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jeudi, 06 juillet 2006

Lycée Bien Pensant (2)

Lycée bien pensant (2)

Lire lycée bien pensant (1) avant de lire cette note.

La collègue qui avait la même date de naissance que moi à un an près et qui fêtions nos anniversaires en même temps, et dont nos pères avaient également la même date de naissance à 6 ans d’intervalle (1914 pour le mien, 1920 pour le sien), avait eu gain de cause avec ses analyses chimiques d’une chose jugée par l’association de parents d’élèves peu ragoûtante (voir ma note « Lycée Bien Pensant n°1 »).

 

 

Dans un ordre d’idée tout à fait différent, j’ai eu des ennuis avec le même Président de l’Association de Parents d’Elève de Petite Sous Préfecture du Nord, de son état employé à l’Inspection Pédagogique du Primaire qui se trouvait à deux pas du lycée où j’ai travaillé durant 10 années consécutives. Ce même président de Parents d’Elèves n’hésitait pas, lorsque durant une année j’ai accepté de faire de l’Enseignement Précoce de l’Allemand en Primaire, à me serrer chaleureusement la main. On a toujours besoin d’un plus petit que soi. Il est maintenant Inspecteur du Primaire (Entendons-nous bien, ils s’appellent du nom pompeux de Inspecteurs d’Académie) de Assez Grande Ville du Nord.

 

 

Dans un cadre tout à fait différent donc, j’ai eu des ennuis avec cette association de parents d’élèves, concernant la correction d’un devoir que j’avais préféré laisser de côté par rapport à deux autres devoirs plus récents. J'avais besoin d’avoir fait le corrigé de ces deux devoirs du Samedi Matin –durée 3 heures avant le corrigé du paquet incriminé. Je précise bien ici que Lycée Bien Pensant  de Petite  Sous Préfecture du Nord est un lycée public. Et ceci, car je voulais utiliser les 2 textes de ces deux devoirs  et le corrigé comme exercices de repérage dans mon cours,  avant d'aborder ces textes à l'oral. J'étais en ce qui concerne les "repérages" à l’avance sur la pédagogie prônée 5 à 7 ans plus tard  dans les formations d’agrégation interne que j’ai suivies,. Je voulais en effet utiliser les textes des deux derniers devoirs comme textes d’oral de contrôle, car ils étaient plus intéressants sur le plan du contenu et littérairement que le texte du devoir « laissé de coté ». Le fils du Président des Parents d’Elèves avait d’ailleurs été absent au devoir auquel on imputait un reatrd de correction..

 

 

Je fus convoquée dans le bureau du proviseur à propos de ce devoir que je venais du reste de rendre une journée auparavant, mais il ne le savait pas.que je les avais rendues Je fus convoquée un mardi matin, alors que j’avais le mardi comme journée de congé pour pouvoir participer 5 fois par an – en dehors de mes cours, donc - aux groupes « Recherche-action Réussite au lycée ». Heureusement, je n’avais pas de stage ce jour-là-. Convoquée donc dans le Bureau du Proviseur, sans Ordre du Jour, j’étais persuadée qu’il allait me féliciter et me remercier pour les activités que je venais de faire : Exposition dans le cadre de mon non Projet Pédagogique « Ouverture aux Littératures Européennes » et Voyage avec les BTS hôtellerie-restauration en Allemagne.

 

 

Au lieu de cela, celui-ci commença par me faire un discours ampoulé et émaillé de jargon Education Nationale de 10 minutes sur la pédagogie disciplinaire (entendez par là la pédagogie de la discipline ou de la matière, en l’occurrence l’allemand) qui est du ressort de l’Inspecteur et la pédagogie générale qui est du ressort du Proviseur.  Je me demandai pendant ces dix minutes vraiment de quoi il s’agissait. J’avais amené avec moi les doubles des photos que j’avais faites –à mes frais- de l’Exposition pour en faire un cadeau au proviseur et  je ne les lui ai jamais données. Comment faire un cadeau à quelqu’un qui vous fait pleurer (pas devant lui, mais ensuite) ?

