Qui fait disparaître les habits? Les E.T.?

 Roman-théâtre (écrit le 27/7/2014 pendant ma panne d'internet))

 

Mes amies et personnages de roman-théâtre, Doofie, Dummie, Sottie, et leurs copines sont assises en rond autour d'une table au bord de la piscine et la conversation est très sérieuse, car Dummie ne trouve plus son livre de langue slave 2, alors qu'elle voulait commencer des révisions. Et aussi le livre n'a pas été terminé, il reste encore 2 chapitres à faire l'an prochain. Alors, la conversation tourne autour de cela : les défauts de leurs époux respectifs.

 

Dummie : C'est bizarre, car je venais juste de lire sur une revue que des gens laissent des livres sur des bancs pour que les autres les lisent... je ne ferai jamais cela avec mes livres... enfin, cela dépend,il faudrait vraiment que ce soit un livre que je n'aime pas pour m'en débarrasser, mais malheureusement, ce sont souvent des livres d'études, ou de vocabulaire de langue étrangère ou de grammaie de langue étrangère, ou des méthodes de langue étrangère, bref, des livres dont j'ai besoin qui disparaissent.

 

Sottie : On trouve quelquefois des journaux abandonnés dans les téléphériques...

 

Doofie : Et dans les trains... mais des journaux du jour ce n'est pas tout à fait la même chose si les gens ont lu tout ce qui leur plaisait.

 

Blödie : Moi, je le découpe avant de les mettre dans la poubelle à vieux journaux, je découpe les articles qui m'intéressent et les recettes et je met le reste aux vieux papiers. Mais je garde toutes les revues, absolument toutes et je les classe selon les dates.

 

Sottie : Je faisais pareil avant, mais maintenant en attendant, je les stocke en piles mélangées, car avec toutes les routes que j'ai dû faire pour mes suppléances, depuis plusieurs années, je n'ai plus le temps de faire des classements,et de classer mes livres et mes revues.

 

Dummie : Justement, c'est là que les choses disparaissent; avant, j'avais tous mes livres biens classés, par genre, par auteur, mes disques par époques et par genre, alors que depuis que je n'ai plus le temps de ranger parce qu'on nous demande de plus en plus de choses pour notre travail, des choses disparaissent de chez moi.

 

Sottie : Oui, quand on est désordonné, c'est plus facile de nous dérober quelque chose en disant si on cherche après : oh, tu vas le retrouver en faisant des rangements.

 

Dummie : Oui, c'est toujours ce que me dit Quicky. Et souvent méchamment. Quand je ne trouve pas quelque chose il me dit : tu vas les retrouver après quand tu feras tes triages et il me dit aussi méchamment : ce n'est pas moi.

 

Blödie : Moi, hier, j'ai encore fait la morale à mon mari, j'avais lu la même chose que toi à propos des livres abandonnés sur des bancs, et je me suis dit : Et s'il pleut; et puis, je ne ferai jamais cela, quand je serai très vieille, mais vraiment très vieille, au moins 85 ans,je regarderai d'abord dans ma famille si quelqu'un a besoin de mes livres et peut en faire un bon usage, neveux, petit-neveux. Et ensuite, si je ne trouve personne dans la famille qui prend le livre, je les vendrai à des bouquinistes, comme cela ma famille récupérera l'argent.

 

Dummie : Tu as fait la morale à ton mari, comment ?

 

Blödie : Et bien, je ne trouvais plus comme toi un livre important, je lui ai dit qu'il ne devait pas les mettre comme cela sur des bancs. J'avais vu cela à un moment et je lui en avais parlé, mais je n'ai pas dit qu'il devait le faire. Et j'ai eu l'impression qu'après lui avoir dit cela, des livres ont disparu chez moi, et pas des moindres : ceux dont je me servais pour l'agrégation, il y avait une partie du programme qui était la même l'année suivante et je ne trouvais plus mes livres. Apparemment, il a dû les mettre sur des bancs à Paris, pour alléger la valise du retour. J'ai dû les acheter une deuxième fois.

 

Sottie : Et qu'as- tu dit?

 

Blödie : Je lui ai dit qu'il ne devait pas faire cela, car je venais comme toi de le lire dans une revue. Et il a râlé, il a dit : « Je ne fais jamais ce que tu mes dis. » Alors, j'ai interprété qu'il faisait le contraire de ce que je dis. Et il a dit non : « Je ne fais jamais ce que tu me dis de faire ». Alors, je n'y comprends plus rien, il veut dire : « Je fais toujours ce que tu me dis » et au lieu d'employer le positif, il emploie le négatif à double sens d'un air hargneux « Je ne fais jamais ce que tu me dis ». sans dire « ce que tu me dis-là ».

 

Dummie : Et qu'a-t-il répondu?

 

Blödie : Il s'est fâché, a grogné, et il est rentré dans le chalet, s'est couché et a fait semblant de dormir.

 

Dummie : Mais il pourrait être plus gentil. Et dire cela calmement ou dire avec des phrases entières : « Je n'ai jamais laissé et je ne laisse jamais de livres sur les bancs. »

 

Blödie : Non, il est fâché, je lui ai reproché l'histoire des lotteries. Pour son ancien établissement (heureusement qu'il est retraité), quand on organisait une lotterie, par exemple pour organiser des voyages, il fallait donner des lots avec des objets auxquels on ne tenait pas. Il prenait les objets dans mes affaires (des choses que j'aimais bien) ou dans mes livres qui disparaissaient et que je cherchais après pendant des heures. Mais sans me le dire.

 Dummie : En fait, on lui demandait des choses qu'il ne pouvait pas donner. Et pour faire plaisir, il prenait en cachette tes affaires pour donner quelque chose quand même.

Doofie : Moi, je cherche toujours après ma collection de « Die Deutschen » édition blanche que j'avais achetée en 1973. Et j'avais aussi les tomes 5 et 6/7 pour le lycée avec des exercices structuraux très intéressants, ils ont disparu lorsque nous avons emménagé ici en 1989. En même temps que la petite fontaine dans laquelle buvait trois oiseaux. C'était le dernier cadeau de mes parents ensemble avant que mon père meurt en 1981. En fait, c'était le dernier cadeau de mon père. J'y tenais beaucoup. Je me suis toujours demandé s'il ne l'avait pas donné aux amis qui nous avait aidé à déménager. Parce qu'il est à moitié d'origine allemande et parfois les allemands,quand tu leur dit que tu aimes bien quelque chose, ils te le donnent. Alors, moi, quand je vais quelque part, je ne dit plus jamais si j'aime un objet ou un livre qui se trouve-là. On avait aussi loué un camion qui a été conduit par un ami et à un moment, c'était leur neveu de quatre ans, qui le gardait. Peut-être qu'il l'a mal gardé et qu'il s'est fait voler quelqeu chose par un passant. Schnelly me dit toujours, ta fontaine, tu finiras par la retrouver... et je ne la retrouve toujours pas.

 

Blödie : Tiens à propos de Die Deutschen, j'ai lu que M. Chassard, du Chassard et Weil est mort.

 

Doofie : J'ai revu l'autre jour ma « Grammaire en 50 tableaux » dans les affaires que Schnelly a amené avant de partir en retraite et qui étaient souvent mes affaires que je ne trouvais plus, mais elle a de nouveau  disparu En fait, j'ai dû en avoir une deuxième de grand format, mais cela fait belle lurette que je ne l'ai plus vue non plus; elle a disparu en même temps que mes livres de « Die Deutschen ».

