lundi, 24 août 2009
Les rangements (Au théâtre ce matin)
(Dans son chalet de camping, Doofie s'est endormie. Elle et son mari ont des lits superposés, elle dort en bas, il dort en haut, une étoile assez grosse brille juste devant la fenêtre et veille sur les rêves de Doofie. Cependant les rêves de Doofie sont plein d'action, elle rêve de domino, une de ses amies de son quotidien, domino est restée à la maison, car elle n'a qu'un seul but, ranger le plus possible sa maison avant la rentrée, pour avoir de bons espaces de travail et bien circuler dans la maison, enfin mieux que maintenant. C'est déjà mieux qu'il y a un an. Quand Doofie rêvait l'année dernière, elle voyait domino déplacer des piles de livres à chaque fois qu'elle devait sortir par la porte d'entrée - c'était plus facile de sortir par le garage qui est dans le sous-sol - et elle faisait du saute mouton, dans sa salle de séjour, dans laquelle il n'y avait même plus de passage continu entre l'entree de la pièce et la porte-fenêtre qui donne sur le jardinf. A la fin des vacances, elle avait réussi un exploit : dégager un chemin dans la salle de séjour, ranger le coin etnre le radiateur et la porte-.fenêtre et dégager le radiateur qui s'était encombré depuis son extinction à la venue du printemps, et ranger la moitié des livres et classeurs qui posés à côté de l'ordinateur, bouchaient la porte d'entrée, et empêchait son utilisation!-, bref, dans la maison de domino, mis à part l'entrée du salon et des deux anciens bureau en haut, on circule! Bon, Doofie rêve, mais de quoi rêve Doofie...?)
Le mari de domino : Ah! (grand bailement). je vais dormir!)
(Le mari de domino est allé dans un supermarché chercher les boîtes pareilles que celle qu'elle avait déjà mise au pied du meuble de mercerie aux multiples tiroirs. Cela faisait un an que domino attendait ces boîtes, mais à chaque fois qu'elle allait dans le supermarché, elle devait soit acheter d'autres choses encombrantes, soit le type de boîte souhaitée avec des roulettes qui s'emboîtent dans le couvercle de la boîte d'en dessous n'était pas en stock:)
domino est en train de contempler ses boîtes, elle les installe vides dans la cuisine, les couvercles séparés. Elle contemple le grand tas de papiers , classeurs, extraits de journeaux tirés des journeaux qu'elle a trié dans la semaine, revues à garder qui de la boîte du même type placée par terre, s'adosse au meuble de mercerie. domino transporte en de nombreux aller retour, les deux tas qui culminent à hauteur de sa tête dans la cuisine et dans l'entrée. Puis elle installe la première boîte vide sur la boîte du bas, l'emplie des choses enlevées en deux tas bien alignés, s'arrageant pour que les coupures de journeaux ne dépassent pas trop des tas. Elle pose le couvercle bleu, le fixe avec les clips, Va rechercher une autre boîte vide puis continue ainsi à installer les papiers et revues à ranger - mais il s'agit seulement d'un pré-rangement, car les papiers ne sont pas classés, dans un premier temps. Domino veut cacher ainsi tous les tas informes de papiers, tas qui menacent de s'écrouler, comme ce fut déjà le cas l'autre jour... chez Doofie ou Dummie... dans les rêves de Doofie? A moins que ce soit chez Sottie? Il y en a un mélange là-dedans, d'anciens cours d'agrégation, qui peut-être seront de nouveau au programme une autre année, tiens celui là, l'Allemagne de 1945 à 1955, ça tombe bien! domino le met de côté dehors, de même que les cours de grammaire et de traduction. Retrouve des livres de didactique, un livre de l'inspecteur général, ça pourrait servir... etc... Bon, il est déjà deux heures du matin, domino contemple son oeuvre, les cinq boîtes qui ont remplacé les deux tas de papires (mais il y en a encore, des tas à pré-ranger, travail préliminaire aux classements! Déjà l'atmosphère de la pièce est meilleure, un courant d'air frais se faufile le long des caisses en plastique jusqu'à la chaise ou domino savoure sa victoire sur le désordre! Un air frais et léger a remplacé l'ai étouffant, domino se sent soudain bien.Puis décide d'aller dormir, il est 2 heures 30 du matin.