 

 

Au bout de dix minutes, et alors que je me demandais vraiment ce que je pouvais avoir fait d’aussi mal – Un accident pendant  le voyage dont je n’aurai pas été au courant ? Des élèves qui seraient aller fumer aux toilettes sur le chemin de l’infirmerie ? -  je me posais un tas de questions. ; au bout de dix minutes donc, le Proviseur me dit qu’il s’agissait des Terminales L LV2, ils s’appelaient peut-être encore Terminales A. à cette époque,. Il s’agissait d’un paquet de copie en retard que des élèves réclamaient. Bien sûr, il ne se faisait que l’interprète de l’association de parents d’élèves, lui même pensait que mon travail était sérieux, que les parents d’élèves se réjouissait que je donnais beaucoup de travail à leurs enfants... (Ayant demandé aux élèves au cours suivant pourquoi ils ne m'en avaient pas parlé directement, les délégués m'ont dit qu'elles n'étaient pas au courant de cette demande de leurs camarades et presque tous ont protesté avec véhémence (sauf deux qui ne s'exprimaient jamais) que ce n'étaient pas eux qui avait fait cette remarque par intermédiaire des  parents d'élèves.

 

 

La première réponse que je lui ai faite était, ce que j’ai déjà expliqué plus haut, que j’avais corrigé les deux autres paquets avant pour des raisons pédagoqiques, ce qui relevait de la pédagogie disciplinaire, et aurait donc concerné l’inspecteur et non le proviseur.

 

 

Le proviseur m’a dit que ce n’était pas la réponse qu’il attendait et la raison pour laquelle il me faisait le reproche.

 

Il y en avait une autre.

 

 

La deuxième réponse :

Je lui ai dit que lorsque l’on donne du travail pour telle hauteur  de paquet de copies (en faisant avec mes deux bras le geste montrant l’épaisseur de ce que j’avais encore à corriger),  alors que d’autres donnent cela de travail (en montrant un paquet de copie très mince avec les bouts de mon index et de mon pouce), c’est normal que l’on met plus de temps à corriger que celui qui relève un paquet de copie pendant que vous en relevez dix ou quinze. L’éducation Nationale n’a jamais fixé un nombre de devoirs à rendre par matière, par professeur et par nombre d’heure enseignées dans la classe.

 

Un professeur de philo qui relève une dissertation toutes les 3 semaines pour 6 heures par semaine d’enseignement dans la classe a moins de travail qu’un professeur de langues qui relève dans des classes qu’il a deux ou trois heures par semaine (donc chaque classe 2 à 3 fois moins de temps par semaine, donc avec deux à trois fois plus de classes à enseigner, donc, s'il donnne  autant de devoirs par classe que son collègue de philo, 2 à 3 fois plus de devoirs à corriger)  qui relève par classe une ou deux interrogations écrites par semaine, un devoir maison toutes les une semaine et demi et un DS toutes les 3 semaines.

 

Un collègue de français qui me voyait toujours crouler sous mes paquets de copies m’a dit un jour : »Tu donnes autant de travail en lycée qu’en collège, mais avec des devoirs beaucoup plus longs ».

 

 

Le proviseur m’a dit, mais ce n’est pas la réponse que j’attendais et en plus vous critiquez les collègues qui donnent moins de travail que vous.

 

 

Donc, j’ai trouvé une troisième réponse :

« Vous voulez dire que j’ai organisé beaucoup de choses cette année ».

-         En effet, j’avais organisé :

-         a) un voyage au Marché de Noël en Allemagne avec projet pédagogique pour les STT et les sections Hôtellerie Restauration : étude du commerce de Noël pour les STT et étude des spécialités de Noël pour les Hôtellerie Restauration, plus des apprentissages linguistiques sur « demander son chemin » et « faire les courses dans les grands magasins ». A un collègue dont le projet de voyage au Marché de Noël a été refusé deux ans plus tard, j’ai dit : « Si tu m’avais demandé conseil, je t’aurais indiqué le projet qu’il fallait joindre à la demande ».

-         b) un voyage de plusieurs jours en Allemagne pour les BTS HR avec visites d’hôtels et de restaurants.

