Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 27 août 2014

Lois bafouées

Roman-théâtre

Du journal de Bêtie

 

Le décret du 25 mai 1950, interdit les postes sur plusieurs communes. 4

 

Un syndicat dit : Le rectorat peut nous proposer un complément de service dans une autre matière conforme à nos goûts et à nos capacités dans la même commune, mais cela est soumis à l'acceptation par le professeur.

 

Le rectorat peut nous trouver un service dans une autre commune, mais dans ce cas, il doit avoir l'accord du professeur. Si le professeur refuse, le rectorat doit laisser le professeur en sous-service (en le payant à plein temps).

 

Le professeur qui accepte un poste sur deux communes non limitrophes doit bénéficier d'une indemnité de déplacement, ou d'une heure de décharge; alors que j'ai déjà fait des temps complets su deux établissements et même des postes à heure supplémentaires sans décharge ni indemnité de déplacement; Alors que j'étais agrégative et qu'un agrégatif ne peut pas avoir d'heures supplémentaires.

 

Ce syudicat insiste sur l'impossibilité matérielle de s'insérer dans la vie des établissements en cas de service partagé entre plusieurs établissements, ce que j'ai pu constaté par moi-même. De plus, on a rarement le temps de bien faire connaissance avec les collègues quand on travaille en remplacement de quelques semaines à trois mois sur plusieurs établissement, on n'est pas toujours là aux conseils de classe (conseils dans les deux établissements en même temps) réunion d'équipe qui se font quand vous êtes dans l'autre établissement. Souvent l'équipe professorale vous ignore, quelquefois aigrie par la « disparition » du collègue que vous remplacez parfois éloigné par l'administration qui lui a vivement « conseillé » de se mettre en congé maladie (pour manque d'autorité par exemple) avec menace de sanctions s'il ne le fait pas. Parfois les syndicalistes de l'établissement défendent le collègue mis en congé inopinément et vous ignore pour vous faire sentir que vous arrivez là comme un cheveu sur la soupe, alors que vous n'avez même pas souhaité faire ce remplacement à des dizaines kilomètres de chez vous. A vous l'administration vous raconte un bobard de maladie du collègue.

 

..............................................................................................................................................................

 

Poste proposés l'année dernière à une TZR en remplacement plusieurs semaines à plusieurs mois et utilisant les transports en commun.

 

Cousolre-Solre le Château : 14 km pas de communication par transport en commune sauf détour : 60 km (car + train + train + car ou taxi à 17€ le parcours aller). Le remplacement a été effectué par la TZR pendant plsusieurs mois dont l'hiver en utilisant un taxi entre les deux établissements entre midi. Non remboursé.

 

Cappelle en Pévèle-Masny : 25 km, pas de communication directe par transport en commun, Las transports en communn impose un détour : détour : 80 km : car + train + train + car

 

Douai Ouest- Lallaing -8 km à l'Est de Douai) : pas de communication directe par transport en commun : trois véhicule : bus de ville + « tramway » de ville + car

 

Tout ceci avec un cartable de 15 kg.

 

L'établissement le plus proche de ces six établissements est à 26 km de chez elle. Le plus éloigné à 90 km.

 

Pour les service non faits à cause de communications par les transports en commun impossibles, la TZR a perdu un mois de salaire dans l'année. On ne lui propose pas de rattraper les cours impossibles à faire pour des raisons d'horaire. Et si elle propose elle-même, on lui dit que c'est impossible de changer les horaires des élèves (qui habitent généralement près de leurs collèges). Tout ses services étaient répartis sur 5 jours de la semaine, du lundi au vendredi avec souvent cours le mercredi jusqu'à midi, voire midi et demi. Donc pas de pause de midi, pas de pause le mercredi comme lorsque la professeure était sur poste établissement. Il s'agit d'une professeure en fin de carriere (actuellement deux ans avant la retraite). Impossible de se mettre en congé maladie, quand on l'appelle pour un remplacement et qu'elle dit qu'elle a une bronchite ou la grippe ou de fort rhumatisemes, on lui dit qu'elle simule (ce qui n'est pas vrai,ses maux sont réels) et on la menace de retirer son salaire alors que les professeurs qu'elle remplace sont souvent au moins 10 ans plus jeunes et quoique « malades  galopent comme des lapins.

 

Elle était encore malade d e la grippe et d'une laryngite microbienne lorsqu'elle a été inspecté et bien que cette prof qui a fait du chant classique a une très belle voix bien sonore habituellement,l'inspecteur a écrit que sa voix était inaudible! Un mois plus tard, le professeur de musique a remarqué sa voix qui monte jusqu'au contre-mi.

 

Certes quelqu'un de l'enseignement privé a fait 60 km entre deux établissements pendant plusieurs années, mais il avait un train direct et ses établissements étaient près des gares SNCF.

 

La moindre des choses serait de ne pas devoir aller dans les dex établissements durant la même journée. Ou de faire un horaire qui tient compte des horaires de bus, car et trains avec au moins un quart d'heure avant et après le début des cours (temps pour installer le matérrel et le ranger).

 

Normalement il faudrait d'ailleurs que le professeur ait ¼ d'heure entre chaque cours, le temps d'installer CD ou DVD, de préparer l'ordinateur et la projection sur écran du cours (dans les ZEP et classes dificiles où il est impossible de faire cous le dos tourné aux élèves en écrivant au tableau,, etc... sinon on est obligé de le faire quand les élèves sont là et cela prend du temps sur le cours.

Bêtie

........................................

Pour Bêtie,41

domino

..................................

Décret no 50-581 du 25 mai 1950, article 3

  1. Les fonctionnaires qui ne peuvent assurer leur maxima de service dans l’établissement auquel ils ont été nommés peuvent être appelés à la compléter dans un autre établissement public de la même ville. [...] Le maximum de service des fonctionnaires qui sont appelés pour assurer leur service complet à enseigner dans trois établissements différents est diminué d’une heure ;

  2. Les professeurs qui n’ont pas leur maximum de service dans l’enseignement de leur spécialité et qui ne peuvent pas le compléter dans un autre établissement d’enseignement public de la même ville peuvent être tenus, si les besoins du service l’exigent, à participer à un enseignement différent. Toutefois, les heures disponibles doivent, autant qu’il est possible, être utilisées de la manière la plus conforme à leurs compétences et à leurs goûts.

...................................................

Les commentaires sont fermés.