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vendredi, 08 avril 2011

La chanson bretonne, d'extrême-droite?????

Roman-théâtre (suite) :

Doofie : Tu as vu, Dummie, le dernier disque de Nolwenn? C'est le seul que je trouve bien...

Dummie : Et oui, regarde, il y a 'J'entends le loup, le renard et la belette.... " qu'on a dansé au bal folk dans le temps... viens on va danser, et voilà, le disque engagé dans l'ordinteur portable de Doofie, Dummie et Doofie dansant dans la salle des profs...

Klugy : Et voilà qu'elles votent au FN, les nanas écologistes, quel retournement de situation...

Dummie : Au FN ? Nous? Mais tu rigoles ou quoi???? T'as jamais vu qu'on porte intentionellement des habits verts et roses et un peu rouge..

Klugy : Oui, mais si vous aimez ce disque, je sois dire que....

Doofie : Et pourquoi.... ? Je ne comprends pas, quand on allait au Fest Noz en Bretagne, dans les années 80, je dois dire que c'étaent des fêtes aimées par tous les bretons, mais c'était des amis plutôt chrétiens de gauche qui y venaient avec nous et nous les avaient fait connaître.

Dummie : Le séparatisme régional n'a jamais été soutenu par la droite, l'autonomie des régions non plus, c'était plutôt une idée socialiste. Je me souviens que ces nouvements avaient pignons sur rue à l'époque de Mitterand et de ses successeurs.

Doofie : Disons que la gauche et même l'union de la gauche ont un peu récupéré les mouvements séparatistes pour leur enlever leur violence potentielle.

Dummie : Mais ça aurait été une violence d'extrême gauche, plutôt que d'extrême droite, de l'anarchisme en quelque sorte.

Doofie : Le folk des années 70 que nous avons vécu Dummie, Sottie, Foolie, Blödie, Bêtie et moi en long et en large était de gauche. Il avait même pignon sur rue à la fête de l'Huma.

Dummie : Avec la nouvelle chanson chilienne, et les canadiens comme Felix Leclercq et des chanteurs comme Gilles Servat ou Dan Ar Bras, Alan Stivelle, Tri Yann, n'ont jamais été les suppôts de l'extrême droite.

Doofie : Les deux concerts de Tri Yann axquels j'ai assisté (en dansant à en faire craquer la vieille salle de fêtes pour l'un d'entre eux), étaient organisés au début des années 80 par des munisicpalités communistes.

Dummie : C'était aux débuts de Tri Yann, j'ai même parlé avec eux, j'ai demandé au joueur de psaltérion comment il jouait avec deux archets, parce que j'en jouais aussi. On pouvait facilement les aborder...

Doofie : Quelle époque. On avait des super chanteurs, de super auteurs compositeurs interprètes, on avait de super groupes folks comme Mélusine (bonjour Jean-loup...) et Malicorne...(critiqué par Mélusine parce qu'ils taient passs à l'électricité, un peu comme Bob Dylan au festival de Newport en 65).

Dummie : Tu connaissais Mélusine, toi?

Doofie : C'était mes amis...

Klugy : Oui, mais regarde en Allemagne, tous ces gothiques qui lève la main, Hai! en regardant leurs groupes chanter des chansons du Moyen-Age...

Doofie : On ne sait pas de quel bord est le mouvement gothique, c'est un mouvement de protestation de la jeunesse avec des vêtements particulier, bijoux mérovingiens, et grandes jupes noires pour les filles...

Dummie : Moi,  je ne pense pas que le mouvement gothique soit d'extrême droite, en tout cas, quand Doofie chante les mêmes chansons, elle chante celles des années 70-80, les versions des groupes folks allemands de l'époque qui sonnaient un peu irlandais, ou irlandais jazz pour certains.

Doofie : La musique n'était pas la même, elle était peu électrifiée. Elle étit surtout accousitque. On a redonné à cete époque vie à la chanson traditionelle allemande qui est toujours restée très populaire.

Dummie : Dans les années 60, je connasisais des allemands qui jouaient des chansons traditionelles à la guitare comme "Der Mond ist aufgegangen" ou "Horch was kommt von draußen rein", etc... Et pourtant, ils écoutaient aussi "Sagt mir, wo die Blumen sind" sur les disques de la croix rouge allemande, une chanson pacifilste composée en anglais par le communiste Pete Seeger.

Doofie : Pete Seeger était communiste?