-         c) un projet pédagoqique « Ouverture aux Littératures Européennes » que j’avais proposé à mes collègues de langues et de musique avec une exposition, qui venait d'avoir lieu, à la clef.

 

J’ai donc dit au proviseur :

« Vous pensez donc que je dois plus faire tout cela ».

Il me répondit :

« Si, si, d’ailleurs, j’ai eu de bons échos sur vos voyages, et votre exposition a plu également ».

Je lui ai donc dit :

« Donc, il faudrait que je donne moins de travail ? »

Il me répondit :

« Si, si, le fait que vous donnez beaucoup de travail plaît aux parents ».

 

 

Il fallait donc que je trouve une quatrième réponse.

Je lui ai donc dit :

« Je fais de la musique durant une ou deux heures par semaine ». Je dis ceci pour mes lecteurs, pas en concert, mais chez moi ou avec un professeur. A l’époque je n’allais pas encore prendre des cours de chant à Grande Métropole, mais ces cours que je pris plus tard, duraient une demi-heure et avaient lieu environ toutes les 3 semaines ! Je pense que je ne faisais pas encore partie de l’orchestre du lycée où je fus en dehors du professeur de musique –que je viens d’ailleurs de rencontrer avec sympathie il y a 2 jours- le seul professeur jouant.

Et je poursuivais pour le proviseur :

«  Je dois donc mettre ma guitare au placard ? » Ce que j’ai fait depuis environ maintenant 4/5 ans.

Il me répondit :

« Non, non, je n’ai jamais dit cela ».

 

 

Puis il mit fin à l’entretien en s’excusant de m’avoir convoquée un jour ou je n’avais pas cours.

 

 

Je lui ai parlé aussi des jurys de BTS que je faisais, des commissions de choix de sujets et autres activités d’examens pour les BTS HR où j’étais appréciée. Effectivement, j’étais l’une des deux qui fournissait le plus de sujets d’oraux, l’autre étant le responsable de commission.

 

 

Quelques années plus tard il m’a dit à plusieurs reprises, à chaque fois qu’il avait un petit reproche à me faire, mais il cherchait toujours la petite bête,  que la réponse que j’avais donnée à cette époque  pour le paquet en retard ne l’avait pas satisfait et ceci a certainement joué dans la note administrative  gelée pendant plusieurs années. Le fait que ma réponse ne l'avait pas satisfait est en contradiction avec ce qu'il m'avait dit le jour de l'entretien : Qu'il ne se faisait que l'interprète que des parents d'élèves.

 

 

Je n’ai jamais su la réponse que j’aurais du donner.

 

 

Durant cet entretien, il voulait aussi avoir des renseignements sur mes collègues d’allemand et alors qu’il me parlait des deux collègues femmes dont il n’avait pratiquement jamais entendu parler, je lui ai dit qu’elles avaient « beaucoup d’autorité », ceci tout en sachant que l’une d’entre elles avait régulièrement des ennuis avec ses BTS.  Il s’est fait à partir de mes paroles une opinion  définitive de mes 2 collègues et lorsque l’inspecteur est venu quelques 6 années plus tard, il a dit à l’une de ces deux collègues : « On dit que vous avez beaucoup d’autorité ! ». La collègue lui a répondu « Vous dites cela parce que j’ai un air austère ? ».Donc, mes paroles on porté jusqu'à 6 ans plus tard. Efficacité suprême !

 

(...) (A suivre)

 

(Toute ressemblance avec des évènement s'étatn produit à Petite Préfecture du Nord est totalement fortuite. Il n'y a aucun prénom ou nom de famille dans mon écrit?)

