vendredi, 29 mai 2009
Ttrop vieux? Jamais!
Siac : Guide concours (Site du ministère)
Agrégation externe : "Aucune condition d'âge n'est imposée".
Alors, vive les vieux reçus à l'agrégation!
par domino
00:18 Publié dans Dummie et Cie à l'université | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agrégation, limite d'âge, concours, enseignement
mardi, 26 mai 2009
La kleptomanie, ça se soigne!
Dummie a passé la journée à la maison à réviser pour un/des examens, elle est heureuse elle avance dans son travail. Dummie a un autre métier qu'étudiante, mais elle a droit à ses journées de révision. Alors, elle bosse et elle avance.
Soudain le téléphone sonne. Son mari fait souvent sonner le téléphone avant de rentrer. Joyeuse et satisfaite de son travail, elle bouge du siège où elle est assise dans l'entrée, car l'entrée est l'endroit où elle travaille près de la prise de téléphone puisque ses cours sont sur Internet, elle a posé quelque livres à côté d'elle devant la porte, elle les soulève, les pose sur sa chaise. Ah! En voici un qui me tente depuis tout à l'heure, et bien que je n'aurai le temps que de m'y replonger que la semaine prochaine, je vais y jeter un coup d'oeuil avant de reprendre mon travail, pense Dummie. C'est un livre sur les rangements avec une couverture aux teintes pastels et des meubles tous carrés et bien alignés sur la couverture, ce qui change beaucoup de l'ambiance chaotique qui règne dans la maison en ces périodes d'examen.
Elle s'était servie de ce livre pour commencer selon les conseils mis à la fin un classeur familial. Le classeur familial a disparu de l'endroit où elle l'avait mis et n'est plus jamais revenu. Dummie n'a pas d'enfants, on ne peut rien leur reprocher.
Dummie ouvre la porte à son mari qui ne parle que d'une chose, de la tempête qui a rugit hier soir pendant qu'il dormait et dont il n'a perçu que quelques bribes, quand Dummie qui travaillait à son ordinateur quand l'orage a commencé a grondé au loin, a remarqué qu'Internet fonctionnait de plus en plus lentement, et a fermé l'ordinteur et a débranché Internet de la prise de courant en se disant que c'était la tempête qui arrivait qui faisait cela.
Puis des trombes d'eau étaient arrivés. On n'a plus entendu de tonnerre, puis on l'a réentendu de nouveau vers le Nord (avant c'était vers le Sud). Pendant le temps où il n'y avait plus de tonnerre, il tombait des trombes d'eau, on se serait cru dans une piscine et Dummie avait bien tenté de réveiller le dormeur, mais pas moyen. On entendait le vent qui musgissait et tournoyait de chaque côté du bourg et plus loin au delà de la rivière, laissant miraculeuseusement l'îlot du méandre épargné.
Maintenant son mari qui fait des gorges chaudes du malheur des autres, raconte cette tempête de sa voix forte : une collègue de la tempête du Sud a perdu la motié de son toit et le reste est branlant. Fier comme Artaban il raconte que ce matin le train a été remplacé par des bus à cause des arbres tombés sur la voix, et toujours fier comme Artaban, il raconte que au Nord, cette fois-ci, il n'y a eu que des arbres qui sont tombés.
Pendant ce temps Dummie n'a pas fait plus de 5 pas vers la salle de séjour, s'est assise à la table, et dit : "Mais tu n'as rien entendu de cette tempête, tu dormais. et moi la première chose que je me suis demandée en me réveillant ce matin, c'était de savoir si je n'avais pas reçu le toit sur la tête!
Son mari lui a tendu un livre qu'il vient d'acheter, il fait partie d'une encyclopédie toute blanche, on en achète un volume chaque semaine dans une maison de la presse. Il énonce savamment les deux mots qui forme le début et la fin du volume les reliant en une phrase dans un calembour. Dummie range le livre puis repense à son travail et au livre qu'elle a laissé dans l'entrée sur sa chaise. Elle retourne à son travail dans l'entrée décidée à feuilleter ce livre et voilà, tout s'écroule, le livre n'est plus là!
