lundi, 23 mai 2011
Consanguinité
Petite précision concernant la consanguinité évoquée dans la note précédente :
1) La consanguinité est fréquente chez les nobles, et en particulier chez les rois. En effet, un fils de roi doit se marier avec une fille de roi ou au minimum une fille de duc ou de duchesse (Le titre juste en dessous du roi), c'était le cas au moins autrefois, et par conséquent, comme les rois, les reines, et les ducs et duchesses ne courent pas les rues, ils sont presque tous parents entre eux et par conséquent les mariages consanguins sont frréquents chez les rois et les nobles. Généralement, on choisit un duc ou un prince (duchesse ou princesse) étant parent le plus éloigné possible de l'autre époux, mais ce n'est pas toujours facile à trouver et on calcule la consanguinité pour que celle-ci soit la plus faible possible.
2) J'ai remarqué dans l'arbre généalogique de Bêtie, mon personnage de roman-théâtre, que l'on retrouve souvent les mêmes noms (patronymes) sur des branches mêmes éloignées. Son gtand-père venant du Nord et sa grand-mère venant d'Alsace se sont rencontrés à Paris (qu'ils ont quitté ensuite), mais il semblerait que si l'on remonte vers les années 1300 ou 1400,, on rencontre des ancêtres de la même famille. Cela pourrait expliquer l'attirance qu'ils ont eu l'un pour l'autrte. Lorsque l'on remonte assez en arrière on voit que les branches familailes qui se sont génralement dispersées et diversifiées durant l'industrialisation du XIXème siècle, avec l'afflux des personnes vers les villes, étaient très localisées entre le XIV et le XVIIIème siècle. Seuls les protestatns fuyant les persécutions, partant vers la Suisse et l'Alsace, et les personnes ayant des fonctions importantes, comme les maires de grandes villes, ou les artistes, déménageaient et quittaient leur village ou bourgade constituant le cocon familial ou leur seigneurie à la campagne et déménageaient, s'en allant vers les grands centres. Par contre les femmes et les artisans ou bourgeois occupant des fonctions locales, restaient dans la même ville ou allaient chercher époux dans les bourgades voisines, les familles étant restées dans des périmètres de 20 km de diamètre pendant plusieurs siècles. Donc, nos ancêtres bougeiaient peu. Et formaient d'immenses tribus, aux nombreux enfants, souvent entre 6 et 10 par femme (enfants ayant vécu), les familles se mariaient entre elles en évitant la consanguiité du mieux qu'elles le pouvaient, mais il y en avait sans doute,et certains arbres calculent même les taux de consanguinité.
Dans les villes la consanguinité semblent évitée, mais on voit souvent des frères épouser des soeurs d'une autre famille ce qui simplifiait les choses et sans doute les calculs ensuite, leurs enfants respectifs pouvant ensuite aller épouser les frères et soeurs d'une troisième famille, etc...
Par cpntre, dans les campagnes et surtout dans les vallées des montagnes la consanguinité semble très forte. Et parfois les familles émigrent dans d'autres régions aux paysages semblalbles à la leur pour l'éviter, tel cette famille de hHute-Bavière, dans laquelle on travaillait le bois, migre en partie vers les forêtes de Hesse Odenwald), où ils deviennent forestiers, mais commencent également à occuper des emplois intéressants dans les villes, et un ressortissant de cette famille migre en alsace où il devient papetier, travaillant toujours dans le bois. Une partie de la famille mirgre en Amérique au XIXème siècle où ils s'installent dans des Etats du Nord et de l'Est des Etats Unis, boisés également, dans le même genre de paysages.
Une autre partie de la même famile est originaire des Vosges, et là les arbres indiquent des taux de consanguinité et les familles du coin des Vosges situé derrière le col du bonhomme se limitent à uen dizaine de patronymes avec de nomberux mariages entre eux.
