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vendredi, 06 juillet 2007

Les souvenirs...

Quand on regarde les vieilles photos de l'enfance ou que l'on pense à cette période de notre vie, on voit cette époque de très loin comme un film, comme quelque chose que nous fûmes, mais qui nous est pratiquement déjà étranger. Ceux qui sont partis depuis longtemps, sont déjà dans la nuit du temps, dans des contrées enveloppées de brume. On les aime encore, on les admire, on les taquine encore de notre pensée, si enfant, nous nous apecevions de leurs travers.

Quand je regarde mes i-grimoires, mes écrits, mes images électroniques d'il y a un an ou plus, j'ai l'impression de mélancolie d'une époque encore présente à l'esprit, alors que des paysages bleutés, rosés, que des monuments désuets, que les siècles passés et l'infinie tristesse des verts bleutés hivernaux s'envolaient sur la toile à l'assaut du monde, alors que plus rien ne retenait les mots et les formes de tourner dans le monde envahissant la planète de l'infinie tristesse de ces lieux... de l'immense nostalgie des couleurs pastelles et grisées de nos alentours...

... de ces lieux qui tel mon jardin dans les soirées d'été, à la nuit tombante, respire la beauté et l'ineffable douceur des brises claires et fraîches, quand le mystère de la lumière qui disparaît vers le levant et s'adoucit vers le couchant, quand le secret des herbes hautes, des buissons fleuris et sauvages empêchent que l'on en atteigne sans crainte le fond, sans crainte de ce qui s'embusque dans les herbes et les haies, comme si nous étions aux premiers jours du monde des êtres sans défense et sans armes.

La brise fraîche fait frissoner, le mystère vespéral qui s'empare de la végétation, quelque cris d'oiseaux qui s'attardent dans le ciel, le rossignol qui commence sa douce chanson, le cri strident et effrayant de la chouette-effraie, tout cela nous emporte dans le commencement du monde, dans ses peurs de contrées immenses que l'homme entamait pour la première fois de son pas, dans le matin de la vie sur terre...

Nous sentons, quand les étoiles commencent à percer la voûte céleste qui devient  comme le bleu des habits des marins, le vaisseau Terre nous emporter dans l'univers où nous sommes de minuscules corpuscules, d'infimes particules peut-être englobées dans un autre corps ou flottant dans un univers sans fin...

domino

 

Chemin postal fantaisiste...

Aujourd'hui j'ai reçu une lettre, m'annonçant que je suis acceptée à un stage de PAF pour l'année scolaire prochaine, bonne nouvelle, mais comment cette lettre est parcenue jusqu'à moi, je me le demande encore, il faut vraiment que je sois connue pour qu'un adrsse qui change un établissement scolaire de ville, arrive à bon port...

 Bon, j'imagine lycée-où-j-ai-travaillé-dix-ans, planté au milieu de Moyenne Ville où J'étais Rattachée l'Année Dernière, et moi devant me trouver pour recevoir cete lettre avec les pieds dans une ville et la tête dans l'autre.

Est-ce l'annonce que je n'aurais plus de rattachement l'année prochaine, et que l'on rattachera directement les TZR au rectorat tout en les laiisant e ten les faisant travailler dans leur zone, ce qui serait mieux que les anciens titulaires académiques, et éviterait des déboires avec les établssements de rattachement, mystère !

Toujours est-il que cette lettre a été initialement adressée à

                Mme domino,

                Zone de Remplacement (de lycée où j'étais rattachée l'an dernier)

                Lycée où j'ai travaillé dix ans (jusqu'en 2003) dans Autre Ville

                Boîte Postale (de quelle ville, mystère!)

                Code postal et Ville de Zone de Remplacement de lycée où j'étais rattachée l'an dernier

 

Sur l'enveloppe ville de Zone de Remplacemen de lycée où j'étais dix ans est barré et remplacé par:

                Code postal et Ville de Zone de Remplacement de lycée où j'ai travaillé dix ans

Donc, la lettre a du repartir à

                 Mme domino,

                 Zone de Remplacement (de lycée où j'étais rattachée l'an dernier)

                 Lycée où j'ai travaillé dix ans (jusqu'en 2003)

                 Boîte postale (on ne sait pas si c'est la bonne)

                Code postal du département (sans précision de ville) et ville de lycée où j'ai travaillé dix ans. 

Cette lettre affranchie à 0,54 cents a été postée le le 29 juin 2007 à Grande Préfecture.

Elle se trouvait dans une autre enveloppe affranchie par (comment a-t-elle-fait le chemin entre lycée où j'ai travaillé dix ans et ce lycée là, mystère ! ), postée le 5 juillet 07,  affranchie 0,86 (çà coûte cher à l'Educ Nat les erreurs d'adressage), où vont les finances publiques?) :

                 Lycée où j'étais rattachée l'an dernier (de 2003 à 2006)

                 Dans Ville où J'étais Rattachée l'an dernier

adressée à

Mon adresse personnelle formulée de la façon suivante :

                  Mme domino (en réalité nom marital + prénom usuel)

                 N° Avenue (au lieu d'une autre dénomination, oh! jJhabite dans une Avenue, extraordinaire, je ne le savais pas !)

                 Dénomination de la Voie (bonne).

                  Boîte Postale (que je n'ai plus depuis le 1er janvier)

                  Code postal et localité (Bons)

 

Et bien, félicitations La poste de m'avoir trouvée pour m'annoncer  pour une fois bonne nouvelle.

Vous remarquerez que cette lettre n'est pas passée une seule fois par mon rattachement de cette année qui figurait portant sur les bordereaux de formation que j'ai signé cete année lors des stages.... (Donc, les services du PAF connaissaient l'adresse...)