 

Blödie : Tu sais ce que je pense moi, que mon mari donne parfois mes affaires à ses anciens élèves, parce qu'ils en auraient soi-disant besoin, en particulier mes livres de langue vivante ou mes cours de fac, mes anciens cours d'agrégation que je gardais précieusement, il fait cela en se disant qu'ils peuvent servir plus à eux qu'à moi. Mais après je cherche ces lvres  pendant des heures, et si je ne les retrouve pas et s'ils sont encore publiés je les rachète. C'est vraiment frustrant quand ce sont des livres ou des revues qui ne sont plus publiées. Ou des cours que je ne peux plus remplacer. Il est toujours là à rencontrer ses anciens élèves et à vouloir les aider alors qu'il est retraité.

Doofie : J'ai aussi la nouvelle édition des cours sur le système scolaire qui a disparu, enfin, la dernière que j'ai acheté, celle de 2013. Et aussi « Agir en fonctionnaire de l'état », ma dernière édition a disparu. Pourtant cela peut encore me servir. J'ai aussi sur des cours de linguistiques que j'avais classé avec des numéros dessus,les numéros qui ont disparu. Je me suis demandés,s'il ne les a pas donné à une autre personne, puis comme j'ai fait la réflexion « C'est bizarre, ce tas de courr a baissé », il me les aurait rachetée pour plus de 500 €, il exagère! Et après je me trouve à cours d'argent et je ne pourrai pas acheter les polycopiés pour l'année prochaine, puisqu'il faut tout payer en même temps.

 (NB :Doofie a retrouvé deux tomes du cours sur le systême scolaire depuis).

Foolie : Moi, j'avais mes crayons et stylos, quand ils n'étaient pas rangés dans une boîte non transparente, qui disparaissaient, pas seulement en classe, mais même ceux de la maison.

 

Doofie : Il s'en servait peut-être.

 

Foolie : Oui, mais tous à la fois, tous mes beaux Pilot V5. J'en avais fait une provision pour l'agrégation et d'un seul coup je n'en avais plus qu'un ou deux; et presque vides.

 

Dummie : Speedy les a peut-être donnés à une loterie, ou aux enfants du quartier. Ou à ses élèves qui travaillaient bien.

 

Foolie : Oui, enfin,quand on ne vit pas seule,on ne sait jamais ce que deviennent nos affaires, à un moment ce sont des partitions qui ont disparu. L'an dernier Speedy qui chante faux, s'est mis en tête de chanter pour ses élèves, il a une belle voix, mais il chante faux, et pire que ça, ses élèves lui ont dit qu'il chantait bien, les fayots, et il les a cru! C'était sa dernière année d'enseignement, mais il voulait être admiré par ses élèves. Alors il leur faisait des chansons modernes avec des nanas olé-olé, qui chantent des chansons sur des CD (il prenait souvent les miens qu'il ne m'a rendu que longtemps après), mais la lolita olé olé qui était sur le CD il l'avait eu a prêter à une élève et le lui a rendu), et en plus il était en admiration devant ces lolitas allemandes. L'une d'entre elle qui ne chantait qu'en anglais d'ailleurs est devenue jury de The Voice Kids en Allemagne.

Doofie : J'avais une élève qui s'appelait Jennifer et avait des longs cheveux bruns comme elle... L'inpecteur qui m'avait inspectée cette année là, en 2002, quand Jennifer faisait la Star-Académy, a dit que Jennifer avait bien participé et il prononçait Jennifeur, cela me semblait amusant, surtou le ton avec lequel il disait Jennifeur. Quelques cours plus tard, elel avait coupé ses cheveux court,mais la Jennifeur de la télé avait toujours ses cheveux longs... La Jennifer de ma classe, n'était pas la Jennifeur de la télé, qui elle, est corse.

Foolie : Mais revenons à nos moutons : En même temp Speedy avait tellement « fortifié » physiquement qu'il faisait peur aux élèves. Une fois il a parlé devant moi à une de ses anciennes élèves, et elle tremblait en lui parlant. Bref, je disais, il prenait mes petits livrets de chansons allemandes et je ne les ai plus trouvés. Je n'ai plus trouvé la Fanfare qu'il m'avait offerte quand on était fiancés.

 

Doofie : Il a repris son cadeau?

 

Foolie : Il y avait dedans le trèfle à quatre feuilles qui venait de la pelouse de mes parents, avec une feuille un peu sectionnée, mais on voit quand même la base de la quatrième feuille. C'était mon porte-bonheur. C'est très rare de trouver un trèfle à quatre feuilles comme celui-là, il y avait des trèfles à quatre feuille cultivés, dans une plate-bande de la terrasse, mais c'était des grands trèfles, celui là il était de la même taille que les trèfles à trois feuilles qui poussaient dans la pelouse. C'était un vrai; c'est vrai que quand j'étais jeune, avec mon trèfle à quatre feuille, j'avais plus de chance que maintenant.

 

Dummie : J'avais une amie qui faisait un herbier, elle mettait des plantes, des feuilles et des fleurs dans des livres pour les sécher et les colle ensuite sur des feuilles. Un jour un odieux personnage qui avait regardé un livre chez elle a insinué que c'était illicite; la police est venue chez elle, et ont pris tous ses livres. Cette amie a disparu, je ne sais pas si elle vit encore.

 

Doofie : Des herbiers, ce sont des choses que l'on faisait avant, mais on ne sait plus trop ben si on a le droit d'en faire encore. On apprenait même à l'école à en faire et pour la fête des mères, on faisait des cartes de voeux avec des fleurs séchées. C'étaient des belles cartes qui faisaient plaisir à nos mamans. On écrivait un compliment à l'intérieur, on écrivait aussi des compliments pour la Nouvelle Année que je récitais devant mes grand-parents.

Dummie : A propos de livres que les gens laissent sur les bancs, moi, je ne suis pas d'accord; par contre, j'ai entendu dire qu'à Paris, dans certains jardins publics, des bibliothèques de prêt, installent des petites armoires que les gens peuvent ouvrir avec une carte à puce pour lire dans le jardin et il remettent le livre avant de partir.

 

Doofie : Oui, mais il faut que les gens soient honnêtes, sinon, les bibliothèques vont perdre leurs livres.

 

Foolie : Un jour, quand on habitait dans l'académie de Bêtie, j'ai vu en sortant de chez moi plusieurs montagnes de vêtements d'enfants et de peluches. J'adore les peluches, et je me demande ce qu'elle faisaient là et je n'en ai pas pris (j'en aurais peut-être sauvées quelques unes, car je ne connaissais pas leur destination). C'était peut-être pour un ramassage de charité, mais il y en avait vraiment beaucoup et je me suis demandés pourquoi les enfants ne gardaient pas leurs peluches, il y en avait des tas énormes. Ils sont restés là quelque jours (il faisait beau, c'était en septembre), puis je ne les ai plus vus.

 

Bêtie : C' était peut-être pour une action de protestation, pour une fermeture de classe par exemple.

 

Dummie : Ce n'est pas à l'époque où Doofie a vu quelque chose de bizarre passer au fond de la rue, c'était peut-être pour eux.

 

Doofie (qui cache sa tête dans le duvet): Surtout ne prononce pas le mot... Celui qui commence par O...

Dummie : Oh! N'aie pas peur Doofie, il y a une élève adulte de Bêtie qui a vu un OVNI dans les années 80 et elle va toujours bien, 30 ans après... Elle, son mari et son fils avaient vu des lumièes clignotantes au travers de la persienne, ils ont regardé par les fentes, et ils ont vu un cercle posé sur la pelouse. le cercle tournait en rond et avait des lumières clignotantes tout autour.

