienneté.

- M'obliger à faire un service de rattachement. Sur mon premier rattachement, je restais 18 heures dans l'établissement entre mes remplacements, bien que la secrétaire de direction m'avait dit que la proviseur ne tenait pas à ce que je fasse un service de rattachement, et la troisième année, il m'a quasiment jetée à la porte du service que j'effectuais contre son gré. J'ai même eu un accident de la route en revenant du rattachement un samedi à midi, et j'avais été passablement secouée. Mais ceci apparemment ne comptait pas comme accident du travail, car je n'avais pas à faire la route pour un rattachement.

- Quand vous partez en retraite, il ne faut pas dire le jour exact, ne pas l'ébruiter, sinon on risque soit de vous faire avoir un gros ennui avec un élève le dernier jour. Une collègue de français qui allait prendre sa retraite dans les jours suivant a u le bras cassé par une élève qui l'a agrippée au poignet pour l'empêcher de ramasser sa copie avant qu'elle ait terminé et une autre collègue de français a eu une claque à un élève (ou un coup de poing, je ne sais pas exactement, on a dit qu'il l'avait frappée) quelques jours avant sa retraite. Il parait qu'on provoque aussi des accidents de voiture juste avant le départ en retraite ou juste avant les résultats d'agrégation, comme ce fut mon cas, et le cas de plusieurs collègues la même année (cinq accidents de moto ou de voiture parmi les agrégatives en allemand d'une université en un an...presque toujours selon le même scénario : quelqu'un double en faisant une queue de poisson et précipité l''agrégatif vers le bas-côté ou la glissière de sécurité. A mon avis ce n'était pas un hasard.

Rapidy a failli se faire renverser en traversant la rue à l'endroit où je passais l'oral de l'agrégation, il m'avait dit : Avance et je l'ai retenu et tiré en arrière pour que l'ambulance qui arrivait à toute allure ne le renverse pas sur le passage protégé. elle est passé juste devant son nez.

En attendant ce recommandé, je pleure j'ai peur, je déprime, que va-t-il encore m'arriver? Un remplacement que je en pourrai effectue?. Prendre ma retraite du jour au lendemain? Impossible, il faut encore quelques mois une fois le dossier rendu pour qu'elle soit payée, sinon, je serais sans ressources pendant dix mois. Rapidy s'y était pris six mois à l'avance pour faire son dossier (il est retraité depuis deux ans et demi, et il commence par moment à avoir mauvais caractère, à grogner, à rouspéter pour des queues de poires, il me fait sans cesse pleurer, mes affaires changent de place, disparaissent puis reviennent -quand elles reviennent - à l'endroit où j'ai regardé cinquante fois.... je fais des commandes d'habits qui n'arrivent jamais, je n'ai plus rien à me mettre. Les tuyauteries sont réparées, mais le système électronique de la machine à laver fonctionne bizarrement, je suis obligée de surveiller la machine en bas, à la cave, pour remettre le systême au début quand elle me fait des lavages sans tourner (elle passe des étapes et le linge ressort sale). Puis tourne au deuxième lavage. Les souffleries de chauffage se règlent aussi à l'envers. Tous les sytemes électroniques marchent à l'envers!

En plus, Rapidy marche aussi avec une cane maintenant, s'il m'accompagne sur mes remplacements comme il a fait jusqu'ici, il va être là, lui avec sa cane et moi avec mes béquilles à embêter les contrôleurs de train et les chauffeurs de bus (se faire aider parce que je ne sais même plus monter les marchepieds des trains, les années où j'ai fait plusieurs remplacements à plusieurs établissement m'ont complètement usée et je n'ai eu aucun remerciement pour cela, au contraire, une note administrative en baisse.

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Un conseil :

- Si vous êtes professeur âgé, ne dites pas la date de votre retraite.

- Si vous passez l'agrégation, ne le dites ni au collègue, ni dans vos loisirs, ni à votre entourage, gardez cela secret.