De même dans ses orrigines flamandes l'une des branches se tient dans un mouchoir de poche entre 5 villages et petites villes situés les uns près des autres. On y rencontre aussi à peu près toujours les mêmes patronymes, surtout dans les familles alliées ou par alliance. trois des patronymes de ses ancêtres réapparaissent sur des branches différentes, à des époques différentes. Deux d'entre eux, deux fois et un d'entre eux trois fois. La famille qui est étalbie dans le coin vers 1350, reste au même endroit jusqu'en 1840. Pour émigrer ensutie vers les villes textiles frnaçaises.
On bouge plus en Wallonie, passant de la région de Charleroi à celle de Namur et vers l'Ouest jusqu'à l'Avesnois, juste sur la frontière.
En remontant plus loin dans le temps, on s'apreçoit que c'est vers les années 1000 110 que les gens ont le plus bougé, en particulier les nobles partaient en croisade et souvent n'en revenaient pas. Masi avaient pris soin aupravant de laisser une dame dans leur château, entourée de quelques enfants, qui grandissaient et dont les garçons partaient eux-mêmes en croisade. C'est très évident quand on consulte les arbres généralogiques des heureux qui ont pu remonter aussi loin, presque tous des descendants de nobles (et à ce stade on ne trouve que les coordonnées des nobles ou des lettrés, des religieux et relifigeuses dans les monastères, le simple manant ou serf, n'a pas droit à figurer sur les répertoires que l'on peut retrouver facileemnt), La descendance était généralement assurée avant de partir guerroyer au Moyen-Orient. Ce qui permet de remonter les arbres généalogiques. Les nobles carolingiens ont des arbres généalotgiques qui remontent à l'Antiquité, et sont quasiment tous descendants des mérovingiens, et de l'impératrice Galla ou d'Agripinne, et des rois de Neustrie et d'Austrasie, de Sainte Clotilde des Wisigoths (ou des Ostrogoths, ma mémoire flanche..).
Déjà vers l'an 1000 et vues les pertes en hommes dues au croisades ce qui réduisait encore la population en Europe, nous ne pouvons logiquement qu'avoir plusieurs fois le même ancêtres sur des branches différentes, car la population de l'Europe était moins élevée que le nombre total d'ancêtre qu'un européen d'aujourd'hui devrait avoir logiquement, si tous ses ancêtres étaient différents. Chaque individu actuel a à cette époque plus d'ancêtres qu'il n'y avait d'hommes en Europe.
Si l'on remonte à l'an 500, il nous faut plus d'ancêtres pour un seul individu actuel que la population mondiale actuelle. Pour qu'il n'y ait aucune consanguinité dans 1500 ans, il faudrait que chaque homme ou femme actuel soit ancêtre d'une seule famille vivant dans 1500 ans. Comme c'est impossible, il y aura forcément des ancêtres communs sur plusieurs branches pour nos descendants de dans 1500 ans. Cela veut dire que si vous avez une postérité (des enfants qui ont eux même des enfants), vous mêmes et vos enfants, petits enfants et arrière pettis enfants, serez ancêtres sur plusieurs branches de chacun de vos descendants de dans 1500 ans.
Mettons que dans 1500 ans, un de vos descendants fait son arbre généalogique, vous vous appelez M. Martin et il s'apelle D.Durant, si on a bien conservé toutes les archives, votre descendant trouvera plusieurs fois N. Martin (même personne) sur plusierus de ses branches, en remontant jusqu'à 1500 ans en arrière.
Bêtie, elle est arrivée à trouver un ancêtre à la 17ème génération de son arbre généalogique et deux à la 17-me génération, ce qui nous fait remonter vers l'an 1300 environ. Elle trouve des Perceval et des Jehan, des Colin (en flamand Colaert), jolis prénoms moyen-âgeux.
domino
18:55 Publié dans Famille i-grimoirienne, Science i-grimoirienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : généalogie, famille, ancêtres, bêtie
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