Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 27 août 2016

Que sont-ils devenus?

 

Roman-théâtre

 

Doofie (au bord de la piscine d'où l'on voit la mer scintiller, là-bas, au loin, entre deux collines (leitmotiv), couchée sur son transat (depuis le temps que j'ai repris le mot ici, les transats ont été remis à la mode!), les bras qui sortent par les trous de côté du sac de couchage, l'odinateur sur ses genoux repliés) : Alors, Bêtie tu es aussi sur ton ordinateur ?

 

Bêtie : Oui, je regarde ce que sont devenus mes anciens voisins, les nouveaux avant que je vienne ici, n'ont fait leur apparition que trois fois. La première fois, ils ont pris les clefs de leur maison aux anciens voisins, la deuxième fois, ils ont ramené quelques chaises, mais n'ont pas dormi sur place, faute sans doute de lits, la troisième fois, ils sont restés plusieurs jours et ont commencé à s'installer, puis ils ont fermé leurs persiennes et sont partis depuis bien une autre semaine.

 

Doofie : Ah ? Et tes anciens voisins.

 

Bêtie : Je regarde leur trombi-livre. Avant on voyait des photos commune, l'homme continue à publier des trucs politiques, j'ai appris par son trombi-livre qu'il était laplumiste. Il publie des trucs racistes. Pas étonnant qu'il nous ait cherché des noises.

 

Doofie : Ah... tu crois que c'est une mafia laplumiste qui s'est installé près de chez toi ?

 

Bêtie : Vu le genre de chansons qu'il affectionait, plutôt années 60, c'est bizarre, c'est assez contradictoire, aimer des chansons comme celles d'Hughes Auffray et aimer le folk cher aux années 70, et être laplumiste. Maintenant, il n'a que dans les 40 ans, il est né dans les années 70, il n'a pas vécu ces années-là qui étaient le contraire du laplumisme !

 

Doofie : C'est de la récupération !

 

Bêtie : Et sa copine de deux ans ?

 

Doofie : De deux ans, elle est plus vieille que cela !

 

Bêtie : Tu veux dire sa nouvelle copine...Sur les photos d'avant et la photo en haut du trombi-livre, ils avaient l'air de filer le doux amour, mais il ne publie plus de photos d'elle ni de ses filles à elle.

 

Doofie : Ah ? Ce serait déjà fini. ?

 

Bêtie : Son trombi-livre n'a pas été continuée, elle ne commente pas celui de son copain et le trombi-livre de sa fille, elle n'y a publié qu'une seule photo depuis.

 

Doofie : Il les a peut-être tuées, son ancienne femme, et la femme blonde qui l'a suivi, ont disparu brusquement ! Lorsqu'elles étaient a côté de chez toi...

 

Bêtie : Mais ses copains motards sont toujours là ! Je veux dire, ils étaient toujours là, les nouveaux sont de Vendée aussi, mais ils ne font pas de moto.

 

Doofie : Et les camionettes garées devant ton garage.

 

Bêtie : Je le leur ai dit une fois, gentiment, et ils n'ont plus recommencé.

 

Doofie : Ah ! Ils sont donc mieux quand même... ???

 

Bêtie : Oui, on dirait. Et ils ont l'air de fermer mieux leurs portes, ils ne sont pas squattés en leur absence !

 

Doofie : J'ai l'impression que c'est une mode d'habiter dans les maisons des autres. Sans le leur dire.

 

Bêtie : Parfois, il y avait dans leur maison des gens qu'on ne connaissait pas, et ils partaient quand ils arrivaient pour le week-end. Quant à sa copine, j'ai l'impression qu'elle travaillait pas loin d'ici, elle avait des horaires réguliers en semaine. Elle était peut-être vendeuse ou quelque chose comme cela. Elle venait, d'après ce qu'elle disait, d'une ville à 35 km de chez moi, elle a peut-être préféré y retourner pour retrouver son travail.

 

Doofie : Quels étaient ses horaires ?

 

Bêtie : Elle commençait vers 10 heures du matin, revenait à midi, repartait vers 14 heures et revenait vers 17 ou 18 heures, et après 18 heures il y avait de drôles d'odeurs dans mon rez-de-chaussée.

 

Doofie : Ah...

 

Bêtie : Les odeurs cessaient quand l'homme était là le week-end et après, il y en a eu aussi, le week-end pendant leurs fêtes et des mégots jusque devant mon garage.

 

Doofie : C'est rageant pour nous qui sommes non-fumeuses.

 

Bêtie : Maintenant ils y a encore des nouveaux dans le quartire, un couple de jeunes, ils ont fait une fête habillés en rouge, la jeune femme blonde avec des crolles avait une jolie robe rouge très seyante et l'homme une chemise rouge, on dirait que le rouge est à la mode.

 

Doofie : Ah.. J'avais aussi une robe rouge à mes fianciailles avec Schnelly. Il y a longtemps de cela... bien 43 ans...

 

Bêtie : Mon ancien voisin n'était pas encore né. Pourtant ils paraissent plus vieux que nous.. La femme avec son look BCBG, son look secrétaire, paraissait plus vieille que moi, qui ai vingt ans de plus qu'elle...

 

Doofie (se plonge dans ses i-grimoires...) Oui, comment s'appelait déjà, la femme de Nabuchodonosor...... ???

 

Rapidy :(passant par là avec ses copains) Comment s'appelle déjà, la femme de Schnelly ????

 

Doofie : Au fait, Doofie, comment as-tu su le nom de tes anciens voisins...

 

Bêtie : Aproximité de chez moi, il y avait plusieurs box internet répertoriées sur mon ordinateur, l'une avait un prénom et s'est éteinte quand ils sont partis... Je savais leur nom de famille, j'ai tapé leur nom de famille et le prénom de la box disparue et je l'ai retrouvé entre de nombreux homonymes sur Camarades d'Antan et sur Trombi-Livre.

 

…........../...............

 

Laissons nos amies à leur conversation...

 

domino

 

 

vendredi, 26 août 2016

Schnelly, un Don Juan?

Roman-théâtre

 

Doofie aurait dû se méfier. Et depuis longtemps, avant même de faire sa déclaration d'amour, sur le campus universitaire en mars 69, après avoir construit un bonhomme de neige, nommé Arthur,  avec Schnelly.

