lundi, 06 avril 2015
Racisme anti-vieux.. (2)
Roman-théâtre
Du journal de Doofie
Je crois que c'est le deuxième billet "racisme anti-vieux" de ce blog, le premier ayant été écrit par l'auteure de notre roman, domino, à l'époque où elle pouvait encore s'exprimer directement,sans être aussitôt dénigrée.
Je viens de lire avec mon auteure, et je dois dire qu'on lit rarement les billets des autres, sauf ceux de quelques amis d'il y a huit ou neuf ans.... quand on a commencé nos blogs (ah! vous connaissez celui de domino, mais vous n'avez jamais connu le mien! Celui d'il y a huit ou neuf ans... J'étais tout comme Dummie et mes autres ames, encore sous-jacente, invisible... mais bref, domino, tout comme nous Dummie, Sottie qui sait encore bien skier, Gwupie, Foolie, et j'en oublie.. .; et moi... nous avons toute le même âge et lors de son premie billet sur le racisme anti-vieux, domino avait dans les cinquante ans déjà.
Bon, je ne l'ai plus sous les yeux, et j'ai oublié de quel blog il est, mais le billet raciste à propos des vieux souligne les éléments suivants :
- la pseudo-révolution de 68 (j'ai parlé il y a peu de la révolution de 68, révolution culturelle, sinon,Mesdemoselles vous en seriez toujous à devoir porter des jupes, vos filles devraient mettre au lycée un tablier rose pendant une semaine et un tablier bleue la semaine suivante et ne pas se tromper quitte à être le mouton bleu au milieu des roses...et à se prendre trois heures de retenue, etc.. Bon 68 a quand même balayé tout cela, les uniformes et tout, bien que c'était en germe depuis un moment.. (se tromper de tablier exprès était aussi un signe de contestation).
- de s'etre embourgeoisé dans les trente glorieuses en ne travailant pas..
- de dire aux jeunes "il était temps", quand ils vous laissent tardivement la place dans le métro, le train ou le bus..
Je dois dire que nous à notre âge, victimes de racisme anti-vieilles, mais surtout à l'époque de l'empereur Entreboues (cela s'améliore un peu..) ...
- en tant qu'embourgeoisement, on vit dans presque la précarité. Avec certes un salaire et la retraite d en notre époux, mais
- une machine à laver qui a des problèmes d'évacuation d'eau..
- des tuyauteries qui ne fonctionnent plus bien...
- pas de four ni de four à micro-ondes, pas de sèche-linge, pas de machine à laver la vaisselle, pas de congélateur (on n'a pas été habituées jeuses à ces trois derniers élements, cela n'existait pas).
- pas de télévision, pas de lecteur MP 3, pas d'i-pod.
- On a été en retard de dix ans à l'époque des caméscopes à bandes et des lecteurs de CD et DVD. On s'est mise aux CD ausio tardivement et aux DVD seulement quant il y a eu un lecteur sur l'ordinateur.
- Nous n'avons jamais eu de jeux électroniques., de jeux vidéo, etc..
- Pas de vrai chauffage en ce moment, mais quand j'étais petite, dans les années 50, on n'avait pas de chauffage dans les chambres.
Les jeunes me laissent leur place dans le métro que depuis récemment, mais pas toujous (mais jamais dans le bus ou dans le train, si je prends le train à l'heure de pointe, je suis souvent debout ou assise sur les strapontins dans le couloir où les potes s'ouvrent à chaque gare en laissant paser le froid et les gens qui vous marchent sur les pieds). En fait, les jeunes me lasssent leur place, que depuis que je marce avec des cannes. Comme je parais plus jeune que mon âge, avant je faisais beauoup de parcours debout. Et si je ne prends pas mes cannes, c'est encore le cas, avec mes genoux qui se mettent à faire de plus en plus mal le long du parcours, que j'ai presque envie d'en crier. Je ne demande jamais qu'on me laisse la place.