Dummie : Oui, il avait fait partie de plusieurs groupes, déjà dans les années 40, comme les Weavers, ils étaient décriés par les américains de droite comme "communistes", c'était l'ancienne vague du folk américain, entre le pionnier Woody Guthrie et les folksingers des années 60; Joan Baez a eu plusieurs interdictions dans les années 60 et au début des années 70. Je me souviens avoir vu à la télé un mémorable concert télévisé, interrompu après la première chanson "Blowin in the Wind" de Bob Dylan, c'était sur une place, le vent soufflait, Joan Baez, qui du reste n'a jamais adhéré au parti communiste américain comme Pette Seeger, a voulu dire quelques mots de politique et a été coupé d'antenne. C'était à l'ère Pompidou, je crois. Pompidou était de droite.

Doofie : Elle a eu surtout de l'audience en France pendant les années 60-70, car elle représentait la révolte contre la droiet. Elle a eu moins d'audience après 81, sa carrière accusait un creux, mais surtout on avait moins besioin d'elle pour faire entendre notre voix.

Dummie : Bon, revenons au folk allemand, on reproche souvent à Doofie de chanter du folk allemand, on la case tout de suite extême droite, alors que le folk allemand n'a rien à voir avec la droite, pas les chansons des années 70-80, je parle de celles des groupes folks qui reprenaient les vieilles chansons du Moyen-Age ou autre. Et les chansons des révolutions de 1830 et 1848 et aussi pour les femmes, les chansons de femmes, celles qui plaignaient le destin de la femme, il y en a de très anciennes, c'étaient des femmes féministes qui les chantaient dans les groupes folks.

Doofie : Le féminisme était soutenu par la gauche. Par le parti socialiste à l'époque de Mitterand.

Dummie : En Allemagne, c'est le Verlag Pläne, qui soutenait les chanteurs folks comme Hein et Oss et Zupfgeigenhändel. On trouvait facilement leurs disques dans les librairies appelées Linksdruck.

Doofie : On chantait en RDA, un pays de gauche par excellence, la chanson folklorique : "Hab mein Wage vollgelade"...  ou "Die Leineweber haben eine saubere Zunft"

Klugy : Harum, didarum, tschumm, tschumm tschumm... H¨; hü...

Dummie : Hü, Wagen, hü...

Doofie : Il y en a de très humoristiques "Auf de schwäbsche Eisebahne"...

Dummie : On chantait en RDA aussi les chansons des régions Ouest...

Doofie : Le parti SED (Sozialistische Einheitspartei Deutschlands) voulait réunifier sous sa houlette, toute l'Allemagne avec l'aide des Linksdruck, du Verlag Pläne, de Hein und Oss...

Dummie : Hein und Oss et Zupfgeigenhänsel chantaient aussi els chansons du Hambacher Schloss...

Klugy : Un mouvement nationaliste, hi, hi!

Dummie : Que voulait dire nationaliste vers 1830-1848 à l'époque où l'Allamagne n'était qu'un pays morcelé, fait de petites principautés et de quelques royaumes émergents

Klugy : Comme la Prusse, ah les Prussiiens, au pas, au pas.... schritt schritt, schritt halten...

Dummie, tu exagères, le Hambacher Schloss, c'était la révolution de 1848, le premier parlement allemand à la Paulkirche à Frankfort qui aurait dû devenir la capitale de l'Allemagne, si Frankfort avait été la capitale, , si l'Empire n'avait pas restauré, la seconde guerre mondiale n'aurait jamasi existé, ni celle de 70, ni celle de 14.

Doofie : La révolution de  48 était une révolution démocratique...

Dummie : Avec le parlement de la Paulskriche, mais il n'a pas duré longremps, répression, répression...

Doofie : Il faut comprendre une chose, ces chansons là ont été récupérées entre 33 et 45. Mais c'était les chansons du peuple en révolution et en évolution.

Dummie : C'était aussi l'époque de Marx.

Doofie : Le cas de l'Allemagne est différent de celui de la France, en France, on a u "ça ira" et "le temps des cerises", personne ne cherche à rejeter ces chansons là, et celles des mouvements de 1848 sont de la même veine.

Dummie : Les groupes folks allemands, comme Espe, ont aussi chanté de la chanson yiddisch, de la chanson juive.

Doofie : On peut chanter le chant traditionnel allemand et le chant yiddisch! Ce n'est pas incompatible... même sans être juif.

Dummie : Oui, d'ailleurs, tu le fais...

Doofie : Pourtant, dans mes ancêtres, je n'ai trouvé que des chrétiens catholiques, si je les retrouve, c'est parce qu'ils étaient baptisés, et les églises ont gardé leurs coordonnées.

Dummie : Bon, tu sais le catholiscime, n'a pas forcément bonne presse chez les gens de la gauche inconditionellement laïque.

