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dimanche, 07 septembre 2008

Désactivation inopportune

Ce matin, mon ordinateur fontionnait parfaitement, Internet compris.

Vers 12h/1h je m'en vais avec mon mari pour vaquer à des occupations extérieurs.

Ce soir je reviens, je veux me connecter, ma box bien gentille fait marcher tous ses voyants, pas de problème de ce coté là. Internet refuse obstinément de se connecter sur l'ordinateur.

Je n'ai pas vérifié avant de partir si mon mari avait bien fermé la porte, puisque c'était lui qui était chargé de cela.

Je découvre sur l'ordianteur que la connexion Haut Débit n°4 qui était celle qui fonctionnait le mieux a disparu en même temps que la trois.

Que la carte Ethernet ne fonctionne plus.

Après quelques deux heures de recherche pour trouver pourquoi, je découvre tout simplement que le port LAN a été désactivé, ce qui je pense, ne peut se faire que manuellement.

Donc, mon mari, qui ne sait pas se servir d'un ordinateur, niant farouchement qu'il y a changé quelque chose, n'est pas en cause dans cette désactivation.

Donc, je suppose que malgré tous les codes secret qui barre la route de l'ouverture d'un compte sur l'ordinateur, quelqu'un est rentré chez moi cette après-midi, a fait fonctionner mon ordinateur en Wi-Fi et a activé le port Wi-Lan et désactivé le port LAN.

Quand je fais mon cours du samedi après-midi, j'ai remarqué que mon mari permet à mes élèves de se servir de mon imprimante - photocopiuse (que j'amène au cas où je n'aurais pas imprimé assez de feuilles de sours) pour leurs besoins personnels. Comme l'encre est chère, j'ai demandé instamment à mon époux de ne pas permettre à des personnes extérieures à nous de s'en servir, mais parfois les godets d'encre s'usent si vite, que j'ai des doutes pour le respect de cette demande : peut-être que des voisins viennent faire des photocopies quand je dors pllus longtemps que lui.

Un jour je l'ai surpris à faire des photocopies avec de grands applâts de couleur pour ses élèves, je lui ai dit : "tu ne crois pas que tu uses beaucoup de couleurs, là? Moi, je mets quelques mots en relief en couleur, à la rigueur je mets des titres en couleur, mais toi, tu photocopies sdes cartes d'Allamagne qui restent humides d'encre."

Alors, là pour la désactivation du port LAN, je suis sûre que quelqu'un est venu. Je vois souvent mon mari regarder par dessus mon épaule quand je tape mes codes pour voir ce que je tape sur le clavier, alors j'essaie d'aller à toute vitesse, pour qu'il n'aie pas le temps de voir ce que je tape, j'ai tellement peur qu'il mette mon ordinateur en panne.

A la rigueur, il pourrait s'en acheter un deuxième exprès pour lui, comme cela s'il le met en panne, il ne s'en prendra qu'à lui-même.

Bon, bref, j'ai quand même, par déduction logique des messages techniques que je voyais,  réussi à réactiver ma connexion. Lui, au premier mot que j'ai prononcé disant que ma connexion ne fontionnait plus, voulait déjà appeler le fournisseur d'accès qui n'y est pour rien, puisque ce n'est pas lui qui était en panne!

Peut-être que mon mari, qui n'est pas bête quand même, et pas scientifiquement ignare, ne fait que faire semblant de ne pas savoir se servir de l'ordinateur. Parce que je ne sais pas si vous vous souvenez de l'histoire de la lampe de l'entrée qu'il suffisait de revisser pour qu'elle marche, et qui est restée un an en panne, m'obligeant le matin à préparer cartable et à choisir mon manteau et mes accessoires dans le noir, jusqu'à ce que je décide d'y metre mon nez et de la réparer en trois secondes. Je suis sûre qu'il connaissait la panne, mais qu'il faisait exprès de ne pas savoir la réparer.

domino

mercredi, 04 juillet 2007

Dans mon quartier....

