lundi, 20 août 2007
Ma soeur n'a pas de parapluie
Dans le creux de l'oreille, ma petite pixie m'a dit :
"Oh!
Chez ma soeur
de coeur
Il fait beau,
et le jour et la nuit,
Elle n'a pas eu de parapluie.
Quant à Eliot et moi,
sous nos parapluies
Quel ennui!
On a froid.
Quel été !
Où nous fûmes
Enrhumés
Et nous eûmes
A éternuer!"
domino pour la petite pixie dans poèmes de la petite pixie (poème de la petite pixie n°22)
12:05 Publié dans Poèmes de la petite pixie n°s 19 à 26 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : petite pixie, Eliot, poésie, météo, poèmes, poème, poésies
mardi, 03 juillet 2007
Trop mignons....
Trop mignons,
Sous le "bruit,
Doux de la pluie",*
Sous leur parapluie,
Eliot et la petite pixie,
"Un ptit coin d'parapluie,
Contre un coin d'paradis",*
la petite pixie et Eliot
Ont quelque chose des anges....*
domino
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Mais maman, on est virtuel, c'est pour cela qu'on est sage comme des anges.
(domino pour...) la petite pixie
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C'est vrai que vous êtes sages
Sous les gros nuages
Et vos parapluies
Sur lesquels bruisse la pluie....
domino
* (première citation, Verlaine, deuxième citation, Brassens).
* (procédé poétique de l'intertextualité)
08:10 Publié dans La Petite Pixie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pluie, météo, petite pixie, Eliot
lundi, 02 juillet 2007
O bruit doux....
On n'a plus l'habitude... Pendant la première moitié du printemps, on ne l'avait plus entendu, ce bruit qui envahit tous les pores de la maison, son toit, ses gouttières, les terrasses, le balcon, les murs, les persiennes, les coins des fenêtres, les vitres .... On l'avait oublié ce bruit....
Ce bruit qui tient à la fois du roucoulement du pigeon, de la roulade du rossignol et du crépitement du feu.
La première fois qu'on l'a entendu quelques secondes, puis une minute, on s'est dit... : "Mais qu'est-ce que c'est? Un chat qui se frotte sur la persienne? Un oiseau qui frôle le toit de ses ailes?" Puis le petit crépitement s'est tu.
C'est arrivé plusieurs fois, le bruit était souvent accompagné de quelques bruits plus forts qui nous donnaient à croire que quelque feu d'artifice était tiré dans le coin, et de quelques lueurs rapides et blanches.
Puis le bruit est arrivé ce soir, tenace, long, fort, le bruit qui amène l'apaisement après la chaleur, quand dans mon enfance le temps se faisait si lourd qu'on ne savait plus rien faire, et que les lumières et les roulements de tambours passés, en Juillet, le bruit s'installait pour trois jours d'affilée.
Le bruit est venu, persistant, fort, il a apporté avec lui quelques frissonements qui font que la peau devient granuleuse et se hérisse dans ses pores, comme si notre peau répondait à l'humidité qui semble envahir notre coquille de briques rouges, comme si la fraîcheur de l'air perçait la peau de notre maison, pour caresser la nôtre. Et alors, le bruit des goutières gargouillantes, des tuiles dégoulinantes, des cheneaux débordants, des balcons s'égouttant, des vitres lustrées par des ruisseaux transparents, des portes humectées par des battements de salves aqueuses, le bruit va s'amplifiant, puis perdure, et dure, et dure encore, des flots qui feront déborder les rivières se déversant sur des contrées naguére humides, et qui sans le bruit risqueraient de se déssécher.
Et alors, je me souviens de flots qui humectaient la maison des vacances, du bruit qui battait sur le jardin fleuri, après les mi-août de mon enfance.
Je me souviens, pas assez longtemps... Le bruit qui jadis durait trois jours, parfois une semaine est parti, le bruit doux,
"O bruit doux de la pluie,
Par terre et sur les toits,
Pour un coeur qui s'ennuie,
O le chant de la pluie",
récite en mon coeur, par coeur, mon contemporain des siècles passés*. Et le bruit est parti et déjà
"Le ciel est par dessus les toits,
Si bleu, si calme,"*
et déjà l'été revient, après un élan automnal, l'été et sa chaleur, qui nous donne la torpeur, tandis que le bruit doux et humide résonne encore en écho dans notre mémoire et nous apporte un peu de tiédeur.
domino
*Les vers sont de Verlaine, 19ème siècle, le texte en prose est de moi, domino.