 

domino

mercredi, 05 juillet 2006

Sous mon parapluie

Sous mon parapluie

J'ai peur

Et je pleure

J'ai peur

Des éclairs

Qui éclairent,

Tout alentour

Et autour

Du tonnerre

Tonnerre,

Je vois clair

La nuit

Dans le bruit

Et la pluie

A dit

La petite pixie.

domino (poèmes de la petite pixie - 3)

 

 

lundi, 03 juillet 2006

La "politique" à domino

 J'ai fait ce commentaire sur le blog d'ElisabethLeroy, comme ce commentaire  est de moi, je me permets de le recopier :

Je ne peux que cautionner ce qui est écrit ci-dessus (voir l'article d'Elisabeth). La politique des partis n'est pas une bonne politique. A l'origine la racine grecque "polis" dans politique signifie cité, ville. La politique, c'était discuter de ce qu'il serait bon de faire pour la ville et le bien commun. Chez les grecs, qui ont inventé la politique, il n'était pas questions de gros sous, de restrictions budgétaires. Quand il fallait construire, ils construisaient quelque soit le temps qu'il fallait y passer et le coût de l'extraction des matériaux importait peu. Dans un monde où il n'y avait encore presque rien, on construisait sans compter. Il fallait laisser la trace de l'esprit humain et de l'esthétique que les hommes avaient trouvé dans le monde, créer une harmonie dans ses nouvelles contructions en accord avec l'harmonie du monde. Voilà ce qu'était la politique pour les grecs, du moins les Athéniens; mais le terme de politique a été galvaudé. On a fait de la politique un bas commerce lié à la soif de pouvoir, à l'intérêt des plus riches. Aussi dans les pays communistes, qui se disaient égalitaires les sbires du parti s'embourgeoisaient, en RDA par exemple, ils s'achetaient de belles villas au bord de la Baltique, villas qui faisaient envie au peuple, le peuple, ce fameux fer de lance des démocraties populaires, le peuple qui se sentait trahi : "Eux ou les capitalistes, c'est du pareil au même", disait-ils alors (témoignage oculaire et auditif direct recueilli aurès de "citoyens de la RDA" (dénomination officielle DDR-Bürger"). La jeunesse regardait du coté de la scène alternative occidentale, et écoutait en cachette sa musique, elle ne regardait pas du coté des politiciens de partis.
En fait, ce qui manque à la politique, c'est une autre alternative...
Je me suis toujours dit : pour trouver la politique que je veux, il faudrait que je fonde mon propre parti. Mais je suis contre les partis.
Voilà ce qu'il faudrait faire :
Abolir tous les partis et faire des conseils municipaux, de régions, d'état sans partis, etc... en se disant: on est ici pour discuter de ce qui est meilleur pour la vie des gens, sans clivage politique.
Les élus seraient élus individuellement, et non sur des listes, sur des programmes qu'ils présenteraient au peuple.
Voilà, je fais un programme pour ma réforme de l'enseignement et on m'élirait comme conseillère à l'enseignement dans le conseil municipal, de département, de région, parlement d'état, etc...
Le peuple pourrait trancher lui-même entre ceux qui sont assoiffés de pouvoir et d'argent et ceux qui pratiquent la politique au sens vrai et premier du terme, au sens de "vie de la cité", "civitas", et chercheraient dans les conseils uniquement à prendre les meilleures décision en fonction du bien commun. On ne serait pas bloqué par des "majorités" qui resteraient les mêmes pour tant et tant d'années. Chaque conseiller ou député serait libre lors des votes de ce pour quoi il vote et ne devrait plus alors se conformer à la volonté d'un parti particulier. Il serait libre de ses choix en fonction du programme qu'il a élaboré et donné aux citoyens de sa ville, de sa région, de son pays, de sa confédération, et s'il ne correspond plus à ce pour quoi il a été élu, les citoyens auraient le droit de faire des pétitions demandant qu'il soit remplacé, sauf dans le cas où entre deux votes, la situation aurait évolué d'une façon qui ferait que pour le bien de la cité, il faudrait changer d'avis.

J'ai corrigé ci-dessus quelques fautes de mon commentaire et fait de menus ajouts pour une meilleure compréhension.

Ajout :

Ma proposition n'est pas de l'anarchisme (on  devrait arriver dans ces conseils et ces parlements à une entente commune).

Ce n'est pas une dictature, puisque ce serait ici le peuple, sans le clivage des partis, mais dans sa pluralité de vues, qui devrait arriver à un consensus qui serait la meilleure solution pour le bien des concitoyens.