Doofie : Oui, d'ailleurs quand tu travailles dans le public et que tu as un mari qui travaille dans le privé, tu peux avoir des ennuis, beaucoup d'ennuis...

Dummie : Cela ne veut rien dire, une ancienne collèque de Quicky est partie dans la munisicpalité communiste et s'est mise au parti, dès sa retraite... elle ne l'a pas fait tant qu'elle était dans l'enseignemetn privé et a caché ses opinions...

Doofie : Pour revenir à mes ancêtres, j'ai trouvé des choses surprenantes sur eux, et on pourrait me critiquer à cause d'eux... Mes ancêtres étaient des catholiques qui dans ces régions de France, ou de pays limitrophes, qui faisaient partie de l'empire austro-hongrois, ont soutenu Philippe II d'Espagne, Charles Quint et quelques autres. Ils étaient dans les édiles municipaux, et les munisipalités travaillaient de pair avec les espagnols et les autrichiens, et indirectement soutenaient l'inquisition. Drole quand on sait que mon frère, qui a les mêmes anêtres que moi a épousé une femme qui descend d'une sorcière brûlée vive...

Dummie : Il a voulu faire pardonner tes ancêtres....

Doofie : Mairs rends-oi compte, mes neveux qui descendent des deux à la fois, ils doivent se sentir partagés, déchirés dans leur fort intérieur. Pour qui prendront-ils partie, pour les sorcières ou pour les inquisiteurs?

Dummie : Ton frère ressemble à Henri III de France...

Doofie : Un Valois et un Médicis, il a été suivi par le Navarrais protestant...

Dummie : Qui a fait la Paix et l'Edit de Nantes, parce que les Médicis Doofie....

Doofie : il n'y a pas eu que Catherine et la Saint Barthémémy...

Dummie : Il y a eu aussi Laurent le Magnifique, oui, je le sais..;

Doofie : Ils soutenaient les arts et les lettres, c'étaient des mécènes...

Dummie : On sait, Cyprien, le cousins de ton ancêtre féminine, était un protégé des Médicis...

Doofie : Bon, passons, on s'est éloignée du folk...

Klugy : J'avais toujours dit que Doofie était la grande inquisitrice...

Dummie : Oh, ma pauvre Doofie, tu exagères, Klugy, tu vas la faire pleurer...

Doofie : Mon ancêtre Jan le peintre, avait aussi un mécène italien...

Klugy : De la famille de Karla Blondi?

Doofie : Je n'en sais rien, mais il parait qu'elle ne serait pas de droite, qu'elle n'aurait pas les mêmes opinions politiques que son mari...

Dummie : Elle prépare sa retraite de son rôle de reine... il faura peut-être qu'elle retourne sa veste..

Doofie : Mais l'empereur en la retournera pas, lui, il pasera dans l'opposistion...

Dummie : Bon, je reviens au folk, résumons, le folk, qu'il soit allemand, améciain ou français, breton, etc... n'a jamasi été l'affaire de l'extrême droite. La jeunesse qui fréquentait les bals folks n'était pas forcément de droite, mais certainement pas d'd'extrême-droite,  les mouvements de Bretagne, n'éaient pas de droite non plus, pas quand on mettait un autocollant Breizh sur son étui de guitare, ou sur son auto... rien à voit avec la droite ou l'extrême droite.

Doofie : J'ai une amie qui avait une R5 qui portait un Breizh dans les années 80-90, elle était chrétienne de gauche, engagée dans les mouvements pour la Paix, dans les mouvements anti-racistes, elle organisait dês fêtes interculturelles et dansait au bals folks.

Dummie : Oui, l'hébdomadaire qui a accusé Nolwenn d'être d'extrême-droite s'est certainement lourdement trompé sur la chanson folk et sur la chanson bretonne.

Doofie : Et si elle était réellement d'extrême-droite?

Dummie : A ce moment là, elle récupérerait nos chansons à nous, celles qui ont fait les beaux jours du folk des années 70-80, le folk de gauche...

Doofie : Un peu comme le grand dictateur avait récupéré la chanson folklorique allemande.

Dummie : Ce n'est pas lui qui l'a récupéré, j'ai su par quelqu'un qui a vécu cette époque dans la campagne françasie que les soldats de la Wehrmacht chantaient ces chansons sur les routes, mais sans doute que personne ne leur avait imposé de les chanter, c'étaient les chansons qui'l avaient arppis à l'école sous la République de Weimar. Cela les aidait à avoir du courage pour marcher, mais toutes ces chansons ont été rééditées par les deux Allemagnes, comme fond culturel allemand, elles existaient bien avant la dictature. Il n'y avait rien de politique dedans, on y parlait d'amour, de filles, de boisson, parfois de marcher au grand air, des chansons scouts, quoi!

