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jeudi, 31 décembre 2009

A l'entée du magasin...

Dummie écrit dans son journal :

Vous vous souvenez de cet été, quand Doofie, Sottie et moi nous étions en vacances pas loin de la mer dans un paysage de collines au bord de la mer* et qu'en chantant une mélodieuse chanson rebelle, elle s'était éloignée vers la mer....  Tout le monde a cru qu'elle voulait mourir et si je n'avais pas été là pour la rappeler, elle ne serait peut-être plus de ce monde.

Elle avait été arrêtée en faisant ses courses à l'entrée d'un magasin et amenée dans une salle de contôle Heueusement que Schnelly l'y a accompagné, sinon, elle ne serait peut-être plus de ce monde non plus, mais de toute façon, la pression psychologique exercée sur elle ce jour-là à elle seule, était capable de la tuer.

Souvenez-vous, le portique sonne à l'entrée du magasin, juste entre le passage de son mari et d'elle-même, en effet, Doofie se souvient que le portique a sonné alors que ses pieds n'étaient pas encore à l'entrée du portique Elle a vu le vigile appuyer sur une sorte de télécommande juste avant qu'elle passe et elle s'est arrêtée juste avant le portique. Elle n'avait sur elle que son sac à main bourré d'objets hétéroclites à cette époque, avec deux appareils de photos dont un qui était tombé une semaine plus tôt., et l'autre, le nouveau acheté à Grande Métropole deux jours plus tôt, mais pas dans ce magasin.  Toutes les chances, quoi! L'appareil de photo préféré de Doofie, celui qui enregistrait si bien sa voix sans saturer les aigus comme son ordinateur en panne! Et ce sbire de magasin qui l'arrête à l'entrée, prétextant que ça évitera que le portique sonne de nouveau à la sortie, et que ça lui évitera des ennuis à la sortie.

Doofie, dit : "Je vais rentrer à la maison", "je ferais mes courses un autre jour", elle en avait le droit, mais le vigile insiste pour qu'elle le suive dans la salle de contrôle.

Là, il ausculte son sac à main avec un détecteur et finit -fouiller dans le sac à main des dames, quelle honte! - et finit par trouver dans une pochette extérieure contenant entre autre un petit sachet de sucre en poudre d'un café pris dans une cafétaria (Doofie prend son café toujours sans sucre, mais ramène les sucres à la maison par souci d'économie), et une petite berlingot rectangulaire contenant de la sauce de salade (ça peut toujours servir à la maison, mais gare si les sachets éclatent dans son sac, c'est pour cela qu'elle met tout ce qui est comestible dans une pochette extérieure, ce sachet là date d'au moins deux mois, la dernière fois que Doofie a pris une salade à la cafétaria de l'université). Et une petit batonnet avec un trou au milieu, c'est une cuillère à café simplifiée, dont Doofie ne s'est pas servie, mais ne sachant qu'en faire, elle l'avait mise dans son sac. Bien cher lui en a couté de garder ces objets par souci d'économie, Doofie est écologiste et n'aime pas jeter les objets en plastique, elle collectionne petites cuillètes, fourchettes et couteaux en plastique parce que ça peut toujours servir.

Alors, dans l'esprit du sbire, c'est cette cuillère en plastique qui faisait sonner le portillon, il a bien appuyé sur le bouton de son détecteur pour dire que c'était cette cuillère en forme de bâtonnet, sur le moment Doofie s'est demandée, si ça ne venait pas de l'intérieur d'un CD acheté à Grande Métropole et qu'elle avait déballé dans le train. Et ce n'était pas l'antivo d'un CD d'un autre magasin. Ceux-ci tombent des disques quand vous enlevez l'enveloppe en cellophane. MAis en fait, à cause de la sauce de salade et du sucre (d'après ses souvenirs, elle rectifie que c'était un morceau de sucre et pas du sucre en poudre..), rétrospectivement, il semblerait que ce soit plutôt une cuillère à café.

Parfois, actuellement il y a de ces petits antivols aussi à l'intérieur des vêtements et les caissières n'ont pas toujours le temps de les enlever aux caisses où les marchandises payées passant par le tapis, ne font pas fonctionner le signal sonore. Donc, ce sont les magasins qui oublient d'enlever les antivols à la sortie et ensuite accusent les gens d'avoir volé quand ils reviennent dans le magasin avec le même vêtement, même un an plus tard. (Il parait qu'un homme a dû se deshabiller complètement parce qu'il y avait un antivol dans son slip, à l'entrée d'un magasin.)