Bien sûr, il y aurait sans doute des regroupements de conseillers ou députés ayant des idées semblables, mais il ne faudrait pas leur donner le nom de partis (qui fait politique partisane). Ces regroupements ne devraient pas être fixes et constant. Je peux avoir certaines idées communes avec A sur un problème de santé publique ou d'environnement et des idées différentes de A et communes avec B  sur un problème de financement.

C'est pourquoi ces mouvances se dessineraient par rapport à  chaque idée débattue et pourraient être différentes selon chaque idée débattue.

Pour moi, la politique de parti a fait son temps. Cette politique est dépassée. Ce qu'il faut, c'est pouvoir s'exprimer sur chaque idée en fonction de son bon-sens, de son coeur -un peu comme on fait sur les i-grimoires-, de ce que l'on veut obtenir de la vie, et de la meilleure vie possible pour tous (cadre de vie, études, profession, santé....)

La politique de parti, la politique partisane a vécu ! C'était la politique des 19èmes et 20ème siècles.

Vive le 21ème siècle et la "civitas", la discussion entre les humains pour le meilleur monde possible qui n'est certainement pas non plus le meilleur des mondes à la Aldous Huxley.

Ecoutez les enfants qui ont souvent pour l'avenir des idées très simples que l'on peut réaliser sans partis : "Plus de guerre, tout le monde mange à sa faim, tout le monde est en bonne santé (les enfants disent aussi : "on ne meurre plus, on n'est plus malade"), tout est beau autour de nous, il y a des arbres, des oiseaux, des animaux tout autour des maisons, tout le monde est gentil, on se sent bien toujours..."

Relisez la "Conférence des Animaux" d'Erich Kästner. Mes secondes aimaient bien le texte qui était dans leur livre d'allemand .Ils aimaient bien aussi quand je faisais la grosse voix du lion ou de l'éléphant. Dans ce livre, les animaux trouvent que les hommes n'arrivent pas à s'entendre, à trouver un consensus. Ils sont sclérosés dans leurs idées et dans leur partis. Erich Kästner était à l'avance sur son temps.

La politique des partis a vécu. C'était la politique des siècles passés. C'est une politique sclérosée. La politique des syndicats est aussi sclérosée. D'ailleurs les syndicats sont des espèces de partis aux idées politiques sclérosées. On a choisi une opinion il y a trente ou quarante ans et on s'y tient sans jamais évoluer, voilà ce que j'appelle la sclérose des syndicats!

Bien sûr, les syndicats interprêtent mal ce que je dis parce qu'ils pensent que je serais soi-disant anti-syndicaliste. Or, je suis syndiquée. Pour défendre mon pain quotidien et mon avenir. Mais, ce que je dénonce, c'est que les syndicats refusent d'évoluer. Je ne leur demande pas comme les politiciens de parti d'évoluer dans le sens du libéralisme politique qui n'a rien à voir avec l'idée fondamentale de la liberté, bien au contraire ! Je leur demande d'évoluer dans le bon sens, et de ne pas rejeter un syndiqué qui veut faire progresser l'enseignement dans le sens où il veut proposer à chaque élève d'étudier ce qu'il est capable d'étudier dans des classes qui sont à son niveau et ne sont pas hétérogènes. Ne pas obliger les élèves les moins avancés ou qui ont perdu les pédales à un moment de leur scolarité  à écouter des cours trop forts pour eux où ils s'ennuient, ne pas obliger les plus avancés à rabacher le ba-ba avec les plus faibles pendant des années. On entend prafois des réflexions d'élèves de ce type : "En sixième, on a fait la même chose qu'à l'école primaire et en 5ème, on refait la même chose qu'en sixième parce qu'il y en a toujours qui ne suivent pas!"

Les élèves, eux, souhaitent l'homogénéité des classes.

Et les syndicats disent : "Non! L'égalité des chances, c'est tout le monde dans le même moule, le collège unique!". 

Tout le monde dans le même moule, ce n'est pas l'égalité des chances.

Tout le monde dans le même moule ne respecte pas des degrés différents de maturité qui eux-mêmes peuvent être différents selon les matières. Dans ma famille, il y beaucoup  d'exemples de "Excellents en maths, et pas bons en français", une maturité de la logique venue très tôt, et une maturité littéraire souvent bonne, mais tardive. Il existe aussi le contraire.