 Doofie : Brr...

Foolie : Pour les habits d'enfants, les ET sont petits, ils ont peut-être besoin de vêtements d'enfants pour visiter notre planète en hiver.

 

Blödie : Et les peluches, c'était pour leur ménagerie... ils veulent montrer sur leur planète les animaux qu'on a sur la terre, alors comme on ne voulait pas leur donner de vrais animaux. On leur a donné des animaux en peluche!

 

(On entend un chat miauler comme s'il avait peur dans le bois derrière les filles).

 

Blödie : Un chat qui se fait enlever par un ET!

 

Doofie : Vite, allons voir... (elle fouille les buissons...) Il n'y a pas de chat...

 

Dummie : Plus de chat, le chat du propriétaire du camping a été enlevé!

 

(Un peu plus haut, dans le bois, elles voient un léger éclair et une grande lumière décoller et rejoindre le ciel.)

 

.........../................

 

Dummie : En tout cas, je ne sais toujours pas où est parti mon livre de langue slave 2, pourtant, j'ai déjà travaillé plusieurs fois dessus depuis que je suis ici. Enfin, c'est difficile de persuader Quicky qu'il ne doit pas donner mes livres à d'autres personnes.

 

Foolie : Quant-à moi, l'an dernier,quand j'achetais des revues avec des paroles de chansons, elles disparaissaient aussi. Alors, j'ai dû enlever les paroles juste après l'achat et les cacher. Et alors, les revues ont encore disparu une ou deux fois. Puis, elles n'ont plus disparu.

 

Dummie : Et où allaient ces revues ?

Foolie : Je crois que Speedy les donnait à ses élèves.

 

Dummie : Et alors, si tu veux récupérer les chansons...

 

Foolie : Je ne pourrai plus les avoir... ils ne revendent plus les anciens numéros.

 

Dummie : Et moi, j'avais mis un paquet de Zeit que je n'avais pas fini de lire sur l'escalier de la maison, à l'intérieur bien sûr, et je ne les ai plus retrouver, alors maintenant, mes nouveaux numéros, je les cache aussi.

 

Blödie : Mais qu'en fait Quicky?

 

Dummie : Il doit les donner à mes élèves adultes ou à des élèves qui sont devenus étudiants ou à d'anciens collègues...

 

Blödie : Moi, j'ai l'impression que mon époux envoie mes idées à une autre personne, il le fait pour montrer qu'il est cultivé aussi, je lis un livre, et je dis « Tiens, j'ai lu cela » et l'instant d'après, il disparaît,soit à la cave, soit dans la chambre et alors si je vais assez vite et sans bruit, je l'ai déjà surpris à taper un SMS. Apparemment il écrit ce que je fais ou ce que je dis à quelqu'un.

 

Dummie : Un jour j'étais dans le train, j'ai dit à Quicky, tiens, je voudrais acheter des intercalaires pour mes classeurs dans tel magasin. On est allé à la papeterie du magasin et tout le rayon des intercalaires était vide, cela faisait comme une bibliothèque complète vide. On a demandé au vendeur où ils étaient, et il a dit : On est en train de les changer de place, on ne peut pas les acheter maintenant!

 

Blödie : Ce n'était sûrement pas un hasard.

 

Dummie : Alors, il ne faut pas dire à l'avance ce que l'on va acheter. Mais si je le dis à Quicky, il a la parole facile et le répète facilement. Soit directement à quelqu'un, soit par SMS. Si je veux acheter un livre que j'ai vu en plusieurs exemplaires la veille dans un magasin, si je le dis à Schnelly, le dernier exemplaire s'en va devant moi quand j'arrive.

 

Blödie : Parfois, la personne le prend, fait le tour du magasin et revient le poser après... il faut avoir de la patience, tu vas faire un tour dans le magasin et tu reviens au même endroit et il y a de nouveau quelques exemplaires.

 

Doofie : Oui, il faudra éduquer nos chers et tendres à être plus discrets sur nos projets.

 

(Un peu plus tard... alors, que la nuit tombant... les filles replient leurs chaises et sont sur le point de se diriger vers leur chalet, la femme du propriétaire du camping, arrive en regardant à droite et à gauche..)

 

Vous n'avez pas vu mon chat? demande-t-elle aux filles...

 

Doofie, qui a l'air embêtée... tout en mettant son duvet en travers sur son dos... « On a entendu un chat dans le buisson là derrière, mais il n'est plus là... » La dame poursuit son chemin en scrutant la pénombre des yeux.

 

Doofie : Tu crois qu'ils vont le rendre?

 

Foolie : Qui?

 

Dummie : Les E.T.s.... (prononcez i-ti)

 

.................

 

Bon, n'allez pas demander au mari de notre auteure domino de vous prêter ou de vous donner les choses dont on a parlé ici, qui appartiennent à domino, et s'il les vous a donné ces choses, rendez-lui en disant de les rendre à sa femme et surtout n'acceptez plus de « cadeaux » de lui, qui sont les affaires qui disparaissent de chez « domino », notre auteure. Quand ce ne sont pas carrément ses vêtements qui disparaissent!

 

domino

 

Articles perdus

Bonjour

A chaque fois que je publie un nouvel article, l'article qui est en bas de la page 1 disparait au lieu de se mettre sur la page 2, .. deux notes perduez, dont une qui était assez amusante dans mon roman théâtre au bord de la piscine, mais je ne sais plus laquelle c'était.

Bien cordialemet.

domino

Un sosie comme mari

 J'aurais bien voulu publier cet article écrit pendant ma panne d'internet il y a un mois, à la bonne date, mais la publication rétroactive ne fonctionne plus.

Un sosie comme mari

 

Du journal de Bêtie (le 27 juillet 2013, 22 h 43)

 

J'écris sur internet, parce que ma connection ne fonctionne pas.

 

Tout à l'heure, je dis à Rapidy,que hier, j'ai réussi à remette la connection internet alors qu'il était à la cave et avant-hier, alors qu'il était en haut. Ce sont toujours les voyants de ma box qui ne s'éclairent pas de la bonne couleur, il faut que je rebranche et débranche la prise de ma box au moins une centaine de fois avant qu'elle se remette en route normalement.

 

Alors, Rapidy me dit qu'il faut garder la connexion allumée, mais j'ai peur que ça chauffe pendant la nuit pendant qu'on dort, alors je préfère débrancher tout comme je le fais depuis six ans que j'ai cet ordinateur et cette box internet, et le lendemain re-belotte : encore trois heures pour obtenir la connexion et aujourd'hui, c'est rien du tout, j'ai bien passé plusieurs heures encore à débrancher le cable, à tenter des réparations de ma connexion à partir de mon ordinateur, rien n'y fait. Mais comme Rapidy était toujours en train de tourner autour, je lui ai dit de descendre à la cave ou de monter dans la chambre cinq minutes, mais rien n'y fait.

 

Je me demande si on n'a pas changé ma box, avec celle d'un voisin qui ne fonctionnait plus, car la mienne fonctionnait toujours très bien.

 

En fait, il a peut-être une mauvaise influence sur l'électricité et je lui ai demandé s'il se souvenait que lorsqu'au stage de guitare où j'allais il y a quinze ans, il y avait eu une chanteuse qui est arrivée en même temps que le luthier qui venait pour la première fois au stage (c'est l'année suivante que j'ai construit ma guitare baroque et l'année d'après, ma guitare romantique) et la première année où elle était là, à chaque fois ou presque qu'elle passait près d'une guitare, il se passait quelque chose à la guitare sans qu'elle la touche et la guitare partait en réparation chez le luthier.