Bref, la cuillère à café de Doofie a été confisquée....

Et Doofie, humiliée, a quand même suivi Schnelly dans le magasin où ils ont fait leur course, puis, y repensant, en voulait au monde entier, de l'avoir fait passer pour une voleuse, elle qui est si honnête!

Arrêter comme cela une prof de presque 60 ans à une entrée de magasin, prétendre que c'est une voleuse, l'emmener dans la salle de contôle, alors que parents ou élèves l'ont peut-être vue, quelle humiliation. Ben oui, quoi  il peut y avoit des élèves en vacances dans le même bled qu'elle, ça peut arriver!

Quelques jours plus tard, je ne sais pas si c'est dû à l'émotion, où si c'est cet espèce de détecteur que le vigile tenait très près de son dos, la touchant même avec, une espèce d'uriticaire des plaques rouges sont apparues tout le long de sa colonne vertébrale, avec la peau qui pèle sans cesse. Elle s'est demandée s'il n'y avait pas quelque chose de radio actif dans son détercteur. Les plaques au bout de trois mois comemncent seulement à disparaître. Doofie, princesse de sang royal  est un peu comme son ancêtre Siegfried (Chilpéric 1er), petit fils de Clovis), tué à la chasse par un sbire de Brunnhilde, la femme de son voisin Günter (Gontran) qui lui a succédé sur le thrône de Paris, une caracpace commence à la protéger.

Bon, enfin, bref, des évènements récents rappellent à Doofie ces évènements douloureux, d'un été qui n'a pas été de tout repos.

Dummie

Bon, c'était un extrait du jounal de Dummie. Et moi, si ça m'arrivait, je ne serais pas heureuse non plus, il faut dire que Doofie a de l'embonpoint et que même si elle a maigri, on croit toujours qu'elle cache des marchandises dans son gros ventre, à cause des vestes qu'elle ne sait pas fermer (elle ne trouve pas de vestes à sa taille).

Doofie passe pour une marginale, parce qu'elle a un physique hors-norme.

domino

 

 (Voir autre article de ce blog au mois d'aout : un passge de la pièce de roman-théâtre avec Doofie, Dummie, etc...) 

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* paysage issu de mon imagination, car moi-même je suis restée à la maison cet été.

Exprès?

Doofie, TZR d'allemand,  écrit dans son journal :

- C'est bizarre, mais alors que les années précédentes, je n'ai presque pas été embêtées pour les remplacements et que je pouvais aller à l'université suivre les cours d'agrégation presque comme je voulais (disons que même pendant les remplacements, j'arrivais au moins à suivre deux journées de cours), cette année, alors que j'ai été admise dans une filière sélective on me trouve des remplacements qui recouvrent exactement les jours où j'ai des séminaires, qui depuis la réforme des universités, sont devenus tellement nombreux que les profs en activité en serait pratiquement empêché de suivre des formations de bac + 5, par exemple des DEA.  Or, dans un ou deux ans, un diplôme de Bac + 5 sera obligatoire pour se présenter à l'agrégation, apparemment même pour les profs certifiés.

Doofie fait le rapprochement avec ceci :

L'année où elle a terminé sa maîtrise (auparavant, elle avait au C2 (certificat de deuxième année de second cycle universitaire), brillamanet réussi dans sa jeunesse, à ne pas confondre avec le nouveau C2i un certificat d'informatique qui se passe au niveau licence - ou plus haut, si on ne l'a pas encore - est est dans les sections littéraires essentiellement axé sur la présentation des recherches, le travail collaboratif et les présentations de diapositives servant aux conférences universitaires) et que Doofie a réussi l'an dernier, à l'université, il s'appelle C2i premier niveau mettant à profit ses inter-suppléances pour ajouter quelques examens à sa formation, examens qui sont devenus obligatoires pour ceux qui passent le concours de professeur des écoles et le seront sans doute bientôt obligatoire pour ceux qui passent les concours d'enseignement comme l'agrégation.

- Donc, reprend Doofie dans son journal, quand j'était inscrite en maîtrise, dès que des collègues ont su que je préparais une maîtrise, j'ai eu un remplacement jusqu'à la fin de l'année ou presque, le remplacement s'arrâtant précisément le jour de la fin des cours de maîtrise, c'est à dire fin Mai.