(Doofie se réveille, il est 7 heures du matin, un peut tôt pour les vacances. Doofie se fait un café avec la cafetière électrique qu'elle branche sur la seule prise du chalet. Le mari de Doofie dort encore. Doofie s'étire, boit doucement le café, mais ses yeux sont encore lourds de sommeil. Ah! Doofie se dit : Allons nous recoucher! Faisons la grasse matinée!) Et Doofie se remet à rêver... de domino...)
Il est 8 heures chez domino, domino descend l'escalier, son mair dort encore, passé le tournant de l'escalier, domino descend encore quelques marches... Elle contemple l'entrée et le radiateur, hier, elle a mis quelques affaires de là dans les boîtes, l'endroit est quasiment complètement dégagé, jusq'au coin entre la porte des toilettes et la porte d'entrée, coin où l'ordinateur portable trône sur une tablette improvisée... Doofie se sent heureuse, elle repense à son travail de la vielle, s'avance tout doucement vers la salle de séjour, voulant contempler ses boîtes bien superposées aux bords tout lisses... Elle pense aussi à la journée TER-MER qui l'attend, le ciel est tout bleu. Traversant la mini-cusine, car le passage entre l'entrée et la salle de séjour a été obsttué d'objets hétéroclites par son mari, elle s'avance vers la porte intermédiaire entre la cuisine et la salle de séjour, porte toujours ouverte, puisque par manque de place pour les rabattre contre le mur, les portes de bois ont été enlevées il y a vingt ans, à leur arrivée dans la maison.
Sur le pas de la porte de la salle de séjour domino pousse un léger cri devant le spectable qui l'attend. Les boîtes sont renversées, la plus haute est posée de côté sur la table de la salle de séjour, les autres forment comme une arcade entre le sol et la table.. Le couvercle de la plus basse, l'ancienne boîte qui attend depuis plusieurs années ses consoeurs, est enfoncé. Apparemment, elle était moins solide que les nouvelles boîtes, ou alors, pas tout à fait de mêmes dimensions. Ce qui a fait s'enfoncer la couvercle. A part le couvercle de la boîte du dessus, il n'y a rien de cassé! De toute façon, le papier ne casse pas!
Notre domino - ou plutôt celle dont Doofie est en train de rêver - soupire toute seule... "Tout le travail de cette nuit est à refaire!" On ne peut pas laisser cela comme cela, on êne pourra peut-être pas avoir le train de 9 heures ou le dernier de 11 heures 30. domino se met au travail, elle décharge d'abord la boîte qui est seule sur la table, va porter boîte et contenu séparément à la cuisine, mais pour les autres boîtes il y a un problème... comment, redresser cet arc avec le poids qu'il fait. Entretemps son mari est descendu et veut employer la méthode bulldozer, habituelle chez lui... et redresser la tout avec sa force herculéenne. Non, il faut d'abord décharger les boîtes, dit domino. Le mari de domino essaie de redresser les boîtes, c'est trop lourd... Alors domino vide la première boîte, mais on ne peut pas l'enlever. Sinon la pile tombe encore plus bas... Alors le mari de domino essaie encore de redresser la pile, pas moyen... domino vide la boîte suivante an passant ses doigts agiles par les espaces... peu à peu les boîtes s'allègent. Le mari de domino finit par les redresser plus ou moins.
Il faut enlever la boîte du dessous, dit domino et la mettre ailleurs, quand elle a vidé l'avant-dernière boîte, elle vide la dernière boîte, l'échange avec la première boîte, le temps passe il est 10 heures 30...
On ne pourra plus aller à la mer, soupire domino!
Domino réinstalle quatre boîtes neuves avec les papiers qui maintenant ont envahi la cuisine et l'entrée, éprouve la solidité de la pile. ça fonctionne! Le mari de domino cherche un endroit pour installer l'ancienne boîte, une endroit où l'on ne mettra rien par dessus. Domino remplit la boîte avec ce qui reste des papires. Puis domino s'installe à la table du petit déjeuner, il est 11 heures 30, le train est râté!