 

L'année suivante, elle n'était pas là et tout s'est bien passé au niveau des guitares.

 

L'année d'après, quand j'ai construit ma guitare romantique, elle est rentrée dans l'atelier alors que ma guitare était dans un moule pour former les éclisses, et toute enmaillotée, et quand on l'a retirée du moule (la chanteuse était déjà sortie de l'atelier), l'éclisse s'est fendue et il y a un renfort à l'intérieur ce qui lui donne apparemment une sonorité exceptionnelle.

 

La semaine suivante, j'étais en train de coller mon étiquette lorsque la chanteuse est entrée bruyamment, elle est venue voir et a dit que mon étiquette était belle, mais elle m'a distraite et lorsqu'elle est sortie, je me suis fait attrapée comme du poisson pourri (en espagnol) par le luthier parce que mon étiquette était légèrement de travers.

 

C'est pour vous expliquer que mon Rapidy peut aussi avoir une mauvaise influence sur l'électricité qui alimente ma box. Comme cela juste parce que son corps qui a un caractère assez bouillant enlèverait de l'electricité à ma box.

 

Je dis mon Rapidy, mais parfois, je me demande si c'est vraiment lui. Ou un sosie.

 

Parce qu'il y a des choses dont il ne se souvient plus.

 

Par exemple, il y a un an, je lui demandais parfois s'il se souvenait de quelqu'un et il me disait non, je ne le connais pas, alors qu'on avait fréquenté cette personne pendant des années. Mais il avait l'air hébété quand il me répondait, alors je me suis dit qu'il commençait aussi à être Alzheimer, mais entre temps, sa mémoire lui était revenue, en même temps qu'il maigrissait. Mais pour le moment, il est redevenu plus gros d'un seul coup. Et il a de nouveau des trous de mémoires sur des évènements ou des personnes. Là, il se souvenait bien de la chanteuse, mais alors que je lui disais que la première année, il y avait des guitares qui cassaient dans sa proximité (des chevalets qui sautaient par exemple, ou des mécaniques qui ne fonctionnaient plus, ou des guitares qui se fendaient), il ne s'en souvenait plus. Pourtant je suis sûre qu'une fois, c'est lui qui est arrivé vers moi et m'a dit : « Il y a encore une guitare qui s'est cassée et le luthier va la réparer, elle s'est cassée encore tout près de la chanteuse». Alors, je lui ai dit : Mais c'est toi qui me l'avais dit à l'époque! Et il a dit d'un air offusqué « Ah! Non, je ne me serais pas permis de dire une telle chose! , (et d'un air de dénigrement) par contre sa voix... » Alors que je trouve qu'elle a une belle voix, j'ai même pris des cours de chant avec elle. Elle m'a montrée un truc pour monter plus dans l' aigu.

 

Mais, bon, comme cela fait plusieurs fois qu'il ne se souvient plus de certains épisodes de notre vie commune, de lieux que nous avons visité ensemble, ou de personnes que nous avons bien connues, je me suis dit que ce n'était peut-être pas lui, d'autant plus, que même si certaines caractéristiques de son corps sont les mêmes, il a changé aussi physiquement. Surtout au niveau de la forme du crâne qui est plus plat en haut à l'endroit où il est chauve. Et il a le front plus fuyant. Mais on voit encore un peu la cicatrice qu'il avait depuis son enfance où il a fait une chute du vélo de son père, parmi les rides qui sont maintenant assez marquées.

 

Mais il y a deux différences fondamentales, primo, il ne sent plus des pieds, alors que, jusqu'à il y a quelques années, ses pieds sentaient fort. Il a peut-être employé le talc anti-champignons pendant trois semaines d' affilée comme c'était marqué sur la notice, car avant, il en mettait deux ou trois jours en suivant et puis, c'était comme pour les comptes, il oubliait.

 

Secundo : il ne ronfle plus et pourtant, il y a quelques années, il ronflait encore très, très, très fort. D'ailleurs dans le stage de guitare dont je parlais tout à l'heure, ça s'entendait tellement fort dans le dortoir que ça devait empêcher certains de dormir. Les deux dernières années, on a dormi au camping, mais c'était surtout parce qu'un de mes élèves du lycée avait investi le dortoir, car il faisait de la lutherie aussi.

 

Je n'ai pas remarqué quand il a arrêté de ronfler d'un seul coup. J'ai juste remarqué un jour qu'il ne ronflait plus et je me suis dit que c'était depuis un moment, mais j'étais tellement plongée dans mes remplacements que je ne m'en suis même pas aperçue.

 

Mais toujours est-il que le Rapidy qui ronflait était plus gentil que son sosie ou son clône. Il s'excusait quand il voyait qu'il m'avait peinée. Il balayait la maison quand je n'avais pas le temps, ou enlevait la poussière toutes les semaines. Surtout, il ne se mettait pas en colère pour des balivernes, alors que maintenant, il se met en colère pour des queues de poire.

 

Depuis quelques année, il allait chez le coiffeur, alors qu'avant c'était moi qui lui coupais la barbe et qui le coiffais. Mais là, j'ai voulu lui faire sa barbe, parce qu'elle commence à être fort longue, depuis qu'il ne travaille plus (il est retraité), et il ne veut pas.

 

Vu tous ces changements, je me suis dit que mon vrai Rapidy était peut-être séquestré par une bande de maffieux et qu'on aurait mis ce sosie imparfait à sa place. Pourtant il a la même voix : sa voix plus grave et forte de prof et sa voix aigüe et douce, lorsqu'il ne parle pas fort, la même que lorsqu'il chante ... faux, ou que lorsqu'il parle allemand. Il parle toujours le dialecte sarrois au téléphone avec l'une de ses soeurs, mais il le parle beaucoup plus rapidement et avec beaucoup de nouveau vocabulaire qu'il n'employait pas avant, et moins fort qu'avant, comme s'il avait suivi l'évolution actuelle de ce dialecte. Ce dialecte ressemble fort au dialecte lorrain mosellan. Il parle aussi mieux anglais qu'avant. Mais je ne l'ai pas encore entendu parler néerlandais. Depuis belle lurette,alors que je fais toujours du néerlandais écrit, surtout pour mon arbre généalogique.

 

Enfin, lui,le moins que l'on puisse dire c'est qu'il n'écrit pas beaucoup.

 

Ces changements-là : devenir très méchant avec moi alors qu'il était gentil, mais toujours un peu moqueur, avoir le haut de la tête plus plate, et le front plus fuyant, ne plus sentir des pieds et ne plus ronfler (mais de ces deux dernières choses, je ne m'en plains pas). Ne rien ranger, avoir un fouillis indescriptible dans les pièces où il est souvent. Et dire que si ce n'est pas lui, je dors dans le même lit que lui. Ce serait vraiment très embêtant, si ce n'était pas lui et que j'en aurais confirmation d'un seul coup, par exemple, si l'autre, mon vrai Rapidy chéri, revenait. Et si je les voyais tous les deux en même temps.