Alors Dummie dit seulement que le livre qu'elle avait posé là a disparu et l'autre se met à crier, sans avoir été accusé "Ce n'est pas moi!". Dummie inspecte tous les endroits où elle aurait pu le poser, retourne livre par livre, la pile de livre qui est sur la chaise : le livre aux belles teintes pastels et aux casiers et étagères savamment aligné, n'est plus là! Elle revient sur ses pas, inspecte tous les endroits où elle aurait pu le poser : le livre n'est plus là!
Alors elle se met à pleurer, pendant que l'autre hurle de plus en plus en colère "Ce n'est pas moi!" Elle regarde devant la porte d'entrée, fouille dans les buissons, finit par fouiller dans son cartable : le livre n'est pas là, le livre est NUL PART. Elle n'a pas ouvert une seule armoire, par ouvert un seul tiroir dans les trois minutes de son déplacement vers la table de la salle de séjour! Personne n'a dit que ce serait lui, mais il se sent visé.
Alors, Dummie, qui aime sa maison,rêve d'un appartement bien à elle, où elle pourrait ranger toutes ses affaires bien répertoriées, sans que l''autre ne crie que ce n'est pas lui qui l'a changé de place.
L'autre jour, Dummie, qui attendait dans sa voiture devant le garage, pendant que son mari allait ouvrir la porte du garage en passant par l'intérieur de la maison, un enfant le regarder tandis qu'il montait l'escalier du perron et essayer de voir ce qu'il y avat dans la maison. Alors comme Dummie n'a pas surveillé l'entrée de son mari dans la maison, n'a pas regardé si personne ne le suivait, étant loin de penser que quelque chose allait disparaître, puisqu'elle était partie dans la salle de séjour commencer son goûter, Dummie se dit que c'est peut-être l'enfant qu'elle a vu l'autre jour regarder son mari entrer dans la maison, tout en ayant l'air effrayé quand elle a vu que quelqu'un assis dans une voiture l'observait, ou bien le mari de Dummie fait de la magie, il est capable de faire disparaître les livres d'un coup de baguette magique!
Le pire, c'est que lorsque quelque chose disparaît dans la maison, c'est souvent une chose dont Dummie a un besoin urgent, ou une chose qu'elle aime bien et a justement envie de regarder. Et qu'elle a vu juste avant à un endroit précis. C'est bizarre, mais c'est comme cela.
Alors Dummie pense à tous ces couples dont elle a lu les histoires et dont le mari cache les affaires de la femme pour faire croire qu'elle est folle, ou qu'elle a perdu la mémoire (difficile quand la femme aligne les succès universitaires, c'est peut-être pour proucer qu'elle n'a pas perdu la mémoire qu'elle étudie encore. Dummie pense qu'on esssaie de faire avec elle comme avec sa mère.
Dummie qui juste avant était en train de réviser, et voyait son travail avancer, a maintenant les idées noire. Va-t-elle devoir quitter sa maison, a-t-il une copine et cherche-t-il à ne pas avoir les torts en la faisant crier? Son frère à lui a fait cela aussi. Il avait une copine et reprochait à sa femme de trop crier -mais on n'a jamais su pourquoi elle criait - alors il est parti en disant qu'elle criait de trop.
Ou bien cette petite fille cherche-t-elle de beaux cadeaux à faire à sa maman, sans savoir qu'elle sème la zizanie dans le couple de Dummie? Ou dit-elle à sa maman qu'elle veut remarier avec le monsieur que ce sont des cadeaaux du monsieur pour elle? Dummie imagine toutes les possibilités.
Alors elle écrit une nouvelle, un mini-roman sur son blog pour se calmer avant de reprendre le travail.
Dummie se souvient de ses fianciailles quand son fiancé amenait souvent de beaux cadeaux, des livres, des chocolats... Il prend maintenant les affaires de Dummie pour les donner à sa nouvelle fiancée.
domino
20:11 Publié dans Famille i-grimoirienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mari, vieux mari, kleptomanie
vendredi, 22 mai 2009
Essais au Sahara
On reparle après un long silence des essais nucléaires au Sahara car des militaires et civils qui ont été touchés à l'époque par des radiations demandent des indemnisations.
Et pourtant qui se souvenait dans les années 90 et au début des années 2000 de cela? Personne. Si!
Moi!