Ouf! domino a sauvé ses rangements, c'est le principal, elle va pouvoir s'attaquer à un autre coin de la pièce ou à une autre pièce...
(Doofie se réveille et baille, s'étire! )
- Ah! Que je suis bien ici, l'air pur, les petis oiseaux, les montagnes, la mer qui scintille au loin!
Elle se ressert une tasse de café, son mari se lève, ils se font un bisous... oh! Quelle belle journée s'annonce, avec ses amies Dummie et Sottie et leurs maris.
domino
12:52 Publié dans Le théâtre i-grimoirien... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rangements, maison, théâtre, doofie, mari de doofie, domino, vacances
vendredi, 14 août 2009
Disparitions (Au théâtre cette après-midi)
Dummie :
Il y a une chose qui m'ennuie, il y a beaucoup de choses qui disparaissent chez moi.
Doofie :
Et sais-tu pourquoi, c'est peut-être un phénomène paranormal! Tu sais, que lorsqu'un voisin ne se sent pas bien, des objets peuvent changer de place dans une maison.
Dummie :
Oui, chez nous, comme nous sommes deux, il y a le troisième. En fait, nous ne sommes que d'eux, mais quand mon mari ne veut pas avouer qu'il a cassé ou changé de place quelque chose, je dis : "Ah oui, alors c'est le troisième qui a fait cela!"
Doofie :
Et oui, mais le troisième c'est quelqu'un, c'est peut-être un visiteur?
Dummie :
Impossible, depuis qu'il y a des disparitions régulières d'objets chez nous... je n'invite plus personne, et notre porte reste fermée au monde, comme cela impossible d'accuser les autres, et j'ai changé toutes les serrures.
Doofie :
Et des choses ne reviennent pas?
Dummie :
Si! Enfin, la plupart des choses on les retrouve, parfois après deux/trois ans de recherche. Je viens de retrouver des livres que j'avais acheté cette année pour moi et des livres universitaires que j'avais acheté il y a trois ans et jamais revus..... En triant le contenu des nombreux sachets en plastique que mon mari accumule dans un coin... Il avait tout simplement posé mes sachets, au retour des courses, au milieu de son tas informe. C 'est parce que le tas s'est écroulé qu'on les a retrouvés! Et au beau milieu de la nuit en plus! J'ai entendu un bruit lugubre et je suis allé voir, il y avait un capharnaum de sachets en plastiques, et de classeurs et de livre en tout genre par terre! Enfin, avant que ça tombe, je me suis battue en retenant les affaires en arrière, mais il y avait une force qui poussait dessus, comme si une bête était cachée derrière le tas de sachets qui glissaient tous les uns sur les autres en faisant des craquements. Alors j'ai lâché prise et tout s'est écroulé. Heureusement que ce sont les vacances, j'ai mis une journée et demi à tout trier et ranger. Sans que monsieur n'intervienne pou m'aider à ranger ses affaires.
Doofie :
Bon, donc là, tu as retrouvé des choses...
Dummie :
Et bien oui, mais pas tout. La partition de Bach, je l'ai retrouvée dans un tas de cahiers et classeurs, on était rentré précipitamment du jardin il y a un an parce qu'il pleuvait, et mon mari m'avait "aidée" à rentrer les affaires....
Doofie :
Alors ce n'est pas vrai ce que dit le Feng Shui, tu n'avais pas touché cette partition depuis un an, mais tu en avais réellement besoin.
Dummie :
Oui. Mais voilà, il y a d'autres choses que je cherche depuis longtemps. Comme la partition de Bach est revenue peu de temps après que nous en ayons parlé sur la journaliste alternative, le blog de domino, peut-être que les autres choses vont revenir aussi.
Choses prétées auxquelles je tenais l(je les ai prêtée il y a 30 ans...ou plus) :
Mon livre d'anglais de Terminale avec le texte de Langston Hugues sur 4 pages.
La grammaire Deutsche Sprachlehre für Ausländer, que j'avais aussi en Terminale (en fait on avait à cette époque là toujours une grammaire et un recueil de textes), en première j'avais les 50 tableaux de Chassard et Weil et en Terminale en plus cette gramaire avec exercices tout en allemand.