Tout le monde dans le même moule, cela veut dire pour les moins avancés "pédaler dans la choucroute" et pour les plus avancés "s'ennuyer", "avoir des connaissances inférieures à la maturité intellectuelle". Voilà ce que j'ai à dire aux syndicats.

Ma réforme de l'enseignement.

Dans "Ma réforme de l'enseignement", lire surtout "Remarques préliminaires au préambule de la préface".

Vous pensez que je suis idéaliste. Les idéaux du 18ème siècle, celui des Lumières, ont fait le 19 et le 20ème siècle. On s'est battu aussi pour des idéaux. Il ne faut pas se battre pour des idéaux.

Une société où chacun peut dire son avis sans être dans un parti (comme ceux qui sur les i-grimoires, ne sont pas dans un parti, et pour une fois, comme moi depuis que j'écris sur un i-grimoire, ont le droit de dire leur avis et à un endroit ou à un autre d'être lue et écoutée et parfois appréciée (et aussi honnie, on ne peut plaire à tout le monde), c'est cela le pluralisme non partisan et sans parti ...

(Je vois ici un politicien qui fait en ce moment un discours à l'assemblée en lisant mon blog aux autres députés et en faisant comme si c'est lui. Il lit :"le pluralisme" et avant que je n'écrive la suite "des partis", puis en lisant ma suite "Euh! Pardon! Le pluralisme sans parti ! (parenthèse dans la parenthèse : applausissements, huées) et pendant que je fais cette parenthèse, s'éponge le front en attendant la suite de ce qui apparaît sur son écran pupitre relié à HAUT et FORT),

..le pluralisme qui arrive à une entente entre tous les partis, euh pardon, ce n'est pas du tout cela que je voulais écrire, toutes les parties, voilà ce que je voulais écrire.

Bon... Le pluralisme.. Voilà que j'emploie des termes galvaudés par les politiciens; parlons plutôt de pluralité d'opinions qui s'exprimeraient dans ces différents conseils municipaux, départementaux (pas des conseils généraux, personne hors de France, ne sait ce que ce mot recouvre), régionaux, nationaux, confédéraux.

"L'idéalisme  politique, volà bien une affaire de doux-dingues", me direz-vous. Le mot idéalisme contient le mot idée. L'idée est formée par la pensée humaine. "Die Gedanken sind frei" disait une veille chanson allemande L'idée émise est une pensée qui s'exprime. Plusieurs pensées, plusieurs idées qui se rejoignent ou s'affrontent, se complétent ou s'opposent forment une pluralité, plus qu'une diversité d'opinions et c'est de cette pluralité que sort l'entente commune. Bien sûr on ne pourra arriver à cette entente, tant qu'il y aura sur la terre des personnes qui penseront d'une façon obtue, en ne lisant pas et en n'écoutant pas ce que disent les autres groupes d'opinion et en pensant être dans le vrai alors qu'ils gardent des oeuillères,  je pense aux idées reçues et sclérosées depuis des dizaines d'années. Tant qu'il y aura des personnes qui se crisperont sur ce qu'ils ont pensé une fois pour toutes, sans jamais changer d'opinion ou évoluer avec le temps, on ne pourra rien faire de solide dans la vie de la cité (civitas).

Il faudrait créer des assemblées constituantes élues selon les principes que j'ai évoqués en haut de la note (sur le commentaire que j'ai fait sur le blog d'ELISABETH, lien en haut de ma note), mais il faudrait élire ces assemblées dans une période de relative paix sociale et de relatif confort économique pour que de ces  constitutions nouvellement créées n'émergent pas des idées dictatoriales, car les dictatures arrivent souvent  au pouvoir dans les périodes  socialement et économiquement difficiles. Le danger serait alors que de ces peronnes présentant des programmes à leurs concitoyens émerge quelque dictateur "bienveillant", un "père des peuples", qui fédérerait d'autres élus autour de lui prendrait la tête d'un nouveau parti peut-être unique.