- Si vous êtes TZR âgé, dites aux élèves que vous avez 35 ans, à la rigueur 39, mais surtout pas 40, même si vous en avez 59, ils vous prendraient pour un croulant!

Bêtie

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Pour Bêtie, Doofie et Dummie...

 

domno

 

 

lundi, 02 novembre 2015

Accident d'élagage

Roman-théâtre

Dummie est chez Doofie...

Tiens, dit Doofie, j'ai reçu un mail de Foolie, il y a eu aussi un élagage devant chez elle avec un accident...

Un accident? dit Dummie toute tremblante, mais tu sais, Foolie est un peu sorcière.

Dummie lit :

 

"Vers une heure de l'arrès-midi, je suis rentrée chez moi, car je n'ai pas cours le lundi après-midi... J'ai regardé dans la boîte aux lettres, puis j'ai aidé Quicky à s'occuper des poubelles. Puis, j'ai regardé la rangé de six arbres dans la rue perpendiculaire à la mienne, juste en face de chez moi. Ils étaient en pleine frondaison d'automne et déjà trois arbres ne ressemblaient plus qu'à des saules sans branches et sans feuillage, alors que ce sont des platanes.

Les ouvriers sont revenus, ils étaient deux, pendant que j'étais dans la maison, ils ont fait deux arbres, puis, j'ai regardé dehors, je suis allée sur le perron. Je les ai regardé faire. Le camion benne était presque en dessous du dernier arbre. Un homme était sur une échelle à hauteur du départ des branches. Son collègue était en bas. A un moment, une branche est tombée directement dans le camion. Je me suis dit, ça alors, ils mettent les camion sous l'arbre pour que les branches tombent dedans. Mais l'autre homme a enlevé la branche du camion et s'est mis à la tronçonner pour qu'elle prenne moins de place dans le camion. Son collègue dans l'arbre poursuivait son élagage avec un outil à main qui ne faisait pas de bruit, alors que la tronçonneuse de celui au sol faisait beaucoup de bruit.

L4autre homme tournait autour du noeud de départ des branches, il n'était même plus au-dessus de son échelle, mais assis sur le noeud et penché il enlevait les branches courtes sur le pourtour avant d'enlever les grosses branches. Il est revenu sur le haut de l'échelle, et a commencé à couper les grosses branches. L'homme qui était en bas, avait changé de place et son collègue n'a pas du voir qu'il n'était plus à la même place. Au lieu de tronçonner les branches qui étaient devant le camion dans la rue devant, il est allé sur le côté près du terre plein et a commencé à tronçonner une branche que son collègue avait fait tomber sur sa droite. Une deuxième branche est tombée et j'ai entendu celui du haut qui criait 'M....!" (cinq lettres).

L'homme qui était en bas à droite avait disparu dans les branches. Il s'est relevé à moitié et était assis au milieu des branches, sa tête était pleine de sang. J'ai eu peur, je suis devenue toute froide, j'ai couru dans la maison et j'ai appelé tout de suite le 15 et une dame au bout du fil (c'était le SAMU ou SMUR de Grande Métropole Régionale à 100 km d'ici) m'a demandé des renseignements. S'il était assis ou couché, les coordonnées exactes, le n° des maisons, elle m'a demandé le nom de la rue deux fois parce que c'est une cité et je lui ai répondu que ce n'était pas une rue, mais une cité de maisons. Elle m'a dit qu'elle appelait les pompiers.

Ensuite j'ai vu que le collègue qui était descendu de son arbre, s'occupait de son collègue, un monsieur assez âgé. Il lui a épongé la figure et a fait une compresse avec un mouchoir blanc sur sa tête. Le blessé s'est mis debout, il avait l'air sonné. Il a commencé à fumer une cigarette et je leur ai dit de loin que les pompiers allait venir et le collègue qui n'avait pas compris qu'ils étaient déjà prévenus a dit : Ce n'est pas la peine, il va se faire recoudre chez un médecin. Alors comme les pompiers n'arrivaient pas (au moins dix minutes à mon avis, mais cela pouvait être plus court ou plus long, mais si la personne avait été en train de mourir, les secours seraient arrivés trop tard). Alors j'ai refait le 15 et j'ai demandé si c'était eux qui avaient appelé les pompiers ou si c'était moi qui devais les appeler et ils ont dit que non, qu'ils arrivaient, je leur ai dit aussi que le monsieur voulait se faire recoudre chez un médecin, mais on a entendu les sirènes de pompiers à ce moment là.