Choses que je n'ai pas retrouvé après le déménagement quand nous avons emménagé dans notre maison il y a 20 ans...
La petite fontaine en albâtre haute de 10 cm qui était le dernier souvenir de vacances que m'avais offert mon père avant sa mort en 1981.
Un livre d'accords de guitare sur lequel toutes les positions d'un même accord était reproduites sur un seul shéma du manche.
Choses que j'ai perdu recemment :
Les 3 livres diapason rouge volumes 1 à 3 (perdus ensemble), c'est à dire disparus de ma maison vers l'été 2003.
Un petit livre noir avec les chansons d'Oasis et un petit livre noir (avec couverture plastifiée) qui devait s'appeler "Acoustic Guitar Songs". Ce sont des livres du commerce, achetées dans le rayon "musique" d'une grande librairie.
Sur tous ces livres, il y avait mon nom et la date d'achat, et la plupart du temps, ils étaient annotés.
Pour ces deux derniers livres, je l'ai avais emmené avec moi un samedi, mais je suis pratiquement sûre de les avoir rangés dans un petit meuble à tiroirs, et je sais lequel, mais ils ne sont plus là.
Doofie :
Et tu crois qu'en l'écrivant sur le blog de domino, ils vont revenir?
Dummie :
Bien sûr... Puisque la partition de Bach est revenue après l'avoir écrit... sur le blog de domino.
Doofie :
Ils reviennent tous seuls?
Dummie :
Ils peuvent être glissés dans un endroit où je range mes affaires, par une main experte, le hic étant que la plupart du temps, j'ai déjà regardé feuille par feuille, si les choses que je perds, n'étaient pas là cet endroit-à...
Doofie :
Et tu les retrouves comment?
Dummie :
Soit à l'occasion d'un triage, soit le deuxième me dit : "T'as regardé là sans les voir, mais t'es aveugle!!!!! Regarde, ils sont là, ils crevaient les yeux!!!" Et il me dit cela après avoir cherché (ou fait semblant de chercher) avec moi pendant des heures.
Doofie :
Et pourquoi les prendrait-ils?
Dummie :
J'ai ma petite idée là-dessus... par exemple quelqu'un voit les livres entre mes mains et voudrait me les emprunter pour préparer une fête d'élèves ou les chanter elle-même, s'il s'agit d'un livre de chant et sait que je ne prête plus rien... Et j'ai raison de ne pas les prêter, parce que les livres de musique doivent être possédés par la personne qui les joue et une autre personne n'a pas le droit de les photocopier pour les jouer elle-même en public (c'est peut-être pour cela, qu'il/elle les garde longtemps....) ou bien, ils photcopient nos livres à notre insu.
Et moi, pendant ce temps là, je ne peux plus étudier les morceaux qui sont dedans. Donc, je ne les prête pas, car en plus mes livres ne reviennent parfois jamais. Alors j'ai pensé ceci : Les personnes qui ont vu que j'avais tel ou tel livre, insistent, insistent auprès du deuxième pour qu'il le/les leur prête et le deuxième se base sur le fait qu'on lui a dit qu'il n'y avait pas de vol entre personnes vivant sous le même toit , pour les prêter de lui-même, sans me le dire, car il s'en estime également possesseur, alors qu'il n'a jamais joué de musique et chente faux, car il sait que je refuserais de les prêter, d'autant plus que je m'en sers justement dans la période où il les prête, même quand je les ai rangé dans un tiroir, en fait pour les retrouver vite.
Quand je cherche après les livres en question, il fait semblant qu'ils sont égarés, et cherche avec moi, puis soudain les retrouve (en fait, on vient de lui les rendre, car entre temps il a téléphoné à l'emprunteur, et éventuellement, il est parti à 40 km les rechercher et je dois dire que le deuxième quitte toujours la maison pour aller faire des courses avant que les affaires reviennent.
Doofie :
Tu crois vraiment qu'il se laisse faire comme cela par vos connaissances communes?
Dummie :
Sans doute, car il ne sait pas dire non!