Elle a laissé tomber le gentil petit ami qui jouait de la guitare comme elle, parce qu'elle s'était amouraché de ce grand garçon brun qui se vantait d'avoir couru le 400 mètres en 48 secondes (et actuellement à 68 ans, il marche avec une canne, comme quoi le sport....), qui était fort en allemand, puisqu'il venait d'un lycée franco-allemand, mais qui n'aimait pas la poésie, une passion de Doofie, ne jouait d'aucun instrument de musique alors que Doofie jouait de la gutare qu'elle étudiait au conservatoire, et chantait faux les chansons en allemand, et les chansons des colos de vacances, son job d'été.

Les colos de vacances, parlons-en! Quand Doofie a connu Schnelly, il lui racontait son premier monitorat, dans une colo franco-belge avec des flamands. Même s'il était responsable des petits garçons qui détestaient cueillir des fleurs lors des ballades à pied et avaient préparé contre lui une farce gigantesque contre lui, qu'il avait, bien qu'il n'avait jamais fait de néerlandais, déjoué, grâce à la compréhension de cette langue qu'il comprenait par l'intermédiaire de son dialecte allemand.

Mais ce qui l'intéressait surtout, c'était le groupe des ados dans lequel se trouvaient deux filles flamandes qui avaient le même patronyme qu'un célèbre général allemand de la seconde guerre mondiale. D'ici à dire que Schnelly qui se proclamait pacifiste, tenant des idées de Joan Baez, de gauche, et féministe de surcroît (il n'y a actuellement pas de plus grand macho que lui!), aurait caché son jeu et aurait été nazi, il n'y a qu'un pas; Sa mère avait été dans les Hitlermadchen et son oncle, tué dans la division du célèbre général en question,  dans la Hitler-Jugend. C'était obligatoire, a-t-il raconté à Doofie, son grand-père avait donné trop a mangé aux prisonniers soviétiques qu'il avait sur sa ferme, et on a envoyé sa mère au travail obligatoire où elle était cantinière et controlleuse sur les trains de la Baltique et son oncle se faire tuer comme conducteur de tank au front. Ce n'est que quarante ans plus tard que Doofie se doute de quelque chose et qu'il a menti sur ses idées politiques.

Bon, bref, les deux filles flamandes, il en a parlé à Doofie et il allait rendre visite à la famille flamande, le week-end, dès qu'il pouvait. Schnelly, même déjà professeur avait le don de s'incruster dans des familles, si possible relativement aisées, et de se faire inviter aux repas. C'est ce qu'il fait aussi avec la famille de Doofie. Doofie rencontrait tous les vendredi après-midi sa binôme dans la maison de ses parents et ce binôme se transforma vite en trinôme avant même que Doofie fit sa déclaration.

Mais Doofie ne s'est pas méfiée, en fait, c'était la grande époque des copains, la fin des années 60 et le début des années 70. Et on ne faisait pas trop attention, si un garçon avait beaucoup  de copines ou une fille beaucoup de copains (la meilleure amie de Doofie, décédé à l'âge de 45 ans, changeait de petit ami tous les trois mois, Doofie n'eut qu'un seul petit ami avant Schnelly, bien qu'elle était assez courtisée. Du fils du pharmacien qui faisait des études de français et lui avait écrit une lettre dans un style sublime, à l'étudiant en médecine qui est devenu un éminent chercheur en neurologie, jusqu'à l'étudiant noir en sciences sociales qui la jugeait comme très mystérieuse, elle aurait pu avoir de beaux partis. Le fils du pharmacien était venu voir le père de Doofie et avait demandé à l'emmener danser, mais son père n'a pas voulu et l'a évincé!

Bref, la grande époque des copains... Doofie a commencé à emmener Schnelly aux boums des copains et de sa meilleure copine, généralement organisées dans les maisons par les parents, mais Schnelly qui ne savait pas trop danser, était considéré comme quelqu'un de certes sympathique, mais de raide et guindé.

Ensuite, Schelly s'est incrusté dans d'autres familles. Après de sa deuxième série de colos, il nous rabâchait les oreilles avec l'un de ses colons qui était somnambule et chantait debout sur son lit en pleine nuit 'Les gaulois sont dans la plaine...". Que son colon ait été somnambule, c'est fort possible, mais qu'il ait chanté les gaulois sont dans la plaine, c'est une autre histoire... car Doofie vois mal un enfant, même en 1969 chanter," Les gaulois sont dans la plaine". S'il avait chanté la Marseillaise ou l'Internationale, cela l'aurait moins étonnée. La deuxième anecdote de cette colo était que c'était une colo d'équitation, et que la palefrénière l'avait fait monter sur un "canasson" particulièrement nerveux, qui a failli l'envoyer dans les branches des arbres, quand Schnelly a cru que pour freiner il fallait tirer sur les rênes, alors que c'était le contraire. Bref, si Schnelly ne s'était pas baissé à l'approche des arbres, avant que le "canasson" le vide, les amours de Doofie et de Schnelly se seraient arrêtées là.

Sans compter le jour où voulant faire la même chose que Doofie, il s'était inscrit dans son club de judo et a porté un plâtre gigantesque après s'être cassé le petit orteil, et que Doofie a dû lui porter les cours chez sa marrainne, pendant tout le temps qu'a duré son absence.

En plus, malgré s compréhension naturelle du néerlandais lors de sa première colo, il avait échoué à la session de juin à son UV de néerlandais à laquelle Doofie avait eu une mention très bien, et Doofie a passé ses vacances, alors qu'elle avait réussi tous ses examens et son DUEL d'allemand en juin, à lui envoyer des exercices et du thème néerlandais qu'elle lui concocté, tout comme l'année suivante en licence, il avait râté son thème oral auquel Doofie avait eu 12/20, et elle lui choisissait des textes à traduire dans les livres qu'elle lisait pendant les vacances, même dans les club des cinq de sa petite soeur.