Ici, c'est bizarre, mais je venais d'apprendre que j'allais entrer dans ma filière sélective de bac + 5, et alors que je n'avais pas eu de remplacement en septembre, boum, pour mettre fin à la joie de pouvoir assister à tous ces bons séminaires dans une matière de prédilection pour moi (quand quelqu'un étudie une matière qui correspond à une matière scolaire dans le secondaire, celle-ci est divisée en plusieurs matières à l'université... par exemple un étudiant de moldave étudiera la littérature moldave, la langue moldave (linguistique) la cvilisation moldave l'histoire des idées moldaves et fera de la traduction moldave-français (version) et français-moldave (thème) chacune de ces branches de sa matière, étant une matière à part entière au niveau universitaire.) donc, alors que je me réjouissais d'asssiter à tous mes séminaires et que j'avais réussi à combiner tous mes horaires universitaires sur quatre formations avec seulement un chevauchement d'heures dans la semaine, mais cours tous les jours du lundi au vendredi boum! j'apprends que j'ai un remplacement avec cours tous les jours du mardi au vendredi et le collège étant desservi que par deux autobus de retour le mercredi, le premier étant à 13 heures 30, impossibilité d'arriver avant 17 heures le mercredi....

- Le premier remplacement, prolongé deux fois, a duré précisément du premier séminaire transversal (le premier jour du remplacement était deux ou trois jours avant ce premier séminaire qui avait lieu tous les mardi durant le remplacement et était fini ensuite), au dernier jour de ce séminaire. Les deux dernières semaines il y avait deux séminaires transversaux un le mardi et un le mercredi.

- Si la collègue qui m'a amené deux ou trois fois le mercredi vers Grande Métropole m'avait prise ces deux derniers mercredis -la collègue rentrait chez elle le mercredi à midi, logeant sur place certaines nuits quans elle finissait plus tard -  j'aurais pu assister à ces deux séminaires. S'il n'y avait pas eu de travaux sur la voie SNCF, j'aurais pu arriver avec une demi-heure de retard au séminaire.

- Premier de ces deux mercredis, j'attends la collègue.... elle n'apparait pas... je cours à la place du bourg d'où part le premier bus de retour vers 13 heures 30 et je réussis à l'avoir de justesse, grâce à la déviation qu'avait le bus qui était systématiquement toujours 10 minutes en retard sur son horaire! Et ceci depuis le retour des vacances de Novembre à cause de travaux sur sa route habituelle! Ensuite je prends le train qui part vers 14 heures.... Non, le train ne roule pas, il est remplacé par un bus, qui va jusqu'à la gare près de chez moi. Là, il faut attendre un autre bus qui remplace le train devant la gare, ces travaux ayant lieu dans la journées, les trains du matin et du soir n'étant pas affectés par ces travaux. Là, je reprends le train jusqu'à assez grande ville...  universitaire aussi, mais ce n'est pas mon université, on ne fait pas ce niveau de matière là-bas.

Et Doofie, mon personnage de roman-théâtre, de continuer à écrire :

- Arrivée à cette gare là il faut prendre le premier train en partance pour Grande Métropole, donc attendre encore un quart d'heure dans le froid déjà vif à cette époque (début Décembre). Ensuite il y a encore un quart d'heure de métro entre cinq et dix minutes à pied juqu'à l'université où j'arrive vers 18 heures, juste pour la fin des cours, et je tombe nez à nez avec ma professeure dans l'escalier, accompagnée de l'autre étudiant de ma matière (sous-matière pour le secondaire). Juste assez pour glâner les renseignements sur le cours, ma professeur me disant "Avec la crêve que vous avez, ce n'étais pas la peine de faire tout ce chemin - ça se voyait que j'avais la crêve, à mon nez à mes yeux, à ma paleur, j'avais la crêve depuis plus d'un mois...  Ce mercredi-là j'ai quand même vu la prof et je suis allée à un autre cours d'une autre formation ensuite. Cours que j'ai râté la semaine suivante, sans avoir pu prévenir le prof...