Doofie : Oui, c'est exact, c'est comme quand nous en camp de vacances on chantait "Ma poule n'a plus que 28 poulets, hardy les gars accélérez" , pardon, les filles, ou bien "Trois pommes dans un pannier" ou "J'ai cassé le do de ma clarinette", ça nous aidait à marcher.

Dummie : T'étais dans les guides ou les éclaireuses de France, ou les jeunesses communistes?

Doofie : Rien de tout cela, c'était un camp organisé par mon collège pendant les vacances de Pâques.

Dummie : Ah! Dans "trois pommes dans un painier", vous faisiez les pas à droite, à gauche et en arrière.

Doofie : Oui, sur une route où il passait une voiture toutes les trois heures, on dansait sur la route...

Dummie : Ah! Tu as fait ça toi....?

Doofie : Oui, Doofie, je sais que j'ai de l'embonpoint comme toi, mais j'étais svelte à l'époque!

Dummie : Bon, tout cela pour dire qu'on peut chanter des chansons en marchant, sans qu'elles soient d'extrême-droite.

Doofie : Les soldats de la Wehrmacht, ne savaient pas pourquoi ils se battaient, ils étaient obligés de venir en France, sinon, ils étaient fusillé, j'ai connu des allemands qui ont fait la guerre et se remémorent avec nostalgie de la Normandie et des amis qu'ils ont eu en France...

Klugy : Des collabos... des collabos...

Doofie : Mais ces soldats n'avaient aucune idée nazi. Les allemands qui ont fait la guerre en France, me l'ont dit, le petit soldat pouvait être de tout bord, s'il résistait, il était fusillé. Ils tenaient seulement à la vie.

Dummie : C'est comme en France pendant la guerre d'Algérie, les déserteurs étaient fusillés, les jeunes qui étaient envoyés là-bas étaient obligés d'obéire. Boris Vian a fait de la prison pour avoir chanté le déserteur.

Doofie : Oui, à l'époque le service était obligatoire, mâma ceux qui ne voulaient pas devaient faire la guerre. Ou alors, ils allaient en prison ou étaient tués.

Dummie : Tiens regarde, la chanson des tisserands de Silésie, c'est comme la révolte des Canuts à Lyon, ils se sont révoltés aussi et regarde les paroles :

(Dummie qui a une presque aussi belle voix que Doofie, chante) :

Deutschland, wir weben dein Leichentuch,

wir weben hinein den dreifachen Fluch,

iwir weben, wir weben... wir weben den dreifachen Fluch..."

(l'Allemagne, nous tissons ton linceul,

nous y tissons dedans la triple malédiction..."

(Doofie et Dummie font le refrain à deux voix..."

Dummie : Cette chanson a été chantée par les groupes folks des années 70-80, rien à voit avec les goths..;

Doofie : et les bénédictions païenne pour les chevaux de Merseburg, en vieil haut allemand...

Dummie : Regarde les terminaisons, on dirait du latin, quelles drôles de déclinaisons avec des voyelles...

Doofie : Hmmm... La linguiste se réveille....

.......

(Dummie et Doofie quittent la salle des profs en chantant et en devisant...)

Dummie : Qu'est ce que tu dirais si on allait au bal folk ce soit, ils font des danses bretonnes, et elles entament un petit pas d'Hanterdro...

Doofie  (un peu plus loin...) Wir weben, wir weben...

Pour Doofie et Dummie, mes personnages de roman-théâtre

 

domino

 

 

 

 

 

 

 

dimanche, 03 avril 2011

Premier orage de la saison...

Roman-théâtre :

Hier, Dummie revenait avec Quiky de ses cours du samedi....

Le lecteur : C'est Dummie qui fait les cours du samedi après-midi et soir, et pas Doofie?

La rédacticce : Que ce soit Dummie et Doofie, peut importe..

La lecteur : Mais je croyais que Doofie n'était pas motorisée...

La rédactrice : Alors, c'est Dummie, d'ailleurs c'est peut-être Quicky qui  conduisait..

Le lecteur : Ah! Et alors, que s'est-il passé?

La rédactrice : Je reprends...