Quand on me laisse la place, je remercie gentiment, je fais un beau sourire à la personne qui se lève et je ne dis pas "Il était temps". Mais si je lassais passer un soupir de soulagement,ce serait seulement mes genoux qui soupireraient d'aiise, d'être enfin au repos et de ne plus avoir mal, mais je n'ai jamais rien dit contre les gens qui ne me laissent pas leur place, même si dans le train, je toruve anormal que tous les gens sont assis à côté de leur valise ou de leur sac, voir même à côté de leur petit sac à main ou seulement de leur écharpe ou de leur manteau. Et assis en bordure d'allée si bien que si vous voulez vous asseoir à la place de leur manteau, il faut les déranger pour qu'ils aillent à côté de la fenêtre! Et vous laisse la place à côté du couloir. Bon, on peut dire que c'est parce qu'il n'y a plus de porte-bagaes digne de ce nom dans les trains. Avant on mettait les sacs au-dessus des têtes, chaque siège avait son porte-bagage. Mais peut-être que les wagons étaent plus haut car il n'y avait pas d'étage. On aidait les gens qui n'y arrivaient pas à mettre leurs sacs dans les filets à bagages.
Ces gens assis à côté de leur sac ou de leur manteau, sont plus jeunes que moi. Et je vais m'asseoir sur les strapontins, à moins qu'une jeune femme lève les yeux vers moi d'un air interogateur en touchant son sac et en commençant à le changer de place.
Dans le métro, les sièges sont souvent adossés aux parois, il y a souvent selon qu'il y ait un vis à vis ou nous de trois à six jeunes assis dessus. Avec mes béquilles généalement un jeune ou une jeune se lève (généralement les filles), mais si je n'ai pas les béquilles, c'est plus rare, parfois tous les jeunes sont assis et les vieux debouts.
Les ascenseurs du métro, c'est autre chose. ils sont très utilisés par les mamans qui ont des voitures d'enfants et plusieurs enfants avec elles. Seulement quelque chose ne va pas avec les portes qui ne laissent pas le temps de soiitr ou d'entrer et risquent de se refermer sur vous. Si on appuie sur le bouton dehors, cela appelle l'ascenseur,mais en même temps cela ferme les portes de l'ascenseur du haut ou du bas alors que peut-être des gens sont en train de sortir de l'ascenseur. C'est la même chose quand nous entrons dans l'ascenseur, la porte se referme parfois brutalement.
Schnelly n'a pas encore appris que s'il touche au bouton extérieur alors que l'ascenseur est ouvert, cela referme les portes, c'est ainsi qu'il a déjà refermé les portes sur moi.
Parfois aussi quand on est dans l'asecenseur,on n'a pas le temps de sortir si on est placé dans le fond et alos on peut faire l'aller retour comme cela dix fosi, bas-haut, haut-bas, surtout si vous êtes coincé derrière deux voitures d'enfants qui mettent longtemps à sortir!
Bref, c'est cela la vie d'une veille de maintenant qui de plus a trimé toute sa vie, a passé des nuits à corriger des copies pendant ses années d'enseignante dans les lycées, qui n'a pas eu la liberté des jeunes adultes et adultes de maintenant dans sa jeunesse, qui s'est embourgeoisée jusqu'à ne plus avoir de chauffage chez elle... qui a pour tout matériel informatique un ordinateur qui lui sert à tout.
Une veille avide d'apprendre, d'acquérire la culture auquel elle n'a pas eu vraiment accès dans sa jeunsse (on n'avait pas de CDI, ni internet, ni d'ordinateurs dans nos lycées, il fallait se contenter de livres et c'est tout. Et seulement du livre de classe et de quelques oeuvres qu'on nous disait d'acheter pour les lire.
En fait, quand ils parlent de trente gloreiuses, ils ne savent pas la chance qu'ils ont, tous ces gatés des jeux vidéos, des consoles, es télévisions des années 80, que nous n'avons pas connus des années 50 aux années 70. L'ordinateur a commencé a se démocratiser vers 92, internet, très lent au début est apparu en 95, mais je ne l'ai eu chez moi qu'en 2006.
Tout ce que nous avions de ce côté là quand nous nous sommes mariés, c'est un transistor et un tourne -disque. Grâce aux cadeaux des parents et grand-paents , on a acheté une cuisinière et un réffigérateur, mais pas de télé, ni de meubles pour la salle de séjour qui est restée vide pendant un an ou deux. C'état cela les trente glorieuses des années 70, pour un jeune couple!