Le but de cette nouvelle constitution et société serait alors de ne plus former de parti, mais d'écouter toutes les idées dans leur pluralité, sur chacun des thèmes de discussion, pour en choisir ensuite d'un commun accord la meilleure, un conseiller qui avait commencé par une idée pourrait alors en choisir une autre meilleure dans le courant du débat, et chaque conseiller pourrait avoir des idées différentes selon les diverses questions évoquées dans les débats et se joindre  à des lobbys ou groupes différents qui ne seraient jamais formés définitivement, mais varierait selon les choses débattues.

Exemple :

Ordre du jour (pour une petite ville) :

1. Construire un établissement scolaire dans le bourg selon la réforme de dominique (domino) (lien dans la note).

2. Comment va-t-on recycler les friches industrielles?

3. Diversifier le tri sélectif des ordures.

4. Organiser le cortège carnavalesque.

5. Décider de la création d'un jumelage avec l'Allemagne.

Je suis pour construire un établissement scolaire selon ma réforme, construire des éoliennes sur la friche de la centrale, diversifier le tri des ordures, faire défiler le géant à la fin du cortège, juste avant les Gilles, créer très rapidement un jumelage avec l'Allemagne.

A est pour construire un lycée, mais pas selon ma réforme, construire un collège unique (houh!), construire une centrale à gaz, diversifier le tri des ordures, mettre les Gilles à la fin du défilé et le géant  au début, parce que sinon ce serait trop long pour les enfants accompagnant le géant d'attendre presque jusqu'à la fin du cortège, créer un jumelage avec l'Angleterre.

B est pour  construire seulement un collège mais homogène,, construire le collège sur la friche de la centrale, ne plus trier les ordures, faire défiler le géant à la fin du cortège, mais les Gilles avant, créer un jumelage avec l'Alemagne).

Pour la question n° 1,

B pour la question de l'établissement scolaire se rallie avec moi, moi et B formons la majorité, c'est mon opinion qui est prise.

Pour la question n° 2.

Je me rallie à B qui veut construire un établissement scolaire sur la friche industrielle, de cette façon la centrale au gaz est évitée. Puisque moi et B, nous nous rallions,  l'idée de A n'est pas prise.

Pour la question n° 3

Ici je  suis d'accord avec A.  B continuera à trier ses ordures.

Pour la question n° 4

Ici, je change d'idée, car l'argument des enfants qui devraient attendre trop longtemps me séduit, pour les Gilles après nous être rendu compte que le brulâge des Bosses ne peut se faire qu'à la fin du cortège, nous décidons moi, A et B de garder l'ordre actuel, le géant au début et les Gilles à la fin, nous avons trouvé un consensus complet.

Pour la question n°5

Ici, je suis d'accord avec B, donc l'idée d'un jumelage avec l'Allemagne l'emporte sur celle d'un jumelage avec l'Angleterre, puisque nous avons tout de suite la majorité absolue.

Bien sûr j'ai pris l'exemple de seulement 3 personnes pour être plus brève. Mais il est évident que les conseils municipaux de trois personnes sont rares. Si j'ai pris 3 personnes, c'est pour simplifier et pour que se dessine une majorité. Si les romains avaient un moment gouverné en trumvirat, c'est parce que une personne qui gouverne seule est un despote, deux personnes qui gouvernent peuvent ne jamais être d'accord, un triumvirat a un pouvoir de décision à la majorité absolue.

Finalement, nous voyons ici que parmi nous, (moi, A et B), aucun n'étant rallié à un parti, aucun n'a du rester d'une façon ferme sur ses positions en disant "Mon parti a décidé que, donc je dois voter pour ce qu'a décidé mon parti... Je peux changer d'opinion en cours de route si je trouve une idée soit plus séduisante que la mienne, soit plus proche de la mienne, dans ce cas j'abandonne mon idée '"celle des éoliennes" pour en prendre une autre qui me convient aussi "la construction d'un établissement scolaire sur la friche",  évitant la construction de la centrale au gaz.

