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mercredi, 04 juillet 2007

Dans mon quartier....

Dans mon quartier, depuis que c'est les vacances et que je suis à la maison (on a été libérées à la fermeture du collège pour le brevet le 22 juin, puis j'avais encore quelques activités de jumelage en ville), j'entends souvent des sirènes, celles des pompiers peut-être à cause de la pluie et des orages, cela peut inonder les caves, mais on dirait plutôt la police...

La police... Il paraîtrait que la médecine du rectorat et la principale font suivre à la police les indices de la journaliste alternative qui se trouvent sur les fils d'ADSL, ces gros câbles noirs qui peu à peu envahissent nos campagnes et nos quartiers, défigurant le paysage, supportés par d'énormes pilônes neufs et hideux qui ennuient les photographes en venant se planter sur leurs photos de belle campagne et de villages anciens.

Comment la police suit ces indices? Vous connaissez tous ces lignes téléphoniques ou à haute tension qui traversent la campagne et lorsqu'on se place à proximité ou en dessous d'elles on entend un tas de conversations téléphoniques dans toutes les langues?

Et bien, pour la journaliste, c'est pareil... Sur les câbles d'ADSL circule certes de la musique et de l'image et en dessous des pilônes qui supportent les câbles d'ADSL, vous pourvez entendre vos chanteurs préférés et même voir par moment des flashs avec des morceaux de clips vidéos, mais surtout comme le web est surtout écrit, vous voyez passer sur les fils un tas de lettres noires sur fond de couleur ou de lettres couleur, et parfois vous y voyez passer les mots La- journaliste-alternative.... en noir sur fond vert.

Alors, dès qu'ils voient passer une lueur vert pomme sur un câble d'ADSL les policiers de ville voisine sont à l'affût, si, si, voilà le L qui arrive, puis le A, puis, voyons est-ce elle? le J et ensuite le O, pas de doute c'est elle, suivons le filon, vite, vite, la voiture démarre et suit les lettres noires qui se promènent sur le câble sur leur petit fanion vert. Alors la voiture de police suit le petit fanion vert jusqu'à l'entrée de mon quartier et là, pouf, le câble est collé à un paté de maison, traverse une rue pour arriver chez mes voisins et de là vient chez moi, seul câble qui n'est pas enterré dans le sol, l'ADSL est trop neuf, on n'a pas encore creusé de tranchée pour lui. Et alors là sur le mur du paté de maison en face, après que le petit fanion vert ait virevolté sur quelques maisons, pouf, ils le perdent de vue.

Leur flair leur dit, si, si, la journaliste alternative, elle doit nicher par ici, mais où....?  Ils restent perplexes devant le petit fanion vert qui virevolte sur le fil d'ADSL de maison en maison.... La journaliste, elle doit être dans le quartier, mais où?  Où niche-t-elle la journaliste? "O", dit un policier à son collègue, "tu crois vraiment qu'elle est dans le coin, moi je te dis, ici, c'est pas assez bien pour que loge une personne comme elle, on doit se tromper, ça ne doit pas être le sien ce petit fanion vert. Pour quelqu'un comme elle, il faut au moins une ville comme Paris, ou  même New York ou Tokio, "Toute Petite Ville Voisine", c'est pas assez bien pour elle, allez, viens, rentrons, il n'y a pas plus de journaliste alternative ici qu'à Tombouctou !"

En tout cas, si après le 6 juillet vous n'entendez plus parler de moi, c'est que en s'apercevant de mon absence (pendant les grandes vacances, c'est normal) la médecine du rectorat aura tant ennuyé les policiers qu'ils m'auront trouvée et emmenée dans un asile pour hystériques et paranoïaques... où je rencontrerai ma principale arrêtée pour mythomanie.

Et en plus ils m'ont convoquée un Vendredi, mon mauvais jour....

Bon, j'espère que je continuerai à vous écrire après cette date-là !

domino 

 

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