J'étais haute comme trois pomme dans les années 50 quand on parlait à la radio de ces essais nucléaires, car ils n'ont pas eu lieu seulement de 1960 à 1966 comme on le dit aujourd'hui, mais déjà dans les années 50 alors qu'on habitait encore dans l'ancienne maison, on en parlait!
A la radio il y avait la minute de Jean Nochet. C'était sur France Inter à la RTF. Et sur Europe 1, la minute de Saint Granier. Chez moi, on écoutait France Inter et la musique de Jean Nochet. Jean Nochet mettait en garde contre beaucoup de dangers et décrivaient notre avenir : les crisements d'autoroute aux abords des grandes villes, alors qu'une seule autoroute existait de Lille à Carvin, puis de Lille à Arras (la future A1), et on imaginait tout cela avec des images devant nos yeux, comme si on y était.
Il parlait du nucléaire et des essais nucléaires du Sahara, qui ne touchait pas seulement les gens localement, mais les vents du Sud rabattaient la radio-activité vers la France en été particulièrement. Et des nuages, selon lui, étaient déjà pollués. Quand j'ai entendu cela, c'était au point que d'un seul coup, je ne voulais sortir quand il pleuvait, et je demandais à ma mère si c'était dangereux et soit elle me disait que non, soit comme elle l'a dit jusque vers l'âge de78/80 ans : "Il faut bien mourir de quelque chose!" Ce n'est que quand ses forces ont commencé à décliner qu'elle a commencé à avoir peur de la mort. mais bref, ma mère minimisait le danger des essais nucléaires, pour nous qui habitions 2000 ou 3000 km de là!
Un jour, dans les années 90 alors que l'on faisait le thème de la pollution en allemand avec des élèves de Terminale, les filles se sont posés des questions quand j'ai parlé en même temps que de Tchernobyl des essais nucléaires du Sahara et de Muruoa; tout le monde avait oublié depuis longtemps qu'il y avait eu des essais au Sahara, c'est à dire bien plus près de chez nous, essais qui ont pu polluer tout le Nord de l'Afrique et le Sud de l'Europe.
Il paraît que dans ce cas les cancers mettent environ 18 ans à se déclarer et à arriver à un terme fatal. Les essais du Sahara plus 18 ans, c'est le délai qui sépare ces essais de la mort de mon père et de nombreux amis jeunes qui pourtant, tout comme mon père, n'avaient jamais été au Sahara. Aux alentours de 1980 il y a eu comme une vague de décès par cancer. Tchernobyl + 18 ans, cela fait environ 2004, date à laquelle ont commencé à se manifester certaines pertubations thyroïdiennes entraînant le cancer, il serait intéressant de voir si des vagues de décès par cancer, n'ont pas lieu chez les non fumeurs, dans un tel délai après des essais ou des accidents nucléaires majeurs dans les populations qui ont été faiblement irraidiées.
j.a.
21:24 Publié dans Science i-grimoirienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nucléraire, essais, atome, militaire
lundi, 18 mai 2009
Je ne prendrai pas ma retraite avant 65 ans : On ne me mettra pas dehors aussi facilement!
J'ai actuellement 58 ans.
Je suis au sujet de la retraite victime d'informations contradictoires en ce qui concerne l'âge du départ.
Tout le monde sait qu'en 2003 il y a eu une réforme de la retraite des professeurs qui a porté le nombre des trimestres dûs pour avoir une retraite complète à 40 années de cotisations, depuis un mois ce n'est plus 40 années, mais 41 ans que les professeurs doivent pour obtenir une pension "à taux complet!".
Je n'en suis qu'à 27 annés de cotisations depuis mon CAPES (j'avais pris une disponibilité vers le début de ma carrière), plus les trois années que j'avais travaillé avant mon CAPES. Donc, je n'ai que 30 années de cotisations, dans deux ans à 60 ans, cela ne me fera que 32 années de cotisations pour la retraite, il me manquera encore 9 ans.
Cependant, on m'avait annoncé l'an dernier par un papier que j'ai eu que je pouvais travailler jusqu'à 65 ans, et que j'aurais alors (si mon salaire n'augmente pas d'ici là) 1800 Euros par mois.
Le même papier m'annonçait que si je prenais ma retraite à 60 ans, je n'aurai que 1100 Euros de retraite par mois.