Je ne me suis pas forcément ralliée avec toujours la même personne. Transposé à plus grande échelle, un groupe de personnes qui ont  la même idée sur un sujet pourrait se raliler pour ce sujet avec un premier groupe et pour un autre sujet avec un deuxième groupe, si bien que se déciderait à la longue des décisions qui correspondent vraiment à la majorité de ce que pensent les citoyens. C'est un peu le même principe que pour les sondages. Et le meilleur pour la société pourrait ainsi se dessiner peu à peu et sortir de ces nouvelles assemblées.

Et les finances dans tout cela? Le problème de la politique politicienne est qu'elle se réfère trop aux finances. Quand les finances manquent on peut aussi sponsoriser, trouver des mécènes...

(Mes notes sont enregistrées en plusieurs fois à cause des déconnexions en cours d'écriture. Si vous la lisez trop tôt, vous commenterez une note incomplète.)

(Si vous imprimez attendre aussi que j'aie le temps de relire, et de corriger les fautes de frappe, car des déconnexions me sont annoncées avant que je n'aie le temps de relire.)

(J'ai fini la correction de la note, en principe. Vous pouvez lire et commenter.)

domino

11:10 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (11)

dimanche, 02 juillet 2006

Ecrits scatologiques

Quand est-ce que la prof d'allemand qui écrit des écrits scatologiques sur son blog comprendra qu'en faisant cela elle fait destituer des collèges.

 Voici ce que mon proviseur va me dire : "Ah bon. C'est vous? La PASPTS ? Vous avez écrit ces choses abominables? Tribunal administratif ! Commission disciplinaire ! Destitution ! Voilà ce qui menace toutes les profs d'allemand dont on aura appris de près ou de loin qu'elles écrivent un blog. On va croire que c'est moi! Je vais être destituée à cause d'elle!

Tous les "supérieurs" hierarchiques m'ont dans le colimateur, alors ils sont tous persuadés que elle, la prof d'allemans PSEPS c'est moi et ils veulent me destituer.

Et elle sera heureuse. Grâce à son blog où elle écrit qu'elle est prof d'allemand, elle fait destituer toutes ses collègues blogueuses, parce qu'on croit que nous sommes elle et ensuite... elle se retrouve la seule prof d'allemand femme de France et elle a toujours du boulot. Bonne technique, il fallait y penser !

Et nous, on crèvera de faim pendant notre retraite parce qu'on aura cru que nous étions elle.

Voilà l'article qui me donne envie de ... Beurk... Quand on voit des profs d'allemand qui écrivent comme cela, on comprend pourquoi les parents ne veulent plus mettre leurs enfants en cous d'allemand et pouquoi des vielles profs comme moi n'ont plus de poste-établissement : c'est à cause de ces collègues qui écrivent n'importe quoi. Ensuite on nous demande, la cinquantaine bien sonnée de suivre des cours de reconversion dans d'autres matières. Personellement, je n'aurais jamais donné un concours de recrutement de professeur à des écrivains qui étalent leur science lscatologique la plus complète. Dans les commentaires, je ne suis pas "la prof parmi d'autre"s non plus. Et c'est une prof qui a écrit cela ? Prenez des anti-vomitifs avant de lire son article en lien ici et les commentaires y afférant.

A propos, est-ce que l'inspecteur pourrait lui rendre visite à la rentrée et lui jouer le même tour qu'il m'a joué il y a quatre ans alors que je suis beaucoup plus propre que cela et que ceux qui l'on commentée (sauf domino qui est dégôutée de ce qu'elles écrivent : domino, c'est la journaliste, ici).

domino

Est-ce vous ?

Est-ce vous qui avez fait supprimer des fonctions sde traitement de texte sur tous mes blogs de Petite Ville du Nord. PArce que vous étiez jaloux des lecteurs que j'aie dans le monde entire. Et bien, je supprime tous els liens que j'avais fait à des blogs de prof sur ce blog. Parce que je suis sûre qu'il n'y a que des collègues jaloux qui aient pu demander à Blogger de supprimer des fonctions sur mes blogs.

Je sais que depuis que j'écris sur le web, je suis victime de harcèlement moral jusqu'à l'autre bout du monde.

domino