Donc, Dummie, mon personnage de théâtre revenait par la route à leur bercail hier soir... Il faut vous dire que la route passe par trois points élevés, le premier étant dans une forêt entre la ville d'où ils venaient et la ville suivante, quand on quitte d'ailleurs la ville précédente dans l'autre sens, juste après le grand village, on apperçoit deux lignes de collines boisées à l'horizon. Dans la grande côte qui arrive à la première colline boisée, les voitures patinent en hiver et sont obligées d'attendre le dégel ou que la sableuse passe... mais aujourd'hui ce n'était pas le cas, car on n'est plus en hiver, et porurtant le thermomètre affichait 14°C à ville de départ, ce qui ne laisse pas présager de ce qui allait arriver ensuite, car cette température n'est pas suffisamment élévée pour provoquer ce qui va suivre...

Le lecteur : Ah! Voilà qui me tient en haleine...

La rédactrice : Cessez de m'interrompre, lecteur... le deuxième point élevé de la route est précisément dans cete ville,, là où l'on découvre les deux rangées de collines, la côte qui traverse la ville, quand on arrive dans l'autre sens à hauteur de l'autre grand virage, semble raide comme un mur, là aussi en hiver, les voitures patinent...

Le lecteur : Mais, vous avez dit qu'on n'est pas en hiver...

La rédactrice : C'est exact, lecteur, mais cessez de m'interrompre, pour que j'arrive enfin au bout de cette note du blog de domino...

Bon, continuons, le second point élevé est dans le sens du retour, après petite sous-préfecture...

Le lecteur : Le sous-préfet s'en va aux champs...

La rédactrice : Oh! Il m'agace ce lecteur, mais c'est vrai que c'est une sous-préfecture assez rurale, pas la plus grande ville de l'arrondissement d'ailleurs qui compte un ville de 36 OOO habitants, centre d'une agllomération sise le long d'une rivière, près de laquelle habitent nos héroïnes de roman-théâtre.

Le CNIL : Encore un coup d'épée dans l'eau avec les mots-clefs interdits, c'est encore cette Dummie, héroïne de roman-théâtre, qui ne fume pas et ne boit pas d'alccol... et sa rédactive qui fait partie de la ligue anti-tabac et de la ligue anti-alcoolique.

La rédactrice : On a bien le droit d'employer les mots que l'on veut, quand les mots ont plusieurs sens... Bon, bref, s'ils se mettent aussi à m'interrrompre, quand je parle seulement de phénomènes atmosphériques... Bon, Le troisième endroit c'est aptès sous-préfecture

Le lecteur : Le sous-préfet s'en va aux champs...

lLa rédactrive (au lecteur) : On le sait déjà... Mais par le temps qu'il faisait, ça m'étonnerait, et cessez de m'interrompre lecteur... Bon, le troisième point élevé, c'est là où entre dernière ville et agglomération d'arrivée, la route (je crois soulignée de vert comme route touristique sur la carte Michelin, quel malheur quand on prend une route touristique tous les jours pour aller travailler, il n'y a que virage sur virage..)... bon, le troisième point élevé, c'est là où alors que le haut de la colline bloque la vue vers le nord,  l'on découvre vers le Sud, plusieurs rangées de collines... au loin, même qu'une carrière ayant tellement nivelé une colline, on en découvre deux rangées derrière.... toutes vertes de patûres et de bois... mais dans le noir d'encre de ce jour-là, ça ne se voyait pas..; pas même de lune derrière les nuages pour éclairer tout cela..

Mais alors que Dummie et Quicky passait les grandes forêts, Dummie a dit "J'ai peur..."

"Peur de quoi?" a dit Quicky en riant, c'est vrai qu'il y a de plus en plus de bandits...de chauffards...

Dummie : Par ici? Je n'ai pas peur de cela, d'autre chose... que je ne peux pas prononcer, sinon ils vont arriver, je ne regarde que la route, obstinément la route... pas autour, ne pas voir toutes ces lumières qui se tapissent dans les bois, même si ce sont les lampadaires des villages et les fenêtres éclairées des maisons....

Ah oui, dit Quicly, réalisant enfin, ce à quoi Dummie fait allusion : "Les extra-terrestres..."

Mais chut, Quicky, il ne faut pas prononcer leur nom, sinon,une soucoupe volante risque de se poser sur la route, et ici, dans ce bois, on est tous seuls...

Bon, rassurez-vous, il n'y a eu ni soucoupe volante, ni extra-terestres, mais arrivés à proximité de sous préfecture....

Le lecteur : Le sous-préfet était aux champs...

La rédactrice : Taisez-vous lecteur!

Le lecteur : Mais Schnelly, Quicky, Sppedy, Rapidy, pourquoi ces noms... ils conduisent vite...?