Bon, bref, Doofie n'avait pas vu que durant la même période, toujours en colo après la famille des deux filles flamandes et celle de la palefrénière, il s'était inscrusté dans la famille d'une fille qui habitait sur la même digue de mer que la binôme de Doofie en 1968-69. Mais ce n'était pas elle, mais une adolescente de la colo qu'il avait faite, où il était responsable des petits. Schnelly lui montrait même ses lettres, il ne cachait rien. Il est probable que ce n'était qu'une amitié avec cette fille de 15 ans, bien qu'il allait manger le dimanche chez ses parents. Il a refait la même colo l'année suivante.

Dans la résidence universitaire où il était, il y avait aussi deux soeurs, l'une était en allemand et l'autre en médecine, Doofie n'a jamais su quelles étaient ses relations exactes avec ces deux soeurs dont il parlait souvent, et s'il est allée un jour manger chez leurs parents. Mais se lier d'amitié avec deux soeurs a toujours été ujne constante chez lui, il faut voir comment sur le photo de la communion de la petite soeur de Doofie il regarde celle-ci qui commençait à grandir et ne se rend pas compte du regard amoureux de Doofie qui le regarde. Cela ferait, si c'était une peinture, un excellent sujet d'histoire de l'art sur le regard.

Pendant les vacances, il fit aussi de l'aide au devoirs à deux jumelles  leucémiques dans le bloc où habitaient désormais ses parents. La mère n'avait pas été très contente de lui et lui avait "fait des histoires", mais on ne sait pas pourquoi.

Lorsqu'il commença à enseigner, Doofie entendit parler surtout de ses élèves filles, de la championne de sport qui habitait dans la même ville qu'eux, mais il ne le savait pas, à sa meilleure élève qui est devenue plus tard sa collègue de maths.

Entre deux, il alla enseigner dans une académie voisine et il fréquentait assidûment deux familles chez lesquelles il s'était invité, celle de son collègue d'allemand, qui avait deux filles adolescentes et un garçon plus jeune et une femme agréable. Et celle d'une famille qui habitait une maison isolée le long d'une rivière et dont les trois filles au prénoms simples, Anne, Marie et Claire, étaient parmi les meilleures élèves qui soient et dont Doofie n'a jamais fait la connaissance, et il ne rentrait de ce bled isolé dans la campagne que deux fois par semaine. Tout comme au début du mariage d'ailleurs. Doofie ne sait pas ce qu'il faisait entre deux, longtemps après, elle s'est dit que certaines de ses collèges avaient peut-être parmi leurs enfants, les descendants que Doofie n'a jamais eus.

Puis est venu une époque plus récente, jusqu'à sa dernière année d'enseignement à 65 ans passés, ll a fait organiser par d'autres collègues d'autres matières des jumelages et des voyages en Allemagne qu'il accompagnait.

Entre deux il s'est bien incrusté dans le cours d'adultes de Doofie, en particulier une dame assez jeune, le regardait avec une mine rayonnante quand il entrait dans la salle. Cette dame avait deux filles adolescentes... Alors qu'elle ne venait plus au cours depuis un an, une autre élève a insinué devant Doofie qu'elle était enceinte. Comme les filles de cette dame étaient déjà assez âgées, Doofie s'est demandée de qui...

Il a aussi pris des amies à Doofie, par exemple deux anciennes élèves de Doofie qui sont devenues ses collègues.

Le pire, c'est ce qu'elle a découvert sur son smartphone, Doofie a réussi à en faire partir ses deu anciennes, dont il fréquentait la famille, il l'avait larguée lors d'un marché de Noël organisé par les associations de jumelage pour accompagner cette famille, et a apparemment souvent été invité à manger le soir chez eux, pendant que Doofie l'attendait jusqu'à 9 heures du soir dans la gare où ils s'étaient fixés rendez-vous pour rentrer à la maison.

Puis, il y a les collègues qui sont venues avec lui en Allemagne, toutes des femmes, avec lesquelles il correspond encore. Elles ont comme par hasard des filles, dans une famille monoparentale dont elles ont la garde. Il demande des nouvelles des filles adolescentes : que fait-elle maintenant, a-t-elle réussi ses examens et tous ses messages se terminent par "Gros Bisous".

Les collègues d'Allemagne, passe encore, elles sont mariées et sont amies avec leur couple, elles n'ont pas de filles, mais dans leur carte postale et leurs messages sur smartphone, elles nomme toujours Doofie comme un sous-fifre. Adresse : Monsieur Schnelly Schenlly et en bas, bonjour à ta femme...A leurs yeux, Doofie n'est que la femme de Schnelly.

Ensuite, il y a ce qu'elle vient de découvrir, un message envoyé tous les trois jours à une de ses ancienne collègue, divorcée, mère de deux filles dont l'une est en classe et l'autre fait des études (un cas typique chez les amies de Schnelly). Pourquoi tu ne te maries pas avec elle? a pesté Doofie en découvrant les messages, elle est libre et tu apprécies ses filles. Elle est riche,,, elle est en ce moment en Amérique avec ses filles, après avoir passé juillet en Angleterre, une collègue d'anglais. Schnelly en fait plus comme quand il était jeune ou comme dans la famille qu'il a accompagné en Allemagne, il a choisi, la famille monoparentale à deux filles, donc à trois femmes. Son ancienne  collègue lui envoie sur smartphone de jolies photos de paysages faites lors de ses voyages. Avant que Doofie ne les découvre sur son smartphone, elle ignorait tout de cette collègue et de ses photos, il les lui avait bien caché. Où est le temps où il montrait les lettres envoyées par la fille de la digue de mer?

Il s'agit ici d'anciennes collègues plus jeunes que Doofie et pas encore retraitées. Quant à Doofie, même si elle a eu des béguins gardé secrets pour leurs destinataires auxquels elle ne s'est jamais déclarée, elle est toujours restée sérieuse et si elle a bien quelquefois été invitée à des repas entre collègues auxquels participaient généralement aussi Schnelly qui lui a bien volé quelques amitiés, et s'est souvent incrusté entre ses collègues et elle, elle a toujours été sérieuse.

Doofie a fermé les yeux sur ce que faisait Schnelly quand il n'était pas à la maison, pendant quarante ans de mariage, ce n'est qu'à la quarante et unièrme année qu'elle a réfléchi et s'est rendu compte de quelque chose... et qu'elle a fait des recoupements entre les amitiés féminines de Schnelly, au cours des 45 dernières années.