 (je ne suis pas allée à la médecine du rectorat, j'ai expliqué que je n'étais pas obligée de travailler en documentation et je me suis excusée pour obligations familiales de vacances).

domino

 

jeudi, 05 juillet 2007

Encore DDV? Encore en juillet ?

Il y a cinq ans, on parlait peu en juillet 2002 de Dominique de Villepin (C'est lui DDV? Ou c'est moi?). Sur la page d'entrée de Yahoo, on trouve ces trois initiales.

Vous devez vous douter que ma première initiale, celle de Mme domino est D.

J'ai aussi deux autres initiales quelque par dans mon nom, D et V sont mes autres initiales les plus employées.

22 Mars 2002 : Inspection.

Juin 2002 : je reçois le rapport d'inspection, je proteste contre la façon dégradante et humiliante dont le rapport d'inspection est écrit, en mettant mon nom en entier sur la première page et les initiales DDV sur les pages 2 et 3 de la lettre.

Juillet 2002 : un hebdomadaire local paraît de façon hebdomadaire dans mon secteur, il y en a trois qui couvrent l'arrondissement, le Courrier de ..... , l'Observateur de..., et de nouveau le Courrier de.... . Ces hebdomadaires ont une rubrique judicaire à la troisième page, qui relate les audiences du tribunal de l'arrondissement.

J'avais à l'époque déjà plus de 50 ans, et après avoir entendu qu'un certain parti politique promettait l'inactivité et la retraite aux femmes  de plus de cinquante ans, j'ai pu en déduire après avoir été inspectée entre les deux tours des élections que l'inspecteur devait être affilié à ce parti. Déduction de mon esprit logique à plus de 140 de QI (avoir trop d'esprit logique n'est pas bon parait-il).

1ère édition de juillet de la gazette hebdomadaire locale, page 3, rubrique tribunal, DDV, 19 ans (heureusement, même si je parais plus jeune que mon âge, j'espère que les gens auront su faire la différence, mais il paraît que Mr Je-Sais-Tout- ce-qui-se-passe-au-lycée a montré ce journal à qui voulait bien le regarder au lycée dès mon départ en congé en disant : Ce sont les mêmes initiales que celles de Mme domino...

Bon bref, qu'avait fait DDV, 19 ans ?

1) Dans l'édition de la première semaine de juillet on disait qu'on l'avait condamné pour un vol en réunion commis avec des copains TK et DK,

[Initiales qui ressemblaient fort à celles de la marque de cassettes que j'utilisais au laboratoire de langue pour enregistrer les BTS toutes les semaines au labo de langue, cassettes que je corrigeais intégralement ensuite, ce qui réclamait beaucoup de temps et faisait râler mes collègues : "Tu fais tout cela pour rien!" Nous avions conseillé cette marque de cassettes aux jurys de BTS qui enregistraient des textes pour les examens parce qu'elles contenaient des petits autocollants qui permettaient de différencier facilement les faces des cassettes pour aller plus vite pour installer les bandes pendant les interrogations. C'était moi qui avait rédigé le rapport technique de la commission d'harmonisation.]

2) Dans le deuxième semaine de juillet, c'est cette fois-ci DVD qui avait syphonné des réservoirs d'essence "en réunion" avec des copains; lui-même avait 19 ans, et ses copains aussi.

[Je dois signaler que jusque-là on ne pouvait pas me considérer comme syphonnée parce que je n'avais -malgré toute la pression négative exercée sur moi de la part de l'administration et de l'inspection pas encore craqué]. Toujours DK et TK selon mes souvenirs.

3) Dans la troisième semaine de juillet, c'est de nouveau DDV, toujours 19 ans qui avec deux autres copains de 19 ans avait fait un trafic de drogue entre un pays limitrophe et la France.

4) Dans la quatrième semaine de juillet, c'est un "monsieur domino", (nom et prénom de mon époux que je ne trahirais pas ici), du même âge que lui 54 ans à l'époque, mais adulte handicapé, ce que n'est pas mon époux (il était précisé dans le journal que tout handicapé mental qu'il était, il avait quand même à répondre se ses actes devant la justice). Cet homonyme de mon époux, du même âge que lui, mais handicapé, avait commis lui aussi, comme DDV 19 ans, un trafic de drogue entre la France et un pays voisin.

Habituellement nous étions en vacances à cette époque-là de l'année, et on avait du croire qu'on ne le verrait pas, et qu'ensuite il serait à la rentrée facile de faire montrer le journal par quelques personnes au moment de ma mise en congé, personnes qui diraient  "C'est elle!"

[Collègue JE-SAIS-TOUT m'avait déjà montré un entrefilet dans un journal sur lequel il était écrit, un professeur d'une quarantaine d'année de la région.... a commis ci et ça et a avoué une partie des faits, et de s'empresser d'ajouter "C'est tel collègue, tu sais, il est absent à cause de cela",  c'était justement un collègue qu'on ne voyait  plus depuis plusieurs semaines et qu'on a plus jamais revu ensuite.]

C'est grave ! Des "piliers de lycée" * peuvent disparaître comme cela brusquement sans que personne ne se préoccupe de ce qu'ils sont devenus ??!!

Peut-être qu'il serait revenu au 1er septembre 2007, si la gauche avait gagné les élections.

Revenons-en aux entrefilets de la presse locale en juillet 2002, il est encore paru un entrefilet sur l'homonyme de mon époux, puis pendant tous le mois d'août un homme du même âge que mon époux, qui lui (mon époux) ne conduit pas, avait commis des conduites en état d'ivresse et des refus d'obtempérer.

Tant d'insistance, dans les ressemblances avec nos deux identités avait de quoi m'inquiéter,  nous ne sommes même pas partis en vacances, je surveillais, j'épluchais les entrefilets de journeaux, lorsque dans les premiers jours de septembre, j'ai vu que l'administration me faisait grise mine, j'ai compris, ils avaient cru que c'était moi.