Dans mon quartier, depuis que c'est les vacances et que je suis à la maison (on a été libérées à la fermeture du collège pour le brevet le 22 juin, puis j'avais encore quelques activités de jumelage en ville), j'entends souvent des sirènes, celles des pompiers peut-être à cause de la pluie et des orages, cela peut inonder les caves, mais on dirait plutôt la police...

La police... Il paraîtrait que la médecine du rectorat et la principale font suivre à la police les indices de la journaliste alternative qui se trouvent sur les fils d'ADSL, ces gros câbles noirs qui peu à peu envahissent nos campagnes et nos quartiers, défigurant le paysage, supportés par d'énormes pilônes neufs et hideux qui ennuient les photographes en venant se planter sur leurs photos de belle campagne et de villages anciens.

Comment la police suit ces indices? Vous connaissez tous ces lignes téléphoniques ou à haute tension qui traversent la campagne et lorsqu'on se place à proximité ou en dessous d'elles on entend un tas de conversations téléphoniques dans toutes les langues?

Et bien, pour la journaliste, c'est pareil... Sur les câbles d'ADSL circule certes de la musique et de l'image et en dessous des pilônes qui supportent les câbles d'ADSL, vous pourvez entendre vos chanteurs préférés et même voir par moment des flashs avec des morceaux de clips vidéos, mais surtout comme le web est surtout écrit, vous voyez passer sur les fils un tas de lettres noires sur fond de couleur ou de lettres couleur, et parfois vous y voyez passer les mots La- journaliste-alternative.... en noir sur fond vert.

Alors, dès qu'ils voient passer une lueur vert pomme sur un câble d'ADSL les policiers de ville voisine sont à l'affût, si, si, voilà le L qui arrive, puis le A, puis, voyons est-ce elle? le J et ensuite le O, pas de doute c'est elle, suivons le filon, vite, vite, la voiture démarre et suit les lettres noires qui se promènent sur le câble sur leur petit fanion vert. Alors la voiture de police suit le petit fanion vert jusqu'à l'entrée de mon quartier et là, pouf, le câble est collé à un paté de maison, traverse une rue pour arriver chez mes voisins et de là vient chez moi, seul câble qui n'est pas enterré dans le sol, l'ADSL est trop neuf, on n'a pas encore creusé de tranchée pour lui. Et alors là sur le mur du paté de maison en face, après que le petit fanion vert ait virevolté sur quelques maisons, pouf, ils le perdent de vue.

Leur flair leur dit, si, si, la journaliste alternative, elle doit nicher par ici, mais où....?  Ils restent perplexes devant le petit fanion vert qui virevolte sur le fil d'ADSL de maison en maison.... La journaliste, elle doit être dans le quartier, mais où?  Où niche-t-elle la journaliste? "O", dit un policier à son collègue, "tu crois vraiment qu'elle est dans le coin, moi je te dis, ici, c'est pas assez bien pour que loge une personne comme elle, on doit se tromper, ça ne doit pas être le sien ce petit fanion vert. Pour quelqu'un comme elle, il faut au moins une ville comme Paris, ou  même New York ou Tokio, "Toute Petite Ville Voisine", c'est pas assez bien pour elle, allez, viens, rentrons, il n'y a pas plus de journaliste alternative ici qu'à Tombouctou !"

En tout cas, si après le 6 juillet vous n'entendez plus parler de moi, c'est que en s'apercevant de mon absence (pendant les grandes vacances, c'est normal) la médecine du rectorat aura tant ennuyé les policiers qu'ils m'auront trouvée et emmenée dans un asile pour hystériques et paranoïaques... où je rencontrerai ma principale arrêtée pour mythomanie.

Et en plus ils m'ont convoquée un Vendredi, mon mauvais jour....

Bon, j'espère que je continuerai à vous écrire après cette date-là !

domino