Pour Doofie

 

domino

 

vendredi, 19 août 2016

Nombre d'années d'inscription

Roman-théâtre

(Doofie a été professeur d'allemand, mise à la retraite à 65 ans, elle vient de faire une inscription M1 dans une matière qui pourrait paraître loufoque aux yeux de certains, mais qui lui ressemble (Doofie et ses vieux grimoires!), et elle s'aperçoit qu'elle a déjà été inscrite 8 années dans le 2ème cycle universitaire e que c'est sa neuvième année dans ce cycle. Quand elle s'est inscrite il y a trois ans en L1 en double cursus, elle était déjà à la 5ème inscription dans ce cycle et pour le L3 de son 2ème cursus qu'elle redouble, elle en est maintenant à sa 8ème année d'inscription dans le premier cycle.

Elle s'est demandé, comme elle n'a passé que trois ans dans ce double-cursus pour le moment, qu'est-ce qu'ils ont bien compté comme année dans le cycle.

En consultant le tableau de ses iscriptions dans cette université-là, elle s'est rendu compte que une seule année d'inscription dans un cycle est comptée que l'on fasse en même temps &, 2, 3, ou 4 formation en même teemps durant l'année dans le même cycle (ce qui réduit quand même le nombre d'année d'isncription).

Par exemple, ses inscriptions dans des diplômes (DU) de langue slave de niveau licence, compte pour une année d'inscription quelque soit le nombre de DU. Par exemple en 2009-2010, elle  a réussi la première année du DU de lnague slave 2, la deuxième année de langue slave 1 et la deuxième année de langue ouralo-altaïque et cela lui a compté pour une année d'inscription dans le cycle licence. Donc, quand elle est arrivée en 1ère année de son double  cursus de licence , elle avait 4 années d'inscription en DU de langue, parallèles à des inscriptions en prépa d'agrégation d'allemand, donc, c'était sa cinquième année d'inscription dans le cycle, sa licence d'allemand  en quatre ans des années 60/70 et ses inscriptions en Deug de musique et musicologie dans une autre dans les années 80. Si on comptait toutes ces inscriptions on en arriverait à 6 années en plus, soit la 13ème année d'inscription dans le cycle. Imaginez un peu, ce que les profs diraient s'ils pensaient que c'étaient des redoublements : 3 années maxi en première année, 5 en deuxième année, et 4 en Troisième année, oh là là! Alors que Doofie n'a pas redoublé beaucoup d'années universitaires. La première année d'allemand entre 68 et 70, la troisième année de son double cursus, l'année qui vient, les 3ème année de son troisième et quatrième cursus l'année qui vient et la deuxième année du DU de langue slave 2.

Par ailleurs, ses inscriptions en agrégation d'allemand en fac étaient parfois couplées avec autre chose, comme le Master 2 d'allemand, Doofie était inscrite en agrégation auparavant par le CAPES complet et le titre de professeur certifiée, qu'elle portait en même temps que celui de bi-admissible à l'agrégation. Donc 8 années de prépa  agrèg dans cette université, où elle a toujours été présente le mercredi sauf une année où comme TZR on lui avait donné des cours le mercredi jusqu'à 12 h 30, dans un bled "Tombouctou", à la campagne à 120 km de l'université avec le premier bus à 13 h 30 pour rejoindre une gare, elle arrivait à 16 heures à l'université pour le dernier cours de la journée qui se terminait à 16 h 30. Et pour le DU de langue slave 1 qui avait lieu de 18 à 20 heures. Dernier train pour rentrer à 21 heures 10 (actuellement à 21 heures 30). Quelles journées ces mercredis où Doofie n'avait pas encore mal aux genoux.

Pour les inscriptions deuxième cycle couplées comme Master 2 et Agrégation, on ne lui a compté qu'une année d'inscription dans  le cycle. Il y a un truc bizarre ! Les résultats d'agrégation ne figurent pas sur son ent universitaire, car on a décrété que ce n'était pas un diplôme d'université, mais un concours de l'éducation nationale; cependant, ses années d'inscription en préparation d'agrégation comptent comme années d'inscription dans le 2ème cycle universitaire, alors que l'université refuse de reconnaître les admissibiltés (et l'admission, mais pas pour Doofie) à l'agrégation comme résultat universitaire. Les cinq admissibilités de Doofie n'y figurent donc pas. Pas plus que le 15,25 en dissertation d'agrégation interne, le 14 en version et le 12 en thème de l'agrégation externe, le 12 en thème oral de l'agrégation externe... Et Doofie ne trouve plus ses relevés de notes d'agrégation : disparus en même temps que les certificats et attestations d'admissibilité.

Quand Doofie est devenue bi-admissible, il ne fallait que la maîtrise pour passer l'agrégation et elle l'avait. En plus du CAPES complet, on avait dit quand elle était jeune, que si on avait le CAPES complet, on n'était pas obligé d'avoir l'a maîtrise pour avoir l'agrégation : c'était CAPES complet (avec le stage), ou maîtrise ou les deux. Tous ceux qui ont eu leur agrégation avant la réforme LMD, ont conservé leur agrégation, on ne leur a pas demandé de faire un master 2, s'ils n'avaient pas de DEA. Actuellement, j'ai d'anciens collègues qui sont agrégés par la maîtrise ou le CAPES complet, autant à l'interne qu'à l'externe, agrégés d'avant la réforme LMD. En fait il semblerait que pour passer l'agrégation sans master, il faut être certifié par concours national  avec le stage réussi. Alors Doofie se demadne pourquoi ses certificats d'admissibilité ont disparu, même ceux d'avant la réforme LMD.

En refaisant des études dans une autre matière, Doofie a maintenant une licence nouveau systême, c'est à dire LMD qui vient compléter sa licence ancien systême avec DUEL + 4 certificats.

Il est vraisemblable que dans ses 8 années d'inscription dans le 2ème cycle universitaire, son année de maîtrise de 1972-1973 n'a pas compté. Elle avait réussi un  C2 de linguistique allemande et avait obtenu du certificat de fin d'études du second cycle universitaire avec mention bien  et devait faire un mémoire pour avoir sa maîtrise tout de suite, mais elle n'a pas eu le temps de la faire car elle était entrée dans la vie professionnelle, et l'a rattrapé 30 ans tard.