Pendant tout le mois d'août, je suppliais mon époux, lui demandant d'aller voir au tribunal (je n'osais pas y aller moi-même) qui étaient ces personnes qui avaient mêmes initiales ou même noms que nous et si elles existaient réellement, si ce n'était pas une invention de journaliste qui auraient été payés (reçu un pot de vin) pour faire cela.

Ce n'est qu'en  Décembre alors que j'étais en congé forcé par la médecine du rectorat depuis trois mois, que j'étais payée à demi-traitement parce que la convocation chez le médecin assermenté pour valider le congé n'arrivait pas, que le proviseur refusait que je reprenne le travail (qu'avais-je fait? J'étais passée à la loge en disant que je rentrais chez moi parce que je ne me sentais pas bien la veille d'un jour où l'inspecteur voulait revenir. C'était tout! )

Et à cause de cela, le proviseur ne voulait pas me reprendre, à cause de cela ou plutôt à cause de ma remplaçante qui auxiliaire avait besoin d'enseigner l'allemand pendant au moins 6 mois cette année là pour avoir le droit de passer un CAPES de style réservé ou un examen professionnel ou un 3ème concours. Ce qu'à l"époque, je ne savais pas. Je n'avais plus qu'un demi-salaire parce que mes collègues d'allemand et mon proviseur étaient altruistes avec ma remplaçante !

Collègue Je-sais-tout ne manquait pas d'ailleurs de dire de ma remplaçante "Celle qui t'a succédé", alors que je n'avais pas encore été mutée... Et quand je lui en faisais la remarque, il se fâchait en disant "Oh, de toute façon, je n'y connais rien aux remplacements. Il n'est plus qu'à cinq ans de la retraite, mais souhaitons lui d'être remplacé un jour, qu'avant sa retraite on puisse lui dire "Celui, ou celle qui t'a succédé..."

Mon époux a fini par aller au tribunal en Décembre, voir qui était ce DDV, car je pensais à cela jour et nuit, et il me disait goguenard "Qu'est-ce que tu t'en fais, 19 ans, c'est évident que c'est quelqu'un d'autre!" On lui a fait un bref démenti de 4 ou 5 lignes, démenti que j'ai donné au médecin assermenté chez qui j'ai enfin été convoquée au mois de Mai, alors que je n'avais plus qu'un demi-traitement depuis 4 mois, et on m'a mis un CLM rétroactif jusqu'à cette date fatidique de septembre où j'avais quitté le lycée alors que les trois premiers mois étaient couverts par les congés maladie ordinaires à plein traitement (je n'avais jusque là eu que 5 à 10 jours d'arrêt maladie dans l'année, pris en périodes d'un ou deux jours), donc pour le mois d'octobre suivant payé à demi-traitement, on m'a roulée, car on aurait du faire partir le CLM à l'expiration du congé ordinaire, c'est à dire de décembre à octobre, il n'y avait que 10 mois de CLM.  Donc, j'ai été roulée d'un demi mois de salaire, car en octobre, je n'ai eu qu'un demi-traitement.

[Il veulent faire la même chose maintenant, parce que ils me convoquent pour me mettre en congé de juillet 07 à juillet 08, alors que j'ai travaillé en juin 07, et que les vacances sont commencées depuis une journée, pour ne me payer qu'à demi-traitement aux grandes vacances prochaines. Ou faire partir mon congé  du 15 mai, date à laquelle la principale a signalé un "abandon de poste", alors que mon poste est une zone de remplacement, et pas un poste dans le collège MAchin Chose de Mme La principale Machin Truc, qui m'oblige à faire un service de documentation qui d'après le décret de 80 est basé sur le volontariat, Donc, elle signale un abandon de poste au lieu de signaler un abandon de travail de volontaire désignée. Dans ce cas là le congé contiendrait une période travaillée à largement plus de 18 heures par semaine, puisque c'est pendant cette période que j'ai rattrapé les journées non faites de ce service de volontaire désignée. Au début de l'année, il y avait aussi une autre TZR, une TZR d'anglais, un jour elle a disparu (remplacement) et n'est plus revenue, on ne sait pas si elle a eu un remplacement toute l'année, peut-être qu'ensuite elle est restée chez elle et que la rpincipale, qui n'a pas signalé d'abandon de poste pour elle,, n'en a jamais rien su.]

Par la suite, j'ai remarqué que pendant plusieurs mois la rubrique "tribunal" n'était plus remplie complètement dans le journal, qu'il y avait des blancs sur cette page. De véritables blancs où rien n'était écrit.

Actuellement on me convoque à la médecine du rectorat pour le 6 juillet. Pour me mettre en CLM à partir du 6 jjuillet, début des vacances scolaires alors que je n'ai pas été en congé maladie de toute l'année ! On veut encore me rouler !

Et ne pas me payer l'ISO que j'ai en tant que TZR.

