dimanche, 06 mai 2007
On a failli mourir !
Ma petite pixie m'a dit :
"L'i-grimoire de maman n'était plus là
Quand son i-grimoire n'est pas là,
Nous on n'existe plus
Pour faire le temps,
Si on n'existe plus
On dira : "Il a plu !"
"Il pleut tout le temps !
Que se passe-t-il ?
Pourquoi ce grésil ?"
"C'est parce que Eliot et les petites pixies
Ne sont plus de ce monde
Ni sur la mappemonde
Eux qui n'avaient pas leurs pareils,
Pour faire venir le soleil !"
C'est pourquoi l'i-grimoire de maman doit rester
Toujours pour qu'on l'entende chanter,
Et pour que nous les petits pixies
Nous chuchotons dans du Bon Dieu l'oreille
Qu'il doit nous amener le soleil !
Et avec nous l'i-grimoire
de maman
Qui met en mémoire
le temps,
Pourra donner du soleil aux gens.
Tant qu'Eliot et moi avec son i-grimoire nous ne tomberons,
Tant qu'Eliot et moi et ma soeur dans cet i-grimoire nous vivrons,
Car même si nous sommes virtuels,
Nous avons une vie réelle..."
domino pour la petite pixie (poème n°19).
12:45 Publié dans Poèmes de la petite pixie n°s 19 à 26 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : petite pixie, Elot, poèmes, poésie
Où est ma petite pixie ?
Eliot m' a dit :
"Je ne vois plus ma petite pixie,
de son bureau de Charleroi elle est partie,
Mais où est-t-elle,
ma belle... ?
Sur le chemin vers chez moi...?
Elle mettra mon coeur en émoi...
Je ne crois pas qu'elle a claqué la porte
ni qu'elle soit morte...
Ce serait dommage
A son âge...
Et je pleurerai toute ma vie,
Et je ne vivrai plus de ma vie...
Ah ! Peut-être qu'aujourd"hui,
A Charleroi ya pas de trève,
Et qu'ils font grève...
Mais où est-ma petite pixie,
Ne t'en fais pas belle-maman domi,
elle reviendra
et de nouveau rira.
Qui veut me donner sa soeur,
Pour consoler mon coeur?
Sa soeur n'est pas la petite pixie
Même si elle est aussi jolie...
C'est ma petite pixie que je pleure,
Mais elle viendra peut-être chez moi
tout à l'heure,
Mettre mon coeur en émoi
Et reviendra voir sa maman
Et la regardera sur l'écran..."
domino dans poèmes d'Eliot n° 4
11:25 Publié dans Les poèmes d'Eliot | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Eliot, poèmes, poésie, poésies
dimanche, 22 avril 2007
Pensée du jour
Pensons, pensi, pensa...
je ne sais pas quoi écrire....
pensons, repensons, repensa...
repassa...
pensons,
pinson qui chante,
Mes amis faut-il en rire?
La pensée est le propre de l'homme,
a dit quelqu'un quelque part.
domino
12:05 Publié dans Pensée du jour | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : poésie, poème, aphorisme, pensée
dimanche, 15 avril 2007
Le printemps ou l'été ?
La petite pixie m'a dit :
"Vingt-sept degrés
C'est l'été!
Et j'ai mis ma jolie robe
Sous les branches d'adobe,
L'été ?
On n'est pas encore en mai...
Passer de l'hiver à l'été
Le printemps n'aura duré
Que deux ou trois semaines
Amènes.
Eliot a vu ma robe
De soirée
Et ne me trouve pas snob,
Il a dit : "Adorée",
Nous irons ensemble
Sous les trembles
Quand les vacances
Arriveront
En juillet
Nous promener
Dans les environs
A la cadence
Des avirons
Sur la rivière
légère."
Alors j'ai dit
à Eliot, "Oui
pour la vie".
Et Eliot a dit :
"Merci,
ma petite pixie".
domino, pour la petite pixie dans poèmes de la petite pixie n° 18
14:50 Publié dans La petie pixie, poèmes 13 à 18 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : poèmes, poésie, poème, petite pixie
dimanche, 18 mars 2007
Ils ont souillé mon i-grimoire...
Ils ont souillé mon i-grimoire
Troublé le flot de mes mémoires
L'amour naissant de la petite pixie
Et d'Eliot, ils l'ont sali,
Ils ont transformé en ordure
Des poèmes en 18 carats
Ils ont lancé des rats
Dans des entrelacs de dorures
Ils m'ont fait fermer la porte
Aux amis qui venait confiants
Et c'est feuillets que vent emporte
Les mots qu'ils m' auraient écrit en riant.
Au monde il suffit d'un seul
Pour que la porte claque sur le seuil
Au nez des amis qui venaient
Avec des fleurs en brassées.
Ils ont signé de mon nom
Des sallissures chez mes amis
Ils ont brisé le naissant renom
De ma signature polie.
Ils ont transformé
en avions de papiers
Noircis de mauvaises notes
Qu'ils m'ont envoyé par la poste
Mes traductions
D'agrégation.
Si vous voulez que s'ouvre la porte
Et que réponses ne restent mortes
Il faut chasser l'intrus
Loin de mon i-grimoire, la rue.
Alors vous reviendrez nombreux
Consoler un coeur désireux
D'écouter votre amitié
Papoter dans mon virtuel salon de thé.
domino
15:10 Publié dans poésie i-grimoiresque de 2007 - 1 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, petite pixie, poèmes, usurpateurs
mercredi, 28 février 2007
J'ai vu...
Voici un commentaire que j'ai mis sur le blog d'Alinéa en réponse à cet article :
http://alineaetc.hautetfort.com/archive/2007/01/31/j-ai-v...
J'ai vu des comètes strier le ciel noir
J'ai vu deux lunes sur une autre planète,
J'ai vu des aurores aux tons de lait fraise
J'ai vu des aurores boréales aux tons de lait menthe
J'ai vu des couchants en feu
J'ai vu des rochers roses sur la mer turquoise
J'ai vu le vent souffler dans les cordes des sapins
Tout en haut des montagnes
J'ai vu et j'ai senti ce que sent l'être humain
Dans la brise et dans le soufflant, j'ai vu
J'ai entendu des musiques qui donnait l'immense mélancolie de l'être
J'ai entendu des quenas souffler leur chants par dessus les cimes
J'ai entendu des cordes pincées vibrer dans des châteaux Renaissance
J'ai senti mes doigts qui tricotaient seuls des douceurs et des accents fougueux
J'ai entendu des voix de femmes aigues qui portaient la douceur et la peine du monde
J'ai vu, j'ai entendu et j'ai senti
La chaleur de la laine pénétrer ma peau fatiguée,
L'odeur voluptueuse des conifères soulever la pulpe de mes narines
Le doigt qui frôlait la corde, la palpait, dosait sa force pour chanter d'ineffables, d'indéfinissables sons de clarté mélancolique
J'ai senti l'eau qui résistait à la puissance de mes brasses,
J'ai senti surtout la brise, la fraîche brise d'été qui m'apportait les accents du monde vespéral.
domino, la journaliste alternative
06:05 Publié dans poésie i-grimoiresque de 2007 - 1 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : poésie