Par contre, toutes ses années de préparation d'agrégation au CNED, n'ont pas compté dans ses inscriptions en second cycle universitaire, pas plus que ses inscription au CAPES (préparation en fac) des années 70.

Bon, en fait, Doofie aurait pu aller plus vite dans des études actuelles en faisant faire des validations d'acquis d'études et professionnels, mais elle y voit un inconvénient :elles n'aurait pas pu bénéficier de tous les enseignements de ses nouvelles matières. Et de plus, comme elle est bonne en langue, il vaut pour la moyenne générale quelquefois mieux passer un examen dans une autre langue que l'allemand, que d'avoir une dispense de langue ce qui équivaut à une noter neutre qui ne fait pas augmenter la moyenne.

Bon, enfin laissons Doofie à ses vieux grimoires, avec la passion qu'elle nourrit depuis environ cinq ans, la généalogie, elle est déjà fourrée dedans pendant toutes ses périodes de vacances et tous les dimanche matin.

Doofie et Dummie de même que leurs tendres et chers font partie de la dynastie carolingienne : ils descendent de Charlemagne, les hommes, Schnelly et Quicky descendent de Lothaire, et Dummie et Doofie de Louis le pieux (empereur) et Charles le Chauve (roi des francs de Neustrie). Ils descendent tous aussi des mérovingiens de Clovis et de Dagobert.

Doofie et Dumie descendent aussi un peu des Capétiens (premiers capétiens, jusqu'à Louis VI) et peut-être aussi des Valoirs. Mais apparemment pas des Boubons.

Pour Doofie :

domino

 

 

 

 

 

 

 

lundi, 15 août 2016

Rapidy fait des siennes

Roman-théâtre

(Je vais encore vous embêter avec RApidy, mais il n'a fait que des bêtises aujourd'hui.)

(Bêtie n'était déjà pas très contente de Rapîdy, parce qu'elle ne trouve plus un livre et elle se doute qu'une deuxième livre qu'elle a mis dans la petite bibliothèque improvisée a disparu, car il y a un vide à la place. Mais elle n'arrive pas à identifier ce deuxième livre).

Rapidy descend l'escalier, car il ne fait plus rien depuis qu'il est retraité, sinon, faire les courses, et dormir dans la chambre là-haut et comme il veut se rendre utile il fait parfois la vaisselle ou mal à manger. Quand il fait la vaisselle, il ne nettoie jamais l'évier, surtout le deuxième évier et il ne nettoie jamais les plaques de cuisson.

 

Bêtie (se dit, c'est bizarre, je parlais tout à l'heure des odeurs avec Dummie et Doofie) (Et pourtant elle s'était promis de ne plus dire un mot à Rapidy à cause des livres disparus).(Il s'approche d'elle pour enlever des bouts de nourriture qui sont tombés sur son T-shirt.) Tiens, ça sent le vieux! Tu sens le vieux!

(Ce n'est pas gentil de la part de Bêtie, mais alors qu'il en sentait pas quand il est monté, Rapidy sentait soudain très mauvais).

Bêtie : C'est peut-être tes habits qui sentent le vieux, tu devrais te changer ou te laver.

(Rapidy remonte, un peu plus tard, il redescend, il sent encore un peu le vieux, mais moins.)

(Il va à la cuisine, il commence à faire la vaisselle... d'un seul coup, un grand bruit d'explosion, mais aigu. Bêtie sursaute et pousse un petit cri : Que se passe-t-il?)

Rapidy se fâche : Rien, arrête de crier comme cela, j'ai juste cassé un bol.

C'est vrai que Rapidy, quand ils étaient jeunes mariés, a cassé tout le service à orangeade en cristal, que  Bêtie avait eu en cadeau de mariage. Verre après verre, en faisant la vaisselle, ils cassaient entre ses mains, tellement il les bichonnaient avec son torchon pour qu'il ne reste pas une seule trace sur les verres etn appuyant si fort dessus qu'ils cassaient. Il a cassé aussi ainsi quelques verres chez la mère de Bêtie en voulant l'aider à essuyer la vaisselle.

Rapidy : Ce n'est pas de ma faute, le bol m'a échappé des mains.

(Pourtant Bêtie ne l'a pas critiqué, elle a poussé un cri en sursautant à cause du bruit provoqué par ce bol qui casse (un bol qui fait partie d'un service contenant assiettes creuses et plates, saladier, acheté sur le catalogue Coop il y a 42 ans au début du mariage). (Bêtie ne l'a pas critiqué et s'est seulement enquis de la raison du bruit et il crie déjà sur elle en disant qu'elle le critique, qu'elle est méchante, etc...)

(Bêtie va dans la cuisine, le bol est par terre en mille miettes, mais vraiment mille miettes, il ne reste plus une partie entière, c'est un bol marron en une espère de verre, du Pyrex ou Duralex, ou quelque chose comme cela, je ne sais plus comment cette matière qui ressemble à du verre s'appelait... teint en marron, un service de tous les jours que Bêtie aime bien, mais il manque presque toutes les assiettes creuses, alors que les assiettes plates sont encore toutes là.)

Bon, bref, Bêtie n'a rien dit, n'a rien cassé, mais Rapidy la critique déjà. Alors, elle lui dit que désormais, elle lui interdit de faire la vaisselle. Encore un truc qu'il fera en moins. Il veut se rendre utile et casse tout... ce n'est pas la peine dans ces conditions de se rendre utile.

Il ramasse ses dégâts, les mets à la poubelle, pour une fois, il arrive à se pencher jusqu'au sol, alors que d'habitude, il ne ramasse même pas les bouts de papier qu'il fait tomber. Quand il était jeune, c'était un féru de la propreté, tous les dimanches, tandis que Bêtie faisait la lessive et le repassage, il époussetait tous les meubles et lavait l'appartement (ils n'avaient pas encore de maison) à grande eau. Qu'est-ce qu'il a changé. Il a peut-être balayé deux fois cette année, en mettant tous les déchets dans un coin de la pièce. Aujourd'hui pour le verre, il a réussi quand même à se servir du ramasse poussière!!! En fait, ils savait s'en servir quand ils louaient un appartement depuis qu'ils ont acheté cette maison, quand il balayait, il mettait toute la poussière dans l'escalier de la cave.