Doofie :
Alors apprends lui à dire non, invente des trucs par exemple qu'il devra payer des sommes faramineuses si vos amis commun photocopient tes livres, etc... Comme cela il aura peur et ne prêtera plus tes livres...
Dummie :
Mais nous avons un compte commun.... Vais-je devoir ranger toutes mes livres sous clef, pour qu'il ne les prête pas à mon insu?
Doofie :
En plus sur les livres, j'ai coché les chansons que je voulais apprendre... Mais je ne les ai jamais joué, je vais lui dire que si on ne retrouve pas mon livre, il va devoir payer 1000 Euros par chanson cohée, car quelqu'un a inventé que je les aurais chantées en public, alors que je en connais pas une seule chansons de ce livre que j'avais acheté un ou deux mois avant de l'avoir joué.
domino
14:41 Publié dans Le théâtre i-grimoirien... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, dispatitions d'objets, paranormal, époux, mariage
vendredi, 07 août 2009
Discussion... (Au théâtre ce soir)
La scène se passe au bord de l'eau, Dummie et Doofie, deux amies de longue date, sont en train de parler de choses et d'autres, elles viennent d'avoir été consulter le blog de domino, la journaliste alternative, dans le Cyber-Café du camping.
Dummie (buvant son café,assise sagement à une table) : "Tu as lu la dernière note, du blog de domino, la journaliste alternative?"
Doofie (allongée sur un transat, buvant à petite gorgées son jus d'ananas, trop frais à son goût) : "Oui, en même temps que toi!"
Dummie : Tu serais d'accord toi, pour qu'ils fassent des télé-réalités sur la musique classique?
Doofie : Des télé-réalité? Mais domino dit que, concernant la musique, ce ne sont pas des télé-réalités, ce sont des castings pour faire des stars de la musique.
Dummie : Les stars de la musique classique, ça existe aussi!
Doofie : Les stars du web, aussi, par exemple, domino, la journaliste alternative.
Dummie : Ou elisabeth et son blog "Passions"!
Doofie : C'est la meilleure amie de domino sur le web!
Dummie : Tu crois, elle ne commente même plus la journaliste alternative.
Doofie : C'est parce que domino a fermé les commentaires, d'ailleurs si on en discute ici, dans une note de son blog, c'est parce qu'on ne peut pas commenter directement!
Dummie : Mais ce n'est pas de cela que je voulais te parler, je voulais te parler de télé-réalité en musique classique. Domino et Elisabeth font de la guitare, elles pourraient faire partie de la classe de guitare de cette émission?
Doofie : Tu crois qu'elles accepteraient, ça m'étonnerait, elles travaillent toutes les deux.
Dummie : Bon, je ne vais plus parler d'elles-mêmes, mais seulement de ce que domino a écrit, sur l'éventualité d'une émission concours de musique classique incluant des chanteurs et des musiciens.
Doofie (comme pour elle-même, encore absorbée par la parenthèse d'avant) : Elisabeth, on sait au moins à quoi elle ressemble, elle a mis sa photo, mais domino, personne ne sait qui c'est...
(Tout haut) Et comment on pourrait organiser cela...?
Dummie : J'ai une idée... Dans le temps j'ai une copine guitariste qui a été à des stages de guitare dans la montagne, ils vivaient tous ensemble, presque complètement isolés, parfois ils allaient au village faire des courses et ils sortaient pour des concerts, sinon, ils restaient toujours ensemble, prenaient les repas ensemble dans un réfectoire en même temps que les profs, qui avaient une table à eux, logeaient dans des dortoirs, jouaient de la guitare à longueur de journée en préparant quatre programmes, un en musique classique, un en musique sud-américaine, un en musique d'ensemble, et un en musique ancienne et baroque. Et en plus, ils avaient un concours et l'audition des stagiaires, ça durait dix jours. Certains construisaient aussi leur guitare.
