vendredi, 11 septembre 2009
La kleptomanie (2)
Dans les années 70, une collègue qui travaillait dans une autre lycée m'a raconté ceci :
A chaque récréation ou presque, une élève venait lui apporter un objet à elle, qu'elle avait trouvé dans la cour, souvent même avant que la collègue se soit aperçu de sa disparition. Cela pouvait être une règle, un stylo, un livre, un cahier, des feuilles, sa montre ou ses lunettes qu'elle posait sur le bureau...
La collègue s'était dit : mais je suis gaga avant l'heure! Cela ne se peut pas que je perde tant de choses, qu'est-ce que je suis distraite. Mais ce qui l'a intrigué c'était que c'était toujours la même élève qui retrouvait ses affaires.
En fait, au bout d'un moment, elle s'est rendu compte que l'élève était kleptomane. Elle prenait en douce les affaires de la prof sur son bureau (méfiez-vous des élèves qui viennent à votre bureau à chaque fin de cours) et se penche sur celui-ci recouvrant certains de vos objets d'un coin de leur veste ou de leur pull trop grand), et les ramenait ensuite pendant la récréation en inventant un endroit où elle les avait trouvé, seulement pour faire plaisir à sa prof qui allait lui sourire en lui disant merci. L'élève avait un problème affectif.
Bon, maintenant, dans ce cas là l'élève rendait les objets, et ne voulait pas faire de mal, elle n'avait pas de mauvaise intention vis à vis de la prof puisqu'elle voulait la voir sourire en lui rendant l'objet!
Mais prenons maintenant le cas d'un couple sans enfants où le mari prend des objets à sa femme pour s'attirer son attention. Sa femme est active professionellement, passe ses soirées dans ses livres d'études et le mari n'en est pas satisfait car il voudrait que sa femme écoute les résultats des matchs de foot, la dernière chose drôle qu'il a lu dans le journal ou écouté à la radio, etc...
S'il prend des objets à sa femme, attend qu'elle les cherche et lui rend dès qu'il sent qu'elle va s'énerver dans sa recherche, pas de problème... elle luis sourit, dit "Ah! C'est bien, tu l'as retrouvé!" et l'embrasserait presque tellement elle est contente. C'est de la kleptomanie.
Maintenant, s'il jette les affaires en question dans les poubelles, ou les cache dans un endroit introuvable sans les rendre, c'e n'est plus de la kleptomanie, mais du vol. Car là, il y a volonté délibérée de faire du mal. Ou de priver sa femme d'un objet.
Dans le cas d'un mari professeur, on peut imaginer aussi qu'il fait des petits prix pour les élèves qui ont bien travaillé avec les affaires de sa femme qu'elle cherchera pendant des années sans jamais les retrouver.
Alors si un prof vous donne un prix qui ne vient pas de l'administration, ou s'il vous prête quelque chose qui n'a rien à voir avec sa matière (prêter un métronome par exemple, alors qu'il est prof d'histoire), n'acceptez pas l'objet. Un prof doit toujours passer par l'administration pour vous donner un prix.
domino
13:23 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vole, kleptomanie, maladie
mardi, 26 mai 2009
La kleptomanie, ça se soigne!
Dummie a passé la journée à la maison à réviser pour un/des examens, elle est heureuse elle avance dans son travail. Dummie a un autre métier qu'étudiante, mais elle a droit à ses journées de révision. Alors, elle bosse et elle avance.
Soudain le téléphone sonne. Son mari fait souvent sonner le téléphone avant de rentrer. Joyeuse et satisfaite de son travail, elle bouge du siège où elle est assise dans l'entrée, car l'entrée est l'endroit où elle travaille près de la prise de téléphone puisque ses cours sont sur Internet, elle a posé quelque livres à côté d'elle devant la porte, elle les soulève, les pose sur sa chaise. Ah! En voici un qui me tente depuis tout à l'heure, et bien que je n'aurai le temps que de m'y replonger que la semaine prochaine, je vais y jeter un coup d'oeuil avant de reprendre mon travail, pense Dummie. C'est un livre sur les rangements avec une couverture aux teintes pastels et des meubles tous carrés et bien alignés sur la couverture, ce qui change beaucoup de l'ambiance chaotique qui règne dans la maison en ces périodes d'examen.
Elle s'était servie de ce livre pour commencer selon les conseils mis à la fin un classeur familial. Le classeur familial a disparu de l'endroit où elle l'avait mis et n'est plus jamais revenu. Dummie n'a pas d'enfants, on ne peut rien leur reprocher.
Dummie ouvre la porte à son mari qui ne parle que d'une chose, de la tempête qui a rugit hier soir pendant qu'il dormait et dont il n'a perçu que quelques bribes, quand Dummie qui travaillait à son ordinateur quand l'orage a commencé a grondé au loin, a remarqué qu'Internet fonctionnait de plus en plus lentement, et a fermé l'ordinteur et a débranché Internet de la prise de courant en se disant que c'était la tempête qui arrivait qui faisait cela.
Puis des trombes d'eau étaient arrivés. On n'a plus entendu de tonnerre, puis on l'a réentendu de nouveau vers le Nord (avant c'était vers le Sud). Pendant le temps où il n'y avait plus de tonnerre, il tombait des trombes d'eau, on se serait cru dans une piscine et Dummie avait bien tenté de réveiller le dormeur, mais pas moyen. On entendait le vent qui musgissait et tournoyait de chaque côté du bourg et plus loin au delà de la rivière, laissant miraculeuseusement l'îlot du méandre épargné.