Rapidy après avoir balayé le verre brisé, est monté dans la chambre, Bêtie a entendu qu'il se mouchait : il pleure parce qu'il est interdit de vaisselle?

Bon, on n'a pas de lave-vaisselle chez Bêtie, à deux, celà ne vaut pas la peine, il faudrait trop de repas  pour le remplir. Cela serait plus long, mais Bêtie lave en principe tout au fur et à mesure, sauf ici, elle avait laissé un bol et trois verres dans l'évier... mal le lui en a pris, si elle avait lavé le bol elle-même, ils serait encore là.

Et en plus, ce soir, la drôle d'odeur qu'on ne sentait plus depuis que les anciens voisins étaient partis est revenue. Il y a eu un début de fête à côté, peut-être que les nouveaux voisins pendaient la crémaillère, mais l'odeur fétide est revenue... alors qu'elle avait disparu et que l'air de la masion s'était purifié depuis le départ des anciens voisins. Bêtie a vérifié dehors, c'est bien la voiture turquoise qui est devant leur maison (et pas devant son garage cette fois), et pas la petite voiture noire, la camionette Engie et l'Opel qui était restée là une semaine, ils sont venu la rechercher en faisant la passation de propriété le 4 août.

Pour Bêtie (et pas pour Rapidy).

domino

 

 

Qui a volé l'orange du marchand?

Roman-théâtreBêtie : Mince alors! Il y avait deux petits fascicules de langue romane 2 ici, j'étais en train d'apprendre avec ces fascicules et tout à coup! Pouf! L'un des deux a disparu!

Dummie : C'était deux fois le même?

Bêtie : Non, c'était deux différents!

Doofie : Ah oui, je les ai vus hier, quand tu as réinstallé tes livres verticalement dans une deuxième petite boîte en carton...

Bêtie : Oui, je me fais ainsi des mini-bibliothèques avec les livres que je travaille en ce moment, pour les mettre sur mon bureau, ainsi, je le supervise mieux que s'ils sont en tas. Et là, celui-qui était juste devant a disparu.

Doofie : Qu'est ce que c'était comme livre?

Bêtie : Un livre de langue romane 1, de la même collection que celui-ci...

Doofie : Il n'est pas tombé par terre ?

(elles cherchent)

Bêtie : Non, on ne trouve pas, même dans ce carton qui est par terre, il n'y est pas.

.....

Rapidy: Que se passe-t-il vous avez l'air bien énervées.

Doofie : On ne te parle plus, Rapidy, tant qu'on n'aura pas retrouvé le livre de Bêtie...

Rapidy (manque de dire en coeur avec Schnelly et Quicky, ce n'est pas nous qui l'avons pris, mais ils se mordent la langue).

Dummie : Oui, on ne parlera plus aux hommes, tant qu'on ne l'aura pas retrouvé...

....

Bêtie : ça faisait longtemps que rien n'avait disparu, en gros depuis le départ des anciens voisins.

Doofie : Je leur ai dit ce matin, euh... aux nouveaux voisins... à la place de ton Rapidy, qu'ils ne devaient pas mettre leur voiture devant ton garage. Ils ont été assez gentils, ils voulaient bouger leur voiture tout de suite, mais j'ai dit que ça ne pressait pas, que c'était juste une remarque générale, et ils sont repartis cinq minutes après avec leur voiture.

Bêtie : Hier, il y avait aussi une voiture d'entreprise devant mon garage.

Doofie : J'avais eu peur qu'ils recommencent comme tes anciens voisins, mais ils ont l'air plus conciliants. Mais on ne sait jamais...

Dummie : J'ai remarqué quelques choses : ils paraissaient plus jeunes aujourd'hui qu'hier, je me suis demandée si c'était les mêmes...

Doofie : C'est comme Schnelly, il sait gonfler en une journée, au point qu'on ne le reconnait plus, et je me suis souvent demandé s'il y avait un seul Schnelly ou deux.

Bêtie : C'est comme Rapidy, quand il gonfle, il devient méchant. Il est méchant quand il est plus fort, et il est plus gentil quand il est plus mince...

Dummie : Chez Quicky, c'est bizarre, c'est quand il devient plus gentil et qu'il maigrit que des affaires chez moi disparaissent, quand il devient gentil depuis un moment, je me dis "Oh, méfions-nous, cela cache quelque chose, il couve de mauvaises intentions".

...../.....

Bêtie : C'est étonnant qu'il n'est pas encore passé avec sa lampe de Scherlock Holmes, mais il est redescendu de la chambre une fois pour aller aux toilettes, parfois, il monte, il redescend, il glisse furtivement l'objet disparu à l'endroit où j'ai dit qu'il devait trouver, quand j'ai le dos tourné et après, je le retrouve et il dit que j'ai les yeux dans ma poche.

Dummie : Hier, Rapidy a fait la cuisine, c'est bizarre sa cuisine, ses pâtes avaient un drôle de goût et il a confectionné des yaourts en mettant du jus de citron dans du lait. C'était trop fort, ça avait le goût de citron, plus que du lait, ses pâtes, soit disant sans harissa, il aime manger très épicé, donnaient le feu à la bouche.

Doofie : Nous sommes chanteuses et devons éviter de manger épîcé, ce n'est pas bon pour la voix.

Dummie : Mais il s'est f... comme de sa première chemise de nos régimes amaigrissant et de nos régimes de chanteuses, il rapporte toujours ce qui nous ai interdit.

Bêtie : C'est à cause des courses que font les hommes que nous sommes grosses.

Doofie : J'ai remarqué que Rapidy est souvent debout la nuit, quand je dors, alors qu'il dot jusqu'à midi tous les jours, je me demande ce qu'il fait la nuit. Il est comme Schnelly, il est souvent debout la nuit, alors que jadis il me reprochait d'être une chouette. Parce que je travaillais la nuit. Je corrigeais mes copies et je préparais mes cours pendant la nuit, j'ai fait cela durant  toute ma vie de prof.

