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mardi, 28 février 2006

Der Dom = the cathedral

Le mot allemand der Dom signifie la cathédrale : der Dom zu Aachen = la cathédrale d'Aix-la-Chapelle.

Dominique, mon vrai prénom est dérivé de Dominus, le seigneur, le  maître.

Aujourd'hui, j'ai découvert par hasard dans une liste de blogs qui défilaient sur mon écran, les blogs d'un anglais qui signe DOM. Est-ce lui qui a fait supprimer en l'espace d'une journée les 5 blogs que j'ai créé chez mon fournisseur d'accès INTERNET. Mystère... Toujours est-il que je n'ai pas apprécié la plaisanterie. D'autant plus que ces articles -là étaient signés dominique (les miens sur ces 5 blogs) et pas Dom - et qu'ils n'avaient aucun rapport avec lui. J'ai réussi à les faire revenir tout de suite.

The german word der Dom means the Cathedral : der Dom zu Aachen : the cathedral of Aachen.

Dominique, my real name is derived from Dominus, the Lord (So, I'm a Lady).

Si jamais c'était c'est lui qui avait essayé de faire supprimer mes blogs (il a peut-être cru que mes articles étaient des trucs à lui que je traduisais) :

If he ever meaned I tried to translate him :

1) I did never read his blog before to-day.

2) It's not a kind of blog I would like to translate (not a sort of writing  I like).

1) Je n'avais encore jamais vu ses blogs.

2) Ce n'est pas du tout mon genre, et ce ne seraient pas des trucs que je traduirais, ni même que j'oserais traduire.

domino

 

Traduction automatique

J'ai voulu regarder si mes blogs étaient répertoriés sur des moteurs de recherche allemands. Et bien, oui, ils y sont. Les allemands qui aiment notre langue liront la version originale. Pour les autres, tant pis...J'ai cliqué sur "Diese Seite übersetzen" , et alors o surprise! Je me suis dit : que vont-ils penser de cette journaliste alternative? Certains mots, pas trouvés par la traductrice automatique, sont laissés en français. Bon, passons, ça fait exotique. Mais alors, à certains endroits je me suis pliée de rire. Dans mon commentaire du disque de Woody Guthrie, savez-vous ce que sont devenues les ballades de  Grand Coulee Dam : des gut gegossene Balladen : ce sont des Ballades bien moulées, alors, oui, pourquoi pas ? J'en passe et des meilleures. Même la syntaxe de l'allemand n'est pas bonne. On dirait des élèves de 6ème ou de 4ème LV2 qui auraient eu une traduction trop difficile à faire. 

J'écris aussi des blogs trilingues et bilingues. Cela ne sert à rien, si mes lecteurs ne pensent pas à cliquer sur la version originale, mais cliquent directement sur "Diese Seite übersetzen" (Traduire cette page), ils auront ce que j'ai vu (j'avais écrit un paragraphe en français, sa traduction en anglais et sa traduction en allemand). En cherchant la traduction j'ai trouvé :

Un paragraphe en bon français traduit en mauvais  français.

Un paragraphe en bon allemand retraduit en bon allemand, mais avec des contre-sens et d"autres mots par forcément mieux choisis.

Un paragraphe en bon anglais, traduit en mauvais allemand....

Il vaut mieux réécrire complétement trois fois le même blog dans des langues différentes ; mais de façon unilingue d'un bout à l'autre pour chaque blog, plutôt que de l'écrire en trois langues. De cette façon chaque blog sera répertorié dans le ou les pays des langues dans lesquelles vous avez écrit, de façon unilingue et sans équivoque de traduction.

Il serait temps qu'il y ait de vrais bilingues (même de bilinguisme acquis) qui viennent mettre leur nez dans la traduction automatique...

En tout cas  rien ne vaut la vielle et bonne traduction faite par notre cerveau. Soyez multilingue (polyglottes, mais le multilinguisme est un mot à la mode) et lisez en version originale, cela vaut mieux !

domino

lundi, 27 février 2006

Pensée du jour - Tagesgedanke

"My guitar is my weapon".

Woody Guthrie....

 

Voir mon commentaire de disque.

vendredi, 24 février 2006

Le château des blogs. Chapitre 8.