Merci,cher ami bloggueur de faire du racisme anti-Doofie après que celle-ci ou une de ses amies ait écrit récemment une note dans laquelle ele parlait de 68, de Martin Luther King, de Robert Kennedy et de Rudi Dutscke... A l'époque elle vivait chez ses parents, c'était encore assez confortalbe, mais on n'avait pas la télé. On avait le chauffage central depuis 1961, les toiltettes dans la maison depuis 1961 c'était les trente glorieuses, c'était déjà le luxe. On a eu un électrophne et une magnétophone vers 1964. Je parle au niveau familial. Pouis mon frère, féru d'électronique a amené quelques améliorations. Il avait construit lui-même une chaîne Hi-Fi et une table de mixage pour la chorale des jeunes, on était presque en 70.
Pourtant, c'était quand même une belle jeunesse. Je n'ai pas fait mai 68, j'étais encore un peu trop jeune, je venais d'avoir 17 ans en mai de cette-année-là, et j'ai eu le bac! Schnelly et moi, bac 68, mais pas soixante-huitards enbourgeoisés!. Voilà les bourgeois que nous sommes, Schnelly et moi! Schnelly, consigné dans l'internat de son lycée, quand le général Machu à la recherhce de Cohn-Bendit qui prenait la fuite en Allemagne a atterri dans la cour du lycée en hélicoptère au lieu de débarquer dans la caserne française voisine. A moins qu'il n'essayait de rassembler les troupes françaises et franco-allemandes pour "redonner la france aux "bons" français. Ils avaient péparé une intervention armée! Moment historique!
Et on avait l'Europe divisée en deux, dans les années 80 les Pershing qui risquaient de provoquer l'hiver atomique pendant un bon moment... c'était notre belle jeunesse sous la menace atomique... La chute du mur est bien tombée...
En 75, Schnelly et moi, on a percé le rideau de fer, nous on les aimait bien, les Allemands de l'Est et ils nous aimaient bien aussi. Mais ce qui n'allaient pas, c'était les rapports internationaux, l'URSS contre les USA qui se servaient de nos pays comme tampons et comme éventuel terrain de bataille, alors qu'ils auraient pu faire la guerre entre l'Alaska et le Kamchamka! C'était moins peuplé!
Allez, ne critiquez pas trop vos vieux ils en ont vu aussi dans leur vie, peut-être qu'ils n'ont pas vécu les guerres comme les précédents, mais ils n'en n'ont pas faites non plus, pas provoquées de nouvelles... ils ont fait la paix et c'est essentiel!
Doofie
......................
Pour Doofie,
domino
13:05 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : société, vieux
vendredi, 01 mars 2013
Anti-vieux
Du journal de Doofie
Doofie est mon personnage de roman-théâtre, pas toute jeune, presque senior, qui défend toutes les cause et se plaint déjà de racisme anti-vieux.
Voici ce qu'écrit Doofie dans son journal :
Ce soir, j'étais attablée dans un restaurant et je regardais une émission de je ne sais quelle chaîne. Des dames âgées qui avaient entre 70 et un peu plus de 80 ans expliquaient comment elles avaient du mal à trouver des crédits pour acheter de nouveaux meubles ou à louer un appartement. On leur disait qu'elles étaient susceptible de mourir avant d'avoir fini de payer leur crédit ou que peut-être elle ne pourraient plus payer de loyer. Ou bien on ne voulait pas les assurer chez un nouvel assureur avec 50% de bonus, et aucune contravention depuis toujours.
Il y a d'autres formes de racisme anti-vieux, beaucoup plus graves que celles-ci et qui interviennent beaucoup plus tôt, alors que vous êtes encore dans la vie active, et gagnez enore un salaire normal, par exemple dans les transports en commun.