J'ai effectué sans affectation particulière toute l'année un service de rattachement d'au moins 23 heures par semaine au lieu de 18 en tant que titulaire (je suis toujours titulaire), et c'est un service volontaire, que je n'étais pas obligée d'effectuer, car il n'était ni dans ma matière, ni dans ma fonction, on me faisait travailler en documentation au lieu de me faire travailler en allemand. Le recteur avait dit que les TZR affectés par lui-même en documentation ne devait effectuer finalement que 18 heures, ce que faisait ma collègue TZR de français affectée chez nous en documentation, donc la principale a décidé d'elle même que pour ne pas faire de différence pour moi le régime serait le même bien que je n'étais pas officiellement affectée en documentation. Je suis aussi TZR, mais j'étais seulement rattachée en attente de suppléance. Elle a menacé de ne pas faire payer mon salaire, si je n'effectuais pas le service de documentation avec ma collègue, j'ai fait des clubs d'allemand en plus des 18 heures qu'elle m'imposait en documentation pour garder l'habitude d'enseigner l'allemand, plus cinq heures d'enseignement bénévole de l'allemand le samedi après-midi dans une association de jumelage, j'ai suivi les cours de préparation universitaire et en didactique au CRDP, pour l'agrégation interne (stage de PAF) à 100 km de chez moi, et j'ai rattrapé les heures de documentation du Vendredi quand le stage tombait un Vendredi (ma collègue n'a pas rattapé les heures qui tombaient sur un stage, mais à moi on condifère que le fait que j'ai rattrapé les quelques jours où j'ai été absente en Mai à cause des colères de ma principale dues à l'histoire du  rouleau de paperboard, que le fait que j'ai travaillé tout le mois de juin, jusqu'à ce que la principale nous fait remettre une lettre par laquelle elle dispensait ses TZR de service à partir de la fermeture du collège pendant le brevet jusqu'au 4 juillet parce qu'il n'y aurait plus assez d'élèves (à l'heure qu'il est ma collège TZR de français est peut-être déjà en vacances), tout cela, le fait que j'ai travaillé plus que mon quota d'heures dans l'année et avec ma formation universitaire peut-être le double de mon quota d'heure, tout cela fera que

si je vais demain à la médecine du rectorat (en dehors de l'année scolaire, dans mon académie les collèges -et j'étais cette année en collège - sont en vacances depuis hier à midi, on me mettra en congé pendant les grandes vacances et même en ce mois de juin écoulé alors que j'ai travaillé certaines semaines juqu'à cinq jours complets dans la semaine.

- pourquoi en dehors de l'année scolaire ? Pour que ma "disparitions passe inaperçue", mais j'espère que ce harcèlement moral dont je suis victime, cette torture psycholoquique qui empoisonne mon début de vacances pendant que ma principale et l'ouvrier qui s'était senti visé par les papiers demandant de ne rien bouger au CDI s'en battent les flancs et dorment sur leurs deux oreilles,

- pour que les syndicarts n'interviennent pas quand je me plaindrais que l'on m'aura mise en CLM à partir du 14 Mai 2007, alors que j'ai rattrapé les cours du 15 mai 11h au 15 mei 15h30 (J'ai suivi ma formation universitaire les 16  Mai,  normalement et avec le sourire, sans parler de ces évènements à mes profs,le 17 Mai était férié (étonnamment ma principale m'a fait un rapport sur ma manière de servir le 17 mai, alors que jusqu'à preuve du contraire ce jour-là était férié, et de plus j'ai toujours travaillé le vendredi dans son collège et pas le jeudi), sauf en juin où j'ai rattrappé le jeudi, mes quelques jours d'absence,  je suis retournée au collège le 18 mai,

- la principale m'a encore attaquée de plein front ce jour là, m'obligeant à passer par son bureau, elle m'a obligée à faire sortir les élèves et est arrivée courroucée dans le CDI, l'infirmière, accourue aux cris de la principale,  m'a fait sortir du collège pleurante et gémissante sous ses cris de fureur (je ne supporte pas les gens en colère), j'ai encore manqué les trois jours de la semaine suivante que j'ai rattrapés par des jeudis en juin et des heures supplémentaires le soir (comme il ne s'agissait pas d'un service d'enseignement, mais de documentation, et que ma principale avait écrit que je ne faisais pas d'enseignement sur ma note administrative (tout ce que nous enseignons aux élèves au CDI, n'étant pour elle pas de l'enseignement, je n'ai pas géné le service en rattrapant les heures un autre jour. On aurait même dit que la collègue n'était pas contente de me revoir parce que je lui imposais du travail qu'elle n'aurait pas fait d'elle-même. J'ai suivi ma formation d'agrégation  le mercredi et le jeudi de cette semaine-là.

Le lundi de Pentecôte était fermé parce que nous avions rattrapé cette journée à l'avance, comme mon époux travaille dans cette ville, il avait été lui-même contater que le collège était bien fermé.

Je suis revenue le Mardi, la principale n'a rien voulu entendre lorsque je lui ai dit que d'après le décret de 1980 réglant les obligations des TZR, le service en documentation ne peut être donné que si le TZR est d'accord. Des bulletins syndicaux précisent '"Si le chef d'établissement n'a pas de service à vous donner, vous n'êtes pas obligé de rester dans l'établissement". D'ailleurs beaucoup de chefs d'établissement hésitent à donner un service de rattachement en documentation aux TZR de peur d'âtre attaqués par les syndicats et les TZR au tribunal administratif.

Ce n'est pas que je n'avais plus envie de faire ce service, même si ce n'est pas mon métier, je le faisais pour les élèves que j'aimais bien.

Il y a deux ans des TZR d'électronique nommés en électrotechnique (ou vice-versa, je ne m'en souviens plus bien) ont eu gain de cause au tribunal administratif parce qu'ils n'enseignaient pas leur matière. Or, il y a plus de différence entre l'allemand et la documentation qu'entre l'électronique et l'électrotechnique. Et on ne m'a même pas demandé en début d'année si je savais me servir d'un ordinateur, la principale n'avait pas encore regardé mon dossier avant de m'envoyer au CDI. Or, actuellement au moins la moitié du travail de doumentaliste se passe soit à son ordinateur de bureau, soit à aider les élèves sur les ordinateurs, pas seulement pour les orienter lors de recherches sur Internet, ce qui est relativement facile, mais aussi pour leur expliquer quelles touches il faut taper pour certaines fonctions de traitement de texte (ce n'est pas de l'enseignement, d'après elle), leur faire faire la préparation au brevet informatique B2i, etc...