Le châteaau des blogs.- Chapitre 8 -

Je me retrouve soudain devant une lourde porte sculptée. C’est l’entrée de la chapelle. Des harmonies gigantesques parviennent à mes oreilles. Des harmonies baroques. C’est le plain-chant…Prudemment je pousse la porte. Je vais sur la pointe des pieds jusqu’au milieu de la chapelle. Je me retourne et je regarde l’orgue. C’est un orgue gigantesque, un orgue allemand. L’intérieur de la chapelle ressemble à la Thomaskirche de Leipzig. Soudain l’orgue s’ arrête de jouer.. Un homme à la carrure imposante s’approche de la tribune. Il a des cheveux aux boucles blanches crollées qui retombent sur ses épaules, le visage carré, un léger sourire presque jocondien[1] à ses lèvres. Il pointe son doigt vers le chœur. Je me retourne. Une chorale de garçons a pris place dans le chœur. Il m’indique la direction du chœur. Comment vais-je chanter, moi une femme dans ce chœur de garçon.  Ah ! J’allais presque buter dessus. Là, posé par terre, devant un grand pupitre de bois sculpté est posé un luth, baroque bien sûr, mais à cette époque là on ne l’appelait pas ainsi. « La basse continue ! » tonne la voix de Jean-Sébastien à la tribune. Et je vois devant moi,sur le pupitre, un vieux parchemin couvert de voix mélodiques et d’ un chiffrage de basse continue. Je suis à peine assise, j’ai à peine posé le luth sur mes genoux que trois flûtes de l’orgue se mettent à fuguer en trio. Vite, vite, il faut que je m’exécute ou plutôt que j’exécute cette musique. Deux, trois accords mélodieux fusent de mon luth – dans les rêves on est toujours plus doué que dans la réalité et on possède les instruments de musique dont on rêve – et les voix enfantines et enchanteresses du chœur de garçon s’élèvent majestueusement dans les airs, en un pianissimo émouvant qui laisse résonner dans la chapelle du château des blogs les accords du luth que vient de m’offrir Jean-Sébastien.

 

domino



[1] Néologisme.

De l'infiniment grand....

Les enfants se posent parfois des questions philosophiques auxquelles les adultes ne répondent jamais. Je me posais ce genre de questions alors que j'étais très petite. environ six ans. Et même plus tôt... Quand je n'avais pas encore 4 ans, j'aurais du avoir une petite soeur, nommée Pascale, parce qu'elle devait naître à Pâques. Mais elle n'est pas née. On allait dans le cimetière au carré des anges, où il y avait une petite croix peinte en rose.

 -Dis maman, où est la petite soeur? Elle est au ciel ?

- Non, elle est dans les limbes?

-C'est quoi les limbes ?

-C'est un endroit où il n'y a rien.

-Et pourquoi elle n'est pas au ciel, elle n'a rien fait de mal...

-Parce qu'elle n'est pas baptisée.

-Et si elle avait été baptisée?

-Elle serait allée au paradis.

-Comment on peut être dans un endroit où il n'y a rien ?

-Avant la naissance, on n'existe pas.

-Mais maman, c'est imposssible, on a toujours existé, on ne peut pas ne pas exister. Donc, moi, avant ma naissance, je n'existais pas ?

-Non...

-Mais ce n'est pas possible. Je suis sûre que j'existais.

-Non, tu n'existais pas. Il n'y a que Dieu qui est éternel. Nous, on est immortel.

-Donc, on existera après ?

-Oui, si tu es sage, tu iras au ciel. Si tu fais la sourde oreille quand je t'appelle pour le repas, tu iras au purgatoire, et si tu es méchante, tu iras en enfer.

Et on ne posait plus de questions. Deux jours plus tard, on disait...

- Mais ma petite soeur qui est dans les limbes, elle n'existe plus?

-Non...

-Elle est où ?

-Dans le vide, dans l'espace...

Un grand frisson me saisissait, j'imaginais l'espace, tout noir, et ma petite soeur qui planait dans l'espace.

-Elle est avec les étoiles, la lune et le soleil?

-Non, elle est où c'est tout noir.

-Mais elle n'existe pas ?