- Le mercredi suivant était le dernier jour de mes séminaires transversaux, les seuls dont les dates exactes sont affichés sur le tableau d'affichage des Masters. C'était aussi le dernier jour de mon remplacement. Depuis la fin de mon cours à 11 heures 30, je me susi dépêchée à tout préparer pour ma collègue qui revenait le lendemain : les cassettes, remplir les cours de la journée sur le cahire de texte, lui mettre quelques indications dans son casier, mettre les notes sur l'ordinateur, avec les coefficients spéciaux que j'ai trouvé, j'ai trouvé qui si pendant un cours je donnais une note sur 5 à un élève, celle-ci comptait pour 5/5 dans le calcul des notes et était calculé automatiquement dans la moyenne, j'espère que ma collègue n'aura pas mis des 5/20 au lieu des 5/5.... et ce faisant il était l'heure du car, le temps de chercher quelqu'un pour ouvrir la porte du collège, car je n'ai pour ces deux mois jamais eu de badge (un sésame ouvre toi qui permet d'ouvrir les portes du collège), il faut que je trouve quelqu'un pour ouvrir, il est tard, je vais râter le bus. Je cours le plus vite possblie, mon sac à dos allégé des six livres de classe que j'ai rendu à la vie scolaire! - et vlan, sur la place, il y a bien un car, mais ce n'est pas le bon, le mien est déjà passé!

Ne voulant pas retourner au collège et me faire réouvrir la porte, pour me mettre au chaud, j'atttends le suivant, sur les horaires c'est écrit 15 heures 20, j'attends donc presque deux heures tout en mangeant le pique-nique soigneusement préparé par Schnelly. 15 heures 20, 15 heures 40, 15 heures 50.... pas de car, ah! en voilà un, il va vers une autre gare...pour laquelle il n'y a je crois qu'un car par jour et encore, pas tous les jours...  La chauffeure ne sait pas si l'autre bus va passer ou est passé. Je téléphone à Schnelly qui va arriver vers 16 h 30 à gare où je prends le train. Il relit les horaires et dit :  Ce car là ne roule pas le mercredi.J'aurais dû prendre l'autre bus qui m'amenait sur la gare d'une autre ligne après 50 minutes de parcours, et j'aurai peut-être eu un train pour Grande Métropole, mais ce n'est pas sûr, mais j'aurai de toute façon eu un bus à partir de la corresponce à cause des travaux sur la voie.

Je me sens là au bout du monde, je dois donc retouner au collège et prendre le car qui s'arrête devant le collège le mercredi soir, alors qu'il n'y a que quelques sportifs à ramener chez eux. Et paradoxalement le mercredi à 17 heures, toutes les lignes parfois très locales et desservant seulement des villages et pas de gare, s'arrêtent devant le collège et tournent presque à vide, contrairement aux autres jours où elles tournent à plein. On m'a d'ailleurs interdit de prendre les bus qui sont exclusivement "Transports d'enfant" comme aux passagers de ligne régulière, alors qu'en tant que prof j'ai en principe le droit de les prendre, mais systématiquement les chauffeurs me refusent. Je ne peux donc prendre que les lignes régulières qui sont aussi pour les pasagers lamda.

Bon, j'arrive vers 18 heures à Gare de départ, plus la peine de songer à aller à Grande Métropole et à l'univesité. Le lendemain, départ pour l'université, j'arrive à assister  à un séminaire non transversal et à d'autres cours; vendredi, je fais des devoirs de traduction sur table, un séminaire de matière était prévu, mais n'a pas lieu et est reporté au Vendredi suivant (celui où il a tant neigé et où j'ai fait beaucoup de parcours en taxi...pour joindre un collège à l'autre, mais je ne le savais pas à l'avance). Le lundi, je passe un oral d'examen partiel pour une aure formation que je suis pour mes jumelages, moi-même et l'expérimantation de l'apprentissage de deux langues inconnues ensembles, les langues que j'ai choisi ne sont ni latines, ni germaniques, pour ne pas ressembler à des langues que je connais déjà! Ouf! Je l'ai réussi! (Bien sûr, on va s'arranger pour que je ne puisse pas passer les autes partiels, c'est évident! et que je râte mon année...)

Voilà, le lendemain, je consulte mon i-prof par hasard comme cela un mardi matin,  et boum... ! Vous savez la suie, je vous l'ai racontée hier... Le remplacement dans la neige, et les transports en commun... avec des cars qui s'élancent dans les montées pour ne pas patiner (quelle vie dangereuse!), et des taxis qui vous prennent après avoir fait un tête à queue et avoir été dans le fossé...