Quand ils sont arrivés en face de moi, je leur ai fait signe de l'index pour leur montrer où était le blessé. Il est monté dans la voiture des pompiers debout, puis la police est arrivée et moi, je suis rentrée dans la maison. Je n'avais pas envie de leur parler. Après je serais embêtée avec les témoignages et tout le tintouin.

En plus, juste avant que l'accident arrive, j'avais pensé que ce pauvre arbre auquel on enlevait toutes les branches devait bien souffrir. Je me suis donc senti un peu coupable. Aurais-je des talents de sorcière? Entre midi, j'avais appelé de ms voeux la pluie, pour qu'ils ne puissent pas continuer leur travail, il aurait mieux valu pour eux qu'il pleuve.

L'homme qui grimpe aux arbres est reparti en camion après le départ des pompiers en laissant sur place l'échelle et les branches restantes. Il est revenu ensuite, a installé des plots rouges et blancs autour du camion et a mis le restant des branches dedans. Puis après, il est revenu chercher l'échelle qu'il avait laissée là par terre. Ce soir, l'arbre auquel il manque un tiers des branches, est encore en train de dresser fièrement une partie de sa couronne boisée vers le ciel.

J'ai remarqué que l'homme qui monte aux arbres quand il est descendu du camion avait un casque route, il l'a enlevé ensuite et il avait une casquette au-dessous, celle qu'il avait auparavant quand il a fait tomber la branche sur son collègue. Mais le collègue qui travaillait au sol n'avait pas de casque, s'il en avait eu un il aurait sans doute été moins blessé.

Quand on nous a fait visiter des mines et des souterrains dans un pays d'Europe Centrale, on avait dû mettre des casques légers. Quand on se cognait dans les parois des couloirs de la mine, ça faisait boing boing.  Mais ça ne faisait pas mal.

Dans les souterrains on a failli se perdre avec tout un groupe derrière moi, comme je marche moins vite que les autres et que j'étais au milieu, on a perdu la tête du groupe. Impossible de les voir à une fourche. A droite ou à gauche? J'ai vu plus de lumière à gauche (c'était juste avant la sortie) et je ne me suis pas trompée. En conduisant la moitié de la cohorte au hasard, je me suis dit "Pourvu que je ne me sois pas trompée!" mais j'étais sur le bon chemin.

Bon, ça  c'est une histoire de casque... En attendant quand je suis rentrée dans la maison, je me sentais toute froide partout, la tête vidée, les membres froid comme de la glace, j'étais glacée et je me sentais patraque d'avoir vu tout ce sang sur la tête de l'élagueur. Des autres gens sont sortis quand les pompiers sont arrivés. Juste un peu avant, alors que j'avais déjà été deux fois en contact avec le Samu ou Smur de Grande Métropole Régionale, j'ai entendu une femme qui était passée devant chez moi et qui a été en voit une autre, dire "Il faudrait peut-être appeler les pompiers" alors qu'ils étaient en train d'arriver.

Les gens mettent longtemps à réagir.

Bisous à toi, Doofie.

Foolie

Dummie arrête sa lecture 'Ah et bien, ça alors... justement on parlait des élagages d'arbres ce matin ensemble, quelle coïncidence!

Doofie : Et pauvre Foolie, elle se sent toute chose et moi aussi...

Dummie : C'est vrai, rien qu'à lire son mail, je me sens mal...

Doofie : Ne tombe pas dans les pommes Dummie, tiens voilà un morceau de gâteau pour te ravigoter.