Doofie : Oui, je sais, j'ai même connu un stage ou un jour une intruse est arrivée comme dans Secret Story, c'était une chanteuse que l'un des profs accompagnait, ça a changé complètement l'ambiance du stage, les jeunes filles étaient toutes en admiration devant elle, et le prof aussi, ils ne s'occupait presque plus des stagiaires qui étaient venus pour avoir ses cours, ça a même failli déclencher une révolte des élèves adultes, ils ont trouvé que le prof ne s'occupait pas assez d'eux, ils se sont tous levés et certains ont quitté le stage. Le maître a dit ensuite que de sa vie, il n'avait jamais subi un tel affront .... C'était une vraie télé-réalité.
Dummie : Tu vois, on pourrait même faire cette émission sous forme de télé-réalité, en introduisant durant certaines semaines des intrus qui feraient changer l'ambiance, provoqueraient des évènements...
Doofie : Par exemple, des objets qui disparaissent ou changent de place comme chez domino, des pupitres, des partitions...
Dummie : Y'a peut-être chez domino, sans qu'elle le sache, des caméras qui la filment avec son mari... en train de se fâcher parce qu'elle ne trouve plus quelque chose.
Doofie : Lui ne perd jamais rien?
Dummie : Il paraît que non, pourtant, il est très désordonné.... plus désordonné que domino, il emballe tout dans des plastiques, et parfois les échaffaudages de sachets en plastiques superposés dans lesquels il y a a pour chacun un ou deux livres ou classeurs, s'écroulent en plein milieu d'une prèce...
Doofie : On pourrait introduire un intrus désordonné qui fait tomber des piles de partitions au milieu des pièces...
Dummie : Tu vas faire ça avec des enfants?
Doofie : Non, avec des jeunes adultes, de l'âge de ceux de las star ac.
Dummie : Et comment on les recruteraient?
Doofie : Pas d'idée!
Dummie : Si, moi j'en ai une, on organiserait un casting concours par instrument et on prendrait pour le "Château" les dix meilleurs de chaque isntrumetn.
Doofie : Alors, il faudrait un château plus grand que celui de la Star Ac.
Dummie : Dans les stages, ils logent parfois 80 à 100 personnes dans un château avec des salles de cours en plus.
Doofie : Quels instruments on prendrait ?
Dummie : Des chanteurs, et des instruments très populaires, comme le piano, la guitare, le quatuor à cordes, la fûte, le hautbois, la clarinette, le saxophone...
Doofie : On ne pourrait passer ça qu'à des heures de faible écoute, les grandes chaînes de télévision refuseraient de faire une émission sur la musique classique à des heures de grande écoute.
Dummie : Grave erreur! La musique classique est très populaire dans les foyers français, regardez le nombre de chorales, de sociétés de musique, fanfares, harmonies municipales, petits orchestres symphoniques locaux, élèves enfants et adultes dans les écoles de musique, orchestres et chorales d'écoles de musique, le public serait incalculable, les familles de musiciens deviseraient devant le petit écran en commentant la technique des musiciens et des chanteurs, leur musicalité, etc... Tous ces amateurs de musique classique généralement travaillent ou sont écoliers, collégiens, lycéens, étudiants, ils n'auraient de temps que le soir ou le week-end pour regarder l'émission. Non! Au contraire, il faudrait faire cette émission à des heures de grande écoute!
Doofie : Bon, d'accord, alors, va proposer notre projet à une grande chaîne nationale, on va devenir réalisatrices!
(Pensive, songeant déjà à sa future fortune Doofie allongée sur son transat, continue à siroter son jus d'ananas, tandis que Dummie, à moitié accoudée sur la table, pensive aussi, pense déjà à l'organisation du stage concours télé de musique classique... en buvant la dernière goutte de sa tasse de café)
domino
20:28 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, société, télé-réalité, musique classique, musique de variété
lundi, 22 septembre 2008
Au théâtre des petits pixies...
(Le prof de fac au téléphone, à son collègue vivant en province).
- Il y a du brouillard chez vous, à ce que je vois, ce matin...
- Tu le vois? De Paris? Mais comment tu fais???
- Oh oui, je le vois de mes propres yeux! Il est là devant mon nez... Chaque matin Madame domino m'envoie ses enfants, tout petits, me dirent quel temps il fait chez vous, comme cela je sais si je dois prendre la voiture ou le train...