Si je n'avais pas eu cette semaine de remplacement, j'aurais été à une conférence-séminaire importante le jeudi et à un séminaire de ma deuxième matière de Bac +5 le Vendredi... je n'ai pas pu y aller.Je n'ai eu le temps que de passer le mercredi après-midi et d'assister à quelques cours, voyant quelques collègues, mon prof du mercredi soir m'avait prévenu qu'il n'était pas là. 

J'avais peut-être clamé trop fort le jeudi précédent ou le vendredi que j'avais fini mon remplacement, et que j'allais enfin pouvoir assister à des séminaires la semaine suivante Où est le collègue ou l'étudiant atteint d'espionite aigüe. Et qui téléphne au rectorat pour me faire avoir immédiatement un autre remplacement pendant mes séminaires.

On peut imaginer ausi qu'on me donne par temps de neige, des remplacements sur deux établissements distants de 65 kilomètres par les transports en commun presque impossibles à faire pour me faire destituer ou me faire convoquer à la médecine du rectorat (vous savez ce que j'en pense..), pour me mettre en congé et m'obliger à prendre une retraite très incompète à 60 ans alors que j'aurais une retraite complète à 65 ans.

Brr... brr.. quelle vie dangereuse et épique...

Doofie lève son stylo, "tiens, je n'ai pas encore pris mon petit déjeuner" se dit-elle et il est presque midi.. Schnelly en vacances écoute la radio dans la cuisine (on n'a pas la télévision), j'entends qu'on parle de 'l'éblouissement d'un pays pauvre", de "Camus".... un prof à l'accent vieille France et qui parle comme on parlait à la radio dans les années 50/60, répond à une interview.

domino

Des nouvelles de Doofie (2)

Vous vous inquiétez peut-être de ne pas avoir de nouvelles de Doofie, mon héroïne de théâtre. Et bien voilà :

Avec les vacances et quelques jours d'affilée passés au chaud Doofie commence à retrouver sa voix d'autant plus que même la température extérieure, bien que le taux d'humidité est encore très élevé a augmenté.

Bon, il reste bien un petit râclement de temps en temps sur ses notes aigues, ou médium qui rappelle cette terrible extinction de voix suivie d'une enrouement qui a duré un mois et demi, des vacances de Novembre aux vacances de Noël, dû à un coup de froid contracté pendant les vacances et guéri grâce à la chaleur intérieure des vacances suivantes. Bon, on peut dire que Doofie aura souffert du froid cet automne.

Le 1er remplacement de Doofie qui est à  30 km de chez elle par la route et plus par les transports en commun (1h de car de la gare la plus proche du collège jusqu'au collège) a duré 2 mois d'aboird 10 jours, ralongés de 20 jours et ralongés d'un mois. Sa collège est revenue le 10 décembres et Doofie a terminé son remplacemen le 9 décembre.

Le 15 décembre au matin, consultant internet avant de partir à l'université, Doofie regarde malencontreusement son "dossier électronique" qui a un nom dans l'enseignement, et s'aperçoit qu'elle devrait avoir commencé un remplacement depus la veille elle n'avait même pas été prévenue du remplacement. Elle découvre en effet le nom de deux collèges dans lesquels, elle n'a jamais encore mis les pieds. Se demade : Mais qu'est-ce que c'est? Et voit qu'elle a un remplacement d'une semaine sur les deux collèges distants l'un de l'autre de 45 km en voiture et 65 km par les transports en commun. Et situés dans deux zones de remplacement différentes. D'après les renseignement qu'elle a eu ensuite dans les établsissements concernés, Doofie a su que les collèges n'avaient reçu ses coordonnées que la veille au soir et n'étaient même pas au courant la veille qu'elle aurait dû être là. De même sur l'espace électronique de Doofie, le remplacement avait dû arriver la veille au soir.nt

Voilà Doofie qui ayant déjà prévenu ses profs d'université de son retour, envoie des mails pour démentir ce qu'elle vient de leur annoncer, et téléphone aux établissements qui sont ma foi contents d'avoir une remplaçante, l'un des établissements lui expliquant qu'elle est la remplaçante du remplaçant, que la prof qui est sur le poste doit revenir en principe au milieu de la première semaine de janvier, que le collège a pris un congé jusqu'au Vendredi des vacances inclus, etc...