Ma collègue de français connaissait elle, la littérature de jeunesse parce que c'est dans les programmes de français de collège, mais moi, mis à part Peter Härtling et Michael Ende qui n'était même pas dans la bibliothèque (Peter Härtling y était en français), les Enyd Blyton de ma jeunesse, les Alice et les Clans des Sept, que j'avais lu quand ma soeur plus jeune était peitte, je n'y connaissais rien, mais rien !!! Je découvrais les livres en même temps que les élèves. 

De deux choses l'une :

- Ou ma principale a voulu me faire craquer, en hurlant sur moi, pour que je n'ai pas en mutation le poste de la prof en CDM qui va bientôt passer en CLD et qui était remplacé par un collègue rattaché ailleurs.

- Ou, plus aucun poste d'allemand n'étant vacant dans la zone, pas même les postes en zone de remplacement comme le mien accordé à titre "définitif" quelqu'un qui a eu une mesure de carte scolaire dans ma zone, cherche peut-être à se faire mettre sur un poste de TZR dans la même zone. Et essaie de me faire perdre mon poste en zone de remplacement accordé depuis 4 ans à titre définitif et sur lequel je commence à avoir des points d'avance pour une mutation (je suis la deuxième ou la trosième arrivée sur les postes ZR, alors que nous sommes six TZR d'allemand dans la zone, donc si on supprime un poste de TZR dans la zone (cela ne s'est encore jamais vu, mais qui sait; au contraire on a créé ces dernières années des postes de TZR pour mettre les collègues qui avaient des mesures de carte scolaire en grosse partie due à la baisse démographique due au départ des étrangers dans Moyenne Ville de la zone (34 OOO habitants, plus sa banlieue), car il y avait au minimum 50% d'étrangers dans les 2 lycées de cette ville qui est passé pour les deux lycées de huit professeurs d'allemand en 1992, à  2 professeurs d'allemand actuellement. L'un des lycées est passé entre 2002-2003 et 2005-2006 de 1700 à 1100 élèves.

Et c'est à cause du renvoi des étrangers chez eux que les profs d'allemand qui formaient il y a encore 7 ou 8 ans un groupe soudé, s'étripent pour garder leurs postes. Des français sont malheureux dans leur profession à cause du départ des étrangers, et pas seulement les commerçants. Et de plus ils étaient souvent bon en allemand, parce qu'ils savaient ce que sont deux systèmes de langue différents et participaient bien. Mieux que les français qui eux sont souvent surtout en lycée, relativement amorphes. Nos élèves locaux ne sont pas non plus des tempéraments du Sud, ni des latins.

"Diviser pour régner", telle est la devise des autorités vis à vis des professeurs d'allemand.

A propos de mon affaire d'initiales, que j'ai évoquée plus haut  (c'était en 2002) :

Bon, je voulais aussi dire qu'en été 2002, il y a eu le début de l'affaire d'Outreau. Une affaire à mon avis montée de toutes pièces. Je ne suis pas journaliste, mais (je m'excuse par avance auprès des adultes victimes de cette affaire, si ce n'est pas le cas) je ma suis souvent demandée si ce n'était pas un canular, comme l'affaire de mes initiales aurait été un canular des hebdomadaires locaux. Après tout je n'ai pas été vérifié de mes propres yeux si le procès avait vraiment lieu dans les tribunaux indiqués. Vous savez je suis méfiante, je suis un peu comme Judas qui ne croyais que ce qu'il voyait.

Je voulais dire qu'à la même époque dans le quotidien local de même que dans les hebdomadaires locaux débutait une affaire analogue dans une petite ville que j'ai fréquentée lors de mes loisirs (bals folks, théâtre). Cette affaire n'a qui touchait quatre couples de condition modeste dont on avait photographié les maisons, n'étaient évoquées que tous les mois de juillet, durant trois ans, et jamais entre deux. Un an plus tard nous avons appris que un couple et une femme avaient été relâchés sur les quatre couples, car ils étaient innocents, juste avant que je  reprenne le travail, mais comme TZR; un an plus tard (donc deux étés plus tard), encore un couple était relâché. On parlait toujours de ces affaires là au moment des mutations de profs (pour faire croire que c'est eux).

Deux profs qui avaient beaucoup travaillé sur des projets, un au lycée où j'ai travaillé dix ans et sa femme au collège, sont partis cette année là parce qu'ils étaient harcelés. Ils étaient là depuis toujours, mais vivaient heureusement en location (je veux dire qu'ils n'ont pas du revendre leur maison pour en acheter une autre dans une grande ville où c'est plus cher). Ils étaient peut-être visés par l'évocation de cette affaire, qui comme on en a pas beaucoup parlé devait être un canular pour remplir des journeaux qui n'avaient pas assez de matière en juillet.

On n'a plus jamais entendu parler de cette affaire calquée sur l'affaire d'Outreau.

En juillet 2002, on parlait dans un département voisin d'un président d'une association qui s'occupait des chômeurs qui avait été mis en examen. C'est bizarre, parce que dans la petite ville où il y avait la seconde affaire d'Outreau, nous avions un amis qui était (et est toujours, nous n'avons plus de novelles de lui) président d'une association qui s'occupe des chômeurs.

Dans une ville où je paritcipais à un stage de musique en juillet 2001, j'avais rencontré deux ressortissants de cette ville que nous connaissions par la danse folk, comme ils me reconnaissaient à ma voiture, ils cherchaient après nous. J'avais dit en riant que dans cette petite ville et la moyenne ville à coté, et de façon quelque peu erronée, que j'y étais aussi connue que "le loup blanc". Bien sûr, j'y étais plutôt connue en bien, mais on a voulu m'y faire connaître en mal..; et me transformer en "loup blanc"; l'un des professeur avait le bras long dans l'enseignement de mon académie, connaissait mon inspecteur, deux de ses élèves qui habitaient dans mon coin avaient déjà eu des revers professionnels, une sage-femme qui était devenue secrétaire médicale, et une institutrice qui était partie travailler comme secrétaire dans une entreprise. Je me suis demandée s'il n'en était pas à la source. Car juste après mon inspection, il m'avait téléphoné, voulait que je prenne une de ses amies comme avocate, et quand il a appris le nom de l'inspecteur qui m'avait inspecté il a raccroché brusquement le téléphone et je n'ai plus jamais eu de nouvelles de lui.