1100 Euros, cela fait 6600 francs de l'époque des francs, c'est ce que je gagnais en tant que jeune prof certifié à la fin des années 70, alors que la vie était dix fois moins cher que maintenant. Cela voudra dire que si je prends ma retraite déjà à 60 ans, ce que je ne souhaite pas, puisque :
1° J'aime mon métier de professeur d'allemand (mais pas celui de documentaliste que l'on cherche depuis que je suis TZR à m'imposer).
2° Pour avoir une retraite décente et vivre décemment pendant ma retraite et pas sous les ponts, je devrai travailler jusqu'à au minimum 65 ans.
Cela voudra dire que si on m'oblige à prendre ma retraite déjà à 60 ans (on veut me faire signer un papier dans ce sens là en ce moment), je gagnerai la même somme qu'en 1978, mais avec un coût de la vie dix fois plus élevé, c'est à dire un niveau de vie dix fois moins élevé que lorsque j'étais professeur débutant. C'est à dire qu'ave la pension que j'aurai alors, je ne pourrai quasiment plus rien acheter. C'est tout juste si quand mon mari qui travaillera jsuqu'à 65 ans, voire 66 ans selon ses dires, sera aussi en retraite, nous ne pourrons plus :
- nous payer de vacances,
- faire des voyages,
- acheter des livres, des revues, des journeaux et des disques,
....
Déjà actuellement, nous n'avons plus fait de voyages - à part quelques voyages de jumelage en Allemagne avec nos associations de jumelage, depuis 2002.
Nous n'avons plus été en vacances depuis 2002.
Nous n'avons depuis notre mariage au début des années 70 jamais fait un seul voyage hors d'Europe.
Je n'ai plus été à un stage de musique depuis 2000.
Je n'ai plus fréquenté d'école de musique depuis 2004.
Nous sommes un couple où l'homme et la femme sont à égalité, alors pourquoi n'aurais-je pas le droit de travailler aussi longtemps que mon mari?
Quand je n'aurai plus que 1100 Euros par moi, je devrai supporter sur les 1100 Euros la moitié des dépenses du ménage.
Ma connection Internet fait dans les 29 Euros par mois, ce sera si elle n'augmente pas, et comme revues et journeaux seont devenus trop chers une fois en retraite avec 1100 Euros, ce sera ma seule façon de rêver devant les images de voyages lointains que je ne pourrai jamais faire. Si j'ai envie de continuer des études de langue -pour éventuellement me retrouver du travail à 70 ans loin des dénigreurs de l'éducation nationale, si ma retraite ne suffit plus à me nourrir, et des études de langue pour le plaisir, il faudra que je paie le billet mensuel de train à 120 Euros par mois, billet qui risque encore d'augmenter d'ici là (même avec le 1/2 tarif de la carte Sénior, ce serait plus cher, d'autant plus qu'il faut la payer alors que la carte Fidéli-Ter est gratuite).
1100 Euros - 125 euros de train - 40 Euros de métro - 30 Euros d'Internet, et voilà 200 Euros des 1100 Euros de partis.
Il faudra continuer à acheter du papier, de l'encre, des clefs USB ou supports de sauvegarde, des cartes mémoire pour l'appareil de photo, coût envisagé 70 à 100 Euros par mois.
Il reste 800 Euros.
Durant la première année de ma retraite j'aurai la moitié de nos impôts à payer . Coût 600 Euros par mois pour nous deux, soit moins 300 Euros pour moi , il rete 500 Euros et on n'a pas encore mangé.
Chauffage, gaz, électricité, eau, compter 50 Euros en été, 100 Euros par mois en hiver : il reste entre 250 et 300 Euros et on n'a toujours pas mangé.
Actuellement, c'est mon mari qui fait les courses et il dépense beaucoup plus que 300 Euros par personne pour la nourriture, enfin surtout pour lui!
Bon, donc, on passera notre retraite en déficit?
Voilà comment se passera ma retraite à 1100 Euros par mois :
On n'a pas la télévision, on n'aura jamais la télévision, parce que j'ai décidé une fois pour toutes que la télévision était l'"opium du peuple"*.