Déjà dans certaines gares ou les quais sont particulièrement bas, les marchepieds peuvent être très élevés et avoisiner les 80 cm au dessus du quai pour la marche la plus basse. Alors comment monter et descendre pour une dame qui a presque 60 ans et n'a plus beaucoup de force dans ses jambes se tracter avec les bras sur la barre latérale qui jouxte l'ouverture, à condition d'employer les deux bras sur a même barre, car il n'y a même plus de barre de maintien au milieu des portières très larges.
Une solution surélever les bordures des quais dans ces gares, en faisant par exemple une ou deux marches tout le long du quait. Des maches dans toute la longueur du quai ce qui serait moins cher que de surhausser tout le quai, ou bien incurver les bords du quai vers le haut pour permettre aussi le passage des voitures d'handicapés.
Voilà un autre problème dans les autobus : Généralement les chauffeurs de car qui ont peut-être plus l'habitude des voyages du troisème âge, laissent les gens s'intaller. Mais ce n'est pas le cas des chauffeurs de bus de ville : ils démarrent en trombe avant que vous n'ayez eu le temps d'atteindre un siège libre, et vous voilà en train d'être balloté d'un côté du bus à l'autre en vous aggipant à la barre que vous pouvez agripper au passage et en vous tenant et en vous aggfipant aux barres jusqu'au siège convoité quand il y en a un de libre.
Les constructeurs d'autobus ne font rien pour faciliter la tâche des personnes d'un certain âge. En effet jadis seuls les sièges situés au dessus des roues des bus étaient surélevées. Actuellement quasiment tous les sièges et surtout ceux de la partie située en arrière de la porte centrale sont surélevés. Parfois, il faut monter deux marches pour atteindre les sièges. Dans certains bus, il n'y a que le deux sièges qui se font face à l'avant droite qui sont à hauteur du plancher, tous les autres sièges sont surélevés; parfois les deux sièges situés juste au premier rang après la porte centrale, mais à l'opposé sont à hauteur de plancher. Il est en effet très compliqué pour une personne d'un certain âge de se hiser la plupart du temps avec des sacs sur les sièges surélevés.
Pourtant les transports en commun sont faits pour personnes âgées. Et pour les mamans avec des enfants. La plupart du temps dans les peites villes et en dehors des grands axes fréquentés par les étudiants et les personnes qui vont travailer, les bus sont remplis de mamans et de mamies. Alors les sièges surélevés ne facilitent pas la vie des mamies qui finissent par se faire conduire par leurs enfants pour aller faire leurs courses ou aller au marché. Et celles qui continuent à travailler.
Il y a peu de temps, un mamie qui travaille encore et a une vieille voiture a vu la roue de sa voiture taguée d'une belle peinture jaune en la reprenant à la descente du train pour rentrer chez elle. Encore une acte anti-vieux, ou un acte anti vieille voiture. Vieille mamie, vieille voiture (les mamies doivent être réfractaire au tout électronique), alors acte anti-vieux. Bon le tag peut s'enlever de l'enjoliveur, il se détâche comme un film en râclant, mais combien de temps elle va encore perdre à nettoyer sa roue?
Bon, ici, ce n'est pas pour des gros achats ou des loyers ,une solution est de devenir proprétaire avant la retraite mais certains employeurs,, même de fonctionnaires, vous incitent à changer de lieu de travail et à revendre votre bien chèrement acquis, alors que c'est une acquisition qui peut vous protéger de tels déboires pendant votre retraite, une acquisition qui se fait au plus tard vers l'âge de quarante ans, pour avoir le temps de la payer, pendant que l'on a assez d'argent pour se permettre de faire un remboursement mensuel, mais vous verrez qu'à la longue ces remboursements deviennent inférieurs à un loyer et un jour ou l'autre, vous n'avez plus rien à payer, à condition d'habiter toujours dans la même ville et de travailler toujours dans la même ville ou au même endroit. C'est pourquoi c'est peu gentil de la part d'un rectorat de supprimer les postes de professeurs âgés, et de les envoyer paître sur des postes situés loin de leur bien chèrement acquis ou sur les zones de remplacement.
Sans compter qu'une fois qu'on a eu son poste supprimé, on a toujours moins d'ancienneté sur son poste que les autres et on passe après les jeunes, même nouvellement arrivés de loin, pour retrouver par exemple un poste dans son établissement antérieur.