Voilà Doofie partie pour son premier établissement, dans sa zone, en train (32km avec le trajet de sa maison), plus 8 km d'autocar (un trajet plus court que pour son premier remplacement, mais avec deux ou trois cars par jour pour ce parcours.  Donc au Sud-Est de chez elle. Là elle trouve elle-même les manuels et le  matériel, le cahier de texte d'allemand, après que le principal adjoint lui ait montré la salle des profs et ses salles. Ambiance sympathique en salle des profs. Doofie n'a jamais utilisé le manuel de LV2, qui s'avère être différent de celui de l'autre établissement qui est un manuel qu'elle n'a jamais utilisé non plus, sur deux niveaux. Elle a dans ce premier établissement, des 4ème LV2 et des 3ème LV1 et de l'autre côté des 4ème et 3ème LV2. 3 nouveaux manuels donc sur les quatre, prendre connaissance de ce qu'ils ont déjà fait en une soirée pour le premier établissement mais il manque un manuel à Doofie.

Arrivé dans le deuxième établissement le lendemain, on envoie Doofie tout de suite en classe, elle doit improviser son cours de 4ème LV2, et à moitié son cours de 3ème.

Il faut dire que Doofie s'était dit que si elle devait faire cours tout de suite, elle aurait 1 heure pour consulter le cahier de textes et préparer les cours... pas moyen... elle commence par se perdre dans le bourg à la décente du bus, ayant tourné à pied une rue trop tôt et s'étant retrouvée dans la campagne. Il a bien fallu près d'une demi-heure pour trouver le collège. Ensuite en une demi-heure la principale adjointe (le principal n'est pas là) lui fait les honneurs de l'établissement, prise de connaissance de l'établissement, visite rapide, elle lui explique même les listes d'élèves puis, après un passge par la salle des profs, Doofie arrive les bras plein de livres et de cassettes devant sa salle et on lui présente sa première élève qui vient d'arriver.

Tout s'est bien passé des deux côtés au niveau des élèves de ce côté là Doofie était contente, elle était moins contente des conditions météos et des transports car le temps s'était mis de la partie. C'était surtout entre le premier établssement dont j'ai parlé et la gare que la situation était la plus délicate, dans la mesure où le Vedredi,Doofie devait faite les deux établissements le même jour, et où déjà en temps normal, il n'y avait pas de car entre le départ de Doofie du premier collège (11 heures 10) et le départ du train de la gare (12h). Donc, Doofie a dû faire appel à un taxi. Mais par neige, s'était encore pire! Aucun autocar ne circulait avant 9 heures du matin, si bien que Doofie a dû déjà prendre le taxi de la gare d'arrivée au collège où elle avait cours à 8 heures 10 du matin.

Voici les parcours :

En temps normal :

Par rapport à son domicile :

Premier collège au Sud Est (32 km par la route d'après Google Maps), mais des routes que Doofie ne prend pas, en principe,,c 'est plus long..) et 44 km par train et car.

Deuxième collège au Nord-Ouest :

22 km par la route au travers d'une forêt  d'après Google Maps, ila forêt est impossible à traverser en voiture par temps de neige, il faudrait peut être deux heures en roulant au pas, mais  32 km par les transports en commun, 4 km de bus 18 km de train et 10 km de car.

Le vendredi, entre midi, il faut aller d'un établissement à l'autre. Dans l'emploi du temps il y a cours tous les jours sauf  le samedi en commençant le lundi après-midi et en finissant le vendredi soir. Lundi Mercredi et Vendredi dans le deuxième établissement, Mardi Jeudi et Vendredi dans le premier.

Pour aller d'un établissement  à l'autre ce qui donnerait 44 km en voiture, il faut faire 65 km de transport en commun avec trois changements.

1) Quitter le premier établissement en taxi (pas de car à cette heure là!) et arriver à l'heure à la gare (Doofie a vraiment paniqué en attendant dans la neige en face du collège le taxi était en retard, en fait la cause en était un enterrement dans le village situé entre les deux villes, dont l'ampleur bloquait la route!). Doofie est arrivée in-extrémis à son train avait sorti le billet à l'avance pour le composter, et s'apercevant qu'elle s'est trompé de billet à la seconde où elle allait mettre le billet dans le composteur, cherche fébrilement dans son sac après le bon billet, le composte et hop! saute dansl le train qui vient d'arriver! (Il faut vous dire que le matin même, Doofie qui était pressée de partir à cause de la neige, avait oublié montre et de mettre un pull sous sa veste : toute la journée elle a gelé dans les arrêts de bus et sur les quais consultant de temps en temps la montre que Schnelly lui avait généreusement prêté en chemin, car elle était trop grande pour son poignet.