Maintenant son mari qui fait des gorges chaudes du malheur des autres, raconte cette tempête de sa voix forte : une collègue de la tempête du Sud a perdu la motié de son toit et le reste est branlant. Fier comme Artaban il raconte que ce matin le train a été remplacé par des bus à cause des arbres tombés sur la voix, et toujours fier comme Artaban, il raconte que au Nord, cette fois-ci, il n'y a eu que des arbres qui sont tombés.
Pendant ce temps Dummie n'a pas fait plus de 5 pas vers la salle de séjour, s'est assise à la table, et dit : "Mais tu n'as rien entendu de cette tempête, tu dormais. et moi la première chose que je me suis demandée en me réveillant ce matin, c'était de savoir si je n'avais pas reçu le toit sur la tête!
Son mari lui a tendu un livre qu'il vient d'acheter, il fait partie d'une encyclopédie toute blanche, on en achète un volume chaque semaine dans une maison de la presse. Il énonce savamment les deux mots qui forme le début et la fin du volume les reliant en une phrase dans un calembour. Dummie range le livre puis repense à son travail et au livre qu'elle a laissé dans l'entrée sur sa chaise. Elle retourne à son travail dans l'entrée décidée à feuilleter ce livre et voilà, tout s'écroule, le livre n'est plus là!
Alors Dummie dit seulement que le livre qu'elle avait posé là a disparu et l'autre se met à crier, sans avoir été accusé "Ce n'est pas moi!". Dummie inspecte tous les endroits où elle aurait pu le poser, retourne livre par livre, la pile de livre qui est sur la chaise : le livre aux belles teintes pastels et aux casiers et étagères savamment aligné, n'est plus là! Elle revient sur ses pas, inspecte tous les endroits où elle aurait pu le poser : le livre n'est plus là!
Alors elle se met à pleurer, pendant que l'autre hurle de plus en plus en colère "Ce n'est pas moi!" Elle regarde devant la porte d'entrée, fouille dans les buissons, finit par fouiller dans son cartable : le livre n'est pas là, le livre est NUL PART. Elle n'a pas ouvert une seule armoire, par ouvert un seul tiroir dans les trois minutes de son déplacement vers la table de la salle de séjour! Personne n'a dit que ce serait lui, mais il se sent visé.
Alors, Dummie, qui aime sa maison,rêve d'un appartement bien à elle, où elle pourrait ranger toutes ses affaires bien répertoriées, sans que l''autre ne crie que ce n'est pas lui qui l'a changé de place.
L'autre jour, Dummie, qui attendait dans sa voiture devant le garage, pendant que son mari allait ouvrir la porte du garage en passant par l'intérieur de la maison, un enfant le regarder tandis qu'il montait l'escalier du perron et essayer de voir ce qu'il y avat dans la maison. Alors comme Dummie n'a pas surveillé l'entrée de son mari dans la maison, n'a pas regardé si personne ne le suivait, étant loin de penser que quelque chose allait disparaître, puisqu'elle était partie dans la salle de séjour commencer son goûter, Dummie se dit que c'est peut-être l'enfant qu'elle a vu l'autre jour regarder son mari entrer dans la maison, tout en ayant l'air effrayé quand elle a vu que quelqu'un assis dans une voiture l'observait, ou bien le mari de Dummie fait de la magie, il est capable de faire disparaître les livres d'un coup de baguette magique!
Le pire, c'est que lorsque quelque chose disparaît dans la maison, c'est souvent une chose dont Dummie a un besoin urgent, ou une chose qu'elle aime bien et a justement envie de regarder. Et qu'elle a vu juste avant à un endroit précis. C'est bizarre, mais c'est comme cela.
Alors Dummie pense à tous ces couples dont elle a lu les histoires et dont le mari cache les affaires de la femme pour faire croire qu'elle est folle, ou qu'elle a perdu la mémoire (difficile quand la femme aligne les succès universitaires, c'est peut-être pour proucer qu'elle n'a pas perdu la mémoire qu'elle étudie encore. Dummie pense qu'on esssaie de faire avec elle comme avec sa mère.
Dummie qui juste avant était en train de réviser, et voyait son travail avancer, a maintenant les idées noire. Va-t-elle devoir quitter sa maison, a-t-il une copine et cherche-t-il à ne pas avoir les torts en la faisant crier? Son frère à lui a fait cela aussi. Il avait une copine et reprochait à sa femme de trop crier -mais on n'a jamais su pourquoi elle criait - alors il est parti en disant qu'elle criait de trop.
Ou bien cette petite fille cherche-t-elle de beaux cadeaux à faire à sa maman, sans savoir qu'elle sème la zizanie dans le couple de Dummie? Ou dit-elle à sa maman qu'elle veut remarier avec le monsieur que ce sont des cadeaaux du monsieur pour elle? Dummie imagine toutes les possibilités.
Alors elle écrit une nouvelle, un mini-roman sur son blog pour se calmer avant de reprendre le travail.
Dummie se souvient de ses fianciailles quand son fiancé amenait souvent de beaux cadeaux, des livres, des chocolats... Il prend maintenant les affaires de Dummie pour les donner à sa nouvelle fiancée.
domino
20:11 Publié dans Famille i-grimoirienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mari, vieux mari, kleptomanie