19:50 Publié dans Littérature i-grimoiresque | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Verlaine, pluie, météo, prose poétique, poésie, poèmes, poème
mercredi, 13 juin 2007
Où est ma petite pixie ? (2)
Je suis inquiète, il y a un drapeau belge sur l'aéroport de la petite pixie, et elle n'est plus là....
Zut alors, justement qu'elle m'avait téléphoné qu'elle avait fait un poème sur la St Barnabé.
Mais Eliot m'a chuchoté dans l'oreille. Chut ! La petite pixie et moi, nous avons un rendez-vous secret à Lille, à moins qu'elle soit parti acheter un imperméable, quoique qu'avec ce que St Barnabé a dit, il n'y a pas trop de danger qu'il pleuve !
"Vite, viens ma petite pixie, et va ensuite vite rassurer ta maman !" a ajouté Eliot.
J'ai dit à Eliot, "Tu pourras te consoler avec sa soeur!"
"Avec sa soeur?" a dit Eliot, "Ce n'est pas pareil!"
Mais, il parait qu'il y a une grève en Belgique. La petite pixie ferait grève ? Et elle a laissé le piquet de grève sur mon i-grimoire ! ça alors !
domino
14:55 Publié dans La Petite Pixie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : petite pixie, Eliot, météo
samedi, 09 juin 2007
Les météorologues....
La nuit je rêve souvent que je voyage, ou bien j'habite dans des maisons qui ne sont pas la mienne et sont le fruit de l'imagination de mon sommeil paradoxal. Souvent je prends des trains, des autocars ou bien je conduis ma voiture, la plupart du temps dans des paysages de collines, c'est ainsi que fréquemment des trains aux multiples aiguillages partent vers la RDA, les collines de Thuringe au pied de la Forêt du même nom se retrouvent à la place de l'agglomération lilloise et c'est par la voie des champs que j'arrive dans la maison de ma mère, complètement transformée, j'étais plongée ainsi dans un doux rêve ensoleillé avec le ciel bleu où je randonnais sur une côte bretonne plantée au bord du Pas de Calais, quand soudain un grondement se fit entendre dans le ciel bleu, mon oreille gauche, celle qui est du coté de la fenêtre se mit à battre comme une peau de tambour, je me réveillais en sursaut, croyant être malade et pendant un instant mon coeur battait la chamade. Je réveillais mon mari et lui demandais d'allumer la lumière, celui-ci le fit en grommelant, et je me rendis compte que non, mon coeur ne battait pas si fort, j'avais fait un cauchemar au milieu d'un beau rêve et
alors je descendis
et j'entendis
le tonnerre
Et je connus
La raison de mon brusque réveil
Et de mes battements d'oreille,
Et c'est alors qu'au téléphone
La petite pixie m'a dit
(il était preque 5 heures du matin,
et les oiseaux commençaient à chanter),
et c'est alors
qu'au petit matin
Sous l'orage
qui faisait rage,
La petite pixie
M'a dit :
"Aujourd'hui
Sous la pluis
Mon Eliot
Prend note,
de la flotte
De l'orage
Qui fait rage
Du tonnerre
Des éclairs,
Météorologue,
Il en tient
Le catalogue
"Tiens,"
pense-t-il
sous la pluie
de Lille,
"Ma pixie
Sans moi
Se blottit
Dans son abri
A Charleroi,
Elle collectionne
Et ordonne
Les données
Du baromêtre
Et du thermomètre
Et admirable,
Elle met
Son imperméable
Et lit
Ce que lui dit
le pluviomètre
A cette heure
Ma petite pixie
A peur
Et pleure
Mais sous la pluie
ça ne se voit
pas.
Courageuse
Elle relêve
Sans trêve
Sous les éclairs
Et le tonnerre
Et la pluie
Ténébreuse
Les pressions
Atmosphériques
Et les variations
Météorologiques,
Pour que les avions
Atterrissent
Sans risques."