 

Parfois quand on est dans la gare de départ, si on est à proximité de midi, il dit : je vais chercher à manger, et quand il revient, j'ai l'impression que c'est l'autre. Soit le meilleur, plus mince, et plus gentil. Soit l'autre, celui qui est en ce moment chez moi, plus enrobé et assez méchant. De toute façon, dans la rue ou dans les gares, il marche loin devant moi, comme s'il ne me connaissait pas, parfois il monte à l'autre bout du train et m'oblige à tout traverser par l'intérieur, surtout quand on a le même billet pour nous deux.

 

Il s'est passé d'autres choses, parfois je suis partie le matin en train, et j'avais l'impression en revenant de ne plus avoir les mêmes habits, par exemple le pantalon que j'ai maintenant est légèrement bouloché et mes pantalons ne boulochent pas quand je les lave moi-même; et je me souviens avoir quitté la maison un jour de mon dernier remplacement avec un pantalon lisse, et je me suis rendu compte sur le chemin du retour qu'il s'était mis soudainement à boulocher sur les cuisses, j'avais l'impression qu'on me l'avait changé. *

 

Il vient de me dire : « On va mettre les drapeaux en berne pendant trois jours » (pour l'accident d'avion). J'ai cru que c'était le président qui était mort, parce que d'habitude , on ne fait cela que pour les présidents . Parce que, quand il dit une information, il commence toujours par la fin. Si ce n'est pas le bon Rapidy,alors il a bien étudié le caractère de l'autre, car, les « Devine qui est mort... » le premier Rapidy le faisait aussi. Et son frère aussi,mais ce n'est pas son frère, car son frère qui vit dans le midi, n'a pas le même accent, et même s'il lui ressemble fort, ce n'est pas un sosie.

 

Dummie pense que s'il a changé de caractère, c'est peut-être qu' il boit des boissons à base de taurine. Ces boissons rendraient plus énervé et plus violent. Et si les filles des classes de troisième grandissent maintenant très fort, ce serait dû à ces boissons. On a une véritable race de géantes, elles me dépassent toutes d'une tête, alors que pour ma génération, j'étais d'une taille assez grande.

 

Rapidy a l'air aussi plus grand qu'avant. Mais parfois, il paraît petit quand je le vois à côté d'hommes très grands.

 

Enfin,bref, Rapidy, je me demande si c'est lui...

 

Bêtie

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Pour Bêtie

 

domino

Ministre trop jeune

 Du journal de Dummie (roman-théâtre)

Ministre de l'éducation nationale à 37 ans? Beaucoup trop jeune !Et la génération née fin des années 40 début des années 50 (nés entre 48 et 52) complètement oubliée! Jusqu'à Mitterand Chirac on avait des présidents et des ministres plus âgés que nous. Ils avaient de 65 à 80 ans alors qu'on en avait entre 40 et 50 ans. Uns fois Sarkozy arrivé – il était déjà plus jeune que moi – on a eu un rajeunissement soudain d'au moins une vingtaine d'années du gouvernement. Une vingtaine d'années, ceux qui sont nés dans les années 60/70 sont arrivés directement au pouvoir sans que l'o consulte ceux de ma génération, celle du baby boom de l'après-guerre qui ont pourtant eu des enfances bien moins roses que leurs suivants :

 Quand j'étais petite dans les années 50, on avait les toilettes dehors, l'eau dehors à un robinet dans la cour, pas de chauffage central, juste un feu continu qui chauffait le salon et la chambre de mes parents par le passage du tuyau de la cheminée dans leur chambre, et une cuisinière à charbon dans la cuisine, une pièce rapportée à l'arrière de la maison et qui jouxtait la cour. On n'avait pas de cadeaux aux anniversaires, seulement des bougies à souffler sur un gâteau et c'était déjà extraordinaire pour nous, on avait juste quelques jouets et des livres à la St Nicolas, les seuls jouets de l'année. Et pourtant mon père faisait partie des classes moyennes, mais il voulait « faire construire », il fallait faire des économies, c'est pourquoi ma soeur huit ans plus jeune (fin des années 50 presque née dans les années 60, a eu dès l'âge de 2 ans, des toilettes dans la maison et une salle de bain et une chambre individuelle. Moi, quand j'ai eu tout cela, j'avais 10 ans et à partir de la seconde j'ai pu acheter plus de livres. Nous n'avons pas grandi avec l'informatique, cela n'existait pas. Quand j'étais petite, des chevaux de traits tiraient le « camion » du charbonnier, du chiffonnier et du marchand de soupe.

 Ma mère lavait le linge dans une lessiveuse dont elle faisait bouillir l'eau sur la cuisinière à charbon, elle faisait chauffer les fers à repasser sur la même cuisinière (les « gazinières » commençaient seulement à faire leur apparition, on en a eu une au bout de quelques années dans la nouvelle maison où au début on avait encore un chauffage au charbon et une cuisinière à charbon). Elle passait la soupe dans une passoire dont les enfants avaient quelquefois le droit de tourner la manivelle tout comme on était autorisés à moudre le café dans le moulin à café à manivelle. Et on récoltait le café moulu dans le petit tiroir en bois d'en bas. On prenait son bain le samedi soir dans une bassine galvanisée. Avec de l'eau chauffée su la gazinière et qui avait tiédi, on vérifiait la tempéature de l'eau avec un thermonètre. Le reste de la semaine, on se débarbouillait à l'eau froide qui était dans une bassine sur la table de la cuisine. La bassine restait là dans la journée pour se laver les mains. On n'avait pas de salle de bain, ni baignoire, ni douche, c'était des conditions normales pour l'époque. Il n'y a que le nettoyage des sols et des carreaux qui n'a pas beaucoup changé. On faisait chauffer aussi de l'eau pour la vaisselle sur la cuisinière à charbon.

 J'ai des souvenirs de quand j'avais six mois, de mon otite à huit mois, du chat qui gardait ma voiture d'enfant dans laquelle j'étais couchée dans le jardin et du petit lit à barreaux dans lequel je mordillais mes cols de brassière en appelant ma mère pour qu'elle me donne à manger.

 Allant chez des correspondants en RDA dans les années 70, j'avais retrouvé l'ambiance des années 50 de chez nous, ils avaient 20 ans de retard, mais j'aimais cela, ça me rendait nostalgique en me rappelant mon enfance.

 Est-ce qu'il n'y aurait pas une loi selon laquelle il faudrait avoir au minimum 45 ans pour être ministre, j'ai un vieux souvenir des mes années scolaires comme celui-là. ... Ces nouveaux ministres n'ont pas le souvenir des années 50, ne savent pas ce qu'est un après-guerre, ils ont tout eu tout cuit dans leur berceau.

 Comment des ministres de l'éducation nationale aussi jeune. Cette ministre n'était pas encore née quand j'ai commencé ma carrière de professeur, et elle est chargée de me gérer? Elle est née l'année de ma titutalisation comme certifié, alors que j'avais déjà trois ans d'auxiliariat et un an de stagiaire.

 J'ai fait une réforme de l'enseignement très intéressante dont on s'est inspiré quelque peu,mais seulement un peu pour faire les groupes de compétence en langue. J'aurais aussi aimé être ministre de l'éducation nationale mais au lieu de cela, je suis passée d'un poste en lycée avec BTS à un poste en zone de remplacement. Durant ma carrière j'ai vu passer toutes sortes d'élèves, du primaire à la seconde année de BTS, (je faisais l'enseignement précoce des langues tout en enseignant par ailleurs en lycée et en BTS). J'ai fait toutes les sections de lycée, les LV1, les LV2, les classiques, les tertiaires, les industriels, les hôtelleries. Par ailleurs j'ai enseigné à des adultes dans le milieu assocaciatif, des adultes  qui ont jusqu'à plus de 80 ans. Donc, j'ai enseigné à tous les âges de 9 à 82 ans.