Bon, bref, des mesures anti-vieux, des refus de servir les "vieux", même encore jeunes, des vêtements dans les magasins qui ne conviennent pas à leur génération, ni aux tailles des mamies un peu fortes, Des bus aux sièges trop élevés pour l'ancienne génération, des couloirs centraux trop étroits dans les wagons régionaux, des marchepieds trop élevés, des quais trop bas, etc... pour être mamie ou papy à l'heure actuelle et emprunter les transports en commun, il faut avoir une forme du tonnerre et en plus si vous êtes une mamie qui parait plus jeune que son âge, alors... des trajets de plus en plus longs à effectuer pour les mamies qui travaillent encore. Des parcours très longs pour les mamies qui entretiennent leurs neurones en suivant des cours à l'université. Bref, un monde devenu hostile et invivable pour elle, alors qu'il n'y a pas si longtemps que cela, la génération des anciens était respectée. Des mamies bousculées par des jeunes presés dans les métros les bus, les trains, les escaliers des stations de métro, les descentes de métros, les rues bondées, même par les jeunes qui ne leur veulent pas de mal, mais tout simplement ne font pas attention et jeunes des coudes pour passer.
Il y a encore beaucoup de transformations à faire dans les transports en commun, surélever les quais, baisser les sièges des bus,.. l'éducation des jeunes et aussi celle des chauffeurs de bus est à refaire, car souvent, ils répondent aux mamies qui leur posent des questions sur les directions des bus dans une ville où ce n'est pas très clair d'un air fruste en les envoyat sur les roses.
Le lecteur : Doofie fait peut-être plus jeune que son âge.
Le deuxième lecteur : Oui, mais elle n'a pas l'air d'être une jeune fille quand même...
Le lecteur n° 3 : Disons, qu'on lui donnerait 45 ans alors qu'elle en a bien 10 de plus...
Le deuxième lecteur : Oui, mais même si elle avait 45 ans, elle ne serait plus toute jeune quand même et on devrait la respecter...
Le lecteur n° 4 : Surtout qu'elle s'est acheté de nouvelles chaussures... et a remplacé ses Rieker d'été par des Fluchos d'hiver...
Le lecteur n° 1 : Des Fluchos, ouah...c'est cher!
Le détracteur: La publicité est interdite dans les blogs...
Le lecteur n° 3 : Vous dites comment...? Et là au dessus du blog, qu'est ce que c'est, si ce n'est une pub?
Le détracteur : C'est au dessus, en dehors du blog, mais de la pub dans le blog, quand même.
Le lecteur n° 3 C'est autorisé, à mon avis... regarde toutes ces nanas qui présentent leurs nouvelles chaussures dans leur blog et les photographient même.
Dummie (qui lit en secret le journal de Doofe sur lequel elle a trouvé toutes ces insanités écrites par des lecteurs) : Oh la la, le mot "nana", ça ne va pas plaire à domino... elle est plutôt féministe..
Sottie (qui lit en catimini avec Dummie le journal de Doofie) : mais enfin... Doofie fait la publicité dans son journal intime, comment sait-elle àl'avance si notre auteure domino va publier cet extrait ou pas...
Le détracteur : Alors, elle a écrit beacoup plus que cela.. je vudrais voir le reste, tous les articles non publiés de son jornal...
Dummie et Sottie en choeur : Domino fait ce qu'elle veut, elle publie ce qu'elle veut de nos conversations et de nos écrits, elle est la reine de son roman..elle est auteure...
Bref je suis domino, j'ajoute : Doofie fait plus jeune que son âge, c'est sûr, mais elle est déjà, comme ses copines, victime de racisme anti-vieille...
..........................
Pour Doofie, Dummie et les autres, mais pas pour les détracteurs...
domno
00:19 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vieux, 3ème âge, dummie, doofie, sottie, roman, théâre
dimanche, 18 janvier 2009
.....