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Pour' Dummie, Doofie et Foolie! Pour les arbres estropiés et les hommes blessés de vouloir les raccourcir.

domino

21:58 Publié dans Arbres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écologie, ville, arbres

Arbres coupés

Roman-théâtre

Doofie et Dummie se rencontre en salle des profs. Dummie dit à Doofie : Tu as l'air maussade, Doofie!

 

Doofie : Oui, on a coupé presque tous les arbres devant chez moi, dans la rangée perpendiculaire.

Dummie : Coupés, abattus?

Doofie : Non, Dummie, transformés en balais de WC! comme dit Schnelly, et encore, ils n'ont même plus de branches,; juste au moment où c'est le plein automne et qu'ils avaient de magnifiques frondaisons multicolotes!

Dummie : Oui, c'est dommage...

Doofie : C'est à cause de la voisine qui se plaint. C'est comme cela que l'on habite ici, une paire de dames au foyer qui n'ont que cela à faire, se plaignent des feuilles à ramasser en automne. C'est aussi pour cela que la voisine voudrait que nous coupions tous nos arbres. Elle voudrait que tout le quartier soit chauve car la moindre feuille  d'automne sur sa  pelouse ou sa terrasse la dérange.

Dummie : C'est comme la voisine de ma mère. On l'aime bien quand même et le quartier était très vert parce que la municipalité n'a jamais accepté de transformer ses quartiers verts en déserts, ils ont juste remplacé les cerisiers du japon qui avaient de magnifiques fleurs roses tous les ans que ma mère photographiait et dont elle faisait des gorges chaudes, par des arbres sans floraison parce que la voisine se plaignait des pétales de fleurs qu'il fallait balayer au printemps. Mais les gens n'étaient pas bêtes, ils balayaient les feuilles une fois toutes les pétales tombées. Pareil pour les feuilles, ils attendent la fin de la chute des feuilles pour les balayer

Doofie : Et la voisine de ta mère... Elle ne venait pas de la campagne?

Dummie : Si... Le week-end, elle allait chez ses parents et ceux de son mari... Elle prenait un bol d'air là-bas, alors que nous n'avions que les jardins et les parcs pour respirer. Mais il y a des rues passantes pas loin des parcs et il y a du CO2 quand même. Quand il avait le temps, mon père nous emmenait en voiture à la campagne le dimanche après-midi ou bien toute la journée à la mer, respirer soit l'iode, soit l'oxygène.

Doofie : Ah ! L'iode, on a besoin aussi pour la thyroïde!

Dummie : Quant à la voisine de ma mère, elle a fait couper tous les sapins de ma mère, elle en a fait enlever deux et élaguer le troisième, ils étaient pourtant à plus de deux mètres de chez elle. Par contre son autre voisine, une citadine, laissait tous ses arbres pousser, de belles espèces dont les branches passaient par dessus les haies de ma mère, mais ma mère aimait bien les arbres de cette voisine.J'ai regardé récemment sur la vue aérienne de Glouglou Cartes, les arbres de cette voisine sont toujours là. Mais on voit quelques transformations quand même.

Doofie : Oui, mais la ville de notre jeunesse est bien verte.

Dummie : Oui, il y a l'avenue des cottages près de la mairie et l'avenue qui va au grand parc, là les arbres sont centenaires. Quand j'étais petite j'adorais marcher dans les feuilles d'automne quand  on prenait ces avenues pour aller au parc. Je shootais dans les feuilles.

Doofie : Oui, moi aussi, j'adorais ces avenues. Les arbres sont très haut et les troncs très larges, sans doute des centenaires. Dans le parce de la mairie il y a des arbres remarquables avec des troncs qui font bien deux mètres de large, même plus. Ils sont chouchoutés, on emmaillotte leurs troncs en hiver pour qu'ils n'aient pas froid. Avec des espèces de filets verts. Il y a plein de tilleuls dans la rue adjacente à la mairie où il n'y a plus beaucoup de circulation à grâce à la station de métro.