- Ah!
- Ses enfants?
- Oui, ils sont trois.
- Et comment ils s'appellent?
- La petite pixies, Eliot, et la soeur de la petite pisxie.
- Ah?Et les filles n'ont pas de prénom?
- C'est sous ces noms là que je les connais, Eliot est son futur beau-fils.
- Et ils viennent vraiment chez toi?
- Oui, je les ai là devant moi... Eliot est entouré de brouillard léger, c'est chez vous.... En Belgique, il y a un brouillard léger et quelques nuages hauts... Et dans la région voisine la soeur de la petite pixie est entourée d'un brouillard tellement dense, que dans sa cahutte, on la voit à peine.
- Mais ils sont où, chez toi, en Belgique, dans la région voisine, ou dans une cahutte..
- Un peu partout, mais aussi là devant moi...
- Tu dérailles???
- Si, si,ils sont sur mon écran d'ordinateur...
-Quand tu me diras tout? Mme domino te les envoie par mail? ça doit saturer avec des enfants dedans..
- Oh! Non! Ils sont sur mon écran, je fais trois clics tous les matins, et hop! Je sais quel temps il fait chez vous...
- Alors aujourd'hui tu prends le train...
- Je crois bien que oui....
domino
07:40 Publié dans La Petite Pixie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : petites pixies, eliot, météo, théâtre, petite pixie
mercredi, 10 septembre 2008
Les aventures de Dummie
Prologue
(Didascalie 1 : Dummie* est dans un couloir de l'université, tout petit, qui est en haut d'un palier. à l'autre bout de ce petit couloir passe un couloir transversal qui mène d'un coté à la bibliothèque de l'UFR, de l'autre coté aux bureaux des professeurs d'études germaniques et aux salles de cours, et dans le fond, à l'ascenceur et aux toilettes).
(Didascalie 2 : Dummie est un peu épaisse, mais a maigri un peu pendant les vacances, suffisamment pour qu'on ait du mal à la reconnaître. C'est une étudiante âgée qui prépare un concours de promotion de professeurs, et est TZR).
(Didascalie 3 : Dummie regarde le panneau d'affichage (le babillard, mais on n'a pas le droit d'employer ce mot ici... ) avec les horaires, ce ne sont pas ceux de l'année dernière? Non, ce sont ceux de cette année... )
- Dummie (Comme pour elle-même) : Ah! Interessant, c'est regroupé sur trois jours... et le mardi, c'est seulement l'après-midi, peut-être que, si j'ai de la chance avec les horaires de remplacement, je pourrai venir à tous les cours...
(Didascalie 4 : Dummie veut prendre du papier pour écrire dans son sac à dos d'écolière. Tout neuf, mauve foncé avec des fleurs mauves claires imprimées dessus et des petits nounours accrochés aux fermetures éclairs. Dummie ne trouve pas de papier blanc, elle n'a pas pris d'agenda pour écrire des horaires... elle les recopiera plus tard...
- Dummie (Comme pour elle-même) : Ah! Ce journal fera bien l'affaire... Pratiques, ces petits journaux que l'on distribue à la sortie du métro... Ils servent à écrire quand on a oublié son papier, on peut au moins garnir les marges, il n'y aurait pas assez de place pour noter les cours, mais pour les horaires, ça suffit amplement. Où ai-je un stylo...
(Didascalie 5 : Dummie fouille dans son sac à dos d'écolière et dans son sac à main. Elle n'a pas encore eu le temps de transvaser ce sac à main à la bandouillète cassée, dans l'un des deux nouveaux sacs à bandouillère qu'elle s'est achetés. Elle le porte à la main, en tenant en même temps le corps du sac, pour qu'il ne tombe pas à terre.)
- Dummie (comme pour elle-même) : Ah! Voilà un stylo vert, pas assez foncé, j'aurai du mal à relire après.
(Didascalie 6: Dummie continue à fouiller dans son sac à dos d'écolière).
- Dummie (comme pour elle-même) : Ah! Voilà un bic noir. Il marche bien.. OK...
(Didascalie 7 : Dummie commence à écrire les horaires sur un coin de son journal!)