La rédactrice : Non, ils laissent toujours leur femme 20 mètres derrière eux, tellement ils marchent vite et ne s'oocupent pas de savoir si elles suivent ou pas... Mais continuons mon récit...

Arrivé avant sous préfecture, et passez vous cher lecteur, de dire que le sous préfet était aux champs, d'ailleurs cela m'étonnerait.... par le temps qu'il faisait en en pleine nuit sans lune, toute noire...

Bref soudain, par cette nuit toute noire, il y a eu soudain une lumière verte éclairant le ciel au Nord-Ouest, précisément là où Dummie et Quicky se dirigeaient...  Bref, Dummie se mit à trembler, un éclair, le premier de l'année

Orage en février, année orageuse, il n'y a pas eu d'orage en février, ni en mars, l'année sera belle...

Dummie a pensé cela, mais aussi : Mince, un orage, j'avais raison d'avoir peur...

Oui, tu avais raison d'avoir peur a rit Quicky, tu as toujours peur de tout...

Un deuxième éclair vert.. Tiens, ils sont ni blancs ni rouges les éclairs, pas comme d'habitude, ils sont verts...  Ferme bien l'aération, il faut faire cage de Faraday avec la voiture, regarde si les vitres sont bien fermées jusqu'en haut.

Un peu plus tard, Qu cky met le désembuage..; Qu'est ce que c'est que cet air, dit Dummie, ah non, tu vas faire rentrer l'éclair avec cet air, Dummie éteint le désembuage.

Mais il pleut, il va y avoir de la buée...

Il n'y en a pas encore..;

On traverse sous-préfecture, on ne voit pas d'éclair pendant la traversée... les éclairs sont sur les collines au loin, peut-être vers grande forêt derrière l'agglomération vers où se dirigent Quickie et Dummie...

On monte la côte après sous-préfecture... Arrivé en haut, vers 200 mères d'ailtitude... des éclairs verts zèbrent l'horizon au Nord-Ouest, juste en face d'où se dirige Qucky et Dummie.

On pourrait faire demi-tour suggère Dummie, qui n'aime guère cela, ou attendre que ça se passe à sous-péfecture... Et les éclairs sont soujours verts, d'habitude, ils sont blancs ou rouges.

Pourquoi ils sont verts les éclairs?,  dit Dummie.

C'est normal, répond Quicky, qui se veut rassurant...

On passe le village dans le creux, on remonte, ligne droite vers l'agglomération, il y a des petits arbres de chaque côté de la route...

On ne doit pas rester sous les arbres en cas d'orage, se dot Dummie, mais on est dans notre cage de Faraday, le moteur tournant, c'est encore plus sûr...

Les éclairs sont toujours verts, juste devant eux, ils éclairent de vert les arbres verts. Avec le moteur, on n'entend pas le tonerre.

On rentre dans l'agglomération, on tourne à droite le long de la voie ferrée. Ici, il y a les lignes à haute tension, pense Dummie, c'est plein d'électricité, quoique ces maisons ici à droite, de l'autre côté de la toute, il ne leur est jamais rien arrivé.

Encore un éclair vert, zèbre le ciel en face, à cet instant : L'orage remonte vers le Nord..; pense Dummie, il s'éloigne...

En passant sous le pont de chemin de fer ou un peu avant Dummie trouve que ça sent le roussi... Il est tombé sur la voiture, demande Dummie à Quiciky, mais non, ça ne se peut pas... Alors, il est tombé avant par ici, dit Dummie, ça sent comme après la tempête du 14 juillet, derrière le sapin de Doofie...

On arrive dans ville où habite Dummie, encore un éclair sur la droite, vers le Nord-Est, puis plus rien...

Vite, dit Dummie, n'ouvre pas beaucoup la portière pour descendre et referme la tout de suite, prépare les clefs de la maison avant de descendre, vite, vite et ouvre vite la porte du garage, ne me laisse pas toute seule ici... dehors.

Pendant que Dummie attend que Quicky ouvre la porte de garage de l'intérieur, il se passe bien deux trois minutes sans éclairs. La porte du garage s'ouvre tout grand, gos éclair, avant que la voiture n'avance, trois coup de tonnerre. Quicky met longtemps à refermer la porte, trop longtemps au goût de Doofie, il ferme un battant à la fois, rentre la poubelle qu'il a sortié..; Mais tu vas éteindre le moteur..; Et ma cage de Faraday??? Dummie éteint le moteur, Quicky ferme le deuxième battant , lentement, mais il va se dépêcher, oui?  Enfin, Quicky a fermé le deuxième battant de la porte du garage et est rentré dans la maison par la porte intérieure. Dumimie est toute tremblante, elle tremble encore de peur... Elle a l'impression d'être électrique, ça fait un peu le même effet que quand on froisse des Thermolactyl. Dummie est tellement fatiguée qu'elle s'endort dans sa cage de Faraday. Ah... déjà deux heures du matin, dit en se réveillant soudain Dummie, et elle va se coucher... n'ayant pas attendu la fin de l'orage pour dormir.