 Une réforme qui ressemble à ce qu'il y a en Allemagne : on ne monte pas de classe si on a deux matières sous la moyenne.

 Est-ce que la ministre peut se targuer d'une carrière aussi diversifiée sur le plan des niveaux, des âges et des sections d'enseignement que la mienne ? Et elle doit me gérer? Gérer ma carrière,? Gérer mon poste, mes remplacements de TZR dans des endroits éloignés de mon domicile sur plusieurs établissementsalos qu'elle est née quand j'avais 26 ans, lors de ma titularitation? Elle pourait être ma fille. Etre minsistre : une bonne planque pour ne plus se confronter directement aux élèves. Elle est agrégée depuis l'âge de 12 ans pour être ministre au bout de 15 ans d'enseignement seulement à un âge où personne n'a déjà la hors-classe. ?

 Est-ce maintenant la dictature des jeunes sur les vieux qui s'annonce??? Déjà dans les transports en commun,on se fait bousculer, tiens l'autre jour, en revenant d'une simple excursion d'été d'une apès-midi deux personnes m'ont bousculée à la sortie du train parce que avec mon mal de genoux, je n'allais pas assez vite pour descendre les 80 centimètres qui me séparaient du quai. Une femme qui est monté en diagonale en me heurtant de côté et une autre qui me suivait qui m'a poussée en avant. Et c'était des adultes : âge, environ 35-40 ans!

Moi, je ne prendrais des ministres qu'à partir de 55 ans et le président à partir de 67 ans.

Dummie

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Pour Dummie,

domino

Pourquoi je suis grosse ? ou "Le sport inutile".

 Du journal de Doofie

Pourquoi je suis grosse?

 

Parce que j'ai fait beaucoup de sport quand j'étais jeune.

 

Bien sûr, je faisais le sport scolaire;

 

Faisant de la natation avec mon père pendant les vacances depuis l'âge de 6 ans, j'ai fait de la natation scolaire de la quatrième à la première, mais je n'ai pas pris natation au bac, car mon lycée s'y était opposé car nous n'allions plus à la piscine (avec la classe, mais j'y allais seule) nen terminale et j'ai dû prendre gymnastique où j'étais moins bonne et je n'ai eu que la note de 10/20 en sport ce qui était ma plus mauvaise note au bac. Toutes me autres notes étant entre 11 (anglais) et 17 (histoie-géo). Je parlais couramment allemand parce que j'avais été 15 jours chez ma correspondante pendant les vacances de Pâques, mais je n'ai eu que 15/20.

 

Revenons au sport :

 

J'ai fait du judo en club de l'âge de 13 ans (en troisième), à l'âge de 19 ans (j'ai arrêté le judo pendant la deuxième année d'université). Il y a d'ailleurs ma photo prise vers 15 ans sur mon Copains d'Avant (je suis la deuxième à droite au deuxième rang avec le bandeau blanc dans les cheveux, la jeune fille toute mince et toute fine à côté de ma meilleure amie, au bout à droite, décédée à l'âge de 45 ans, j'ai été jusqu'à la ceinture bleue et je préparais la technique pour la ceinture noire).

 

J'ai fait mon cross cinq fois par an lors de mes deux premières années d'université. On prenait un car pour aller courir dans une forêt.

 

J'ai fait la natation universitaire pendant cinq ans, de la première année jusqu'au CAPES. J'allais à la piscine universitaire tous les lundi matin et j'arrivais avec les cheveux mouillés, parfois gelés (enrobés de glace), au cours d'option néerlandais.

 

J'allais encore à la piscine le mardi matin et le jeudi matin dans la ville où j'habitais (je n'avais pas de chambre d'étudiant, car mes parents n'habitaient qu'à 10 km de l'université et j'y allais en tramway ou en train).

 

Je suis allée deux ou trois fois à la patinoire qui était à 5 minutes à pied de chez mes parents, mais mon père n'aimait pas la patinoire, alors j'ai eu rarement la permission d'y aller.

 

Après mon mariage, j'ai fait de la randonnée en plaine et en montagne, j'ai fait les 2/3 du tour de Sarre, plus la Bliesgauschleife et plusieurs randonnées an Autriche avec des épingles dorées et argentées.

 

J'ai fait aussi du vélo, 11 km (22 km AR) trois fois par semaine durant mon année de préparation au CAPES pour me rendre dans le lycée où j'enseignais, puis encore 8 km (16 km) de vélo pour aller à la gare durant mon année de stage, et encore un peu de vélo l'année suivante. Le principal adjoint s'était opposé à ce que je fasse les 18 km qui me séparait de l'établissement à vélo et j'ai déménagé dans le courant de l'année 78 pour m'installer à 4 km de mon établissement scolaire d'alors, j'habite toujours dans la même agglomération, bien que je sois devenue TZR et que j'ai des trajets de 160 km par jour, souvent. Mais lorsque mon beau-frère est venu passer une semaine chez moi en 1978, alors que j'étais en stage de musique, il a démonté mon vélo pour le réparer et ne l'a pas remonté, alors j'ai arrêté définitivement le vélo, faute de vélo. .

 

J'ai fait aussi de la danse traditionnelle dans deux clubs de danses entre 37 et 55 ans.

 

A l'orée du 3ème âge, je ne fais plus beaucoup de sport, sauf crapahuter avec un cartable de 15 km entre les établissements où j'enseigne. Et de la randonnée urbaine à visiter musées et monuments historiques, ce qui me provoque des douleurs aux genoux.

 

La natation? Quand vous arrêtez le sport et en particulier la natation (et quel est le professeur, mis à part le prof d' EPS, vu toutes les préparations que les inspecteurs nous demandent qui a encore le temps après ses cinq journées passées dans deux établissements et une centaine voir deux cent kilomètres de trajets journaliers de faire encore du sport ?

 

Bon, j'ai dit la natation :

 

Quand vous arrêtez la natation (et le vélo), les muscles se transforment en graisse, et des 53 km pour 1 mètre 64,5 cm que je faisais quand j'étais jeune, se sont transformés actuellement 140 kg pour la même taille (145 kg en février et 138 à 139 kg pendant les vacances en ne mangeant presque rien : une tranche de pain beurré au petit déjeuner, quelques légumes et quelques fruits et quelques yaourts dans la journée, un peu de pomme de terre, en boissons uniquement de l'eau et du café), prenant de quatre à cinq kilos par année. Quand j'étais jeune, j'arrivais à reperdre les 10 à 15 kilos pris pendant l'année scolaire en tant que prof (je n'ai jamais grossi en tant qu'élève, mais je mangeais chez mes parents), je les ai perdus pendant les grandes vacances en faisant de la randonnée en montagne. Mais je ne sais plus faire de la randonnée en montagne et les stages de musique et stages linguistiques ayant occupé les vacances des 20 dernières années (sauf depuis 2002 où nous n'avons pris que deux fois des vacances – en stage linguistique). Je n'ai plus eu le temps d'en faire.

 

A l'université mon dossier de ré-inscription bloque sur la 4ème étape consacrée au sport, j'ai réussi à tirer le dossier et à l'envoyer, mais pas de nouvelles : l'électronique bloque sur le sport car je n'ai pas refait de sport universitaire dont j'avais fait cinq ans durant ma jeunesse (j'en ai fait cinq ans quand j'étais jeune), j'étais inscrite par correspondance dans un double cursus de première année que j'ai réussi en une seule année, mais il ne doit pas être validé faute de sport, à mon âge! Et puis avec l'horaire que l'on m'a donnée (cinq jours par semaine sur deux établissements situés à des dizaines kilomètres de chez moi et de l'université, comment voulez-vous que je trouve le temps d'aller dans une piscine ou sur un stade universitaire.