2) A la gare Doofie prend donc le train, puis change de train dans une gare intérmédiaire à 4 km de chez elle, mais sans aller chez elle puis reprend un autre train sur 18 km, puis attend dans le froid dans un abribus un autocar qui l'emmène à travers neiges et frimas à son deuixème collège qu'elle trouve cette fois facilement fait ses deux cours, va visiter le CDI puis dit au revoir à la direction qui ne sait pas si elle devra continuer le remplacement en janvier ou non, et rentre chez elle, un peu nostalgique de ces élèves qui la changent de son premier remplacement, là où elle était resté deux mois, mais où elle avait bien apprécié ses sixièmes (et ses cinquièmes sur la fin).

3) Dans l'abribus où elle a fait deux jours avant connaissance d'une dame qui allait à un goûter de NoËl pour les retraités et qui est à peine plus âgée qu'elle, et d'autres membres de la population, constatant que dans cette partie de la région, qui commence de l'autre côté de la forêt et va jusqu'à la mer on peut discuter de tout dans les abribus, même des affaires municipales, elle fait cnnnaissance avec un cuisinier de son collège. Ici, c'est l'esprit de sa jeunesse, le temps où tous parlaient à tous  (Il y a quand même quelques villes plus importantes où il y a des exceptions au délà de Grande Forêt, là où elle habite).

4) Arrivée à la gare, elle descend, prend un train dans le quel se trouve Schnelly qui revient d'un de ses collèges (situé à côté d'une gare, celui-ci, Schnelly a ses deux collèges-lycées pas loin d'une gare. Elle prend le train de Schnelly grâce aux 40 minutes de retard que le train a pris depuis grande métropole. A l'arrivé ils retournent se geler sur un arrêt des bus intercommunaux et arrivent à la maison, ouf!

Quelle équipée! Quelle épopée!

Sans compter le jeudi soir, où le car qui la ramenait de l'autre collège à la gare avait 20 minutes de retard, pour que les passagers ne gèlent pas sur pied, on les a pris sur l'aller, ce qui a valu un ballade supplémentaire par monts, par vaux et par neige, mais on avait dit aux chauffeurs de car qu'il fallait ramener tous les élèves amenés le matin dans les établissements scolaires chez eux. Alors le bus courageusement conduit par une dame (elles sont de plus en plus nombreuses à conduire taxis cars,et  bus), s'élance dans les montées pour ne pas patiner, héroïque! '

A la gare d'arrivée, comme il n'y avait plus de bus à cette heure là re-taxi. La dame nous raconte qu'elle a déjà fait un tête à queue dans la journée, qu'elle est tombée aussi dans le fossé et en est ressorti elle-même avec la voiture (dans laquelle on se trouvait!) avec la voiture! Bon je tremble un peu à l'idée de ce qui pourrait arriver, surtout que notre quartier n'est jamais dégagé.

Et bien que d'aventures pour un petit remplacement d'une semaine il est sûr qu'une semaine à l'université m'aurait réservé moins de péripéties, même si c'est plus loin, et que les trains (directs) auraient eu des retards à cause de la neige.

Et bien voilà une Doofie qui sera peut-être guérie de ce qu'elle trainait depuis presque deux mois... partie vers de nouvelles aventures à la rentrée!

 

domino 

dimanche, 06 décembre 2009

Des nouvelles de Doofie....

Que devient Doofie, le personnage principale de mon roman-théâtre?

Doofie en est à la fin de son deuxième mois de remplacement. Elle a vu son remplacement déjà prolongé deux fois.... Elle a commencé le 9 octobre, jusqu'au 18 octobre. Puis on a prolongé du 19 octobre au 10 Novembre. Le 10 novembre, elle a reçu sa prolongation pour à partir du 11 (férié) jusqu'au 9 décembre inclus.... Pour la suite, elle ne sait pas.... si la collègue va revenir ou pas, on verra.