Dans l'inspection, l'inspecteur demandait une 'réorientation" (je vous rappelle que j'étais jury de BTS, que je suivais de nombreuses formations, etc...), devant mon refus de me réorienter, il avait préconisé une tutelle pédagogique, comme pour une stagiaire; comme un an plus tard, j'ai donné le rapport d'inspection au médecin assermenté qui visiblement ne comprenait rien à ma situation, il m'a certainement fait passer devant le juge des tutelles, et c'est sûrement pour cela que mon congé maladie a duré si longtemps; je n'ai jamais réussi non plus à avoir mon dossier émanant du comité médical, alors que j'avais le droit d'en avoir communication.

L'inspecteur a dit plus tard à mon époux (lors d'une réunion de pré-rentrée pour l'agrégation) que comme j'avais suivi sa formation pour l'agrégation interne, et que j'ai été à nouveau à la page en didactique (sa didactique) je pouvais à nouveau enseigner l'allemand sans tutelle pédagogique, mais cela n'a jamais été écrit dans mon dossier en regard du rapport d'inspection.

Toujours est-il que dans mon dossier électronique ne figure aucune allusion à un service de documentation, ni à aucun service de rattachement, sauf ce que j'ai ajouté moi-même dans la partie réservée au professeur.

A cette époque là (2002/2003) je ne savais pas que les blogs existaient. Mais s'ils existaient, qui les lisaient alors ? Sinon, je n'aurais pas envoyé des appels au secours en grosses lettres dans ma poubelle de maison, suppliant qu'on me fasse reprendre le travail en espérant vainement que quelqu'un qui trie les ordures trouve mes appels à l'aide, et me fasse reprendre le travail ! Je ne savais plus à quel saint me vouer !

Je n'irai pas à la médecine du rectorat demain, s'ils veulent me destituer parce que J'AI TRAVAILLE BEAUCOUP PLUS QUE LE QUOTA D'HEURE QUE JE DEVAIS DANS L'ANNEE, QU'ILS ME DESTITUENT, j'adore enseigner, mais j'en ai assez de me battre contre les moulins à vent des administrations scolaires qui ne sont là que pour vous sabrer et vous sanctionner et ne veulent jamais voir le positif de que vous faites.

J'ai remarqué ausii une chose, c'est que tous les profs que j'ai vu disparaître ainsi sans tambours ni trompettes avaient tous des noms flamands. Moi, aussi, mon nom de jeune fille est flamand. Un certain racisme contre les noms "étrangers"? Je pleure, je hurle presque rien qu'à l'idée d'aller à la médecine du rectorat, je ne veux plus revoir cette femme infantilisante et humiliante que j'ai vu il y a cinq ans. Je n'irai pas, même si mon mari me tarabuste pour que j'y aille, je n'irai pas. Ils nous gâchent tout notre début de vacances, j'en ai ras-le-bol de l'administration du rectorat, des principales et de tout ce tin-ttouin.

Moi, tout ce que je demande c'est qu'on enlève la convocation à la médecine du rectorat, qu'on me laisse dans ma zone de remplacement en allemand (puisque c'est une zone que j'ai à titre "définitif"), et qu'on me change mon rattachement. Mais qu'on me laisse tranquille avec cette médecine préventive (du rectorat préventive de quoi, il y a cinq ans, elle m'a rendue malade et a fait empirer ma situation) infantilisante et humiliante.

domino 

 

*Des "piliers de lycée" ne sont pas forcément des buveurs, ce ne sont pas des piliers de bistrot, ce sont des professeurs qui sont depuis longtemps dans un lycée et en constituent pratiquement l'ossature du corps professoral.

Je veux aussi signaler que le médecin assermenté que j'ai vu pour ma "reprise de travail", fumait dans son cabinet un gros cigare, alors que je suis non fumeuse et que j'étais incommodée par la fumée, je n'ai pas osé lui dire d'éteindre son cigare parce qu'il le prenait de haut avec moi.

Au théâtre ce soir (1)

(Dans la rue deux hommes, un de 60 ans, l'autre d'une quarantaine d'années, la femme de ce dernier) 

- Un passant : Vous êtes en retraite ?!?

- L'homme : Oui!

-Un passant : Vous avez combien de pension??!!

-L'homme : 800 Euros.

-Un passant : Vous avez juste de quoi vivre quoi ? Vous gagniiez combien avant ?

-L'homme : 2000 Euros!

-Un passant : Ah! ça se voit ! Vous avez encore de beaux habits ! Et un gros bidon ! Vous n'avez pas trop maigri ou vous buvez de la bière. Hein ?

-L'homme : Je bois un peu, en cachette, car ma femme est anti-alcoolique.

-Un passant : Ah! Et vous dépensez de l'argent! Mais que fait votre femme?

-L'homme : Elle est professeur, elle gagne 2500 Euros par mois!

- Le passant : Et vous, que faisiez-vous avant? En somme, vous vivez aux crochets de votre femme, ses habits sont presque des loques et elle maigrit beaucoup en ce moment !

-L'homme : J'étais professeur, mais on ne m'a pas laissé faire toutes mes années, j'ai perdu 5% par année non faite sur les 40 ans que je dois, à 60 ans, il me manquait 5 années, si on m'avait laissé continué, j'aurais été en retraite en même temps que ma femme, j'aurais vécu moins longtemps à ses crochets, et j'aurais eu une meilleure retraite, presqu'aussi bonne que la sienne!