 

Me donner des services à des dizaines de kilomètres de chez moi et de l'université, c'est m'empêcher de faire du sport universitaire. A mon âge j'aurais encore pu faire de la danse folk (ça bloque dans les articulations des genoux!) ou du ping-pong (les balles passeraient à côté et je perdrais toutes les parties, mais qu'à cela ne tienne).

 

J'ai fait aussi du volley-ball, pendant un stage linguistique, le reste du monde contre la RDA et on a gagné contre la RDA, performance extraordinaire, on jouait contre nos profs.

 

L'été dernier j'ai fait du mini-golf et de la pétanque (au parc de l'usine Skoda) dans l'université où j'étais en stage linguistique en été. Peut-être qu'avec les randonnées urbaines et les randonnées de châtelaines (randonnées internes aux châteaux visités et il y en avait beaucoup, c'est la pays des châteaux de légende...il y avait même la pierre philosophale de Rodolphe II de Habsbourg dans un château!), et il y a des photos qui prouvent que j'ai joué à la pétanque et au mini-golf sur le trombinoscope-livre de l'université, on me donnerait le sport universitaire. ..

 

Ma soeur qui doit avoir un patrimoine génétique très proche du mien puisque avec huit ans d'écart (elle est huit ans plus jeune que moi), on se ressemblait comme deux gouttes d'eau quand j'avais 24 ans et elle 16 ans, et on nous prenait pour des jumelles, elle n'a pas fait de sport à l'âge où l'on fait habituellement des études universitaires puisqu'elle est allée tout de suite travailler en entreprise après le bac, n' a jamais grossi, elle est toujours restée très svelte, bien qu'elle était plus boulotte que moi quand elle était en classe, dés qu'elle a quitté la maison paternelle à 19 ou 20 ans pour se marier, elle a été tout de suite été très mince (une cinquantaine de kilos pour 1 mètre 58), comme quoi le sport fait grossir à l'âge adulte. Elle avait mal au genou quand elle était en classe et a sûrement été souvent dispensée de sport, mais contrairement à moi qui n'avait pas mal aux genoux à l'époque, et qui ai mal aux genoux maintenant, elle n'a plus mal aux genoux.

 

Faire du sport n'est pas forcément une bonne chose : Colette Besson qui a été championne olympique du 400 mètres en 1968 à Mexico, est morte à l'âge de 45 ans et nombreux sont les sportifs de haut niveau qui n'ont pas fait de vieux os, tiens Schumacher, il s'est cassé la figure à skis et maintenant, il est dans un bel état; les accidents de sport, cela nuit aussi au capital santé. Quand ça ne tue pas carrément. J'ai enseigné cette année dans un lycée-collège avec section sportive, je n'ai jamais vu autant d'élèves qui prenaient l'ascenseur avec des gouttières à une jambe que dans cet établissement là!

 

Généralement les guitaristes font plus des vieux os que les sportifs : Segovia a encore eu une enfant à plus de 90 ans!

 

Faire du sport cela peut nuire gravement à la santé! Accidents, embonpoint à l'âge adulte.

 

Faites du sport modérément, nagez un peu, cela peut-être utile en cas de naufrage, et marchez un peu, c'est agréable de visite ainsi campagne, bord de mer et montagne, et même les villes. Cela suffira largement! Et c'est un sport naturel, dansez un peu, mais attention aux collisions, surtout dans les danses flamandes, même en jouant au ping-pong on peut taper sur la table avec la raquette et se tordre le poignet, même au volley, un musicien peut se casser un doigt au volley (c'était arrivé à une de mes élèves, élève de guitare du même prof que moi). Même sur une balançoire, mon gros problème de dent vient de là, je me suis cassée une dent sur une balançoire à 16 ans. Et ce n'était pas de ma faute, j'étais en train de me balance tout doucement, lorsque deux gamins d'environ 14 ans que je ne connaissais pas se sont mis dans les cordages de chaque côté et ont fait partir la balançoire à toute allure sans que j'ai le temps de descendre, et j'ai eu beau hurler d'arrêter tout en me tenant au bois pendant une ou deux bonnes minutes qui m'ont semblé une éternité, mes bras ont fini par lâcher prise, et je suis partie la tête la première dans le bois et ils se sont sauvés en courant. J'ai entendu clac et j'ai retrouvé le bout de mon incisive devant moi sur le bois. C'était le premier jour des vacances, juste avant la terminale, je venais d'avoir 16 ans; ironie du sort quelques jours avant, j'étais allée en sortie de classe et j'avais mangé une pomme à pleines dents en me disant que c'était délicieux de faire glisser comme cela la pomme sur les dents. Trois jours plus tard, je ne pouvais plus manger de pomme à pleines dents... et je n'ai plus jamais pu croquer dans un fruit depuis.

 

Le mini-golf et la pétanque c'est un peu plus sûr, mais attention de ne pas lancer la boule sur un autre joueur, on se met tous du même côté (sur la ligne de lancement) tant que les boules ne sont pas arrivées. Et aux coups de crosse au mini-golf, tenez vous à l'écart de celui qui joue.

 

A l'école on faisait aussi du saut en hauteur, on ne s'est jamais fait mal en faisant du saut, mais il faut dire qu'on ne dépassait jamais 1m 20 (1m 25 pour les meilleures) et on ne sautait pas à la perche, j'avais une cousine qui passait au dessus de ma tête à saute-mouton (je restais debout), mais elle n'a jamais fait de sport officiellement. C'était naturel chez elle. Je mesurais presque 1 mètre 65 et elle sautait au dessus de moi en passant largement 20 cm au dessus. On ne faisait pas de saut à la perche. J'avais peur du cheval d'arçon et je ne sautais pas dessus, mais je grimpais très vite à la corde, mais le danger était de se brûler la paume des mains en redescendant trop vite. J'avais le vertige sur la poutre, mais je faisais des pirouettes entre les cordes du trapèze.

 

Bon tout cela est révolu, je ne savais même plus me hisser sur le trapèze. Il fallait déjà faire une pirouette en passant les jambes entre les bras pour se hisser dessus. Je ne saurais plus. 1

 

Bref, on ne peut pas rester assis sur une chaise toute la journée, la sédentarité n'est pas bonne non plus,mais on peut très bien faire du spot modérément et uniquement du sport à danger réduit.

 

Le golf miniature et la pétanque sont des sports où l'on joué chacun son tour, en restant à l'opposé du trajet des boules et des balles, il n'y a pas trop de danger.

 

Banissons donc de l'école et de l'université tous les sports qui sont dangeeux : football, volley et tous les sport où l'on courent avec une balle (danger de collision), ski, et tous les sports qui font grossir à l'âge adulte.