Je lirai mes vieux livres, je potasserai toutes mes anciennes partitions. Si j'arrive à acheter mon billet mensuel de train, j'irai faire des études de langues avec des cours que je recevrai en partie sur Internet, comme c'est déjà le cas aujourd'hui.
Je tricoterai mes vieilles laines, et je ne sais pas si j'aurai assez d'argent pour en acheter de nouvelles, je ne tricoterai pas trop longtemps, car les grands-mères ont des rhumatismes quand elle font un effort trop longtemps dans la même position.
Je n'irai jamais en voyage. A la rigueur on campera un peu, si le contact avec le sol ne nous donne pas trop de rhumatismes.
Je ferai des photos numériques et plus de photos argentiques parce que les films seront trop chers.
Je ne connaîtrais plus les chanteurs et groupes à la mode parce que je ne pourrai plus acheter leurs disques!
Je n'irai plus au concert. (Actuellement je vais 5 fois par an environ à un concert de musique classique ou ancienne). Je ne vais que 2 fois par an au cinéma. Jamais au théâtre. Toutes choses que je pouvais faire dans les années 90.
Si j'ai besoin de revenus complémentaires ils ne pourront dépasser 1/3 du montant de ma retraite, je pourrai donc trouver un métier qui ne me rapporte que 350 Euros par mois, au dessus ce serait interdit, Mais connaissez vous un boulot qui ne rapporte que 350 Euros par mois : balayeur de rue peut-être? Cela ne correspond pas tout à fait à mon profil.
Ou alors il faudra que je renonce à ma retraite et si on me met à partir de 60 ans à la porte de l'éducation nationale, parce que je suis TZR (Titulaire en Zone de Remplacement), pour trouver un autre travail qui me rapporte plus que 1100 Euros par mois. Et un travail à 40 heures par semaine! Et même plus que 1500 Euros par mois, puisque avec des revenus complémentaires, ce serait la somme maximum que je pourrai gagner si on m'oblige à prendre ma retraite à cet âge là.
Si je veux donc m'approcher des 1800 Euros que j'aurai si on me laisse travailler dans l'Education Nationale juqu'à 65 ans, il faudra donc que je me retrove un boulot à 2600 Euros par mois, mais comment voulez-vous que je me trouve cela, en recommençant tout à zéro dans une entreprise et en ayant que 5 années pour faire augmenter mon salaire jusqu'à l'âge de 65 ans?
Je me suis jusqu'ici battue pour rester sur la zone de remplacement, dans laquelle j'ai mon domicile conjugal et il faudra peut-être que j'aille à l'autre bout de la france pour trouver un boulot pour ma période d'âge de 60 à 65 ans équivalent au point de vue salaire à celui du boulot de prof d'allemand que je voulais faire juqu'à 65 ans...
Bien sûr, tout ceci va être mal interprété, le recteur, le ministre vont dire : Elle veut aller travailler dans une entreprise de 60 à 65 ans, sans meme savoir si je trouverais du travail. Or non! J'ai dit : je veux restre prof d'allemand juqu'à 65 ans (ou inspectrice d'allemand), c'est seulement, si on me met à la porte de l'Educ Nat à 60 ans, que je devrai m'inscrire à l'ANPE et aller travailler en entreprise pour avoir tous mes trimestres de cotisations. En parlant couramment allemand, comme c'est le cas pour moi et plusieurs autres langues assez bien, ce ne serait peut-être moins difficile pour moi de retrouver du travail que pour un jeune.
En tous cas, si l'Education Nationale m'oblige à prendre ma retraite à 60 ans, je serai obligée de chercher un autre travail pour avoir tous mes trimestres de cotisation. Alors est-ce un bon calcul de la part de l'Education Nationale de vouloir me mettre à la retraite à 60 ans. C'est de la part de l'Education Nationale histoire de me compliquer la vie, seulement!
Je sais que c'est mon droit de travailler jusqu'à 65 ans! Le droit au travail est un Droit Fondamental.
domino
*Karl Marx
02:14 Publié dans Colère i-grimoirienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : retraite 60 ans 65 ans pension pensions
mardi, 12 mai 2009
Blocage : Je suis contre...
Le blocage, je suis contre et pour cause ...