Mais pourquoi les éclairs étaient verts, se dit Dummie, en se réveillant ce matin. d'habitude, ils sont blancs ou oranges... Ah... ça doit être la radoi-activité qui les rend vert, pense Dummie tout bas,  le dire tout haut, humm.. dans une France qui a des frontières imperméables à la radio-activité...

Pour Dummie, mon personnage de théâtre...

domino

 

Agrèg et retraite

Doofie écrit dans son journal :

Certainls personnels âgés de l'éducation nationale comme nous les quinquagénaires, passent encore l'agrégation.

Pour nos détracteurs de l'ancienne école, sachez que depuis 2004, où de nouvelles conditions de concours avaient été publiées, "aucune limite d'âge n'est opposable au candidat à l'agrégation".

Ceci dit pour que l'agrégation (qu'elle soit interne ou externe, car les personnales âgés ou non peuvent passer les deux), également depuis 2004 ou la règle édictant qu'un professeur de l'enseignement public devait choisir entre l'externe et l'interne a été supprimée).

Cependant pour que l'agrégation soit prise en compte pour le calcul du montant  de la retraite (ou de la penssion), il faut compter un minimum de deux ans d'activité après la réussite au concours :

- En effet, il faut compter un an de stage au minimum, les inspecteurs étant devenus difficiles en ce qui concerne la didactique surtout (pour la pédagogie, généralement les professeurs âgés en ont, même certains personnels qui vont régulièrement et bénévolement dans les stages de PAF et de didactique pour l'agrégation se font encore "descendre" en inspection.

- Il faut également compter un an après la réussite au stage pour que le statut d'agrégé et la nouvelle rémunération soit prise en compte dans le calcul de la retraite.

Beaucoup de professeurs actuellement prolongent leur carrière au-delà de  60 ans, car il faut déjà depuis 2003 ou 2004 (et ceci était passsé inaperçu à l'époque, les professeurs de l'ensteignement privé ayant demandé un alignement de leur carrière sur ceux du public, on a fait le contraire, on a aligné ceux du public sur ceux du privé, les faisant passer de 37,5 ans et demi de cotisations à 40 ans, minimum voire 41, 42 ans et plus, selon la date de naissance.

Pour Doofiee, mon personnage de théâtre, et pour Bêtie qu'on a cru être l'auteure de cet i-gimoire,  qui en est à environ 29 ans de cotisations, il est évident que pour s'assurer un minimum vital pour la retraite (le coût de la vie, ne cessant d'augmenter, alors que salaires et penssions augmentent très peu), elle va devoir travailler jusqu'à 65 ans ou plus. Donc, elle remplit encore largement les conditions d'âge pour l'agrégation.

Les conditions de diplômes sont également remplies si vous êtes professeur certifié (tout professeur certifié est réputé remplir les conditions de diplômes pour se présenter à l'agréation, donc on en déduit que les professeurs certifiés qui sont devenus certifiés après leur licence, n'ont pas besoin, ni de maîtrise ou master 1, ni de master 2 ou DEA). D'ailleurs dans les années 70, lorsque nous étions étudiants, on nous conseillait de passer l'agrégation, une fois le CAPES et son stage réussi, plutôt que de faire une maîtrise, car une fois certifié, celle-ci était inutile pour passer l'agrégation. Actuellement un CAPES avec stage réussi, même ancien,  est l'équivalent du Master 2 enseignement. D'ailleurs, on ne comprendrait pas comment des professeurs bi-admissibles à l'agrégzation (et certifiés, car tout bi-tadmissible est certifié), la bi-admissibilité n'étant pas donnée aux étudiants qui ont deux admissiblités sans être certifiés, mais elle peut leur être donnée à postéirori, s'ils réussient leur CAPES après avoir été deux fois admissibles à l'agrégation).