-Le passant : Ah! La pauvre, vous dépensez tant, et elle roule toujours avec sa veille voiture, achetée il y a vingt ans, et elle s'habille de loques, ne se maquille jamais, et elle travaille encore...

-La femme du passant, trois ans et demi plus jeune que lui, anti-alcoolique  : C'est ça notre avenir ? Et bien, si tu fais ça quand on sera vieux, je divorcerai!

-L'homme : Mais je ne peux pas, elle ne veut pas, sa famille en ferait un drame et je n'aurais plus assez d'argent pour vivre décemment.

-Le passant : Mais quand elle sera en retraite, qu'allez-vous devenir?

-L'homme : Je ne sais pas... Elle n'aura pas une retraite complète, même si elle travaille jusqu'à 65 ans! Elle doit travailler encore 4 ans, si on l'oblige à s'arrêter à 60 ans, et si on la laisse continuer jusau'à 65 ans, elle travaillera encore 9 ans, d'ici là, on a le temps de voir venir. Et j'espère que tous les CLM et CLD que la médecine du rectorat lui a infligés durant sa retraite, lui seront encore comptés. Avec les gouvernements qui veulent faire des économies, on ne sait jamais !

-Le passant : Ah ! Et durant tout ce temps, vous allez vivre à ses crochets.. Vous serez bien habillé et elle sera mal habillée, Alors qu'elle travaille!

-L'homme : Et oui, c'est la vie. Mais je vais me priver de la petite bière que je bois une fois par semaine ! Cela fera une économie, elle a raison d'être anti-alcoolique. Quand j'étais jeune, je l'approuvais entièrement.

-Le passant : Ah bon, alors on va boire ensemble votre dernière avant longtemps, il faut fêter cette bonne résolution.

-La femme du passant : Ah! Non!

domino

 

mercredi, 04 juillet 2007

Les cadeaux....

Seule  chose avec laquelle je suis d'accord concernant le rapport qu'elle  a fait sur moi... La principale demande un changement de rattachement administratif pour moi. Pourquoi pas ? Ne plus la voir, quelle aubaine ! Bien que j'aimais bien les élèves de ce collège. Et les petits bouts de choux de sixième...

Bon, quand même si on me change de rattachement, je dois dire une chose... Comme cela a été vrai la plupart du temps durant toute ma carrière, on ne m'aura pas fait de cadeau pour mon départ, dans les deux sens du terme.

Si j'aurai un cadeau quand je partirai en retraite, mystère.... Sans doute moins que ce prof  d'anglais qui avait passé toute sa carrière dans Lycée Où J'ai Travaillé Dix Ans, car même en partant à 65 ans et surtout en tant que TZR, il est évident que je ne pourrai rester plus de neuf ans quelque part à partir de maintenant. Puisque j'aurai 65 ans dans 9 ans. Mon collègue, très sympa du reste (je l'ai renconré l'autre jour dans le train en allant à l'université), a eu un vélo, une guitare et que sais-je encore. J'avais même chanté des chansons en anglais pour lui avec ma guitare.

De toute ma carrière, alors que j'ai changé de multiples fois d'établissement, je n'ai eu qu'une fois un bouquet de fleurs, c'est le seul cadeau de fin d'année et de mutation que j'ai eu. Il m'avait été offert par une CPE qui m'avait dit après m'avoir donné le bouquet, on sait qui on perd, mais on ne sait pas qui on gagne; avec l'air de dire qu'on perdait beaucoup avec moi, c'était dans le lycée où je suis revenue deux ans plus tard (j'étais en délégation rectorale pour un an et mon poste ministériel -c'est comme cela qu'on les appelait à l'époque - était ailleurs, dans un collège).

73/76 : J'ai fait trois ans dans l'enseignement privé, sachant qu'à l'issue de ma réussite au CAPES, je partais dans le public, je n'ai pas eu de cadeau. Allait-t-on me féliciter alors que je partais dans le public ? On n'était peut-être pas tres content de me perdre.

76/77 : J'ai eu mon stage. Que réclamer de plus comme cadeau?

82 : Je quitte mon premier poste du public, en CLD, pas de cadeau.... on m'avait au bout de cinq mois de congé, oubliée...

84 : J'ai quitté encore un collège. Je n'ai pas eu de cadeau.

90 : Je quitte un collège pour partir en délégation rectorale, j'avais encore mon poste ministériel dans ce collège, on ne savait pas si j'aurais la délégation que j'avais demandée en lycée ou non, donc, on ne savait pas que je partais, pas de cadeau.

91 : Le bouquet de fleurs dont j'ai parlé plus haut, offert par l'amicale.

93 : Je suis depuis deux ans sur poste ministériel lycée, tout se passe bien, j'ai en note administative "Donne toute satisfaction",  je n'ai pas de cadeaux, on ne donnait que pour les départs en retraite.

96 à  03 : Dix ans dans le même lycée. Tous les ans, on fait de beaux cadeaux  à tous ceux qui partent, même s'ils ne sont restés qu'un an. Je me souviens d'un prof d'espagnol, resté trois ans qui reçoit un bel objet décoratif pour sa maison. Du prof d'anglais parti avec une guitare et un vélo, de la documetaliste à laquelle on a offert un beau collier de perles, mais c'était des départs en retraite, cependant généralement le cadeau était en valeur proportionnel au nombre d'anées passées dans l'établissement,

O3 :  Et bien, pour moi, mutée alors que j'étais en CLM, au bout de dix ans passés là, je n'ai rien eu, pas un cadeau. Mon collègue d'alors Monsieur-je-sais-tout-ce-qui-se-passe-dans-le-lycée-et-dans-l'académie a bien insisté au début de l'année suivante, en me téléphonant, qu'on avait offert un magnifique lecteur de DVD à une collègue d'anglais en poste depuis environ deux ans dans le lycée, parce qu'elle s'occupait du thé dans la petite salle des langues qu'elle avait contribué à aménager. Il a bien insisté comme pour retourner le couteau dans la plaie, car la prof d'anglais était toujours là; pour les dix années passées là-bas, j'aurais du avoir comme les autres collègues qui quittait ce lycée au bout de cinq à dix ans un beau cadeau, mais je n'ai rien eu. En CLM, on m'avait déjà oubliée. Tant pis... de toute façon, maintenant je peux regarder les DVD sur mon ordinateur.