Je n'arrivais pas à me représenter cela. Ne pas exister. Ma naissance, c'était 4 ans avant. J'avais l'impression que c'était déjà une éternité (Il paraît que l'espace-temps se réduit avec l'âge). Et avant, je n'existais pas ? Non, ce n'était pas possible.

Les soirs d'été (et cela m'a duré jusqu'à l'âge de 12 ans), quand il y avait une brise légère, je sentais très loin dans le vent une autre existence que j'avais eu avant. C'était comme si j'avais été un brin d'herbe qui frissonait dans la brise fraîche, comme si j'avais été un roseau, un insecte, une libellule, très loin dans ma mémoire il y avait quelque chose qui me faisait frissonner et je me sentais légère, légère, et j'étais tout simplement dans ma solitude face à l'infini du temps, face à l'éternité, quand arrivait cette brise des soirs d'été, heureuse.

Je me souviens, à 10, 11 ou 12 ans, assise sur les marches de la porte-fenêtre de la nouvelle maison, avoir ressenti encore une fois, cette autre existence qui avait précédé la mienne dans l'infini de la quiétude vespérale. Et avoir été heureuse.

Puis je montais dans ma chambre et dans le noir, je sentais l'espace infini. La terre tombait dans l'espace à une vitesse vertigineuse et je sentais sa vitesse, je la sentais tourner  et partir dans un espace infini avec tout le système solaire, la voie lactée et notre galaxie. Il n'y avait plus de terre ferme. La terre qui portait les hommes voyageait dans l'espace infini. Je ne posais plus de questions aux autres. Il ne savaient pas les réponses. Je me disais : qu'est-ce l'infini? L'infini ne finit jamais. on ne parlait pas encore de limites de l'univers. Pour moi, l'univers n'avait pas de limite. Il y avait toujours quelque chose. Dans l'espace et dans le temps. Mes parents, mes institutrices, mes professeurs, les abbés, les curés disaient que c'était Dieu. Et moi, je cherchais autre chose, quelque chose de palpable, de physique, un infini espace, un infini temps meublé de présences humaines...

Il y avait aussi l'infiniment petit. Quand j'étais petite, l'infiniment petit était très proche. Je mettais mon nez dans l'herbe et je voyais les insectes, les coccinelles, à ma hauteur.  Je froissais des feuilles et des pétales de fleurs sous mes doigts ou je touchais des papillons qui se décoloraient. Dans la cour de l'école, on enlevait la chair des feuilles de marronniers pour en faire des araignées. La nature était toute proche, à hauteur d'enfant, l'infiniment petit aussi.

L'infiniment petit, petit comme nous, ne faisait pas peur Mais l'infiniment grand...L'espace infini qui ne finit jamais et que plus tard en mathématiques on a représenté simplement par un signe. La fonction qui tend vers l'infini...L'infini était devenu une abstraction mathématique et il avait perdu sa valeur sensible, sa valeur philosophique, existentielle, celle que toute petite je pouvais sentir d'un simple coup de pensée, en me transportant dans la représentation sensible de l'infini temps et de l'infini espace comme si j'y étais.

En classe de Terminale, il était trop tard pour faire de la philo. Ma philo, je l'avais faite seule toute petite en regardant une croix rose dans le carré des anges, alors qu'on me parlait des limbes. Ma classe de métaphysique, je l'avais faite entre 4 et 12 ans. En philo, on enfonçait des portes que j'avais entrouvertes dès l'âge de 4 ans.

C'est peut-être la faculté des enfants qui ont connu  le néant d'un être qui selon nos parents était mort sans avoir existé, de pouvoir se transporter dans l'infini de l'espace et du temps.

Comme toutes les petites filles, je voulais être une princesse, je ne connaissais pas le Petit Prince. Si un fennec s'était présenté sur mon chemin pour me répondre, je l'aurais aimé.

domino

 

 

jeudi, 23 février 2006

Aphorisme - Arbres.

Les arbres restent toujours sur place. Croyez-vous qu'ils s'ennuient? Non, sinon ils ne resteraient pas aussi longtemps au même endroit. Croyez-vous qu'ils nous ennuient? Non, leur frondaisons gracieuses, la diversité de leurs feuillages et leur ombre bienfaisante en été, nous les rendent compagnons sympathiques sur nos randonnées terrestres.

domino