Un professeur bi-admissible est un professeur certifié ayant réussi son stage, et ayant été deux fois admissible à l'agrégation quelqu'en soit les dates, avant ou apèrs le CAPES. Mais il ne peut avoir le titre de bi-admissible que s'il est certifié. Un étudiant qui réussit deux fois l'écrit de l'agrégation et pas le CAPES complet avec stage, ne peut être nommé biadmissible directement!!! On ne donne pas non plus un titre de bi-admissible à quelqu'un qui  a deux admissibilités de CAPES, celà n'existe pas! Mais ces admissiblités au CAPES peuvent servir aux MA (auxiliaires) pour leur titularisation, car elles leur donne des points en plus. Schenlly a été nommé certifié par liste d'aptitude, parce qu'il avait trois admissiblités au CAPES. Bi-admissible, c'est pour l'agrégation seulement. Doofie est bien bi-afmissible à l'agrégtion et admise  au CAPES qu'elle a réussi entièrement avec  stage depuis belle lurette.

Bon, continuons notre article Doofie remplit donc toujours les conditions d'âge, puisqu'elle a l'intention de prendre sa retraite à 65 ans, les conditions de diplômes, puisqu'elle est fonctionnaire de la catégorie 1 en tant que professeur certifié bi-admissible à l'agrégation.

Encore une chose : certaines personnes prétendent que l'on peut encroe passer l'agrégation à titre honorifique en étant retraité. Mais ce n'est pas sûr. Cepentant, les conditions de concours disent : "être ou avoir été fonctionnaire de la catégorie A". Ce qui l'aisserait supposer que les professeurs retraités pourraient apsser l'agrégation "pour le fun" et pas pour l'argent, je ne sais d'ailelurs pas si cela augmenterait le montant de leur pension...??? Ce serait d'ailleurs intéressant pour augmenter le montant de la pension. C'est une professeure d'université qui a dit à Doofie qu'on pouvait passer l'agrégation en étant retraite, mais Doofie ne sait pas si cela est vrai.

Il existe aussi une agrégation 'par liste d'aptitude', mais même s'il est écrit dans votre dossier que vous y êtes promouvalble, elle est quasiment inacessible dans certaines matières, par exemple, pour l'allemand, il n'y a que quatre postes pour toute la France, et il faut présenter un dossier "béton" : bi-admissibliité, diplômes universitaires, doctorats, nombreuse années d'enseignement en classe préparatoire, etc.. bref, elle est inacessible pour un professeur en zone de remplacement ou sur poste collège, ou dans un petit lycée de province, même avec des BTS... Le doctorat n'est pas obligatoire pour postuler, mais est conseillé pour avoir davantage de points, car ces listes fonctionnent aussi avec des points, selon certains critères, enseignements spécifiques, diplômes, admissibilités, etc..

Une ancienne co-stagiaire de Doofie  des années 70 ayant été proposée au ministre l'an dernier pour l'agrégation par liste, n'a pas été promue au niveau national. D'après ce que j'en sais, elle ne s'est jamais présentée à l'agrégation, bien qu'elle ait des classes préparatoires ou des BTS depuis longtemps. Elle n'avait que 21 ou 22 ans quand elle a réussi son CAPES.

Pour Doofie, ma personnage de roman-théâtre, professeure bi-ad  agrèg, dans mon roman-théâtre, et ses copines Dummie, Foolie, Sottie et Blödie, et aussi pour Bettie, à l'autre bout de la France, vraie, elle, accusé à tort d'avoir écrit ce blog..

De plus, c'est mieux que les professeurs âgés réussissent leur agrégation, parce que ça leur fait trois heures de cours en moins par semaine, et trois heures de cours en moins, ça les rend  moins fatigués.

domino

 

 Les nouvelles conditions de concours sont disponibles sur le site du ministère à l'onglet "Emplois, concours, carrières" à la rubrique "concours enseignants", "concours de l'enseignement du second degrés" "agrégation interne" ou "agrégation externe", "condiions pour concourir".

 

 Doofie interprète la ligne '"Les professeurs certifiés sont réputés remplir les conditsions de diplômes pour passer l'agrégation" comme "Les profeseurs certifiés sont considérés comme ayant un bac +5 quelque soit leur diplômes antérieurs". En effet, il srait inconcevable qu'un professeur cetifié ayant passé le CAPES après la licence, et ayant passé l'agrégation par le biais du CAPES ou du titre de professeur certifié, étant bi-admissible et ayant reçu ses certificats d'admissiblité qui ne sont octroyés qu'au candidats remplissant les conditions (les deux fois où Doofie a été admissible à l'agrégation inetene, elle a reçu un certificat d'admissibilité, envoyé génraleemnt en Décembre suivant le concours. Le premier certificat lui a été envoyé alors qu'elle n'avait pas encore la maîtrise, mais le CAPES concours et le CAPES pratique (année de stage de l'époque). Donc, c'es bien la preuve que être certifié dispande de Master 1 ou 2.