Loin de toi,
mon Eliot,
Sous la flotte
Je pense à toi
J'imagine
Qu'il pleuvine
Doucement
Sans les tourments
Des éléments
Et que tu prends
Doucement
Ma main
Dans l'écrin
De tes doigts fins".
domino, puis domino pour la petite pixie, puis domino pour la petite pixie et la petite pixie pour Eliot, puis domino pour la petite pixie.... (dans poèmes de la petite pixie n° 21 et poèmes d'Eliot n° 5)
11:25 Publié dans Poèmes de la petite pixie n°s 19 à 26 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : petite pixie, Eliot, rêves, orage, météo, poésie, poésies
jeudi, 17 mai 2007
Journée électrique...
Réponse que j'ai faite à un commentaire d'Elisabeth quelque part sur un i-grimoire :
"Tu as raison d'avoir peur de l'orage, j'ai déjà failli me faire avoir par un éclair. Tu vas rire. Mon mari et moi, on l'a échappé belle. On était assis à la terrasse d'un café-restaurant dans VILLE OU NOUS TRAVAILLONS ACTUELLEMENT. A une table qui était recouverte de verre. Juste au bord de l'auvent. Il faisait beau quand soudain il se mit à pleuvoir quelque goutte d'un nuage qui arrivait. On avança nos chaises et la table un peu plus vers l'intérieur de l'auvent pour ne pas que notre tasse soit arrosée. Mais la pluie augmentait et on se mit à entendre des petits roulements de tambour, on décida de rentrer dans le restaurant où déjà beaucoup de monde s'était réfugié. J'étais le dos tourné à la fenêtre lorsque soudain on entendit comme une explosion derrière nous. L'orage était tombé sur le dessus de la table en verre où mon époux et moi nous étions assis juste auparavant, et venait de projeter la table sur la vitrine du restaurant. Heureusement rien ne s'était cassé, mais tout le monde a sursauté. Le patron qui est un ancien élève de mon mari a été voir dehors ce qui se passait et a dit : "Ouh! Il est tombé pas loin!". Sur ce mon époux a répliqué, se voulant rassurant "C'était un coup de vent!". Mais même s'il y avait effectivement du vent, personne ne l'a cru.
Une heure avant, je n'avais pas d'ordinateur à cette époque...
Ouh là là ! Le temps se couvre... Quand on parle du loup... S'il se rapproche de trop il va falloir que je débranche, ça tonne un peu dans le lointain, il fait tout gris devant la maison et moins derrière. Je ne tiens pas à recevoir encore un coup de jus. On dirait qu'il y a eu un éclair...
Bref, il y avait (je me dépêche de finir le com) une nouvelle climatisation au Cyber-Centre, elle s'est mise à fuir sur les ordinateurs (elle avait été monté le matin). Ceux qui étaient juste en dessous ont changé de place et j'ai appelé la responsable du Cyber-Centre (ce sont des filles informaticiennes), à qui j'ai dit : "On dirait qu'il pleut au travers du plafond". Toutes les deux, on a regardé dehors et on s'est dit, "Mais... Le ciel est bleu.." Puis elle s'est exclamée mais c'est la clim." La clim avait été montée le matin. Elle a essuyé les ordinateurs et j'ai pu rester au mien. Mais il y avait eu avant un peu d'électricité statique.
Le matin dans la salle de bain, j'avais reçu un coup de jus de l'armoire de toilette. J'ai mis depuis des cache-prises sur les prises de la salle de bain. C'est vrai que cette armoire donne de l'électricité statique en période orageuse.
Ce fut une journée (je crois en juillet il y a deux ans) pour le moins électrique(La loi des séries) !
Entretemps, l'orage qui était mélangé avec le bruit des gens qui rentraient leurs poubelles, est parti. En fait, on entendait les deux, et le ciel s'est éclairci.
domino
Tiens, je vais mettre ce com en note sur la journaliste pour avoir un article un peu rigolo."
16:05 Publié dans Les Mémoires d'une i-grimoirienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : météo, mémoires