Dummie : Ici, ils coupent les branches au ras des troncs. Au printemps, les feuilles ont du mal à repousser et les arbres ont de drôles de formes. Ceux de la rangée d'en face ont été coupés il y a trois ans, ils recommençaient seulement à avoir une forme normale.

Doofie :Tiens, regarde dans le roman de domino, ta réplique s'est mise en gras, sans qu'elle n'y fasse rien, automatiquemetn, ta réplique doit être très importante!

Dummie : C'est vrai que c'est une réplique très importante, c'est le thème principal de notre conversation!

Doofie : Oui  c'est bizarre! Mais très utile, ces automatismes d'internet qui mettent en relief automatiquement ce qui est important.

Dummie : Mais j'ai remarqué une chose : ce sont généralement les gens de la campagne qui n'aiment pas les arbres. Ici, on est à moitié à la campagne, cela s'appelle ville, mais c'est le village... Quand ma mère venait ici, elle disait "Ah! On est à la campagne!" Même dans l'appartement d'une ville  où j'ai habité onze ans, elle disait : "Ah! On est à la campagne ici, parce qu'il y avait une pâture en contrebas, mais avec une usine dans le fond.

Doofie : Oui, il faut dire que nos mères sont nées à Lutèce, elles ont grandi dans la banlieue pavillonnaire du Sud, puis notre grand-père est retourné dans sa région, dans sa ville natale,  quand me mère avait treize ans. Dans la banlieue pavillonnaire, il y avait aussi beaucoup d'arbres. Et des jardins autour des maisons. Plus ensuite dans ma ville natale, mais la verdure était dans les jardins derrière les maisons. Dans la maison de mon enfance, il y avait des lilas. Le jardin était tout petit, mais bien cinq ou six lilas étaient alignés le long du grand mur de côté. Et un autre était au milieu du jardin. Sur un mur qui était celui de la cuisine des autres voisins, cuisine qui était plus longue que la nôtre, il poussait une vigne qui donnait un raison sûr. Chez mes grand-parents qui avaient un jardin plus grand, il y avait aussi une vigne autour d'un puits.

Dummie : Du côté de mes autres grand parents, ils avaient une petite cour triangulaire pleine de jolies fleurs avec des rosiers tiges. On faisait le tour du triangle de fleurs par une allée et dans le fond, il y avait la baraque à oiseaux un baraque transformée en volière à canaris.Mon grand-père gagnait un tas de concours de chant canari. J'ai eu longtemps leurs descendants chez moi, mais maintenant, ils sont tous morts.

Doofie : Moi, il y a une autre chose qui me chagrine, il me faudrait une maison trois fois plus grande pour être à l'aise avec tous mes livres.... et Schnelly ne veut rien savoir, il ne veut pas acheter d'autres maisons, même dans le quartier. Si j'avais plus de place, je pourrais mieux faire mon ménage, car tout ne serait pas l'un sur l'autre...

Dummie : Dans le quartier où j'habitais quand j'étais petite, les gens avaient agrandi les maisons par derrière, ils construisaient des cuisines, des salle de bains, installaient des baraques dans le fond pour ranger les outils ou avoir l'impression d'être dans le jardin, même quand il pleuvait, par exemple on jouait aux cartes dans la barque des voisins   derrière, on jouait avec eux, cette baraque avait des vitres de style verrière vers le jardin juste en dessous de leur cerisier qui dépassait au dessus de notre jardin. C'étaient des petits jardins, mais nous on était petits et on voyait cela très grand.

Doofie : Bon, il est l'heure de reprendre! J'espère qu'ils ne vont pas continuer à enlever les arbres automnaux face à chez toi!

Dummie : Oui, si ça tombe, quand je vais rentrer ce soit, toutes les belles frondaisons dorées auront disparu. Justement qu'il y a deux jours, je me suis dit : Tiens l'automne commence, que c'est beau! Et voilà que l'on enlève tout! Ils le font exprès, ou quoi?

Pour Doofie et Dummie

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