Bon, depuis qu'elle fait ce remplacement en collège, Doofie a déjà fait une chute en bas de l'escalier, spectaculaire, mais sans gravité (elle a quand même un petit bleu sur le côté d'un genou).

Puis, déjà depuis les vacances de Toussaint, elle a attrapé une laryngite (je crois même que c'est en surveillant le cross du collège qu'elle a eu froid déjà en octobre et a attrapé la rhino-pharyngite, plus la laryngite. La voix est presque revenue. Doofie l'a enregistrée en chantant sur Audacity pour voir, on n'entend plus beaucoup l'enrouement de l'extérieur, mais elle sent encore très fort l'enrouement de l'intérieur (un chat dans la gorge), ce qui l'empêche de faire ses acrobaties vocales habituelles. De temps en temps on entend aussi de l'extérieur que ça râcle, mas le timbre est revenu.

Non, Doofie n'est pas une soprano colorature, mais un alto mezzo qui a beaucoup de graves et beaucoup d'aigü, les trois octaves centrales du piano environ. Décalées d'un ton vers le bas, soit un la2-sib5.

Mais quand il lui manque ne serait-ce qu'un morceau de sa voix, Doofie est triste.

Et parler tout le temps en classe, ça n'arrange rien, mais Doofie n'a pas le droit de manquer parce qu'elle est déjà la remplaçante de la remplaçante. On a tellement crié au téléphone pour qu'elle vienne faire ce remplacement, que Doofie pense qu'ils n'avaient personne d'autre, ou personne qui veut aller s'enferrer dans un coin au bout du monde, au bout de la France tout au moins, car plus loin la route part à l'étranger.

Le car de ligne (le seul qui existe le matin et que Doofie peut prendre après s'être levée à 5 heures du matin et avoir quitté la maison à 6 heures pour attraper le train qui dessert cette gare, le premier, car si le deuxième train arrive en retard la correspondance avec le car serait râtée), le car de ligne qui sert aussi aux scolaires avait une déviation, si bien que le trajet a duré une heure au lieu de 40 minutes, à partir de la gare la plus proche du collège, jusqu'où il faut déjà aller. Alors les deux jours où Doofie a des cours en 1ère heure du matin, elle n'a même pas le temps d'aller déposer ses affaires dans la classe et elle monte avec son gros sac les deux étages avec les élèves et arrive tout essouflée en haut.

Alors elle pense à quand elle était jeune prof. Un "vieux" collègue venait parfois lui rendre visite dans son appartement pour discuter de choses et d'autres (il parlait surtout de politique). Il y avait trois étages. Ce collègue n'avait pas 55 ans puisque c'était un ancien instituteur, il était plus jeune que Doofie maintenant, je crois qu'il n'avait que 48 ans, dix ans de moins que Doofie maintenant, mais il disait : "Qu'est-ce que tu habites haut, je suis tout essouflé" et Doofie s'étonnait.  Car il y a 30 ans, elle montait les étages sans y penser.

C'était encore l'époque où les femmes pouvaient avoir des bons camarades, sans qu'on y pense à mal.

Doofie lui donnait de l'alcool, mais elle n'en buvait pas elle-même. Elle n'en a jamais bu, elle est anti-alcoolique et le proclamait déjà haut et fort, elle ne fumait pas, mais avait des cendriers pour les invités, mais maintenant,qu'elle a un jardin, elle n'a plus de cendriers et si quelqu'un s'avisait de fumer chez elle, elle l'enverrait dans le jardin ou sur le perron! Pour qu'il ou elle n'empeste pas son air et celui de son mari. Avec l'âge, elle est devenue plus intolérante vis à vis des fumeurs et de ceux qui boivent des boissons alcoolisées, elle ne leur en offre même plus.

Mais Doofie boit du café pour ne pas dormir et s'endormir n'importe où....

Quand Doofie entend des élèves lui dire qu'elle tousse parce qu'elle fumerait, elle est profondément vexée, car Doofie n'a jamais fumé, Doofie tousse depuis qu'elle a attrapé froid en surveillant le cross du collège à l'arrivée, dans la cour, avant Doofie ne toussait pas, sauf quelquefois en hiver, comme il y a quatre ou cinq ans, quand elle avait attrapé froid à la crêche vivante, dans le château de Monschau. Elle avait attrapé ce soir-là une pneumonie, Doofie victime de son devoir de germaniste.

domino