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lundi, 23 mai 2011

Modes de prénoms

Nous qui sommes profs, nous sommes plus ou moins sensibles aux modes de prénoms et nous nous rendons compte qu'actuellement les parents semblent redoubler d'originalité et que nous trouvons des prénoms de plus en plus diversifiés. Mais certains prénoms sont à la mode depuis vingt ans, comme Emilie, ou Aurélie.

Il y a des modes de prénoms aussi selon les lieux géographiques et ces modes peuvent être très localisées. Par exemple la mode des prénoms anglais pour les garçons : Jason, Sullivan, Bryan, etc... 

Voilà, certaines modes ont marqué notre carrière, par exemple il y a eu lépoque des Chiristelle et des Christophe, il y avait cinq Christelle dans chaque classe et trois Christophe dans chaque classe, maintenant, les Christophe sont devnus des Christopher.

Il y a des modes liées à la popularité d'un chanteur, comme les Jennifer. Qui commencent à arriver en collège.

Ou d'une chanson, comme les Dominique des années 50.

En classe dans les années 60 on était entourées de Marie-quelque chose, Marie-Françoise, Marie-Pierre, Marie-France, Marie-Marguerite, Marie-Odile, etc..  et par les Monique, Colette, Chantal, Véronique, Nicole, Catherine, Christine, Maryse, Elisabeth, Isabelle,  (Cinq Christine dans ma classe!) tandis que les garçons s'appelaient François, Michel, Bernard,  Guy, ou Jean et quelque chose, Jean-Jacques, Jean-Pierre, Jean-Claude, Jean-François, Jean-Michel, Jean-luc, etc... , puis nos petits frères et petites soeurs se sont apellés Christine, Thierry, Régis, on avait déjà changé de génération.

Faisant l'arbre généalogique, j'ai remarqué que les prénoms comme Catherine et les composés sur Jean et Marie avec les mêmes deuxièmes prénoms que pour les enfants nés entre 45 et 55, étaient courants au dix-huitième siècle et à l'époque de la révolution française. Les prénoms de cette époque ne sonnent pas vieux à nos oreilles, alors que ceux du dix-neuvième siècle, sonnent vieux, car on a alors des légions de Théophile, Cyrille, Théodore, Victor, Antroinette, Pélagie, Clémentine, .Martial, ... Certains de ces prénoms sont de nouveau à la mode aujorud'hui et semblent de nouveau modernes.

Par contre les époques plus anciennes nous réservent bien des surprises. En Flandres belge, les prénoms sont enregistrés en latin jusqu'à la révolution française, et tous les prénoms masculins teminent pas -us et tous les prénoms féminins par -a, mais ils ont aussi leur version française.

Vers le 16ème 17eme siècle on toruve quantité de Aegidius ou Egide et de Hermès (un Saint Hermès local étant à l'origine de cette mode locale, semble-t-il).  mais aussi surtout des Pierre et des Henri, prénoms qui sont toujours à la mode au travers des siècles de même que Jean et Marie.  Il y a des familles où l'on trouve quantité de Joseph et de Josèphe porté en deuxième prénom, comme Marie-Josèphe ou Pierre Joseph ou Jean Joseph.

A la Renaissance, on constate une recrudescence de Léonard, mais on trouve aussi des Hermine, et beaucoup de Jacquemine et de Jacqueline, pour les hommes des Jacques ou Jacobus (traduction latine de Jacques), et aussi des Judocus et Judoca, nombreux en Flandres. Bêtie a fait des yeux ronds quand elle a découvert que certaines de ses ancêtre s'appelaient Judoca, alors qu'elle avait été Judoka dans sa jeunesse... et toujours beaucoup de Jean (Joannes en latin, Jan en flamand). Et Anne ou Anna pour les femmes est aussi très courant.

Au Moyen-Age, on trouve de nombreux Jehan, Colin, Peerse, ... les prénoms féminins sont plus rares, car moins présents sur les arbres généalogiques, car les documents répertoriaeint surtout les hommes. On trouve des Marie, des Anne et des Marguerite;

On peut dire que au travers des générations, les prénoms Jean et Marie sont les plus courants, surivis de Jacques pour les hommes et de Marguerite, Anne et Catherine pour les femmes.

Domino

 

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