..../....

Bêtie : Cela ne solutionne pas mon problème du livre disparu...

Doofie : J'ai fait un drôle de rêve cette nuit, j'ai rêvé qu'il était devant le garage, en slip et torse nu et qu'il y avait trois garçon d'environ seize ans qui regardaient les pitreries qu'il faisait en faisant un faux cous de langue romane 1, alors qu'il ne connait même pas cette langue.

Bêtie : Tu rigoles... Mais un jour que je regardais par la fenêtre de la cuisine qui est au-dessus du garage, j'ai vu comme un jeune garçon d'environ 16 ans, BCBG, qui était sur le trottoir face au garage et avait l'air d'attendre quelque chose ou quelqu'un. Je me suis demandées si ce n'était pas à lui qu'il donnait mes livres disparus.

Dummie : Les derniers temps où il était prof, Quicky était devenu bizarre... il rentrait et faisait le pitre devant moi, d'un air ahuri. Quelquefois, s'il avait reçu un document dans la journée, il me disait "Tu veux le voir", ou "tu veux l'avoir"..en le secouant devant mon nez, si près , que je ne pouvais même pas voir, ce que c'était...

Bêtie : L'année où j'étais au CDI, je me suis acheté des livres de français, pour étudier la littérature de jeunesse, je ne les ai pas retrouvé non plus, j'ai aussi la moitié d'une collection sur les rois de France qui me manque et je n'ai pas revu en rangeant le salon l'an dernier, une collection sur les grands hommes de l'histoire, en format bande dessinée... Les livres de français, je les avais achetés moi-mêmes, ce n'était pas des spécimens. Quand aux autres livres, je les achetais toutes les semaines dans un kiosque à journaux, impossible de refaire ces collections qui ne sont plus publiées.

Dummie : Moi, j'ai des partitions de guitare qui avaient disparu, de ma commode à partitions, tout Brouwer et tout Villa-Lobos, les partitions anciennes en petits fascicules de chez Eschig. J'en ai parlé à Schnelly et l'un des auteurs est revenu.

Doofie : Moi, c'est trois tomes d'un conservatoire canadien qui ont disparu, je les avais acheté par correspondance à une maison belge, l'un deux est réapparu en photocopies: j'ai acheté l'original et le mauvais emprunteur a photocopié mon livre et me l'a rendu en photocopies...!!!

Bêtie : C'est dégpûtant, tu en peux même plus les jouer en concert..

Doofie : Et en plus, comme ils renouvellent le contenu de ces livres tous les cinq ans environ, je ne pourrai même plus avoir les mêmes morceaux si je les rachète.

Dummie : La maison belge a fait faillite, on n'a plus reçu les publicités et il n'y a plus de traces d''eux sur le web...

Doofie : Comme le concours de l'UFAM, il n'existe plus, d'après internet, depuis deux ans et je ne reçois plus les publicités.

Dummie : C'était pourtant un très bon concours,et une institution musicale...

Doofie : En fait, j'ai remarqué qu'on a fait sauter plein de trucs auxquels on participait, et je me demande quel rôle joue Schnelly là-dedans, malgré la discrétion que je lui demande d'observer sur les études et sur mes activités culturelles... (ici, sur le roman de domino, on ne met pas les vraies matières...)

..../.....

Dummie : Attention, qu'ils ne recréent pas une fausse maison de partitions de guitare belge et un faux concours de l'UFAM, on ne sait jamais...

Doofie : Cela doit être une espèce de harcèlement par rapport à nous..;

Bêtie : En tout cas, je cherche, je cherche et je ne trouve pas.. peut-être que Rapidy est victime de racket et qu'on lui demande un tribut pour rendre mes affaires... une espèce de petite rançon à chaque fois, ou alors on vole mes affaires pour les revendre sur le web..et on lui rend si elles ne sont pas encore vendues.

Dummie : Peut-être que les vendeurs du web ne sont pas tous honnêtes et vendent des affaires volées..

Bêtie : En tout cas, pour ce fascicule que je ne trouve plus, c'était écrit : Ne peut être vendu en dehors de  la revue à laquelle ce fascicule est attaché.

.../...

Dummie : Pour Villa-Lobos et Brouwer, il parait qu'on te les a enlevées parce que tes improvisations sonnent dans le même style, et les gens mal intentionnées ont dit que tu copiais sur eux...

Bêtie : Je n'ai jamais copié, c'est comme pour Doofie, les notes me viennent spontanément sous les doits, et en plus, je n'ai appris au maximum que deux morceaux de Villa-Lobos par coeur. LLes autres, je voulais les apprendre pendant ma retraite.

Doofie : Alors, que je deviens connue avec mes guitares sur le web, il y a des personnes qui m'ont connue comme élève de l'école de musique qui demandent à Schnelly : "Elle ne revend pas ses gutares ta femme, puisqu'elle ne prend plus de cours, elle ne joue plus..."

Dummie : Il parait que même le prof a dit à Quicky, qu'il voulait que je revende ma plus belle guitare à l'un de ses meilleurs élèves...

Bêtie : Comme si quand on joue comme nous, on arrêtait de jouer..!!! On n'a pas besoin de prof toute sa vie quand on a atteint au moins une fois le niveau supérieur, surtout si on est amateur, on peut continuer à jouer toute sa vie sur ses anciennes guitares... surtout si on est amateur.... et avec ses anciennes partitions.

Doofie : Et on peut aussi apprendre les langues toute sa vie avec les livres qu'on achète, si on a appris une langue une fois, on peut vouloir réviser ses bases, même sans passer des examens, il n'y a pas de raison que quelqu'un d'autre donne nos livres et nos cahiers à d'autres, ou les revendent sans qu'on le sache...

Bêtie : Ces maris sont terribles, ils vendent nos affaires sans qu'on le sache, j'ai même des habits qui ont disparu de ma maison, à un moment, il ne voulait plus que je mette des chaussettes de femme avec des jolis motifs et des couleurs pastel, il m'achetait des chaussettes de sport qui serraient trop les chevilles (mes jambes sont devenues bleues sur l'intérieur  des mollets, parce que les chaussettes redescendaient toujours dans le creux de la cheville) et quand j'achetais des chaussettes féminines, elles disparaissaient.