Elle était seule quand nous sommes entrés dans la pièce
Sur un lit blanc aux draps bordés de dentelle,
J'ai carressé son gilet bleu comme le ciel
Ses mains jointes étaient blanches comme le lait
Et ressemblaient aux miennes
C'était la première fois que je voyais si bien ses mains
Ses doigts qui ressemblent tant aux miens
Jusqu'à la forme de l'ongle
Ses mains qui ont eu mes doigts de bébé dans les leurs
Pour elle, j'étais toujours restée son bébé
Ses yeux étaient presque totalement clos
Laissant entrevoir sous la paupière
Un petit rayon de bleu
Son visage comme du marbre
Laissait échapper une sévérité empreinte de douceur
Elle dormait là, couchée sur le dos
Immobile, froide, ressemblant aux gisants des cathédrales,
Elle ne m'a pas parlé, ne m'a pas prise dans ses bras,
J'ai carressé le bleu de son gilet,
Les symboles de la religion entouraient son lit
Pourquoi es-tu partie?
Pourquoi nous laisses-tu, seuls sur la terre,
Orphelins de père et de mère?
Pourquoi toi?
Tu as eu une longue vie...
Remplies d'embûches dans ta jeunesse.
Tu n'avais que 20 ans quand le feu déferla sur la terre.
Six ans plus tard tu rencontras mon père
Qui eu juste le temps de voir ses enfants se marier
Et partit très tôt
Tu es restée seule longtemps
La solitude était ton lot quotidien
Que tu partageais avec les oiseaux du ciel
Et les chats qui passaient
Malgré tes nombreuses amies
Et ta famille très nombreuse
Qui s'est maintenant amoindrie
Et ton carnet de rendez-vous et de visites
Plein comme celui d'un ministre
Presque personne n'est passé aujourd'hui
Beauucoup de tes amis étaient déjà partis
Au pays du gtrand repos
J'ai regardé longtemps dans mes larmes
Tes mains et ton cou trop maigres
Et ton front altier emprunt de fierté
Qui avait contenu le bon sens
Qui était le tien
Ce bon sens qui te faisait dire souvent :
"Mais dans quel monde vivons-nous?"
Je n'entendrais plus ta voix douce et pleine
Dire sur mon répondeur
"Allo! C'est maman! Vous êtes-là? Ah! Non, vouus n'êtes pas là?
J'attends! Ah! Qu'est ce que c'est?
Le bip, je dois raccrocher?
Ah! C'est drôle ça! C'est bien drôle!"
Ta voix qui disait quand on racontait :
"C'est bâte!"
Avant qu'on t'emmène là-bas,
Et que ta voix prenne un voile,
Que dire encore? Que dire?
De cette vie toute simple
Des arrosoirs et des rateaux
Qu'il y a trois ans encore au jardin
Tu maniais si bien
De cette journée de jardinage
Qui fût notre dernière belle journée
Au soleil de l'été
Où tu ramassais encore le bois
Plus vite que moi
Où je me suis cognée la tête dans un arbre
En me redressant
Mais cette douleur n'a pas mis d'ombre
Sur une journée au soleil
Où rien ne laissait présager
Que plusierus moi après tu laisserais
Ce petit coin de pelouse que tu as aimé
Derrière toi.
Maman menait bien sa vie toute droite
Elle aimait son indépendance
Maman toute blanche
Tu es devenue un gisant de marbre
Tu sembles indifférente à mes appels
Quand je te demande de revenir
De ressussiter
Tu sembles ne plus m'écouter
Parce que tu ne bouges plus
Que tes lèvres ne remuent plus
Mais je sais que là-bas
Au pays où est papa,
Tu nous entends et tu nous vois
Et tu nous protégeras.
Tout doucement tu es partie
Comme tu as vécu.
Il faut se faire à l'idée
Que tu ne reviendras plus
Que tu as vécu ta vie
Bien remplie
Parce que tu nous as fait
Et que tu nous a élevés
Pour nous et le monde
Tu m'as élevée
Pour parler au monde
En ton nom
Au nom de tout ceux
Dont on oublie le nom.
Dire 'Dans quel monde on vit!"
Et tout doucement le construite mieux.
domino
06:13 Publié dans Famille i-grimoirienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : deuil, famille, mort, vieux, vieilles personnes, vieillesse