03-06 : Alors qu'on fait toujours un beau cadeau à un/une assistante de langue qui reste six mois dans un établissement, je fais diverses suppléances dont une dure presque six mois, sans cadeau de départ. Je quitte mon premier rattachement au bout de trois ans, sans cadeau, alors que j'étais bien connue par les profs et en général appréciée et alors que j'avais participé en solo à deux concerts du lycée en fin d'année.

07 : Je vais encore quitter un rattachement , sur lequel j'ai travaillé toute l'année, en aidant beaucoup profs et élèves, sans tambour ni trompette et avec en cadeau des rapports faits sur moi ,même par des collègues, par le grossissement de cette affaire du paperboard, au lieu de ce que j'aurais mérité pour une année de bons et loyaux services. Ma collègue TZR de français, qui était conviée expressément au pot de sortie a certainement eu un très beau cadeau.

Finalement, faire fonctionner le CDI tous les Vendredi et à chaque fois que ma collègue n'était pas là, c'était pas rien quand même...

Tant pis, cela m'est égal, gardez vos fleurs et vos cadeaux, j'ai pour moi ce que la nature ma offert, je ne suis plus du tout une beauté, mais j'ai ma voix, mon jeu de guitare et mes petits talents littéraires et de photographe pour moi.

domino

 

Dans mon quartier....

Dans mon quartier, depuis que c'est les vacances et que je suis à la maison (on a été libérées à la fermeture du collège pour le brevet le 22 juin, puis j'avais encore quelques activités de jumelage en ville), j'entends souvent des sirènes, celles des pompiers peut-être à cause de la pluie et des orages, cela peut inonder les caves, mais on dirait plutôt la police...

La police... Il paraîtrait que la médecine du rectorat et la principale font suivre à la police les indices de la journaliste alternative qui se trouvent sur les fils d'ADSL, ces gros câbles noirs qui peu à peu envahissent nos campagnes et nos quartiers, défigurant le paysage, supportés par d'énormes pilônes neufs et hideux qui ennuient les photographes en venant se planter sur leurs photos de belle campagne et de villages anciens.

Comment la police suit ces indices? Vous connaissez tous ces lignes téléphoniques ou à haute tension qui traversent la campagne et lorsqu'on se place à proximité ou en dessous d'elles on entend un tas de conversations téléphoniques dans toutes les langues?

Et bien, pour la journaliste, c'est pareil... Sur les câbles d'ADSL circule certes de la musique et de l'image et en dessous des pilônes qui supportent les câbles d'ADSL, vous pourvez entendre vos chanteurs préférés et même voir par moment des flashs avec des morceaux de clips vidéos, mais surtout comme le web est surtout écrit, vous voyez passer sur les fils un tas de lettres noires sur fond de couleur ou de lettres couleur, et parfois vous y voyez passer les mots La- journaliste-alternative.... en noir sur fond vert.

Alors, dès qu'ils voient passer une lueur vert pomme sur un câble d'ADSL les policiers de ville voisine sont à l'affût, si, si, voilà le L qui arrive, puis le A, puis, voyons est-ce elle? le J et ensuite le O, pas de doute c'est elle, suivons le filon, vite, vite, la voiture démarre et suit les lettres noires qui se promènent sur le câble sur leur petit fanion vert. Alors la voiture de police suit le petit fanion vert jusqu'à l'entrée de mon quartier et là, pouf, le câble est collé à un paté de maison, traverse une rue pour arriver chez mes voisins et de là vient chez moi, seul câble qui n'est pas enterré dans le sol, l'ADSL est trop neuf, on n'a pas encore creusé de tranchée pour lui. Et alors là sur le mur du paté de maison en face, après que le petit fanion vert ait virevolté sur quelques maisons, pouf, ils le perdent de vue.

Leur flair leur dit, si, si, la journaliste alternative, elle doit nicher par ici, mais où....?  Ils restent perplexes devant le petit fanion vert qui virevolte sur le fil d'ADSL de maison en maison.... La journaliste, elle doit être dans le quartier, mais où?  Où niche-t-elle la journaliste? "O", dit un policier à son collègue, "tu crois vraiment qu'elle est dans le coin, moi je te dis, ici, c'est pas assez bien pour que loge une personne comme elle, on doit se tromper, ça ne doit pas être le sien ce petit fanion vert. Pour quelqu'un comme elle, il faut au moins une ville comme Paris, ou  même New York ou Tokio, "Toute Petite Ville Voisine", c'est pas assez bien pour elle, allez, viens, rentrons, il n'y a pas plus de journaliste alternative ici qu'à Tombouctou !"

En tout cas, si après le 6 juillet vous n'entendez plus parler de moi, c'est que en s'apercevant de mon absence (pendant les grandes vacances, c'est normal) la médecine du rectorat aura tant ennuyé les policiers qu'ils m'auront trouvée et emmenée dans un asile pour hystériques et paranoïaques... où je rencontrerai ma principale arrêtée pour mythomanie.

Et en plus ils m'ont convoquée un Vendredi, mon mauvais jour....

Bon, j'espère que je continuerai à vous écrire après cette date-là !

domino