Quand sur 20 000 étudiants d'une université 1000 étudiants seulement participent à un vote à mains levées ou par passage entre des portes (tout le monde voit ce que l'étudiant vote...) le vote n'est pas représentatif. Où sont les 19 000 étudiants qui n'ont pas participé au vote?
Quand après les vacances de printemps seulement 250 étudiants d'une université qui en compte 20 000 participent à un vote pour ou contre le blocage et que le blocage l'emporte de 30 voix, est-ce un vote représentatif (de plus il s'agit d'un vote à mains levées avec peut-être un mauvais comptage).
Que font alors les 19 750 étudiants qui n'ont pas participé au vote.
La plupart des étudiants de cette "majorité silencieuse" font ceci :
- On les voit travailler dans la bibliothèque universitaire.
- Ils sont chez eux penchés sur leurs livres ou sur leurs ordianteurs... en train d'étudier les cours que leurs profs leur envoie par mails.
- Quand ils préparent des concours nationaux, ils passent librement les piquets de grève pour aller en cours.
- Parfois ils vont même chez les professeurs suivre des cours collectifs qui regroupent la quasi-totalité de leur groupe de TD ou de leur année pour les matières à faibles effectifs (J'en ai entendu parler dans ma famille).
Alors quand on voit que l'université de ces même 19 000 et plus d'étudiants sérieux, suspend les examens de la session, il y a de quoi s'insurger.
Est-ce qu'une toute petite poignée d'étudiants (une vingtaine au maximum à contrôler les entrées multiples d'une si grande université), peut ainsi tenir les autres en otage extérieur?
Voici un élément représentatif de cette majorité silencieuse :
La famille d'une étudiante ne lui laisse que 3 ans après le bac passé à 18 ans pour faire ses études universitaires. Pour ne pas faire de différences avec sa soeur qui est entrée dans la vie professionnelle scientifique avec un DUT (Bac + 2) à l'âge de 21 ans et gagnait déjà comme stagiaire presque autant que moi qui avait alors 25 ans d'ancienneté dans l'enseignement.
Profil : bac scientifique réussi avec mention. Etudes de lettres classiques, latin, grec et sanskrit.
Deux premières années (malgré les grèves de novembre décembre 2007) Tour réussi avec le niveau mention Bien.
1er semestre de cette année : réussi.
2ème semestre : cours pris chez l'habitant avec ses camarades, examens supprimés.
Le diplôme de Deug ayant été supprimé et cette étudiante entrant dans la vie professionnelle, pour ne pas perdre de temps dès juillet, elle a fait trois ans d'études pour rien, sortant de l'université, après des études brillantes, sans aucun diplôme universitaire.
Et tout cela à cause de 50 votes 'pour le blocage" qui empêche 19 000 étudiants de travailer.
Un an de vie active en moins pour redoubler pour avoir quand même les examens = un an de retraite en moins pour plus tard (c'est le calcul que fait le père).
A moins que les examens ne se tiennent aussi en secret "chez l'habitant"?
Deuixème cas de figure : Les adultes en formation continue et en congé formation.
Que se passe-t-il si en raison du blocage ils ne peuvent donner de certificats d'assiduité?
Leur congé formation se trouve annulé, et ils doivent rembourser une partie de leur congé, perdant leur salaire pour leur famille, etc...
Comme ces congés formation sont donnés au compte-goûte, ils ne rencontreront peut-être plus de telles occasions durant toute leur carrière.
Les bloqueurs se rendent-ils compte des drames personnels et familiaux qu'ils provoquent chez ces personnes sérieuses, en raison de la non tenue des cours et des examens?
Voilà tel personne en congé formation qui a besoin d'un meilleure salaire, d'une promotion qu'il pourrait obtenir grâce à un diplôme supplémentaire. Adieu, veaux, vaches, cochons, grâce aux bloqueurs, il n'obtiendra jamais la promotion tant convoîtée et le salaire plus élévé dont sa famille a besoin.
Un article de réaque? Pourquoi pas? Après tout, on cherche surtout son propre intérêt et celui de ses jeunes proches...
Sans compter que parmi les jeunes inscrits à l'université, tous, loin de là, ne passeront pas des concours d'enseignement. Pusique la grève est à propos de la réforme de ces concours.
domino
01:23 Publié dans Dummie et Cie à l'université | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : université, blocage, réforme universitaire, examens universitaires