Dummie : Moi, le matin au moment de m'habiller, je partais en retard, il me manquait toujours soit une chaussette, soit un sous- vêtement, soit un t-shirt propre...

Doofie : Chez moi, les pantalons sentaient mauvais, ils ne sentent plus mauvais depuis que je suis retraitée et ils ne sentaient pas mauvais quand je ne faisais pas de remplacement (Doofie était TZR pendant les dernières années de sa carrière de prof), comme si on mettait un parfum nauséabond dessus.

Bêtie : J'ai l'impression que les parfums nauséabonds existent dans les farces et attrapes, il doit y avoir des élèves qui se font un malin plaisir à te pulvériser un mauvais parfum sur les habits quand tu passes près de leur table...

Dummie : Une fois j'étais dans un bibliothèque, il y avait comme du chocolat fondu sur une table et ça sentait le chocolat dans toute la bibliothèque..

Doofie : Cela devait être du faux chocolat..

..../.....

(Schnelly, Rapidy et Quicky, les maris de nos trois amis, sont-ils kleptomanes, ou cèdent-ils trop facilement aux demandes qu'on leur fait, ou aux menaces...??? Est-ce qu'ils sont victimes de racket durant la nuit quand leurs épouses dorment..A moins que quelqu'un d'autre ait les clefs de la maison...)

Doofie : Une mesure à prendre, serait de changer les serrures.. mais il ne faudrait pas que nos époux aient les clefs..

Dummie : C'est quasiment impossible, s'ils se font voler les clefs, ne serait-ce qu'une heure, elles peuvent être reproduites...

Doofie : Un jour, dans un lycée de rattachement, je ne trouvais plus mes clefs que j'avais posées sur le bar de la salle des profs, même pas les clefs du lycée, je ne les avais même pas, mes clefs de maison... j'ai vu une collègue qui les glissait furtivement mes clefs dans la poche de mon manteau qui était dans la salle d'ordinateur, et j'ai retrouvé effectivement mes clefs dans cette poche.. peut-être que des doubles avaient été faits....

Bêtie : Oui, je ne vois pas de solution à tous ces problèmes...

..../.....

(Laissons Dummie et Doofie et Bêtie à leur conversation et cherchons après mon mouchoir, je ne le trouve plus...)

Pour elles :

domino

 

 

 

 

 

samedi, 13 août 2016

Nouveaux voisins : toujours aussi sans gêne

Roman-théâtre

Dummie, Doofie, et Bêtie ont le nez collé à la fenêtre de la cuisine de chez Bêtie qui est au-dessus de son garage devant.

 

 

-Dummie : Tiens, il y a une voiture d'entreprise devant chez toi.

Bêtie : Oh! Encore une fois devant mon garage, comme ce matin.

Doofie : En plus, il y a toute la place à côté, ils sont chez les nouveaux voisins et il y a toute la place libre devant chez eux.

Bêtie : C'est à croire qu'ils le font exprès! Mettre une voiture juste devant mon garage alors qu'il y a plein de place devant chez eux et aux alentours, en face, où il n'y a pas de maison, par exemple.

Rapidy : Ils s'en servent comme voiture de livraison, ils ont débarqué une machine à laver de là et l'ont mise dans leur garage.

Bêtie :Alors, ils ne se plaindront pas du bruit que fait ma machine à laver en la mettant en panne comme les anciens!

Dummie :Et en plus, ils avaient fait du bruit avec leurs perceuses, pendant toutes les vacances de printemps de l'an dernier et les trois semaines après.

Bêtie : Pour plaquer des lattes de plastique noir sur leur terrasse et leur façade et tout démonter un an plus tard.

Doofie : Et ils ont enlevé leurs deux rangées de drôles de boites, qu'ils avaient installé sur la terrasse : à croire qu'ils cachaient des choses délictuelles là-dedans.

Bêtie : J'ai vu qu'ils ont mis leurs boîtes dans le camion de déménagement.

Doofie : Ils iront faire leurs architectures bizarres ailleurs, les nouveaux voisins ont installé des chaises et une table de jardin normales, ils sont quand même plus classiques.

Bêtie : Pourtant, dans leur habillement, les anciens voisins étaient très classiques, environ 45/50 ans et le style secrétaire dans l'habillement des femmes.

Doofie : Ceux-là ont à peut près le même âge, et une fille de 13 ou 14 ans, le premier jour, elle était habillée très rock, avec un T-shirt noir au drapeau amériicain imprimé sur le devant. La deuxième fois, elle avait un chemisier écossais rouge et noir comme celui que j'avais quand j'étais jeune et que je me déguisais en cow-girl.

Dummie : Bon, cela ne solutionne pas le problème : cette voiture d'entreprise garée juste devant chez toi, et qui plus est, devant ton garage, j'ai noté stationnement gênant, une entreprise de maçonnerie, Farinelli comme le castrat du XVIIIème siècle!

Bêtie : Maçonnerie, zinguerie, travaux de rénovation, ils vont encore nous embêter avec un tas d'outils bruyants. Déjà qu'on a dégusté pendant trois ans, des travaux tous les week-ends et pendant les vacancs de début 2012 à 2015, à peine six mois, qu'ils ne faisaient plus de travaux...

Dummie : Stationnement gênant devant ton garage, je vais prendre leur numéro d'immatriculation et une photo.

(Dummie sort)

Bêtie : Et l'antenne de télé des anciens voisins est encore au-dessus de notre toit.

(Dehors)

Dummie (pense tout haut): La voiture vient de la ville d'à côté, où Bêtie habitait il y a 27 ans avant de venir ici. N° DY - 640. ZR. 59 entreprise Farinelli. Je m'éloigne pour faire une photo, sous cet angle-là pour que l'on voit le garage avec...Deux numéros de téléphone...tout est écrit sur la carosserie... 03...(fixe) . et 06 ... (portable).

(Doofie rentre)...

Bon, quand allons-nous au camping, là où l'on voit la mer scintiller entre deux collinnes (leitmotiv).

.....................

Pour Bêtie, Doofie et Dummie

domino