- Dummie : Mince ! Le stylo ne fonctionne déjà plus!! Ah! C'est vrai, j'avais oublié que quand on écrit sur une feuille tenue verticalement, les stylos ne fonctionnent plus... Tenons la feuille horizontalement, jadis, il y avait une table ici, on pouvait poser son papier pour recopier les renseignements, c'était plus pratique, on pouvait même s'asseoir dessus quand on était fatigué, mais ils l'ont enlevée, depuis au moins deux ans... Jadis, il y avait des petites tablettes sous les tableaux d'afffichage.... Mais, c'était le bon vieux temps...
(Didascalie 8 : Dummie frotte la pointe de son stylo en rond sur le journal pour le réamorcer. Puis Dummie écrit les horaires)
- Dummie : Zuuuut! J'ai oublié de noter les salles.
(Didascalie 9 : Dummie note la liste des salles en dessous de son horaire. La bibiothécaire pase son nez au coin du carrefour de couloirs, elle semble voir Dummie, mais ne lui dit pas bonjour...)
- Dummie : Elle m'en veut, la bibliothécaire? J'ai du écrire quelque chose sur elle dans mon blog.... Elle s'est peut-être fait réprimander, ou alors, elle n'est pas contente de me voir là. L'année dernière, elle voulait que j'abandonne mon concours de promotion...
(Didascalie 10 : Dummie note les n°s des salles sous les horaires dsséminés aux quatre coin de la page du journal. )
- Dummie : Mince, j'ai noté les numéros des salles seules, je ne sais plus à quel cours elles correspondent.
(Didascalie 11 : Dummie note de nouveau l'ensemble des cours et des salles. Avec les noms des professeurs. La bibliohécaire habillée de noir, montre encore le bout de son nez, au delà du coin du couloir ).
- Dummie (sonore!) ! Bon..... jour.....!!!!!
- La bibliothécaire (se retournant, sans vraiment faire attention, feintant un air d'indifférence) : Bon... jour!
- Dummie (comme pour elle-même) : Elle n'a pas l'air contente de me voir....
(Didascalie 12) : Dummie continue à écrire, range les papiers dans son sac, d'écolière, le met sur le dos, prend son sac à main et s'en va... par l'escalier. )
domino
__________________________
* Dummie désigne en allemand, quelqu'un de pas très fort dans une matière, de pas très cultivé dans un domaine, la série de l'ivres "Für Dummies" coorespondant à notre collection "Pour les Nuls".
Toute ressemblance de cette scène avec des évènements ayant réellement existé est totalement fortuite.
A propos, ce serait bien que la série 'Pour les Nuls" publie un livre "Le CAPES et l'agrégation d'allemand pour LES NULS".
14:52 Publié dans Le théâtre i-grimoirien... | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : théâtre, littérature, écriture, université
mardi, 24 juin 2008
Au théâtre ce matin (2)
Oeuvre de fiction.
(C'est au rectorat le pot de fin d'année pour les proviseurs et principaux.)
Le recteur (au futur proviseur d'un lycée qui va s'ouvrir à la rentrée) : Ah! Monsieur Rapporteur, au fait, mais, comment va-t-il donc s'appeler votre nouveau lycée?
Le futur proviseur (qui est un pince-sans-rire) : Et bien, tout compte fait, nous avons bien réfléchi, et vu la mentalité de la population, après concertation avec les enseignants des collèges et lycées de la ville et en accord avec la mairie, nous avons trouvé un nom qui lui conviendra très bien et que la population de la ville acceptera volontiers...
Le recteur : Ah Bon! Dites un peu!
Le futur proviseur : Et bien, le nom que nous avons trouvé est le lycée Commère-Ragot.
Le recteur: Comère Ragot, cela sonne bien! Mais qui était-ce donc? Un homme célèbre, un inventeur, un physicien, un chimiste, un écrivain, une personnalité locale?
Le futur proviseur: Et bien, je crois que c'est une personnalité locale, vous savez, un ancien maire ....
domino
09:32 Publié dans Le théâtre i-grimoirien... | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : théâtre, ragots, commères, commérages, nouveaux noms