 

Je me suis demandé pourquoi sur des pyramides des âges de ma région, il y avait un déficit en garçons de 10 à 20 ans alors que le côté des femmes et filles est normal. Epidémie n'ayant touché que les garçons? Plus grande natalité de filles que de garçons pendant un an? Ou tout simplement accidents plus fréquents chez les garçons qui pratiquent des sports plus dangereux que les filles,? Auquel cas, le nombres plus important de garçons entre 0 et 10 ans, devrait diminuer lorsqu'ils passent dans la tranche suivante, puis les garçons de 20 à 30 ans par ricochet diminuer aussi. Parce que sur ces pyramides les garçons de 20 à 30 ans sont aussi plus nombreux que ceux de 10 à 20 ans (il y a en gros un tiers de garçons en plus de 20 à 30 ans et de 0 à 10 ans, par rapport à la tranche 10-20 ans, , alors que le nombre de filles est sensiblement égale sur les trois tranches 0 à 10 ans, 10 à 20 ans et 20 à 30 ans. Y aurait-il eu une épidémie qui n'aurait touché que les garçons ou y aurait-il une plus grande fréquence des graves accidents de sport chez les garçons. Avec des sports exrtêmes comme le saut à l'élastique, le kayak et le rafting (le fils d'une de mes collègue s'est tué en kayak et un collègue de mon mari est mort des suites des suites d'un coup de froid qu'il a attrapé en tombant à l'eau dans une descente de rivière (en accompagnant une sortie de classe).

 

Lorsque j'ai voulu parler de ces pyramides des âges sur mon blog, les pyramides des âges en question ont été changées..

Pour les écoomies de la ministre : ne plus recruter de profs de sport

 

Doofie

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Pour Doofie, domino

Lois bafouées

Roman-théâtre

Du journal de Bêtie

 

Le décret du 25 mai 1950, interdit les postes sur plusieurs communes. 4

 

Un syndicat dit : Le rectorat peut nous proposer un complément de service dans une autre matière conforme à nos goûts et à nos capacités dans la même commune, mais cela est soumis à l'acceptation par le professeur.

 

Le rectorat peut nous trouver un service dans une autre commune, mais dans ce cas, il doit avoir l'accord du professeur. Si le professeur refuse, le rectorat doit laisser le professeur en sous-service (en le payant à plein temps).

 

Le professeur qui accepte un poste sur deux communes non limitrophes doit bénéficier d'une indemnité de déplacement, ou d'une heure de décharge; alors que j'ai déjà fait des temps complets su deux établissements et même des postes à heure supplémentaires sans décharge ni indemnité de déplacement; Alors que j'étais agrégative et qu'un agrégatif ne peut pas avoir d'heures supplémentaires.

 

Ce syudicat insiste sur l'impossibilité matérielle de s'insérer dans la vie des établissements en cas de service partagé entre plusieurs établissements, ce que j'ai pu constaté par moi-même. De plus, on a rarement le temps de bien faire connaissance avec les collègues quand on travaille en remplacement de quelques semaines à trois mois sur plusieurs établissement, on n'est pas toujours là aux conseils de classe (conseils dans les deux établissements en même temps) réunion d'équipe qui se font quand vous êtes dans l'autre établissement. Souvent l'équipe professorale vous ignore, quelquefois aigrie par la « disparition » du collègue que vous remplacez parfois éloigné par l'administration qui lui a vivement « conseillé » de se mettre en congé maladie (pour manque d'autorité par exemple) avec menace de sanctions s'il ne le fait pas. Parfois les syndicalistes de l'établissement défendent le collègue mis en congé inopinément et vous ignore pour vous faire sentir que vous arrivez là comme un cheveu sur la soupe, alors que vous n'avez même pas souhaité faire ce remplacement à des dizaines kilomètres de chez vous. A vous l'administration vous raconte un bobard de maladie du collègue.

 

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Poste proposés l'année dernière à une TZR en remplacement plusieurs semaines à plusieurs mois et utilisant les transports en commun.

 

Cousolre-Solre le Château : 14 km pas de communication par transport en commune sauf détour : 60 km (car + train + train + car ou taxi à 17€ le parcours aller). Le remplacement a été effectué par la TZR pendant plsusieurs mois dont l'hiver en utilisant un taxi entre les deux établissements entre midi. Non remboursé.

 

Cappelle en Pévèle-Masny : 25 km, pas de communication directe par transport en commun, Las transports en communn impose un détour : détour : 80 km : car + train + train + car

 

Douai Ouest- Lallaing -8 km à l'Est de Douai) : pas de communication directe par transport en commun : trois véhicule : bus de ville + « tramway » de ville + car

 

Tout ceci avec un cartable de 15 kg.

 

L'établissement le plus proche de ces six établissements est à 26 km de chez elle. Le plus éloigné à 90 km.

 

Pour les service non faits à cause de communications par les transports en commun impossibles, la TZR a perdu un mois de salaire dans l'année. On ne lui propose pas de rattraper les cours impossibles à faire pour des raisons d'horaire. Et si elle propose elle-même, on lui dit que c'est impossible de changer les horaires des élèves (qui habitent généralement près de leurs collèges). Tout ses services étaient répartis sur 5 jours de la semaine, du lundi au vendredi avec souvent cours le mercredi jusqu'à midi, voire midi et demi. Donc pas de pause de midi, pas de pause le mercredi comme lorsque la professeure était sur poste établissement. Il s'agit d'une professeure en fin de carriere (actuellement deux ans avant la retraite). Impossible de se mettre en congé maladie, quand on l'appelle pour un remplacement et qu'elle dit qu'elle a une bronchite ou la grippe ou de fort rhumatisemes, on lui dit qu'elle simule (ce qui n'est pas vrai,ses maux sont réels) et on la menace de retirer son salaire alors que les professeurs qu'elle remplace sont souvent au moins 10 ans plus jeunes et quoique « malades  galopent comme des lapins.

 

Elle était encore malade d e la grippe et d'une laryngite microbienne lorsqu'elle a été inspecté et bien que cette prof qui a fait du chant classique a une très belle voix bien sonore habituellement,l'inspecteur a écrit que sa voix était inaudible! Un mois plus tard, le professeur de musique a remarqué sa voix qui monte jusqu'au contre-mi.

 

Certes quelqu'un de l'enseignement privé a fait 60 km entre deux établissements pendant plusieurs années, mais il avait un train direct et ses établissements étaient près des gares SNCF.

 

La moindre des choses serait de ne pas devoir aller dans les dex établissements durant la même journée. Ou de faire un horaire qui tient compte des horaires de bus, car et trains avec au moins un quart d'heure avant et après le début des cours (temps pour installer le matérrel et le ranger).

 

Normalement il faudrait d'ailleurs que le professeur ait ¼ d'heure entre chaque cours, le temps d'installer CD ou DVD, de préparer l'ordinateur et la projection sur écran du cours (dans les ZEP et classes dificiles où il est impossible de faire cous le dos tourné aux élèves en écrivant au tableau,, etc... sinon on est obligé de le faire quand les élèves sont là et cela prend du temps sur le cours.

Bêtie

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Pour Bêtie,41

domino

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Décret n^o 50-581 du 25 mai 1950, article 3

1. Les fonctionnaires qui ne peuvent assurer leur maxima de service dans l’établissement auquel ils ont été nommés peuvent être appelés à la compléter dans un autre établissement public de la même ville. [...] Le maximum de service des fonctionnaires qui sont appelés pour assurer leur service complet à enseigner dans trois établissements différents est diminué d’une heure ;

2. Les professeurs qui n’ont pas leur maximum de service dans l’enseignement de leur spécialité et qui ne peuvent pas le compléter dans un autre établissement d’enseignement public de la même ville peuvent être tenus, si les besoins du service l’exigent, à participer à un enseignement différent. Toutefois, les heures disponibles doivent, autant qu’il est possible, être utilisées de la manière la plus conforme à leurs compétences et à leurs goûts.

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